Avant propos, je veux remercier les nouveaux followers, favoris et reviews, ça fait plaisir (même si les reviews sont actuellement tout sauf en français, c'est assez ironique quand on écrit en français ^^ )

LocaPorLosRRBZ: Pour t'aider à comprendre le chapitre précédent (en espérant que google traduction traduit bien le français), Pansy n'a jamais dit clairement qu'elle aimait Jean, c'est Lorie qui en a déduit que Pansy aimait Jean. Reste à savoir si sa déduction est exacte. Bonne lecture, en espérant que tu continueras à apprécier ma FF :)


Chapitre 19: The Strange Prince

POV Pansy

Jean? fus-je surprise de la rencontrer à l'entrée du cimetière. Elle m'avait attendue et était de toute évidence une boule de nerf vivante. C'était assez rare pour me tirer un sourire.

-Jean! entrelaçai-je nos doigts à son grand étonnement. N'avions nous pas un dîner à terminer?

-Je pensais que tu voulais…

-J'ai eu son accord! la tirai-je à travers la rue.

-Quel accord?

-Celui dont j'avais besoin. répondis-je mystérieuse.

-Vas-tu m'en dire plus?

-Non, ce n'est pas nécessaire.

-Très bien. Alors, où allons-nous, Mlle Parki?

-Dois-je vraiment te le dire, Mlle Grangi?

-Grangi?

-Oui, pourquoi pas. lui soutirai-je un sourire.

-D'accord pour Grangi et pour répondre à ta précédente question: Non! Où serait le plaisir de tout savoir.

Nous nous sourions, complices.

-The Strange Prince. lit-elle l'inscription en rose lumineux. The 'Strange'?! Pourquoi? souligna-t-elle perplexe.

-Tu le découvriras bien assez tôt.

-Dépêchons-nous alors! me traîna-t-elle. Wow! Je vois pourquoi le 'Strange' prince. me souffla-t-elle à l'oreille, souriante.

La raison était simple, je l'avais conduit dans un bar gay d'aspect rétro des années 70, une grande période pour la lutte des droits lgbt et la première marche des fières: la première 'Pride Day'.

-Salut, ma belle. Cela faisait longtemps que nous ne t'avons pas vu par ici. God, tu es venu avec une séduisante compagne. signala le propriétaire des lieux d'une voix suave.

C'était un homme Non-maj d'une trentaine d'âge, la peau mate, les cheveux courts bruns et aux yeux émeraudes.

-John! intervint un autre homme, de la même tranche d'âge, à la peau pâle, aux cheveux noirs, aux yeux bruns sombres et en habit de travail. Laisse donc ses jeunes demoiselles tranquilles et dois-je te rappeler à qui appartiennent ses magnifiques postérieurs. lui entendis-je lui dire en les prenant d'une main ferme.

-Voyons, Will! Tu le sais 'très' bien!

-J'attends toujours!

-A toi, my darling!

-Uhm, uhm! les coupai-je gênée pendant que Jean semblait tout à fait satisfaite de la scène chaude qui se déroulait sous nos yeux. Pouvons-nous passer commande?

-Oh! Oui bien sûr. Que voulez-vous, mes belles?

-Papa? appela un adolescendant aux boucles brunes soyeuses et à la peau mate.

-Oui. répondit Will.

-Je ne trouve pas mon sac.

-J'arrive mon fils. lui dit-il. Je te laisse my Strange Prince. murmura-t-il à son compagnon avant de partir.

-Alors vous avez un fils? questionnai-je John, curieuse.

-Oh. Oui, nous avons décidé de l'adopter quelques temps après notre mariage au Massachusetts, le seul état autorisant le mariage homosexuel pour l'instant. siffla-t-il mécontent.

-Comment s'appelle-t-il?

-Owen. Ses parents l'ont lâchement abandonné en découvrant son orientation sexuelle. dit-il plein d'amertume. Excusez-moi. Je m'emporte facilement. Qu'est-ce que je vous sers?

-Ton meilleur burger frites.

-Pas de problème, ma belle. J'en ai pour quelques minutes, asseyez-vous en attendant. nous informa-t-il en clignant d'un œil.

Nous partîmes nous asseoir à une table retirée.

-Il s'appelle John, non?

-Hmm.

-Comme mon barman! fit-elle référence au Green Dragon.

-Ooh! me rendis-je compte. C'est exact.

-Nous avons toutes les deux un John. conclut-elle inévitablement.

-Ouais sauf que le mien est indéniablement et foutrement gay.

-et bien le mien est indéniablement et foutrement maladroit.

Nous rigolâmes toutes les deux à notre 'pseudo' compétition.

-D'accord, d'accord mais le mien est hautement hot!

-Je le suis tout autant voir plus. se vanta-t-elle

-Je confirme. acceptai-je volontiers.

-Mes belles, voilà vos burgers frites. nous interrompit-il.

-Merci mon John. lui dis-je charmante, réussissant à tirer une grimace de Jean.

-D'accord! Mes belles. Je vous laisse flirter sans moi. se retira-t-il précautionneusement.

-Mon dieu, tu la fais fuir. se moqua-t-elle de moi.

-C'est de ta faute!

-En quoi?

-Tu le sais très bien!

-Eclaire-moi.

-Mange ton burger, Grangi!

-Outch. plaça-t-elle une main à son cœur. Ton froncement de sourcil me fait atrocement mal ici.

-Très drôle! Si tu ne te dépêches pas, je mange le tien. la menaçai-je mi-sérieuse, mi amusée par ses pitreries.

-Je comprends, je comprends. Tu auras besoin d'énergie pour les activités nocturnes de ce soir.

-Que...Jean!? Penses-tu vraiment que c'est le lieu pour…

-Dieu, oui! Tu as bien vu notre couple de tourtereaux super gay de toute à l'heure. C'était juste to-rri-de.

-Que...tu es incorrigible.

-J'y compte bien.

Après avoir terminé notre dîner, nous nous sommes baladées dans quelques ruelles au hasard, avant de finir par rentrer à l'appartement.

-Il n'y a personne. m'informa-t-elle.

-On dirait.

-Alors nous pouvons juste ... m'épingla-t-elle contre le mur.

-En effet. Attends! Quoi? répondis-je en réalisant notre proximité.

J'avais du mal à respirer, chacunes de mes bouffées d'air devennaient laborieuses. Merci à ses prises de risques qui me mettaient toujours dans mes états. N'avait-elle donc jamais peur? Je pouvais dire qu'à un certain degré que oui! J'en étais convaincue à sa légère fébrilité, dansant dans ses prunelles, d'ailleurs si je m'y attardais, je pouvais distinguer ses différentes nuances de marron s'entrechoquer et se mélanger. J'ai rapidement compris qu'elle cherchait mon accord tacite.

Le souffle court, le cœur battant. Je me sentais vaciller et Merlin son sourire, son sourire outrageusement arrogant à la limite de la condescendance, me donnait des frissons dans toute mon échine et augmentait mon envie de le lui arracher. La tension était trop grande, beaucoup trop grande. J'ai cédé. Je m'y suis jetée.

Son impulsivité a dû se calquer sur moi. Je ne vois d'autre explication.

-Je... t'ai...me Parki. m'avoua-t-elle entre deux baisers volés.

-Que…tu...dis...

Elle poursuivit les embrassades me faisant oublier ce qu'elle m'avait dit.

La tension était maintenant palpable enchevêtrée l'une sur l'autre. J'avais pleine conscience de ce que je voulais en ce moment et c'était elle! C'était Jean. Son corps bouillonnant me fit monter le mien en harmonie.

-Parki, tu es un gâchis total. me fit-elle remarquer pendant qu'elle reprenait son souffle au-dessus de moi.

-Tu n'es pas mieux! lui rétorquai-je amusée avant de reprendre les hostilités.

La suite au prochain chapitre


Note de l'auteur: Le grand retour de Jean. Elle m'avait manqué :3

Comprendre Jean- lesson 2: Pourquoi Jean agit-elle aussi sauvagement et pressée? La réponse réside dans sa faculté d'apparition aléatoire et très courte dans le temps. Pas temps de niaiser! Il faut agir vite! Car son temps est compté.

Anecdote: J'avais déjà eu l'idée d'un second John mais je l'avais imaginé complètement différent, à force de réfléchir (pas trop quand même) j'ai conclu qu'il ne correspondait pas à ce que je voulais écrire. Donc, bienvenue à toi, nouveau John!

Anecdote bis: ma correctrice m'a fait remarquer que je me suis trompé avec le nom du bar que j'avais écrit straight prince au mieux de strange prince, ah, je vous le dis cela ne veut pas dire la même chose, même si au final cela pourrait être drôle, XD.