Chapitre 39: Avant le festival (1)

POV Perséphone

Suite à ma visite, je rentrai au domaine Parkinson marchant le long du chemin de pierres grises et blanches menant au manoir. C'était une bâtisse imposante de plusieurs centaines de mètres carré de surface, de deux étages, isolée et parfaitement entretenue, au mur gris clair et au tuile gris sombre. J'ouvris la porte appréciant la vue des derniers parterres et haies fleuris et taillés correctement bordés par de magnifiques statues en pierre grise avant de glisser à l'intérieur de la demeure, ma maison. Je rejoignis mon mari à l'intérieur de son bureau concentré à sa tâche avec divers parchemins étalés devant lui.

-Nous devons nous rendre aux festivités des dix ans. lui dis-je sans ambages.

-Pourquoi? Cette année n'est pas différente des autres, Perséphone. me fit-il remarquer.

-Parce que c'est une fête familiale et que ta fille sera présente. l'informai-je.

-Elle doit me détester à l'heure actuelle. commenta-t-il sans lever les yeux les yeux.

Il me fut difficile de le démentir sur ce point. Nous avions un bon gâchis poussé par nos peurs et insécurités.

-Nous faisons tous des erreurs, Phil…Il grinça des dents au terme… mais si tu veux réparer les choses avec elle, tu devras faire le premier pas vers la réconciliation parce que sinon rien ne changera et cela qu'elle te déteste ou pas. Alors la question que tu devras te poser chérie. fis-je une pause volontairement dramatique… et est-ce que tu veux vous donner une chance de réparer cela ou rester à te morfondre dans ta misère loin de ta fille que je sais aimée le défiai-je de dire ce second.

-Peu importe. grogna-t-il sur la défensive en plongeant plus frénétiquement dans sa paperasse et je savais qu'en cet instant il était profondément affecté et chercher à se protéger de la vérité.

-Oh et avant que j'oublie elle sera sûrement accompagnée de sa petite amie.

-Pourquoi cela m'intéressait?! gratta-t-il un peu trop fortement sa plume contre son parchemin.

-Juste une information, chérie. Une information. répétai-je avant de tourner les talons sous le regard noir de mon mari suivant mon déplacement jusqu'à l'extérieur du bureau.

-Maîtresse Parkinson est épuisée. s'acquiert d'observer le vieil elfe de maison au veston soigné.

-En effet. confirmai-je mon état. Apporte-moi un verre d'hydromel. lui demandai assise sur une chaise en bois brun.

-Comme Maîtresse Parkinson désir, Percival fait. disparu-t-il d'un pof.

Je passai une main fatiguée sur mon visage, espérant le meilleur.

POV Philémon

Depuis la visite impromptue de ma femme à mon bureau, une rage sourde bouillonnée sous la surface. Je n'étais plus concentré sur ma tâche et je ne désirai que me relâcher et me détendre dans mon siège rembourré. J'ouvris un tiroir du bureau pour sortir et révéler un vieux cadre oublié et retourné sur le dos depuis des lustres. Là, dansait l'image passée de notre joyeux et étrange trio comprenant Phléton, Perséphone et moi-même un mois avant la fin de notre dernière année de Poudlard. Qu'ai-je fait ? Que me dirais-tu de faire Phléton ? touchai-je son visage heureux, insouciant et rempli de promesses avant de fermer mes paupières. Je penchai ma tête en arrière, la faisant se reposer sur le dossier. Je savais pertinemment que la réponse résidée au fond de mon esprit.

'Tu sais ce que tu veux, tu le fais toujours, Phil'. résonna la voix de mon vieil ami. 'Fais-toi confiance comme je te fais confiance.' me dit-il avant de s'évanouir de mes pensées. Je laissai librement une larme couler le long de mon œil.

Il est temps d'avancer Philémon. La peur ne peut pas gouverner ta vie. prononçai-je dans le silence de mon bureau.