Voili voilà !
J'espère que cette suite va vous plaire !
Je ne vous fais pas plus attendre ;-) Bonne lecture.
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Chapitre 8 : Dans un nid de serpents
Harry, Ron et Ginny se dirigèrent vers le Poudlard Express. Comme d'habitude ils n'étaient pas en avance !
- Où est Hermione ? Elle ne fait quand même pas encore la tête pour hier soir ? C'est pour son bien que je lui ai dit ça, elle bosse vraiment trop. se plaignit Ron.
- Elle doit déjà être à l'intérieur, dit Harry, elle déteste être en retard.
Ron monta la marche du train mais remarqua qu'il n'était pas suivi. Il s'aperçut alors que Harry fouillait dans son sac.
- Oh non, j'ai oublié mes cours.
- C'est pas grave, je te passerai les miens. D
- Mais non, il me manque aussi le journal de mes parents…
TUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT.
- Allez Harry, monte. Ginny aussi. Ce n'est pas grave.
Harry farfouillait comme un dément dans son sac, il était visiblement énervé.
- Non, je ne peux pas partir sans. Je vais prendre le train suivant, celui de demain matin.
- Arrête Harry ! Tu ne vas pas rester ici tout seul !
- Je reste avec lui ! déclara Ginny.
La vapeur du train s'élevait et les crissements des roues indiquaient le départ imminent. Ron haussa les épaules. Il hésita à rester avec eux mais, dans un éclair de lucidité, il comprit que ce manège n'était qu'une excuse de Harry pour rester au château tout seul avec sa sœur.
- Très bien, mais ne vous amusez pas trop ! cria-t-il alors que le train l'éloignait déjà de ses amis qui lui répondaient par des signes d'adieu.
ooOoo
Il était dix-neuf heures quand Harry vit le minuscule hibou atterrir depuis le plafond de la grande salle. Il mangeait trnaquillement avec Ginny de la dinde et des marrons. Coq lui remit la lettre qu'il lut avec son amie. D'abord heureux d'avoir des nouvelles de Ron, ses sourcils descendirent au fur et à mesure de sa lecture.
« Harry, Ginny,
Je n'ai pas trouvé Hermione dans le train ce matin. J'ai d'abord cru qu'elle se cachait de moi et quand je suis arrivé au Terrier je lui ai envoyé Coq pour l'engueuler. Mais Coq est revenu tout à l'heure avec une lettre de ses parents me disant qu'ils pensaient qu'elle avait changé d'avis et qu'elle se trouvait avec nous. Est-ce qu'elle est avec vous ? Je me fais beaucoup de soucis et ses parents aussi. Répondez-moi au plus vite.
A demain, Ron. »
Immédiatement la mission 'Rescousse Hermione' fut lancée. Comme pour toute enquête ils décidèrent de se rendre au dernier endroit où Hermione avait été aperçue : la bibliothèque. Arrivés dans la salle ils se dirigèrent vers sa table fétiche.
- Regarde Harry, ses affaires sont toujours là…
Harry était de plus en plus inquiet, qu'était-il arrivé à son amie ?
- Reste là, dit-il à Ginny, je vais regarder aux alentours, peut-être qu'il lui est arrivé quelque chose avec un livre de la réserve interdite… Certains ont un sale caractère.
Pendant ce temps Ginny observa les livres sur la table. Elle s'assit et examina le livre ouvert devant elle. Étrange, c'était le jeu de rôle qu'elle avait trouvé sous le parquet de son lit dans la salle des cinquième année de Griffondor. Elle l'avait ramené ici en pensant qu'une ancienne élève l'avait oublié dans la petite cachette. La page devant elle se tourna ! Intriguée, elle décida de la lire en faisant bien attention de ne pas lire à voix haute…
Il tourna sa tête vers le visage de Hermione, elle rougissait. Jamais il ne l'avait trouvé aussi belle que cette nuit. Une torche au coin de la pièce illuminait ses cheveux laissant apercevoir de beaux reflets dorés, son visage semblait doux, il avait envie de le toucher…
Il caressa cette peau et fut envahi d'un sentiment nouveau. Les lèvres de Hermione l'appelaient aussi sûrement que le chant des sirènes. Draco approcha ses propres lèvres et…
- EMBRASSA LA GRIFFONDOR ! Oh non…
Non ! Il ne fallait pas lire à voix haute… non… Le livre commençait à s'éclairer et la lumière l'entourait.
- HARRY ! AU SECOURS !
Déjà la lumière l'enveloppait, elle ne voyait plus rien. Elle sentit la main de Harry se poser sur son bras et l'entendit crier son nom.
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Les lèvres de Hermione frémissaient. Il lui embrassa tendrement la lèvre inférieure puis la lèvre supérieure et elle répondit à son baiser. Il se hasarda à caresser sa cuisse quand tous deux s'arrêtèrent net en entendant une phrase bien étrange.
- Harry ! Au secours !
La voix féminine sonnait comme un écho.
- Ginny !
Deux tornades apparurent devant eux, vite changées en Harry Potter et Ginny Weasley.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Harry encore étourdi par le rayon lumineux.
Il observa autour de lui, ils étaient entourés de murs et étouffaient de chaleur. Assis se tenaient, beaucoup trop près à son goût, Malefoy prince des serpentards et sa meilleure amie disparue.
- Hermione ! On te cherchait partout ! Mais qu'est-ce que tu fais ici dans cette tenue avec Malefoy !
- Si tu faisais plus attention, Potter, tu remarquerais que ta petite-amie est dans la même tenue !
Ces yeux aciers lançaient des éclairs. Harry se retourna et acquiesça, il semblait tout doucement comprendre et tout ceci ne lui disait rien de bon.
- Hermione, explique-nous, dit-il peu enclin à écouter Malefoy.
- Pour résumer, hier soir Malefoy m'a surpris dans la bibliothèque ; j'étais en train de travailler et pour qu'il ne se moque pas de moi j'ai mis ce livre ouvert devant moi sans savoir qu'il s'agissait d'un jeu de rôle. Il la lut à voix haute pour se moquer et puis voilà, nous voici ici dans le Monde de Poudlard, jeu d'aventure où nous devons sauver la princesse Liliane qui a été emprisonnée dans les cachots par l'infâme Todd. Maintenant nous sommes enfermés dans ce placard à balais et j'étouffe ! Pitié Harry ! Dis-moi que tu connais le mot de passe !
Sa voix était devenue hystérique. Harry bifurqua ses yeux vers Ginny. Apparemment elle ignorait aussi bien que lui le dit mot de passe. Il baissa les épaules et se massa le cou.
- Bande d'imbéciles ! cria Draco. Comme si c'était pas déjà l'Enfer, il faut maintenant que Saint Potter et sa clocharde indigne à son sang soient là…
- Toi tu ne traites pas ma copine, connard !
La tension montait dans la minuscule salle et la température avec. La 'clocharde' prit la parole.
- Je ne te permets pas de me traiter, vil serpent. D'ailleurs pour quelqu'un qui se vante tant de sa richesse et de son sang, on dirait bien que ça ne te dérange pas d'embrasser une 'sang-de-bourbe' !
- Qu'est-ce que tu dis ?! Crièrent Draco et Harry à l'unisson totalement fous furieux.
- Chut ! On va se faire repérer ! geignit Hermione. Et je te rappelle Malefoy qu'il ne me reste plus qu'une vie et j'y tiens particulièrement.
La phrase fit son effet. Ils continuèrent à se disputer en chuchotant. Pendant ce temps Hermione observait le système de fermeture de la porte, puis elle essaya plusieurs sorts de détection et comprit que cette porte ne pouvait s'ouvrir que de l'extérieur. Elle fit part de ses constatations aux trois boudeurs qui continuaient de se chamailler. Seuel une potion de coulisse aurait pu ouvrir la porte et ils étaient loin d'avoir les ingrédients requis. Ensuite elle observa les murs, il devait y avoir une sortie. Voir ses amis lui avait redonné le moral, elle était bien décidée à sortir d'ici vivante. Son cœur battait plus léger, elle était heureuse de ne pas avoir été oubliée de ses compagnons.
Rien. Rien de chez rien. C'était désespérant, il n'y avait aucune issue. A côté, le ton montait.
- Granger, t'as fini de taper sur les murs ? lança Draco d'un ton agacé.
- Oui, en effet. Je ne vois pas de sortie… Si seulement on avait une potion de coulisse.. ou une potion pour traverser les murs…
- Ca c'est une idée ! dit Draco enjoué.
Son sourire bouleversa Harry plus que n'importe quoi. Il sentait le coup fourré à des kilomètres.
- Tuons Potter !
- Tu te fous de moi Malefoy !
- Écoutez ! Tu as dit que l'on ne pouvait ouvrir la porte que de l'extérieur, or, lorsque l'on meurt, on devient une sorte de fantôme quelques secondes et je te rappelle que sous cet état j'ai pu traverser la forêt. Alors il suffit de tuer l'un de nous qui traversera ensuite la porte et l'ouvrira.
- Et je peux savoir pourquoi c'est MOI qui devrais mourir ! hurla Harry.
- Évident. répliqua Draco. Granger est déjà morte deux fois, une troisième fois lui serait fatale. Je suis déjà mort une fois, et vous jamais ! C'est donc logique que ce soit l'un de vous deux ; ça vous mettra dans l'ambiance. Après je peux tuer ta copine si tu veux mais je pense que tu es trop chevaleresque pour laisser la belette-fille mourir.
Harry ouvrait et fermait la bouche, quoi qu'il pense, il ne trouvait pas quoi opposer à cela.
- D'accord, répondit-il finalement les mains écartées autour de son corps en signe de résignation.
Ginny était épouvantée.
- Avada kedavra !
Aucun d'eux n'eut le temps d'agir, déjà le rayon vert transperçait leur ami. Harry gisait à terre le visage marqué par la peur et la douleur, il ne sortait pas ; Ginny se mit à pleurer très vite rejointe par Hermione.
- Par Merlin... Malefoy... Tu l'as tué… il ne sort pas…
- Attends un peu… chuchota Draco.
Il n'était plus aussi sûr de lui…
Ça y est. Harry sortit enfin en tant que fantôme hors de son corps et traita Malefoy d'assassin et de gros connard. Pressé par Hermione il traversa le mur, reprit forme humaine, et ouvrit la porte.
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Après avoir évité Mc Gonagall deux fois, ils se cachèrent derrière une armure en remarquant deux élèves qui encadraient une porte.
- C'est la chambre du préfet-en-chef des serpentards, chuchota Draco. Liliane doit être enfermée là.
Les autres approuvèrent. En faisant plus attention Hermione reconnut soudain les deux élèves et s'empêcha de pousser un cri.
- Qu'est-ce qu'il y a Hermione ? demanda Ginny.
- Les deux élèves, ce sont Regulus Black et Severus Rogue.
Harry blêmit en voyant Regulus, la ressemblance entre lui et Sirius était flagrante et en même temps jamais on n'aurait pu les confondre. Draco sourit en voyant son parrain jeune avec les cheveux longs ; c'était étrange de voir une figure d'autorité devenir une personne de son âge.
Un long combat s'en suivit. Regulus fut vite mis hors circuit par un stupefix mais Rogue ne se laissait pas si facilement avoir et les trois Griffondors se dirent qu'ils avaient intérêt à ce que Rogue soit bien de leur côté car vu les sorts que le jeune leur lançait il ne fallait pas se le mettre à dos. Ginny eut son bras de brûlé. Fou de rage Harry arriva finalement à lui faire lâcher sa baguette et lui lança un stupefix.
- Dépêchons-nous d'entrer ! ragea Draco alors que Harry donnait un coup de poing au Severus Rogue stupéfixié et que Hermione guérissait Ginny.
- Attends Malefoy, je veux vérifier qu'il n'y a pas de pièges à la porte ! intervint Hermione.
- Toi et tes maudits pièges !
- Est-ce que je dois te rappeler le dragon puis le placard à balais !
- Très bien ! Prends ton pied à tester tes petits sorts.
Hermione retira une quinzaine de pièges de la porte, allant d'un sortilège de vomissement à un sortilège d'aveuglement. Draco détestait son expression, celle de la Miss-j-ai-toujours-raison ! A l'heure actuelle il n'avait qu'une seule envie : l'embrasser.. NON.. la tuer ! Putain d'hormones…
Ils ouvrirent doucement la porte et la laissèrent ouverte. Devant eux se trouvait une chambre, elle était aussi grande que leurs dortoirs. De couleurs verte et argent avec des nuances opales, la salle regorgeait de richesses. Un lit à baldaquin se tenait devant eux, ils distinguèrent entre les voiles transparents une forme féminine. Draco fut le premier à s'approcher du lit, suivi de près par Harry. Il passa sa main contre le tissu et retira les voiles laissant apparaître une femme qui bailla puis se leva. Elle portait une robe noire très élégante, brune avec des reflets roux, ses yeux pleins de mépris lui rappelèrent les yeux de quelqu'un d'autre qui le fusillait souvent ainsi. Il se retourna vers Harry et comprit.
- Maman… trembla Harry.
- Par Merlin… chuchota Hermione, c'est Lili Evans.
Ou, plus officiellement, Liliane Wendy Potter.
- Qu'est-ce que tu fais là, Potter ! Rugit une voix derrière eux.
Il se retournèrent et purent juste à temps éviter un avada. La porte était à présent refermée et un long combat débuta. Les stupefix, protego, legardium leviosa et avada kedavra fusaient de toute part mais chacun tenait bon. Todd réussit à toucher Ginny avec un avada, elle s'écroula au sol et Harry se jeta sur elle pour la prendre dans ses bras, il ne se souvenait pas que Ginny n'était pas réellement morte tant tout ceci paraissait réel. Lorsqu'elle ressortit de son corps en fantôme, Draco et Hermione la regardèrent et Todd en profita pour jeter un avada sur Hermione. Pris par surprise aucun ne réagit sur le coup. Le corps de Hermione s'effondra au sol…
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
A suivre…
Je sens qu'on va de nouveau vouloir me tuer… Comme vous l'aurez certainement compris, le prochain chapitre sera le dernier ! allez ! REVIEW REVIEW REVIEW