Bonsoir tout le monde. Et nous revoilà avec la suite de notre histoire qui, comme je vous le rappelle, est là à l'histoire incroyable de notre chère Zialema : C'était Ace pour le Sekei. Je vous conseille que trop bien d'aller la lire.

Comme toujours, le monde de One pièce appartient à Oda et les OC sont de ma création ou celle de Zia.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser vos avis sur l'histoire.


Chapitre 2

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- Hey ! Bébé ! Viens t'asseoir sur les genoux.

L'homme frappa sa cuisse alors que l'alcool coulait le long de sa joue et sur sa chemise. Carmen regarda le fond de son verre en ignorant ce dernier. Elle regarda ses cartes puis revint à son adversaire qui souriait un peu trop. Elle posa les trois valets et les deux reines sur la table.

- Quinte.

- Jolie, bébé. Mais pas aussi bien que moi.

Les quatre rois furent posés sur la table. Carmen soupira avant de retourner les cartes qu'elle avait mise dans le rebut de la partie de poker, faisant apparaitre deux rois. Les autres membres de la table se ruèrent vers le tricheur alors que la jeune femme ricana, attrapant la bouteille laissée à l'abandon ainsi que les gains. La danseuses, à coté, ria en regardant la bagarre en cours.

- Tu as l'air désabusé.

- La tactique qu'il a utilisé est vu et encore revu. Et puis, …

Elle pointa au plafond les miroirs dans la décoration qui laissait voir les jeux de chacun. La danseuse ria encore plus fort avant de hocher la tête.

- Okay, t'as gagné. Tu trouveras peut être un vieux bâtiment que tu pourrais utiliser deux pâtés de maisons plus loin en direction du port. Mais ce n'est pas gratuit.

- Un médecin, ça ne l'est pas non plus. Mais, je t'ai aussi payé pour une autre information. Et, puisque les joueurs et "maitre" du bouiboui sont occupés, je peux avoir mes informations, ma belle dame ?

La femme ricana, attrapant alors un kiseru à sa ceinture et lui fit signe de la suivre. Elle rentra alors dans une part du bâtiment réservés aux membres du personnel. Plusieurs des danseuses saluèrent la femme tatouée qui était suivi par la médecin aux yeux violets. La danseuse passa un long kimono somptueux avec un boa de plume rouge en rentrant dans un bureau.

La bi-colorer s'assit à la fenêtre, posant contre le cadre son pied. Elle regarda par la fenêtre le décors du quartier rouge de la ville. On pouvait entendre la fête résonner autour et les gens rires dans les rues. Pourtant, elle sentait autour du lieu, les voix s'éteindre. Les souffles se stopper les uns après les autres, cherchant l'air alors que le corps succombait à l'empoisonnement. Elle sentait chaque personne du quartier. Elle serra le poing, reprenant alors un visage neutre et calme.

La danseuse s'installa sur le grand fauteuil, allumant alors le Kiseru et une odeur légère d'opium remplit la pièce.

- Tu as raison. Quelque chose passe en ce moment dans l'ile. Et je suis curieuse de comment une parfaite inconnue est au courant.

- En étant médecin, on est confronté à pas mal de choses intéressante. Et le nombre de corps jeté dans la mer peut être assez impressionnant. Surtout avec les mêmes symptômes post-mortel. Sans oublier que ton établissement est plutôt bien réputé. Et que tu as payé deux gars pour trouver ceux qui vendent la drogue. Tu ne les retrouveras pas.

La femme se tendit, tirant alors de son bureau une lame. La médecin jeta alors des plaquettes sur le bureau depuis la fenêtre.

- J'en ai trouvé un encore en vie, en début de semaine, en ramassant deux junkys en sale état. Il faisait une surdose mais il a été assez cohérent pour donner le nom de ton établissement.

- Et tu es venue chaque jour. Soit tu mens, soit tu cherches les vendeurs.

- Ma cible est un vendeur qui a un peu trop de pouvoir pour faire passer sa drogue. Éclat Pourpre, si tu connais. Petite poudre rouge, bien être garantis, dépendance indiscutable et surtout...

- Mort à petit feu, termina la femme. Oui. deux de mes filles ont trouvé la mort avec ça. Et ceci est mon territoire, mes règles. Tu veux être payé comment pour tes services … ?

- Rhyddid. Je suis le docteur Rhyddid. Et j'ai besoin d'un bâtiment et former des idiots dans les premiers secours. Si t'as des personnes qui ne peuvent pas te servir de "présentoir" mais qui pourraient être utile en rendant "propre" ton quartier et toi, une bienfaitrice, ça t'arrangerait non ?

La femme mordit le bois entre ses dents en réfléchissant. Elle fronça même les yeux alors que Carmen jouait à présent avec une lame entre ses doigts.

- Tu n'es pas gagnant dans ce marché. Qu'Est-ce que tu cherches, Rhyddid ?

- Simple, Valka. Je cherche un vendeur de drogue particulier. Je peux aussi te demander une contribution monétaire si ça te gêne que ma petite chasse te rende service. Ou te donner un numéro et savoir que je pourrais demander un jour un service.

- Je sais payer mes dettes. Je te propose, si tu me chasses ces vendeurs et que tu formes plusieurs de mes gens, le bâtiment, une prime de 25.000 Berry et un service.

- Note ça sur papier, qu'on fasse une reconnaissance de dette alors. Et ne pense pas faire comme plusieurs que j'ai croisé par le passé. Un médecin, ça sait soigner, tu le sais.

La femme gronda mais tira une longue feuille de son bureau et écrivit alors le contrat ainsi qu'apposa son sceau dessus. Carmen tira la feuille et parcourut celui-ci. Elle revint à la femme.

- Tes filles sont touchées, donc, c'est parmi tes clients ou des habitués qu'il faut que je commence.

- J'ai une place au bar, si tu sais servir un Bloody Mary.

Carmen indiqua qu'elle passerait dans deux jours le temps qu'elle installe l'hôpital de fortune.

Avec plusieurs appels, elle réussit à avoir accès à un entrepôt avec du matériel qui n'était pas utilisable pour diverse raison technique. Mauvais formulaire, des dysfonctionnements mineurs et autres. Mais, le tout était encore utilisable. Elle posa l'argent dans la main du garde et transporta le matériel dans l'ancienne usine transformée en petit hôpital dans le bas quartier. Et dire qu'on lui avait dit qu'elle pourrait prétendre à soigner des rois ou des seigneurs.

On aurait pu aussi lui proposer de servir dans la marine si ce n'est son nom qui serait un problème. Et puis, elle détestait avec véhémence la marine. Elle serrait toujours le poing en leur présence, crachant lorsqu'ils étaient passés pour ce qu'ils avaient fait. Pas un seul qu'elle avait rencontré, jusqu'à présent, ouvrait les yeux ou n'était droit dans ses bottes.

Et ceux que l'on ne pouvait accuser de corruptions ou d'idiotie étaient des adeptes de la Justice absolue. Justice ? Qu'Est-ce que la justice alors que des gens crèvent la bouche ouverte de faim ? Qu'Est-ce que la justice lorsque des gens trouvent la mort, dans des rues, sans un accès aux soins ? Où est la justice lorsque l'on crie les horreurs du monde et que l'on se fait exécuter pour avoir accusé le gouvernement ?

Elle posa le tricorne sur le bureau et regarda la pièce autour d'elle. Ça allait lui servir, pour l'instant, de base. Elle tira de la caisse qu'elle avait sortie de son navire entreposer au port, plusieurs photos ainsi que des morceaux de documents.

Carmen ferma les yeux, se concentrant alors sur ses souvenirs. Elle commença à écrire sur des feuilles posées devant elle ce qu'elle se souvenait. Des noms, des lieux, des informations. Elle essayait de comprendre une phrase que son père lui avait dit avant ce jour fatidique.

" Un Rhyddid est secret même par son nom mais sait toujours où il doit retourner pour trouver des réponses."

Elle aimerait comprendre cette phrase simple. Elle n'était pas non plus retourner à la demeure familiale. Celle-ci avait été mise à sac. En fait, actuellement, si elle y reposait le pied, ce serait très certainement pour finir arrêter par l'un des hommes en costard de ce jour là.

Elle se souvenait encore lorsque la marine était venue alors que son père était mort. On avait annoncé dans les journaux qu'un ancien officier de la marine était responsable de crimes. On avait brisé la croix sur la tombe et effacer le nom sur celle-ci. Si elle n'était pas allée se réfugier dans les bois, qu'est ce qu'il se serait passer ? Elle ne savait pas. Ce qu'elle savait, c'était que son haki s'était réveillé, ce jour là. Et il lui avait presque hurlé de ne pas rester là.

Une nouvelle voix s'éteignit non loin d'elle, la sortant de ses pensées. Des coups de feux venaient d'être tirés. Elle soupira.

Les guerres des gangs, ou les zones de non droits. Ce n'était pas là que la marine descendait souvent. Et c'était parfois le seul lieu que certains pouvaient se payer. Elle arriva à l'étage inférieur et ouvrit la porte. Elle trouva les trois personnes que Valka devait lui envoyer se faire former. Deux hommes dont un qui avait clairement perdu des doigts et une jeune femme à qui on avait certainement jeté une bouteille au visage. L'œil était clairement perdu.

- Rentrez. On va pouvoir commencer. Je vais vous apprendre à trier les blessés et patients et pratiquer les premiers soins. J'espère que vous n'avez pas prévu de dormir car il va y avoir des heures de sommeils en moins. Je ne dors pas beaucoup.

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Il fallut un mois avant que Carmen ne considère que les trois que Valka lui avait confié soit acceptable. Et elle avait aussi trouvé un médecin qui avait perdu sa place pour une erreur médicale, se tuant par intoxication à l'alcool.

Ce qui l'attira fut un article sur les évènements de San Miguel. Elle regarda l'article avec un sourire étrange.

« La marine mène l'enquête, mais ils ont l'air de poursuivre un véritable courant d'air. Ils cherchent encore des témoins de l'incident dans ces favelas où règne l'omerta. »

Un courant d'air. Oui. C'était plus ou moins le terme. Elle plia le papier avant de se diriger vers les rues endiablées par la musique avant de descendre dans les zones noirs. Valka avait pu lui donner une information via une de ses filles. Celle-ci se souvenait d'un des nobles qui avait agité son mouchoir devant le visage de l'une d'entre elle. La règle était simple, dans le cabaret de Valka. On peut admirer, mais on ne doit pas toucher. Si l'une des danseuses voulait se faire de l'argent en plus en couchant avec le client, ça concernait cette dernière mais pas la maison.

Seulement, celle qui était partie fut étrange les jours suivants, comme stressée, erratique, et comme cherchant à combler un manque. On la retrouva une semaine plus tard dans un égout, les yeux injectés de sang. Elle avait fait une surdose qui avait causé un anévrisme.

Carmen avait autopsié après le gars de la marine, le corps. Rentrer dans le bâtiment était tellement simple lorsqu'on savait comment. Comme quoi, le nombre de fois qu'elle y était allée avec son père, les yeux illuminés par la fierté, se révélaient pas si dérisoire.

Une fierté qui était devenue amertume.

Elle monta sur le toit, regardant le noble marcher dans la ruelle, comme si le lieu lui appartenait. Et surtout, lorsqu'il rentra dans un bâtiment.

La jeune femme ferma les yeux et se concentra. Petit à petit, son corps devint transparent, à peine visible. Elle se glissa alors le long du mur et poussa la fenêtre, créant juste un instant le courant d'air pour se glisser dedans et surprendre plusieurs des hommes. Le vent frappa plusieurs fois avant que les volets n'arrêtent de claquer.

- Le temps est bizarre en ce moment. il y a toujours du vent.

- Je trouve cela agréable, pour ma part. on sent moins les odeurs pestilentielles. Bien… que m'avez-vous trouvé ce soir ?

Carmen regarda depuis les poutres, allongée sur le bois. il était normal qu'il y ait un peu de vents. Après tous, elle possédait le Kaze Kaze akuma no mi. Ça avait été un problème comme ça lui avait sauvé la vie plus d'une fois.

Elle regarda plusieurs personnes dans des cages, le regard vide.

- Comme vous constatez. Ils sont parfaitement dociles et obéiront à la moindre de vos commandes.

- Eh bien testons. La femme.

Il y avait une adolescente de Seize ans, peut être, dans une des cages. Au vue de la tenue, elle avait voulu faire comme les grandes et s'était retrouvée avec les mauvaises fréquentations.

- Viens la, ma petite.

C'était écœurant lorsque la jeune fille approcha, sans volonté vers le noble. Ce dernier lui attrapa le visage, caressant doucement le bord de la joue comme admirant sa beauté.

- Déshabille toi.

La médecin commença à tirer de sa poche une petite fiole avec une aiguille. Alors que l'adolescente commença à se déshabiller, le noble sembla satisfait. Il regarda même les autres femmes présentes dans les cages et leur ordonna de faire de même. une seule résista entre toute. Et le dealer ordonna à l'un de ses hommes d'aller chercher la boite.

Carmen regarda avec attention celle-ci. Elle avait été sortie d'une planque dans le hangar, seulement. Il y avait un emblème dessus. Elle tira son carnet d'une autre des poches de sa veste et dessina celui-ci alors qu'une fiole fut sortie. La fameuse drogue en poudre. Oui. De couleur rouge, rappelant le sang.

- Ne t'inquiète pas. Ce ne sera ensuite qu'un vaste et somptueux rêve.

L'aiguille vola, touchant le cou du dealer qui s'exclama de surprise, lâchant la fiole sur le sol qui s'éclata, laissant alors la poudre s'envoler autour. Plusieurs des personnes présentes se retrouvèrent à la respirer. Plusieurs des hommes devinrent moins sûr de leur mouvement alors que leur chef pestait après un moustique.

Elle avait le choix. Les tuer, ce qui ne règlerait en réalité pas le souci car personne ne ferait rien. Ou aller faire un assez gros tapage pour que la marine fasse enfin son boulot de merde. Mais, ça voulait dire alors que les jeunes filles restent et ça, il en était hors de questions.

En regardant l'entrepôt, elle nota une lampe, proche d'une caisse remplie de tissus. Elle chercha autour et regarda la porte de l'entrepôt qui menait au port pour permettre un chargement plus rapide. Il n'y avait pas de cadenas à celui-ci.

Cependant, elle avait aussi besoin d'une des fioles de drogues pour analyse et surtout, trouver comment contrer les effets. Elle devait agir rapidement.

Elle ajusta sa prise sur la chaine qui se décrochait de sa ceinture. Elle enroula celle-ci autour de son bras et sa main avant de regarder la lampe. Elle mina la forme d'un pistolet avec ses doigts et visa celle-ci. La bulle d'air frappa la base, faisant alors tomber la lampe dans les tissus. L'incendie fit paniquer l'ensemble, à part les femmes droguées.

Carmen profita que plusieurs tentent d'éteindre pour déplacer plusieurs des femmes proches des portes vers le port et surtout, lancer la chaine qui s'enroula autour de la boite. Elle tira d'un coup sec, récupérant celle-ci et gardant seulement deux des fioles. Le noble se retourna mais ne put pas appeler ses hommes, se prenant un coup dans la tempe. Carmen glissa dans la poche, avant que les autres ne remarquent sa présence, la seconde fiole de drogue.

Le feu allait attirer la marine. Et elle jeta la boite au sol, explosant les drogues. Ça allait couter cher à certains.

Les femmes furent laissées devant les portes, alors que la marine arrivait.

Carmen n'était plus qu'une ombre, à présent, sur le toit au loin. Elle regarda les hommes de la marine qui commencèrent à poser des questions. Mais, elle connaissait plutôt bien ce genre de situation. Avec une main bien graissée, les oublis seraient faits. Et si c'était le cas, quelqu'un trouverait inexplicablement des problèmes mortels.

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- Patient suivant.

Elle regarda un adolescent, tremblant, les membres maigres. Elle roula des yeux, le voyant tendu, les yeux incapables de se focaliser sur quelque chose. elle tira de son tiroir une barre de céréale et la mit entre les mains de l'adolescent. Ce dernier regarda cela, comme surprit de recevoir cela.

- Mange avant que tu me donnes envie de mettre sur ton certificat, mort marchant. Bon, nom, prénom, âge, et quand est ce que tu as putain de commencer à prendre de la drogue.

- J'ai pas…

- Yeux dilatés, maigreur, tremblement et certainement, paranoïa. Faut pas être Vegapunk pour comprendre. Assis, ou je t'aide un peu fortement.

Et c'était ça tout les jours. Néanmoins, elle avait réussi à dénicher plusieurs médecins qui avaient été discrédité ou qui avaient subi une mauvaise passe et qui ne cracheraient pas sur travailler de nouveau. D'avoir l'impression d'être utile.

Lorsqu'elle termina le patient et écrit l'ordonnance, elle sentit trois vies s'éteindre dans la pièce d'à coté. elle regarda le garçon et monta le doigt devant les lèvres alors qu'elle tirait un scalpel de sa poche de hanche. Elle indiqua alors au garçon, avec les gestes, de se coucher sous le bureau et de ne pas bouger.

Il y avait une personne à présent derrière la porte.

Deux choix s'offraient à elle. frapper ou fuir. Mais bon. elle n'avait jamais été quelqu'un qui fuyait. Ce ne serait pas que la troisième attaque depuis qu'elle avait commencé son petit commerce avec Valka. La maitresse du Cabaret Burlesque lui fournissait des informations, elle soignait ses filles ainsi que détruisait les dealers présents sur le territoire. Comme disait la femme, c'était mauvais pour le commerce.

Elle redressa le pied et frappa la porte. Celle-ci sortit de ses gonds, frappant la personne derrière, surprenant deux personnes qui cherchaient clairement quelque chose. l'un d'eux redressa son couteau.

- Tu l'as foutue où ?

- Ton camarade vient de prendre une porte et a surement brisé sa nuque et tu me demandes quelque chose ? étrange priorité dans la vie.

- La ferme ou je te perce comme ces putains de cons ! Où t'as mis ta drogue ? T'es doc ! Tu en as surement. Donnes la moi si tu tiens à ce que ton jolie minois soit intacte. Non, mieux, défringue toi.

Elle soupira.

Une journée banale dans un quartier de junky. Sa main bougea et la faux traversa la pièce, s'enfonçant dans l'épaule de l'homme un peu trop gros pour sa santé. Les cris résonnèrent dans le quartier. Elle regarda le suivant qui releva son arme pour tirer.

Cependant, l'un des aides le frappa par derrière avec une batte de baseball. Carmen se concentra sur la personne qu'elle venait de clouer au mur. Il puait beaucoup de chose : la sueur, le sang, la pisse, l'alcool et très possiblement, il avait passé sa journée avec une femme ou plusieurs. Ou des garçons.

- Putain ! La pétasse m'a troué ! La pétasse m'a troué !

- Mais ferme la.

Le poing s'enfonça dans le visage et elle tira du mur son arme. Elle se tourna vers les deux qui faisaient office d'infirmière.

- Allez chercher la marine. Et une seconde me préparer des sacs s'il a que des morts.

Elle approcha du premier corps. La personne n'avait même pas eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'elle avait été frappé dans le dos.

Elle trouva un qui respirait encore et l'opéra en attendant l'arrivée de la marine. Cette dernière ne sembla pas très pressée de débarquer en fait. le soldat commença par prendre les dépositions ainsi qu'emmener les hommes attachés. Puis, voulut commencer avec les junky présents.

Néanmoins, il se retrouva face à un visage agacé.

- Écartez vous, mademoiselle.

- Mes patients ici sont là pour recevoir un traitement. Leur condition n'a pas à être une raison pour un abus de pouvoir, lieutenant.

- Écoutez miss… ?

Elle haussa un sourcil alors qu'il cherchait le nom. elle roula des yeux encore plus et présenta la porte.

- Si vous regardez par ici, vous constaterez qu'il y a une plaque indiquant un hôpital. Dessus, vous trouverez la liste des médecins présents. par là, il y a la secrétaire qui pourra, lorsqu'elle sera moins choquée d'avoir assisté à un meurtre, vous donner la paperasse légale.

- Miss Rhyddid a raison, pesta un des membres de la petite clinique.

Carmen vit l'œil de l'homme s'illuminer.

- Rhyddid, vous dites ? comme ce traitre de …

- Si vous tenez à vos parties génitales, je vous invite à sortir maintenant, gronda Carmen.

- Fouillez l'hôpital. Il y a surement des planques de drogues ici.

Elle grogna fortement avant de se tourner vers son bureau et claquer la porte à la tête du soldat. Trois heures et la moitié de son matériel saisit le temps d'une enquête.

Chaque fois que son nom sortait et que quelqu'un connaissait celui-ci, c'était la même rengaine. Sans oublier le jolie papier indiquant qu'elle n'avait pas le droit de quitter l'ile jusqu'à ce que tout soit vérifié. Le lieutenant lui donna un sourire presque fier alors qu'elle sortait aller prendre un café.

- Vous allez me suivre longtemps ?

- Jusqu'à la faute. Après tous, votre père était un traitre…

Elle rentra dans le cabaret de Valka et la gérante nota tout de suite l'œil tiquant.

- Un souci, mon petit cœur ?

- Un poisson clown pierrot envahissant.

La gérante nota le soldat et ses hommes qui rentrèrent alors que Carmen s'installa à une des tables et commença à lire le journal en grognant contre des idiots finis qui l'empêchent de travailler.

Un petit cocktail de laxatif dans des verres permit à la médecin de partir sur son trimaran pour ne pas avoir à subir des idiots. Elle l'avait déplacé dans une crique abandonnée à cause des récifs et la difficulté de naviguer à cause du vent. Le lieu parfait pour avoir la paix lorsque c'était nécessaire.

Elle n'avançait pas pour retrouver la piste d'origine de la drogue. Et si elle avait l'origine, pourrait trouver plus et peut être avoir enfin un indice sur cette nuit qui la hantait encore et encore après plus de treize ans.

Son Denden sonna et elle profita d'être dans une des pièces privée du cabaret pour décrocher.

- Moshi moshi.

- Carmen. Content de t'entendre. tu m'as laissé un message je crois.

- Oui. J'ai trouvé un truc louche dans la drogue. J'ai pu mettre la main sur une de ces saletés. Mais, vu ce que c'est, ça ne vient pas de East Blue. L'un des ingrédients est une algues du nouveau monde.

- Quel territoire ?

- Yubaba la sucrière au dernière nouvelle. À moins qu'il y ait eu des changements. Mais, vu les quantités, il y a autre chose qui déplace les drogues. Bon, passons sur ce sujet. Des trucs intéressant.

L'escargophone soupira.

- Toi. Tu as eu des soucis.

- La ferme. Le même souci habituel. Actuellement, ma clinique est fermée, encore.

- Ah. Je ne peux rien faire pour cela, tu le sais. Et ne déclenche pas de tempête non plus.

- Prends-moi pour une gamine. Bon… je vais trouver une occupation, rester sur le Calypso pour la semaine et attendre qu'un con se plante dans des escaliers ou que je trouve son linge sale.

Un rire résonna en face d'elle. elle eut un léger sourire, entendant comme dernier commentaire qu'elle pourrait monter sur la Grande Line si elle voulait. Mais, actuellement, elle souhaitait plus écarter des pistes sur East blue et surtout, mettre fin à l'approvisionnement de la drogue. Après tous, c'était son contrat avec Valka contre des noms que la femme lui transmettait.


Et voilà pour ce soir ^^

nous nous retrouvons plus tard pour de nouvelles aventures et nouveau chapitre ^^