CHAPITRE 3 :

SANZO : Hakkaï… Lâches-moi !

HAKKAI : pardon… Mais j'ai eu peur…

Sanzo essayait de se calmer, mais son cœur refusait de lui obéir. Pourquoi il s'emballait autant ? A cause de la proximité d'Hakkaï ? Non, impossible…

SANZO : tu as de la chance que je sois arrivé. La prochaine fois qu'il te fait ça, donnes-lui un coup dans l'entrejambe. Ne fais pas comme moi…

Sanzo s'assombrit, Hakkaï le remarqua.

HAKKAI : Sanzo ?

SANZO : bon, on va au lycée ? On va être en retard.

HAKKAI : mais, et lui ?

SANZO : laisses-le…

HAKKAI : dis, Sanzo, dis-moi… Il t'a déjà…

SANZO : … on y va, dépêches-toi, je ne vais pas t'attendre encore une fois…

HAKKAI /il ne me le dira pas maintenant… Je verrais plus tard/ 'Encore une fois' ? -

SANZO : c'est bon… On se grouille ?

Hakkaï lui sourit et ils allèrent au lycée en courant comme des malades. Ça faisait longtemps que Sanzo n'avait pas couru comme cela. Il ne s'était même jamais autant amusé à courir. Hakkaï, lui, se souvenait d'une fois où il avait couru comme là. Il eut un sourire triste, et Sanzo le remarqua.

SANZO : Hakkaï ?

HAKKAI : ça va aller, ne t'inquiètes pas… Mince, nous sommes rentré !

Soudain, ils entendirent deux voix.

GOKU : GOJYO NOUS SOMMES RENTRES NOUS SOMMES RENTRES !

GOJYO : c'est bon, cries pas comme ça, Baka saru !

GOKU : mais c'est quoi ce surnom ?

GOJYO : je sais pas, je viens juste de me rendre compte que t'es un singe…

GOKU : chuis pas un singe d'abord !

Hakkaï et Sanzo virent deux gars de leur classe rentrer dans la salle.

HAKKAI : on a pas l'air en retard…

Ils rentrèrent à leur tour mais…

PROF : non, billet de retard !

GOJYO : on vient de rentrer nous pourtant !

Il avait parlé avec son machinisme habituel qui avait le don d'énerver les professeurs.

PROF : bon, c'est bon, mais rentrer et vite ! M. Sanzo, allez là-bas. Et vous, M. Hakkaï, là-bas.

Sanzo alla à côté du gars qui lui avait dégagé ses affaires la dernière fois.

SANZO : « refais ça, bâtard, et je te bute ».

GARS : « ah ouais ? ».

Sanzo sortit sa trousse, l'ouvrit et sortit son classeur. Le gars lui sourit méchamment et lui dégagea ses affaires. Sanzo ferma les yeux, et souffla doucement. S'il s'énervait, le gars n'allait plus avoir de nez dans deux secondes.

GARS : « bah alors, tu ramasses pas tes affaires ? ».

PROF : M. Sanzo, vous vous permettez d'arriver en retard, et vous dérangez le cours en faisant tomber vos affaires et en ne les ramassant pas. Sortez, je ne veux plus vous voir.

SANZO : avec plaisir.

Sanzo ramassa ses affaires, les rangea rageusement, et s'en alla du cours en claquant la porte.

GOJYO : pff, j'en ai marre, je m'en vais.

PROF : pardon ?

GOJYO : rester avec un prof qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, ça m'intéresse pas..

PROF : comment osez-vous…

GOJYO : quand vous comprendrez que ce n'est pas la faute de ce type, là, je viendrais en cours, enfin, peut-être…

PROF : et vous allez me dire que vous avez vu plus de choses que moi, et que je fais mal mon cours, que je ne fais pas assez attention ?

GOJYO : j'ai vu plus de choses que vous, et vous faîtes mal votre cours, vous faîtes pas assez attention, ça vous va ?

Il s'en alla sur ces paroles, et alla voir Sanzo. Non, c'était pas son genre d'être en classe quand il manquait un élève, ou quand le prof manquait de respect. Là, les deux conditions étaient respectées.

GOJYO : eh, mon gars, c'est quoi ton nom ?

SANZO : qu'est-ce que ça peut te faire ? Pourquoi t'es sorti de cours ?

GOJYO : Oï, c'est quoi cet interrogatoire ? Bon, si je peux savoir ton nom après, ça me gène pas… Je suis sorti de cours car c'est pas mon genre de rester dans une classe quand il manque quelqu'un ou que le prof est con et aveugle et buté. Les conditions étaient réunies. Pour ton nom, c'est pour éviter de t'appeler mon gars à chaque fois.

SANZO : t'es pas obligé de m'appeler.

GOJYO : hum…

SANZO : quoi ?

GOJYO : beau blond sexy, arrogant, tu me plais, toi ! Dis, t'es pas le fameux Sanzo ?

SANZO : ça se pourrait.

Sanzo avait été déstabilisé quand il lui avait dit qu'il lui plaisait, différemment qu'avec Hakkaï, mais quand même.

GOJYO : c'est pas une réponse, ça…

SANZO : oui, je suis Sanzo, ça te va ?

GOJYO : tu vois, tu peux te montrer coopératif…

SANZO : qu'est-ce que tu me veux ?

Gojyo sortit une cigarette et vit Sanzo la regarder fixement.

GOJYO : c'est plutôt toi qui veux quelque chose là, non ? Tiens, j'en ai d'autre…

Il lui passa la clope et s'en sortit une autre. Il alluma les deux en même temps.

GOJYO : nan, je veux rester avec toi juste pour le plaisir de connaître un peu plus le mec arrogant, impossible à approcher, et surtout blond sexy que tu es.

SANZO : ça t'apporteras quoi ?

GOJYO : de voir à quel point les autres sont cons de te faire des brimades pareilles…

SANZO : y a rien à dire sur moi, passes ton chemin, perds pas ton temps.

GOJYO : nan, c'est contraire a mon ego de faire ce que les gens me demandent, sauf si ça me plait .

SANZO : pourquoi tu t'accroches à moi ?

GOJYO : tu as presque choisi ton isolement, toi, hein ? Alors, pourquoi avais-tu l'air de t'amuser avec le nouveau ? Les autres sont pas tous comme ceux de ma bande, justement…

SANZO : 'tain, t'es Gojyo toi ? Le fameux Gojyo, chef de la bande des rouges ?

GOJYO : surnom stupide dut à mes cheveux et à mes yeux figures-toi…

SANZO : tu dégages pas ce qu'on pense de toi, mec…

GOJYO : pff, y a que les cons de se faire une idée sur quelqu'un qu'ils n'ont jamais vu.

SANZO : le con te remercie.

GOJYO : de rien.

Sanzo fut exaspéré par l'assurance que Gojyo dégageait, et par l'image qu'il lui montrait. Soit il était vraiment doué pour jouer la comédie, soit Sanzo se trouve très con d'avoir fait comme les autres, ceux qui le dégoûtent.

GOJYO : bon, on va faire quoi ?

SANZO : on doit aller…

GOJYO : eh ! Je te demande pas ce qu'on doit faire, je te demande ce qu'on VA faire… Ce qu'on doit faire, merci, je le sais déjà, mais j'ai pas envie…

SANZO : … t'es vraiment un mec bizarre toi !

GOJYO : merci.

SANZO : de rien.

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Voilà la suite ! Gomen ne du retard ! j'espère qu'il vous plaira ! review ? JA NE !