Disclamer: Aucun de ces personnages ne sont à moi. L'univers de Harry Potter provient de l'imagination de J.K. Rowling (même si je suis sûre que j'aurai pu faire tout aussi bien qu'elle… Elle m'a juste devancé, lol). L'inconnu de Las Vegas (Oceans Eleven de sa version original) provient de l'imagination Lewis Milestone, mais sans Steven Soderbergh, qui a fait le remake avec Georges Clooney, je n'aurai jamais cliqué sur ce film. Le seul personnage qui est tiré de mon imagination est Seina Pia Caldwell. L'intrigue est aussi de mon cru.

Auteur : L. Oceans

Titre : Harry Oceans

Chapitre 3 : Oceans 7

Jouant le tout pour le tout, Harry bifurqua dans un ruelle. Il se retourna pour voir si ce Danny le suivait, mais il aurait mieux fait de regarder devant lui, car il trébucha et tomba violement sur le sol.

Ensuite, ce fut le noir totale…

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- Il semble bien jeune, déclara une voix.

- Comment il se nomme?

- J'en sais rien, répondit une voix que Harry connaissait. Il n'a jamais voulu le dire.

Harry sentit qu'on lui fouillait dans les poche. Depuis quelques minutes, il avait repris conscience, mais s'obstinait à garder les yeux fermés. Il voulait évaluer ses adversaires, car ils en étaient. Ils lui avaient ligoté les mains derrière son dos à une chaise.

- Shinkoku suru mono ga arimasu ka ? (Rien à déclarer?), demanda un homme en japonais.

- Apart le fait qu'il détient, exactement, 11 portefeuilles et la mise de la partie de poker? Non, y'a rien à déclarer, répondit la voix d'une autre homme.

- Est-ce qu'un l'uns d'eux lui appartient, demanda la voix de Danny que Harry avait reconnu..

- Humm… Si celui-ci lui appartient, il a un très bon anti-ride. Ce n'est pas celui-là, je ne croit pas qu'il ait trente-trois ans. Ce n'est pas une femme, il n'est pas roux, encore une femme, ce portefeuille-là n'a pas de cartes… Il n'a pas de percings et de tatouage sur le cou, encore une vieille femme, un blond, un arabe et, finalement, il ne se nomme pas Daniel Oceans.

Harry sentit le mouvement d'un homme qui arrache un objet dans les mains de quelqu'un d'autre. Ça faisait plusieurs minutes qu'il les écoutait et Harry devina qu'il y avait au moins cinq personnes différentes, dont un asiatique et ce Daniel Oceans. Et à les entendre, ils ne semblaient pas dangeureux… Mais lui aussi ne semblait pas dangeureux. Prudence était un mot-clé.

- To wa Chiisai ka? (Et en ce qui concerne le petit?), demanda le japonais.

- J'en sais rien Yen, avoua Danny. On va attendre que le petit ce réveille et on verra.

- En tout cas, on peut dire que ce petit a de l'avenir, fit remarquer quelqu'un. Pour voler le grand Danny Oceans.

- Ça va Rusty, pas besoin d'en rajouter.

Harry sourit discrètement, mais Yen le remarqua.

- Chiisai (le petit), déclara Yen.

Il y eut un silence, que Harry ne comprenait pas, mais il ne bougea pas. Du monis, il essayait. Il sentit les personnes de la pièce bouger et former un cercle autour de lui. Ils avaient découvert qu'il n'était pas inconscient, alors Harry ne trouvait plus l'intérêt de simuler. Tranquillement, il ouvrit les yeux et releva la tête.

En face de lui, se tenait 6 personnes. Danny, un grand homme aux cheveux blonds très courts et un autre homme, plus jeune, aux cheveux bruns courts avec des lunettes. Il y avait, aussi, un japonais, le prénommé Yen, et deux noirs. L'un était svelte et avait les cheveux courts et l'autre était assez bedonnant et avait une petit coupe afro.

- Tu écoutes depuis combien de temps, demanda l'homme aux cheveux blonds.

- Assez pour savoir que vous ne semblez des imbéciles, répondit sèchement Harry.

- Qui tu traites d'imbécile, s'emporta le noir bedonnant. Tu dis ça parce que je suis un black! Raciste!

Non, je dis ça parce que vous êtes des imbéciles, répliqua Harry.

Danny et Rusty étouffèrent un ricanement.

- T'as raison Danny ce petit a vraiment le sens de la répartie.

- Ouais, c'est un gros chien qui aboit plus qu'il ne mord, sourit Danny en ébourrifant les cheveux noirs de Harry.

Semblant moins méfiants, mais toujours sur leurs gardes, le groupe retourna s'assoir là où il était avant. Seul Danny et Rusty n'avaient pas bougé. Harry, lui, ruminait. La manière dont il était traité le dérangeait et l'énervait au plus haut point. Ces gars-là le traitait comme un gamin.

- Comment tu t'appelles, demanda le noir svelte.

- C'est pas d'vos ognions, marmonna Harry.

- Mais ça pourrait devenir les ognions de la police, fit remarquer Danny. Ecoute petit…

- Cessez de m'appeller petit, réclama Harry les joues en feux.

- Comment veux-tu que je t'appelle?

- Ne m'appellez pas.

Danny conceda et continua :

- Bon, alors écoute, aucun de nous n'a envie de fricoter avec la police, mais tu es mineur et tes parents doivent être très inquiet et ne seraient sûrement pas très content de te voir voler des portefeuilles et se tenir dans des bars comme tout à l'heure.

- Mes parents s'en fichent, répondit Harry. Ils sont morts.

- Tes tuteurs alors, relança Danny après un petit moment de malaise.

Harry éclata de rire. Le groupe le dévisageait comme s'il était pris d'une crise de folie.

- Ils se moquent de ce qui pourrait m'arriver, déclara l'ex-Survivant lorsqu'il eut retrouver son sérieux. Le fait que je sois parti a dû être le plus beau jour de leur vie. Maintenant, détachez-moi et laissez-moi partir! ordonna Harry

- Pas avant d'avoir ton nom, annonça le blond.

Harry garda le silence. Il regardait intensément ses souliers bon marché.

- Pourquoi mon nom vous importe-t-il autant?

- Pourquoi ton anonymat t'importe-t-il autant, répliqua le brun.

- C'est tout ce qu'il me reste, expliqua froidement Harry en fixant intensément le brun avec un de ses regards à vous geler sur place.

Un malaise s'installa dans le repère. Harry n'avait pas vraiment observer le lieu, mais là, il l'évalua avec attention. Ça ressemblait au sous-sol d'une ancienne usine abandonnée. Des chaînes pendoullaient au plafond, des machineries occupaient une partie de l'espace, des chaises, des tables de travaille, des outils, bref un vrai fouilli. Cependant, Harry remarqua une porte, qui ne tenait presque à rien, qui donnait sur une petite pièce de repos. Il avait déduit l'utilité de la pièce en voyant un lit de camp.

- Écoute, on peux faire un marché, proposa Danny. On te dis nos noms et tu me dis le tien.

Harry ne répondit pas, mais Danny dû comprendre ça pour un oui, car il se présenta, ainsi que ses acolytes :

- Je suis Daniel Oceans, voici mon ami Rusty, dit-il en montrant le blond du doigt. Lui c'est Linus, Roscoe, Frank et Yen, présenta Danny en démontrant le brun, le noir svelte, l'autre bedonnant et le japonais.

- Alors la rumeur est vrai, déclara Harry. Les « Oceans » sont bien à New York.

- Je vois qu'on est connu, déclara Roscoe en souriant.

- Juste te dire petit, l'avertit Frank. Je suis Frank, je suis indépendant! Si on a pris le nom de Danny c'est qu'il est un blanc et moi un black. Un nègre ne peut pas avoir son nom en gros titre, parce que les blancs, les grands boss, sont des racistes.

- Qu'est-ce que tu fais de Michael Jackson, demanda Linus.

- Lui ça ne compte pas, il est devenu blanc parce qu'il savait qu'un black ne pouvait pas réussir et...

- La ferme Frank, lui dit Rusty avec un large sourire.

Harry eut un sourire diabolique et les yeux pétillants :

- Vous êtes venus dérober le diamant de Napoléon, qui se trouve au MET, non? supposa Harry en haussant un sourcil.

- Peut être, répondit simplement Danny en l'observant intensément. Pourquoi?

- Pour savoir.

- Ce n'est pas de tes ognions, déclara Roscoe.

- Mais ça pourrait devenir ceux de la police, annonça Harry en répétant les mêmes paroles que Danny lui avaient dit plus tôt. Maintenant que je connais vos noms…

- Il bluffe, coupa Rusty.

- Ou peut être pas, ajouta Linus. On devrait s'assurer qu'il ne parle pas.

- J'lui couperai bien la langue à ce jeune blanc-bec, annonça Frank. Ou lui faire des yeux-aux-beurre-noirs

Cependant, Harry ne broncha pas, nullement intimidé par cette menace.

- Tout doux Frank. Et arrête tes jeux de mots avec le blanc et le noir, soupira Rusty en s'assoyant sur une chaise en face de Harry. Écoute petit, on ne te fera pas de mal, si tu ne dis rien.

- Laissez-moi partir dans ce cas, ordonna Harry. Et je veux ravoir les portefeuilles et l'argent.

Les cinq regardèrent Danny, qui concéda et détâche Harry. Linus lui remit son butin, excepté pour le portefeuille de Danny, et Harry s'en alla, par la porte qu'il avait remarqué il y a quelques minutes.

Lorsque le porte claque, Danny observa ses acolytes.

- Ça s'est bien passé, lâcha-t-il avec la plus grande sincérité et le plus réel sérieux du monde. Linus, à toit de jouer.

- Si Seina appelle, j'ai mon portable, déclara seulement Linus en s'en allant.

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Durant tout le trajet, Harry se sentait observé, sentiment qu'il détestait. Il avait l'impression d'être une gazelle qui sait que la lionne rôde dans les parages, sans la voir. Souvent il s'est retourné, mais jamais il n'avait vu son poursuivant. Harry avait une petit idée sur le ou la personne qui pourrait le suivre, mais bon… Depuis qu'il est à New York, il s'était fait plusieurs ennemis. Si seulement il ne faisait pas aussi noir, Harry aurait pû mieux distinguer les formes et peut être apercevoir celui qu'il le suit… Si vraiment quelqu'un le suit…

En effet, quelqu'un le suivait. C'était nul autre que Linus Cardwall. Avec le temps, il avait pris de l'assurance et de la dextérité. Danny et Rusty lui faisait de plus en plus confiance, même s'ils se défendaient en disant qu'ils lui avaient toujours fait confiance.

Au début, Linus avait eu peur de se faire démasquer par le garçon, mais après quelques minutes, il avait remarqué que ce jeune avait un étrange tic. À chaque fois qu'il allait pour se retourner, il passait sa main devant son visage et se retournait. De dos, c'était tout ce que Linus pouvait voir. Surtout qu'il faisait noir. Il regrettait de ne pas avoir pris ses lunettes.

Enfin, Harry arriva chez lui. Comme d'habitude, il passa par la fenêtre qu'il laissait ouverte et non par la porte. Il voyait déjà son propriétaire en train de l'attendre de pied ferme en face de la porte d'entrée. Cette image fit rire Harry. Peut être devrait-il lui remettre l'argent du loyer… Après tout, il avait assez d'argent pour tout rembourser…

Le brun secoua sa tête, chassant ainsi cette idée. Il ne pouvait pas le faire, acheter de la nourriture pour ses amis lui coûtait une fortune.

En entrant chez lui, Harry eut un flash et se tapa le front avec son poing, en se maudissant : Il avait oublié la nourriture pour les chats.

À peine l'eut-il réalisé, que des dizaines de miaulements se firent entendre dans le studio et des chats, suppliant, venaient lui frôler les jambes, espérant leur repas.

- Désolé les gars, mais j'ai oublié.

En flattant que;ques chats pour se faire pardonner, il regarda l'heure… 1h34 du matin… Aucun dépanneur du coin n'étaient ouverts à cette heure et ceux qui étaient ouverts ne se laissaient pas voler aussi facilement. La dernière fois, Harry s'était fait coller par un commis pour ne pas qu'il puisse voler. Ce fut chose réussite, Harry est revenu les mains vides.

- Je suis vraiment désolé, s'excusa de nouveau Harry. Si vous attendez quelques minutes encore, vous aller être servit, promit-il en cherchant dans les penflets qui jonchaient le sol de l'entrée.

Harry ne lisait jamais les annonces ou les courriers qu'il recevait par la poste, sauf, quand il était pris d'une parresse aïgu et que l'envie de sortir pour manger lui semblait trop dure.

Enfin, Harry dénicha une brochure d'un restaurant chinois pas trop cher et ouvert 24 heure sur 24.

- Du chinois ça vous dis? demanda Harry en composant le numéro.

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Après que l'ex-Survivant ait passé sa commande monstre, il attendit, en caressant Black Eye, qui se reposait sur ses genoux. Hedwig était partie voler un peu, pour se dégourdir les ailes. Les autres chats, eux, dormaient sur le sol ou sur le lit de Harry. Ce dernier eut un brève pensée pour les puces, mais s'en ficha. Cet appartement contenait sûrement des puces bien avant son arrivée.

Et les matous, qui ne pouvaient attendre plus longtemps, vidaient des bols d'eau ou fixaient intenséement la porte, comme s'ils avaient deviné que leur repas passerait cette porte.

Enfin, au bout d'une trentaine de minutes, on sonna à la porte et Harry bondit sur ses pieds, faisant tomber Black Eye sur le sol. Ce dernier cracha dans le vide.

- Excuse-moi vieux, mais moi aussi j'ai faim, déclara Harry en se dirigeant vers la porte.

Il attrapa une liasse de billets sur sa table et déverouilla sa porte. À ses pieds, les chats étaient devenus impatients et fébriles.

- Minute, leurs ordonna Harry. Vous aurez tous à manger.

Finalement, il ouvrit la porte. Le livreur portait une casquette noire, qui lui couvrait le haut de son visage. Harry le déchargea un peu de ses paquets et lui demanda combien tout cela coûtait.

- 105$ pour la bouffe, 15$ pour la course, pourboire au choix et ton nom, déclara le livreur en relevant un peu sa casquette.

Harry fut figé un instant, le temps qu'il réalise. C'était ce type, l'ami de Danny, ce Linus!

Harry eut le réflexe de fermer sa porte, mais Linus fut le plus rapide, en mettant son pied entre la porte et le cadre, empêchant la porte de se fermer. Harry recula, et trébucha sur un des chats. Il s'effondra sur le sol et, heureusement, ne heurta aucun autre chat.

Pendant ce temps, Linus entra dans le studio de Harry, ferma la porte et la barra. Il se tourna de nouveau vers Harry, se découvra, posa sa casquette, les paquets de nourriture fumantes et attendit qu'il se relève.

Les joues rouges par la colère et la honte de s'être fait berné comme un débutant, Harry se releva, fixant Linus de ses yeux verts étincellants. Le même regard que Linus avait reçu lorsque Harry était leur ''prisonnier". Ce même regard froid et dénudé de touts bons sentiments. Ce regard qui vous fige sur place...

- Sors de chez moi, ordonna calmement Harry en se maîtrisant du mieux qu'il le pouvait.

- Non, répondit simplement son aîné.

- C'est une infraction, donc si je te blesse, je serai dans mon droit, lui fit savoir Harry.

Même s'il n'avait plus de baguette et décidé de ne plus se servir de magie, cela n'empêchait pas Harry de savoir faire de la magie sans baguette. Il s'était entraîné, au cas où, cependant, lors de ses essais, cela c'était plutôt terminé en désastre. Et, parfois, lorsqu'il subissait une puissante émotion, sa magie opérait sans son contrôle, comme lorsqu'il était petit et qu'il ne connaissait pas Poudlard et le monde des sorciers.

En ce moment, il sentait cette puissante émotion. Ce Linus venait de rentrer dans son monde, son jardin secret. Ses amis félins l'avaient sentit, car la plupart avaient filé par la fenêtre et d'autres s'étaient cachés. Et si Linus avait prêté plus d'attention, il aurait pu remarquer que la chaise et la table de Harry tremblaient d'une drôle de façon.

- Je veux juste savoir ton nom, assura Linus. Après je fiche le camp.

- Pourquoi ça vous intéresse tant? Laissez-moi tranquille et sortez de chez moi. Et de ma vie, par la même occasion, s'écria Harry.

- Parce que tu n'es pas comme les autres, répondit Linus sur le même ton que Harry.

Harry fut coupé court. Toute son agressivité s'était évaporée et il retrouvait progressivement son calme:

- Parce que quoi?

- Danny avait raison, tu es spécial, répéta autrement Linus en fixant Harry avec une drôle de lueur qui ressemblait à de l'admiration. Il nous a tout raconté sur ta partie de poker et comment tu l'avais volé. Sais-tu qu'il n'y a que trois personnes au monde qui aient pou voler quelque chose à Daniel Oceans, dont toi.

Harry haussa les épaules, en faisant semblant de ne pas être impressionné, ce qui n'était pas le cas. La réputation de Danny Oceans lui était raconté, dans un quelconque bar et c'était impressionnant. Chez les crimminels, qui ne connaissait pas Danny Oceans?

- Qui sont les deux autres, demanda Harry en tentant de paraître indifférent.

- Terry Denedic et moi(1). Et je sais que si quelqu'un vole Danny, il a 50pourcentde chance de le regretter, parce qu'il va lui mener la vie dure. L'autre 50pourcentfinit par travailler pour lui.

- Ces statistiques sont nulles, fit remarquer Harry. Vous n'êtes que deux!

- Je sais, mais mes données ne se fausses pas.

- Et si je faussais tes données, lâcha l'ex-Survivant.

- Tu ne les fausseras pas, déclara Linus. J'espère juste que tu ne feras pas partir du premier 50 pourcent,le Chat.

Harry se figea de nouveau.

- Comment tu m'as appelé, demanda Harry même s'il l'avait très bien entendu.

Linus sourit. Il venait de marquer une victoire.

- Le Chat, répéta-t-il. C'est bien ton nom, ou plutôt ton surnom, n'est-ce pas?

Harry ne répondit pas tout de suite. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il demanda :

- Comment tu l'as deviné?

- Le fait que tu ais près d'une dizaine de chats dans ton appart m'a mis la puce à l'oreille.

Harry eut un maigre sourire, qui ressemblait à un sourire d'excuse.

- C'est vrai que c'est pas mal visible… Mais il y a plusieurs voleurs qui portent ce surnom…

Une silence s'installa et Linus le brisa :

- Tu sais que je connais sa réputation? On dit du « Chat » que c'est un voleur des rues. Dépanneurs, touristes, épiceries, restaurants, et j'en passe, rien ne lui résiste. C'est un petit voleur ordinaire, sans histoire, comme plusieurs autres crimminels de New York. Mais LE Chat, celui dont tout le monde parle et se questionne a quelque chose d'étrange, qui le distingue de tout les autres! Celui de disparaître mystérieusement.

Linus fit une pause, pour voir si Harry avait une quelquconque réaction, mais non. Il demeurait stoïque. Danny avait raison, ce gosse fichait la frousse avec ce visage et ce regard.

- J'ai entendu une de ses histoires. Il venait de dérober la caisse d'un dépanneur du coin. Près de 600$. Le propriétaire l'a pourchassé, car il s'était rendu compte que son arme n'était qu'une branche de bois. Ils ont courru environ 5 minutes, quand le Chat a tourné dans une ruelle. Un cul-de-sac. Le commis le croyait coincé, mais il n'a jamais pu retrouvé le type. Il a pourtant ratissé la ruelle de fond en comble. Il n'y avait aucune fenêtre, aucune bouche d'égoût, aucune échelle de secours, bref, rien pour qu'il n'ait pu fuir. Tout ce que ce pauvre commis trouva, ce fut un chat noir. Rien d'autre.

Harry n'écoutait Linus que d'une oreille distante. Il se souvenait parfaitement de ce cambriolage. C'était à ses débuts, quand il était imprudent. Mais maintenant, c'était chose du passé, il faisait attention… Il n'a plus eu recours à…

Une sonnerie de téléphone coupa les pensées de Harry. Linus maudissait son portable et sous le regard neutre de Harry, il décrocha.

- Allô?… Seina, mais qu'est-ce que tu… Non je… Écoute je… Vas-tu me laissez parler, s'exclama Linus. Je… Oui je sais… Dis-lui que je ne peux pas, je suis occupé… Fais-le donc toi! Qui? Mais… Oh ça va, je m'en charge. Oui, oui, c'est ça, du pain de blé entier brun. Mouais, toi aussi. À demain!

Linus raccrocha et Harry le regarda avec un certain amusement.

- Ta petite amie, demanda-t-il d'un ton innocent.

- Pire, grimaça Linus. Ma petite soeur,dit-il en gardant toujours sa grimace. La numéro 7 de la nouvelle équipe de Danny Oceans.

- Nouvelle équipe?

Linus poussa un soupire.

- Tu sauras petit, que parfois, l'équipe parfaite ne dure pas toujours. Il y a des contraites qu'on ne peut pas empêcher…

- Ne m'appele pas petit, répéta Harry.

- Je sais, mais le Chat fait trop professionnel.

- Alors appele-moi James, décida Harry.

Linus lui sourit :

- Comment pourra-t-on avoir ton vrai nom?

- Il faudrait faire quelque chose d'impossible, répondit Harry avec un sourire franc.

Linus continua de sourire. Il fouilla dans sa poche et sortit une gomme à mâcher. Il en lança une à Harry et en mit une dans sa bouche. Tout en mastiquant, il réfléchit, en observant Harry.

- Après tout, déclara finalement Linus, James, c'est mieux que rien. Et qui sait, c'est peut être ton vrai nom.

L'aîné se dirigea vers la porte et la déverouilla, tout en disant à Harry :

- Tu sais, je le pensais sérieusement, quand je te disais que je n'aimerai pas que tu fasses parti du premier 50 pourcent. T'es un gars bien et qui a du talent.

- Merci, répondit simplement Harry.

Il ne savait pas trop comment réagir. Linus était le contact humain le plus long qu'il ait eut depuis son départ de l'Angleterre. Il réalisa aussi qu'il tutoyait Linus depuis tout à l'heure…

- Et pendant que j'y pense, puis qu'on parle de sérieux, se souvint Linus en traversant la porte. Tu me dois vraiment 120$ plus un gros pourboire pour la commande que je t'ai payé.

- Tu n'étais pas obligé de le faire, remarqua Harry.

- Comment voulais-tu, sinon, que je puisse entré chez toi? À bientôt, salua-t-il en disparaîssant.

- Qui te dis qu'on se reverra, cria Harry pour être sûr que Linus l'entend.

- C'est obligé, statistiquement, déclara la voix lointain de l'homme qui avait battu le record du contact humain avec Harry cette année.

Harry sourit et alla fermer la porte. Pendant que la discussion prenait une allure plus pacifique, plusieurs matous étaient sortis de leur cachette, ne pouvant résister à l'agréable odeur de met chinois qui s'échappait des boîtes. Les paquets qu'Harry avait échappé s'étaient ouverts et ses amis se régalaient.

- Génial, soupira Harry. Ça sentira pendant une semaine. Bon, ben, à table… Ou au sol, pour vous, ricana Harry en se servant dans un paquet que Linus avait posé sur la table.

Il s'assit et réfléchit aux propos de ce dernier… Peut être avait-il raison… Peut être pouvait-il faire partit du groupe de Danny Oceans. Ou peut être devenir son ennemi… Non, se mettre à dos un type comme Danny n'était pas très intelligence… C'était carrément imbécile et suicidaire. Tout en songeant, il remarqua que Linus avait oublié sa casquette.

En même temps, il sentit un chat lui frôler les jambes. C'était Black Eye.

- Tiens voilà vieux, lui dit Harry en lui donnant un peu de sa nourriture. J'ai oublié de te servir. Je sais pas ce que j'ai, ce soir, mais je suis vraiment ailleurs.

Harry posa de nouveau ses yeux sur la casquette noire…

- C'est peut être un signe mon p'tit Blackie Eyesi…

Malheureusement, son ami ne prit pas la peine de lui répondre, trop occupé à manger les bouts de viandes qu'Harry lui donnait. Peu importe, Harry avait déjà décidé, demain, il irai rapporter la casquette à Linus. Il fallait bien commencer quelque part…

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Ouf, un autre chapitre de fini. Alors, vous avez aimé? Détesté? Vous n'en êtes pas sûr? Il vous faut un autre chapitre pour y voir plus clair? Liassez-moi une review pour que je puisse le savoir.

Bisous

L.Oceans

() Terry Denedic a volé Tess à Danny et pour Linus, voir, dans l'inconnu de Las Vegas 1, le moment où Danny recrute Linus.

RéPoNsE AuX ReViEwS :

Marikili68 : Non, Harry ne prendra pas la place de Matt Damon (J'aime trop Linus). Disons qu'ils s'entraideront et Harry aura sa propre utilitée. Danny ne s'est pas intéressé à lui pour rien.

Onarluca : Ben au moins, j'ai comblé une de tes deux options, lol. Et je te conseille fortement de regarder le film Oceans Eleven. J'ai adoré le premier, mais le deuxième m'a vraiment déçue. Mais bon, il est amusant quand même, mais il n'arrive pas à la cheville du premier. Et merci pour tes compliments. À bientôt.

Spirit.w.w : Tu ne te trompes pas, mais chhuuut. Il faut pas le dire, lol. As-tu aimé ce chapitre?

Hisoka : Oui, disons que dans une autre vie, Ryry devait être un ganster. Il s'est bien adapté, lol. Merci pour la review et à la prochaine(en espérant aussi que tu as aimé ce chapitre)

Chleom : Je trouvais l'idée marrante, un voleur volé. Mais bon, Harry a au moins gardé une de ses vieilles valeurs : Tout le monde est égaux. Il vole tout le monde, lol. Pour le surnom, et bien tu le devineras ou tu le découvriras plus tard. Je suis muette sur ces sujets-là. C'est bizarre non?

Lasgalenya Greenleaves : Ouf, on peut dire que ton nom n'est pas simple à écrire, lol. Original, mais long. Et pour la suite, j'aurai pu la mettre plus tôt (ne me tue pas pitié. Pitié, sinon tu ne sauras jamais la suite. Oui, c'est du chantage, mais je m'en fiche), mais mon ordi a eu une problème et ça a été long et… Et je vais passer les détails. En tout cas, je vais aller faire un p'tit tour sur tes fics, pour voir. Tu me verras peut être… Non, sûrement. Ciao.

Jaja : J'espère que ma suite ne te décevras pas. Et pour la folie, je crois que tu y as déjà sombré. Donne-moi ton numéro de chambre et le nom de ton asile, je vais t''nvoyer des fleurs, non, je rigole. Merci pour ta review et à la prochaine.

Tristane Gilles : Pour me dire ça, tu peux me déranger n'importe quand, lol. Et pour les jours d'envoi, et bien, puisqu'on est en période d'examen et que j'ai un boulot, c'est très irrégulier, mais j'essaye, le plus possible, de mettre un nouveau chapitre à chaque 2 semaines, max. Je vais aussi vite que je peux.