Disclamer: Aucun de ces personnages ne sont à moi. L'univers de Harry Potter provient de l'imagination de J.K. Rowling (même si je suis sûre que j'aurai pu faire tout aussi bien qu'elle… Elle m'a juste devancé, lol). L'inconnu de Las Vegas (Oceans Eleven de sa version original) provient de l'imagination Lewis Milestone, mais sans Steven Soderbergh, qui a fait le remake avec Georges Clooney, je n'aurai jamais cliqué sur ce film. Le seul personnage qui est tiré de mon imagination est Seina Pia Caldwell. L'intrigue est aussi de mon cru.

P.S.: Très important, cette fic ne parle pas du tome 6 d'Harry Potter. Si vous vous y attendiez, alors rebroussez chemin. Je répète, je ne parle ABSOLUMENT PAS du TOME 6 d'Harry Potter. Alors personne ne vient me faire chier avec ça. Je vous avertit d'avance.

Auteur : L. Oceans

Titre : Harry Oceans

Chapitre 8 : Ultimatum

- Il a peut être juste besoin d'être seul, supposa Linus. Attendons demain et s'il n'a donné aucun signe de vie, on le cherchera.

Toujours silencieusement, Danny hocha la tête et ils s'en allèrent, inquiets, mais tous deux se gardèrent de le faire savoir à l'autre.

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Dans la chambre d'hôtel de Danny, Tess tournait en rond, sous le regard perdu de son mari qui était assis sur le rebord de son lit. Tess était inquiète, depuis que Danny lui avait raconté toute l'histoire. Elle ne cessait de se ronger l'ongle de son pouce, si bien que son mari se demandait si elle allait bientôt arriver au sang.

- Et ne me dit pas de ne pas me tourmenter pour rien, déclara soudainement Tess en voyant que Danny voulait lui dire quelque chose. Ne me dit pas qu'il est un grand garçon, que je suis folle et que je m'inquiète pour rien car je le sais déjà… Mais je ne peux pas m'y en empêcher…

Danny se leva et prit Tess par les épaules pour qu'elle cesse de bouger. Il lui prit la main pour qu'elle arrête de se ronger les ongles et la regarda droit dans les yeux :

- Tess, commença-t-il. Tu as amplement raison, parce que moi non plus je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.

- Quoi? s'étonna cette dernière.

Tess se serait attendue qu'il l'approuve en disait qu'elle agissait comme une folle, mais pas sur le fait qu'elle s'inquiétait. Décidément, son mari était toujours aussi imprévisible… Mais c'est ce qu,elle aimait de lui aussi.

- Je sais que cela peut paraître stupide, continua Danny, mais moi aussi je me fais du souci pour le gamin. Et imagine, ce n'est même pas notre gosse… Mais il est de la famille maintenant.

- Alors il faut le trouver, demanda Tess en posant sa tête sous le menton de Danny. Trouve-le et ramène-le… Tu dis qu'il avait l'air troublé, alors il a peut être des problèmes… Il est sans famille, qui sait ce qu'il a dû enduré pour vivre ici… Il est peut être un…

- Ne te fais pas des scénarios, coupa Danny avant que sa douce femme ne s'imagine le pire. Il est peut être, aussi, tout simplement parti prendre l'air. Tu sais, c'est très courant chez les personne saine d'aller marcher pour se remettre les idées en place. Et je crois que tu devrais le faire, toi aussi, présentement.

Tess eut un petit rire. Elle était trop fatiguée et anxieuse pour répliquer.

- Je vais réveiller les autres. Veux-tu que Seina ou Rusty reste avec toi?

- Non, non, assura Tess. Tu as besoin de tout le monde pour retrouver James… Et puis, Seina me fait peur des fois…

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Pendant qu'on se faisait du souci pour lui à quelques kilomètres d'où il se trouvait sans le savoir, Harry marchait dans les froides rues de New York. Il cherchait quelque chose d'impossible dans cette ville; du silence. Il avait mal à la tête, il voulait penser en paix, sans les bruits de la circulation.

Et puis, comme par magie, et peut être en était-ce, Harry déboucha dans un cimetière, entouré d'arbres, à l'abri du bruit. Il ne pu s'empêcher de sourire, mais la vu des tombes le lui enleva.

Il détestait les cimetières… Il jugeait en avoir vu trop pour son âge… Même s'il n'y était aller que deux fois. Une pour Sirius et l'autre pour la famille Weasley. Il revoyait encore les huit cercueils fermés de ceux qu'il aimait autant qu'une vraie famille. Mme Weasley, M. Weasley, Charlie, Bill, Fred, Georges, Ron et Ginny… Percy n'était pas à la maison, puisqu'il reniait toujours ses parents, mais, ce qui avait fait que Percy avait descendu au plus bas de son estime, pour ne pas dire qu'il ne valait plus rien à ses yeux, c'était qu'il n'était même pas venu aux funérailles. Alors, pour Harry, Percy ne faisait plus parti de la famille Weasley.

Mais dans ce cimetière, il n'y avait pas les tombes des Weasley… Ni celle de Sirius ou d'Hermione, maintenant… Il n'y avait que des inconnus, pour Harry. Un certain Ben Beckers, une Judy Forest, un Jonathan Gills et un tas d'autre que Harry ne connaissait pas.

Cependant, Harry sentait la peine, près de chaque tombe. S'il pouvait sentir la magie, il pouvait aussi ressentir l'empreinte des émotions très vives et grandes. À cause de sa vie de solitaire et du fait qu'il vivait avec des êtres non-doté de la parole, il avait développé cet art, sans s'en apercevoir. C'était aussi une autre raison de pourquoi il n'aimait pas les cimetières.

Harry traversa le cimetière et s'arrêta devant une imposante pierre tombale, posée là, en l'honneur du Seigneur et de Jésus, comme dans tout cimetière qui se respect. Harry n'a jamais été un croyant ou un pratiquant. La vie lui avait montré, tout jeune, que Dieu n'existait pas, car après tout ce qu'il avait subi, jamais il ne lui avait montré qu'il existait.

Pourtant, ce soir, il aurait aimé y croire, pour pouvoir s'en sortir. Les mots sortir tout seul, comme s'il se trouvait devait Dieu lui-même :

- Seigneur… Je sais que vous ne m'aimez pas… Sinon vous ne m'auriez pas fait subir tout ça… Mais j'aimerai que, juste pour ce soir et une juste une fois, vous me rendiez ce petit servie… J'aimerai que vous disiez à Sirius que je suis désolé… C'est de ma faute s'il est mort… À cause de mon habitude à jouer aux héros… Dites-lui qu'il n'y a pas une journée où je regrette ce qui est arrivé… Je voudrais tellement qu'il soit là, il me manque tellement, sanglota Harry en se soutenant sur la pierre tombale.

Ses genoux flanchaient, il en avait tellement sur le cœur, mais il avait l'impression qu'il n'arriverait jamais à dire tout ce qu'il y avait au fin fond.

- Je voudrais aussi que vous disiez pardon de ma part à Ron… Et à toute sa famille. Je ne voulais pas ce qui est arrivé, mais c'est encore une fois de ma faute. Dites-leur que s'il y avait eut un endroit où j'aurais voulu me trouver, ce soir-là, c'était bien au Terrier… Comme ça, ils seraient encore tous vivants… Eux aussi me manque tellement. Et Hermione… Hermione… Je suis désolé… Je suis sincèrement et profondément désolé de ce qui t'es arrivé… Ron ne t'avait même pas dis qu'il t'aimait… Le savais-tu seulement Mione? Maintenant oui, sûrement… Je uis aussi désolé de ne pas être venu à tes funérailles… Mais même si je l'avais su avant, je ne crois pas que j'aurai eu le courage de venir… Je suis devenu un lâche Mione… J'ai fuis…

Harry eut un rire sarcastique.

- Qu'est-ce que vous pensez de moi maintenant… Je n'ose pas l'imaginer, mais je suis sûr que je mérite toutes les méchancetés que vous pensez. Vous, vous avez toujours été à mes côtés, quand vous le pouviez, mais même lorsque vous n'y étiez pas, je savais que non loin de moi, vous me supportiez…

Harry étouffa un sanglot et essuya ses larmes.

- Lorsque je vais mourir, si jamais je monte au paradis vous rejoindre… Si jamais vous avez décidez de me pardonner, j'espère que vous me garderez une petite place. Si jamais j'ai le mérite de vous rejoindre…

Harry avait la gorge rouillée, d'avoir tant parler, d'avoir tant pleuré, de s'être maudit et d'avoir tant demander pardon… Mais s'il avait pu, il aurait continuer, encore et encore. Mais il était épuisé.

Lentement, il se retourna, dos à la pierre tombale et glissa tranquillement , jusqu'à ce qu'il soit assis sur l'herbe humide du cimetière. Il ferma ses yeux et s'accota la tête contre la pierre. La pluie commença doucement à tomber, lui rafraîchissant un peu le visage. Puis, la pluie commença à devenir de plus en plus fort, mais Harry ne bougea pas. Il n'avait presque plus de force, il avait faim, soif et il était fatigué.

Mais des bruits vinrent troublé sa tranquillité. Sans ouvrir les yeux, Harry devina, à leur langage et aux multiples chaînes qu'il entendait, que c'était une gang de jeunes, sans doute pas des saints. Les bruits se rapprochèrent et il entendit un gars s'exclamer :

- Hé man, check, y'a un p'tit con qui s'shoot sur notre stafe!

Cela ne prenait un diplôme de sorcellerie à Harry pour deviner que le « p'tit con » c'était lui. Péniblement, il ouvrit les yeux et vit, en face de lui, une dizaine de jeunes punks, qui n'avaient pas l'air très commode.

- Hé p'tit con, tu dégages où c'est moi qui te dégage avec de nouvelles couleurs dans ta face, menaça celui qui devait être le chef du groupe en se frappant le poing dans sa main.

Harry n'était pas impressionné ou intimidé pour deux sous.

- Essaye juste pour voir, « man », répliqua Harry sans bouger.

Il entendit des sifflements et des « hoooouuuuuuu ». D'après lui, il venait de piquer l'orgueil du chef et il savait ce qui allait suivre ensuite : un combat à mort ou jusqu'à ce que l'un des deux soit inconscient pour continuer. Mais Harry n'avait pas envie de jouer à ses imbécillités.

- Tu viens de signer ton arrêt de mort p'tit con, répliqua le chef. J'vais mettre du bleu dans tes p'tits yeux verts de fresh!

Sans s'y attendre, Harry reçu un coup de pied dans l'estomac, ce qui le plia en deux, le souffle court.

- Tu fais moins l'fresh hein, p'tit con, continua-t-il en le bombardant de coup de pied sous les encouragements de ses amis.

Harry commençait à avoir mal au ventre et au dos, car il rebondissait sur la pierre tombale à chaque coup. Sans qu'il ne puisse faire quoi que se soit pour se contrôler, sa magie opéra. Même s'il pleuvait des cordes, le pantalon de son agresseur prit en feu. Il poussa un cri d'horreur et essaya d'arrêter le feu, en tapant dessus. Ses amis avaient cessé de rires et tentaient de l'aider, sans succès. N'ayant d'autres choix, le chef enleva son pantalon, puisqu'il ne voulait pas mourir brûlé. Mais les choses ne s'arrêtèrent pas là pour Harry.

Il se releva, péniblement, sous les yeux un peu apeurés de la bande. Harry murmura un sort d'expulsion et le chef, ainsi que deux autres gars qui se trouvait à ses côtés furent projetés vers l'arrière, pour s'arrêter sur des pierres tombales avec forces. Harry était hors de lui. Même ses yeux avait viré au rouge. L'un des gars de la bande adverse commença à s'exclamé que Harry était le diable.

- Il n'est pas loin, pensa Harry avec un rictus digne de Rogue.

Le coup de grâce, pour faire fuir ses voyous, fut que Harry commença à se métamorphoser en chat, mais juste un peu, pour lui donner l'apparence d'un homme mi-humain, mi-animal. Cela marcha, car la bande déguerpir, en hurlant et en cirant comme des enfants. Harry ricana, fier de son coup, et reprit sa forme humain. Mais à peine avait-il fait trois pas qu'il tomba dans l'inconscience, épuisé d'avoir usé de ses dernières forces.

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Danny, Rusty, Linus, Roscoe, Yen, Frank et Seina se retrouvèrent, au coin d'une rue, bredouille. À voir leur mine, Danny en déduit qu'ils n'avaient aucune piste.

- Danny, pourquoi on doit chercher ce môme, demanda Frank. Y'en a des dix fois meilleurs que lui, alors pourquoi on s'en trouve pas un autre et on l'oublie? En plus, avec cette pluie, il fait plus froid qu'au Pôle Nord

- Tu penses vraiment ce que tu dit ou tu essayes juste de te convaincre toi aussi, demanda Seina qui reprenait son souffle.

- Tu as trouvé des choses dans son appartement, demanda Rusty à la jeune fille.

- J'ai pas pu entrer dans son appart, lui révéla-t-elle. Est-ce que vous saviez qu'il avait une chouette et qu'elle est féroce?

- Une chouette? C'est pas un animal très conforme pour un mec qui s'appelle le Chat, fit remarquer Roscoe.

- Bon, suffit, décida Danny. On continue les recherches et on se retrouve ici dans une heure. Si quelqu'un le trouve, il nous appelle, compris?

Les Oceans hochèrent la tête. Ils se séparèrent en deux groupes de deux et un groupe de trois, de manière presque inné. Yen avec Frank, Danny et Rusty ensemble, Linus, Roscoe et Seina formaient le groupe de trois. Ils partirent tous dans des directions opposées.

- J'en ai marre de le chercher moi ce James… Si c'est son vrai nom, se rappela Roscoe. Des fois j'aurai envie de dire comme Frank…

- Arrêter de vous mentir, soupira Seina. Vous sentez aussi bien que moi cette drôle de sensation qui vous oblige à le chercher.

- Seina a raison, approuva son grand frère. C'est bizarre, c'est comme s'il avait un magnétisme et que nous on était que de pauvres aimants…

- Belle image, maugréa Roscoe qui n'aimait pas l'idée de n'être qu'un ridicule objet de plastique déviant de sa route dès que ce James se pointait.

Soudain, des cris de terreurs coupèrent leur discussion. Une groupe de jeune punk courraient vers eux. Linus en attrapa un, qui se débattait, ne souhaitant que fuir le plus loin possible.

- Hé, petit, qu'est-ce qui se passe, demanda Linus.

- El diablo, répondit le jeune latino d'une voix terrifié tout en se débattant de la solide poigne de Linus. El diablo, El diablo.

- Qu'est-ce qu'il dit, demanda Roscoe à Seina.

- El diablo, El diablo, répéta-t-elle.

- Je sais ça, soupira ce dernier exaspéré. Mais t'es supposée savoir parler l'espagnol, alors qu'est-ce qu'il baragouine?

- C'est pas assez évident, soupira Seina à son tour. Il dit : « Le diable, le diable »

Linus se retourna vers le jeune qui se débattait toujours.

- Où est le diable?

Le jeune pointa en direction d'une grande clôture de haie de cèdre et Linus le lâcha enfin. Sans un mot, Linus se dirigea vers la haie et y vit une ouverture, que ces jeunes avaient probablement fait. Il y entra, suivit de Seina, tandis que Roscoe était un peu hésitant.

- J'suis pas sûr que se soit une bonne idée… Ça fait franchement film d'horreur avec un fou au couteau…

- Viens, espèce de poule mouillé, répliqua Seina avec un large sourire. Moi je trouve que ça fait plutôt un décor de film d'horreur avec un fou à la scie à chaîne et un masque de hockey.

Toujours peu rassuré, Roscoe entra dans l'ouverture, et suivit les deux Caldwell de très près. Un éclair perça le ciel, les faisant un peu sursauter, mais la lumière de l'éclair leur montra un forme inanimé, sur le sol. Ils accoururent et constatèrent que c'était belle et bien James… Mais ils n'étaient pas au bout de leur surprise. Un bruit de pas attira leur attention et ils tournèrent la tête vers ledit bruit. Ils y trouvèrent Danny et Rusty, qui s'avançaient vers eux.

- Qu'est-ce que vous faites là, demanda Rusty à haute voix pour couvrir le bruit de la pluie.

- On a trouvé James, répondit Linus.

- Oui, je vois ça, mais comment ça se fait que vous soyez ici, on est parti dans la direction opposée de la votre, rappela Rusty.

Linus réalisa que c'était vrai… Mais un autre bruit coupa ses songes et il vit Yen et Frank qui débouchèrent d'un autre coin du cimetière.

- Je crois qu'on devrait en parler à l'hôtel, décida Danny. On y sera au sec.

Sans un mot, il approuvèrent et Linus prit Harry dans ses bras, accotant la tête de ce dernier sur son épaule.

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Arrivés à l'hôtel, dans la chambre de Danny, Linus déposa son « colis » sur le divan, car Tess s'était assoupie sur le lit et Harry était tout trempe. Une fois sur le canapé, Harry se recroquevilla sur lui-même, en position de fœtus. Danny alla réveiller doucement sa femme, en déposant un doux baiser sur son nez. Tess ouvrit doucement les yeux et Danny lui fit un large sourire.

- On l'a trouvé, murmura-t-il.

Tess se releva et vit que Harry était bel et bien là.

- Le pauvre, il doit geler…

- Frank et Roscoe sont partis chercher des vêtements de rechange dans une boutique pas très loin. Seina est partie à la réception demander une robe de chambre, Yen s'occupe de la bouche et on va bien s'occuper de lui, assura Danny.

Rusty posa sa main sur le front de Harry et la retira presque aussitôt. Il était brûlant, malgré le froid de la pluie, mais ce n'est pas cela qui l'avait fait sursauter. Il avait sentit un petit quelque chose sur ses doigts. Au début, il avait cru en une petit bestiole qui s'était logé sur son front, mais en soulevant une de ses mèches noires jais, il vit un cicatrice en forme d'éclair…

- Qu'est-ce qu'il y a Rusty, demanda Linus en voyant ce dernier fixer intensément le front de Harry. Il est blessé?

À la mention de cette possibilité, Tess et Danny s'approchèrent, imitant Linus.

- Non, non, du moins, pas maintenant, mais il l'a déjà été là, déclara Rusty en leur montrant la cicatrice. Je me demande ce qui a pu lui causer ça… C'est une cicatrice vraiment bizarre…

- Parce que monsieur est un spécialiste des cicatrice, demanda sarcastiquement Linus.

- Non petit, répondit Rusty en s'appuyant sur le mot « petit » car Linus détestait qu'on l'appelle ainsi. Mais j'en ai vu pas mal dans ma vie et je peux dire que c'est bien la première fois que j'en vois une comme ça. Habituellement, elles sont blanches ou rouges, tout dépendant du nombre de temps qu'on l'a et si ça fait vraiment longtemps, elles prennent la couleur peau… Mais une noire… Et avec cette forme-là, pensa-t-il tout haut en suivant le chemin de la cicatrice avec son pouce. Se doit être une marque…

- Comme pour un clan? demanda Tess.

- Un clan, une secte, un groupe, j'en sais rien, avoua Rusty.

Brusquement, la cicatrice de Harry chauffa et Rusty, qui avait toujours son pouce dessus, poussa un cri de surprise et de douleur.

- Quoi, s'exclamèrent les trois autres.

- Sa cica… Sa cicatrice… Elle brûle…

Suspicieux, Linus toucha prudemment ladite cicatrice et il remarqua, avec étonnement, qu'elle était belle et bien chaude.

- Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire…

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Voldemort…

Encore et toujours lui. Pourquoi à chaque fois qu'Harry fermait les yeux il devait le voir. Ou se voir en lui. Cependant, il devait admettre qu'avec les temps qui courent, Voldemort avait plusieurs raisons d'être heureux et en colère. Mais là, Harry commençait a en avoir marre. Ses nuits étaient devenues que des cauchemars sans fin.

Harry était trop faible pour lutter et il sentit que Voldemort essayait de prendre contrôle de son corps. Il résista du mieux qu'il pu, mais d'un geste brusque, suivit d'un rire triomphant, Harry ouvrit les yeux, faisant sursauter Tess, Danny, Linus et Rusty.

- James, demanda prudemment Danny.

- Insectes, abominations, pourritures de la nature, êtres faibles, tares, s'exclamait Harry avec la voix de Voldemort. Votre heure est bientôt arrivée!

Harry ne contrôlait plus rien. Il tentait de l'arrête. D'enlever Voldemort de sa tête, mais il était encore trop faible. Maintenant, Voldemort ne contrôlait plus juste sa tête, mais aussi le reste de son corps. Les quatre autres, eux, regardaient Harry avec inquiétude. La porte de la chambre s'ouvrit et Seina entra avec Yen et un plateau repas.

- James, tu es réveillé, s'exclama Seina. Et tu as l'air d'être possédé, remarqua-t-elle d'une voix un peu moins enjouée.

- Tu n'es pas loin, murmura Danny qui avait déjà vu Harry agir ainsi.

Harry sentit que Voldemort était un peu étonné :

- James… James, répétait la voix de Voldemort par la bouche de Harry. Alors je vois que tu as tout fait pour t'oublier, même en reniant ton nom.

Voldemort rit par Harry. Les Oceans présent trouvaient ça vraiment bizarre. Si bien, qu'inconsciemment, ils s'étaient tous reculer de Harry.

- Se sont tes amis… Hum, tu es vraiment tombé bas Potter. Des moldus… Déjà que la Sang-de-Bourbe…

- N'insulte pas Hermione comme ça, s'exclama Harry qui avait réussit à reprendre le contôle de sa voix quelques secondes.

Le spectacle que les Oceans voyaient n'était pas beau à voir. C'était comme s'il y avait deux personnes dans le même corps. Deux esprits… La porte s'ouvrit une autre fois et se fut Roscoe et Frank qui entrèrent.

- Salut la compagnie, chantonna Frank. On a trouvé ce qui fallait, mais on a dû deviné et les grandeur et… Mais qu'est-ce que vous faites, demanda Frank en voyant la bande tapis contre un mur.

Sans un mot, Rusty pointa discrètement Harry qui était debout sur le canapé, l'air démoniaque.

- Encore d'autres! Mais ils sont pire qu'une infestation de cafards!

- Hé, le môme, j'suis pas un cafard, s'exclama Frank.

- Frank, siffla Danny pour que ce dernier se calme.

- Espèce de raciste!

- Exactement, siffla Voldemort tandis que les yeux de Harry viraient au rouge. Vous les moldus n'êtes qu'une race inférieur, qu'il faudrait irradier de la surface de cette terre.

Effrayé par les yeux rouges, Frank se tut et alla rejoindre les autres.

- Il nous fait quoi avec les lentilles, chuchota Roscoe.

- J'crois pas que c'est des lentilles, fit remarquer Seina.

Yen, chuchota quelque chose à Danny.

- J'avais déjà proposé l'exorciste, lui fit savoir Danny.

- Tu sais Potter, tu es trop puissant pour traîner avec ces êtres sans intérêt, déclara soudainement Voldemort à Harry (pour autrement dire, lui-même, dans un certain sens).

Harry essayait toujours de lutter contre la force de Voldemort.

- Rejoins moi et nous pourrons diriger le monde.

- Plu… Plutôt mourir que de… Vous servir, cracha Harry en tendant de reprendre le contrôle de sa tête.

Ce dernier sentit que Voldemort n'aimait pas sa réponse. Il entendit un cri d'horreur et une douleur fulgurante lui envahir le crâne.

- Si tu le désir…

Harry poussa un autre cri de douleur en sentant une décharge électrique lui parcourir le corps.

- J'ai plus de pouvoirs que tu peux te l'imaginer maintenant. Te retrouver seras un jeu d'enfant et tu pourras dire adieu à tes amis. Ils deviendront mes jouets personnelles et je me régalerai en te voyant les faire souffrir.

- Tu… Tu rêves en couleur Tom…

Encore une fois, Harry cru qu'il aurait dû se taire. Une autre vague de douleur le fit crier. Mais il sentait que lorsqu'il l'appelait ainsi, il devenait plus vulnérable.

- Je vais te prouver que ma vie n'est qu'un rêve depuis ton départ.

Incapable d'empêcher son bras de se lever, Harry le fit, vers les Oceans.

- Qui va servir d'exemple. Je te laisse choisir…

Harry ne disait rien. Il décida qu'il devait agir maintenant, sinon l'un de ses amis allaient mourir.

- Trop long, je vais choisir moi-même.

- NNNOOOONNNNNN, s'écria Harry en levant son bras dans les airs et en tombant sur le dos.

Harry alla puiser dans les toutes dernières forces qui lui restaient pour reprendre enfin le contrôle de son corps. Si les Oceans ne voyait que Harry se tortiller sur le sol, Harry lui, dans sa tête, menait une véritable lutte acharnée.

Et dans un ultime effort, Harry réussit à déloger Voldemort de son corps. Ses yeux redevinrent verts, il serra ses doigts pour voir s'il les contrôlait. Il se permit même de rire, pour entendre SA voix. Mais sa tête était lourde. Il avait le tournis. Il tenta de se relever, mais il main l'en empêcha. C'était Danny.

- Là, si tu nous dit que se ne sont pas de nos oignions, je te jure, j'appelle un exorciste et le FBI pour faire un enquête sur toi.

Harry baissa les yeux. Il ne voulait pas affronter le regard des autres sur lui. Harry poussa Danny et se leva. En titubant, il se rendit jusqu'à la porte. Personne ne tenta de l'arrêter. Il en avait peur maintenant. Sans un regard, Harry ouvrit la porte, mais Seina fut certaine d'entendre un « pardon ».

Sans refermer la porte, Harry disparu de leur champs de vision, mais ils continuaient d'entendre les pas lourds et irréguliers de ce dernier. Puis, ils entendirent un cri et un gros « boum »

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Ouf… Je suis chienne, je suis chienne, je suis chienne. Je le sais! Bon, aujourd'hui, exceptionnellement, je ne répondrai pas aux reviews, parce que je doit partir travailler dans 10 minutes et qu'il y en a beaucoup. Alors je suis désolée, mais je crois que vous préféré lire ce chapitre aujourd'hui plutôt que demain non? Donc, exceptionnellement, aujourd'hui, à ce chapitre-ci, pas de réponse aux reviews. Pardon encore une fois, mais je crois que vous me comprenez.

Bisous

L.Oceans