Jamais seul
Auteur : Hisope Gulber
Disclaimer : le monde d'Harry Potter appartient à J. K. Rowling
Résumé : Après le fiasco du Département des Mystères, Harry se retrouve seul, abandonné de tous.
Avertissements : K+. Slash.
Statut : 1/2
italique : pensées
Partie I : une relation interdite
Harry était assis sur le sol carrelé et humide des toilettes pour filles du deuxième étage. Seul, comme toujours depuis le début de sa sixième année à Poudlard. Tous ses amis l'avaient déserté après le fiasco du Département des Mystères.
Harry avait toujours été conscient de la dualité existant en lui, et de l'équilibre précaire entre ce qu'il appelait « mes deux moi » : sa partie gryffondor, et son côté plus sombre hérité de Voldemort. Ce soir-là au Ministère, le fil avait été rompu. Harry avait utilisé un impardonnable sur Bellatrix Lastrange pendant plusieurs secondes qui semblèrent une éternité. Sans témoins heureusement. Mais Bella s'était empressée de le crier sur tous les toits. A présent le doute planait.
On disait de lui partout dans l'école qu'il apportait le malheur où il passait, qu'il était à la botte de Voldemort et que quiconque s'en approchant de trop près ne saurait garder sa vie bien longtemps. Ron et Hermione avaient été les premiers à lui tourner le dos, prétextant entre autre que l'ignorance d'Harry avait failli les faire tuer, ce qui n'était d'ailleurs pas tout à fait faux. Durant l'épisode particulièrement pathétique qui mit fin à leur amitié, Hermione alla même jusqu'à qualifié Harry de serpentard schizophrène.
Le Ministère avait dressé l'opinion public contre lui en mettant en place une politique de propagande « Anti-Potter ». Neville et Luna avaient été les seuls à essayer de sauvegarder leur amitié avec Harry, mais les regards et remarques blessantes avaient eu raison de leur volonté. L'emprisonnement de Lucius Malfoy n'avait fait qu'accroître la hargne de Draco et donc de tous les serpentards à l'égard de Harry. Pour ne rien arranger, Snape continuait à le harceler moralement, et le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal avait décidé pour une raison inconnue de faire d'Harry son bouc émissaire.
L'ambiance à Poudlard devenait insupportable pour le gryffondor, qui risquait un lynchage public à chaque pas en dehors de son lit.
Peut-être que toute cette hostilité aurait été supportable si seulement Sirius était encore là.
Sirius. Mort. A cause de Harry.
Le jeune homme culpabilisait encore pour le décès de son parrain. Remus Lupin, terriblement blessé par la perte de son dernier ami, blâmait Harry pour la disparition du dernier des Black.
Le vieux fou de Dumbledore n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'écrire une lettre aux Dursley pour leur faire part de la mort de Sirius. Sans la peur du criminel ni la protection de l'Ordre du Phénix, rien n'avait pu arrêter les Dursley et Harry avait du subir les maltraitances de sa famille durant les vacances d'été. Les Dursley n'avaient pas hésité à profiter de la faiblesse psychique de leur neveu pour lui causer le plus de mal possible.
Sentant la fragilité de son ennemi, Voldemort avait lui aussi exploité l'état du Survivant. Chaque nuit, le mage noir prenait un malin plaisir à envoyer à Harry des songes des plus horribles qui l'enfoncèrent encore plus dans la dépression. Incapable de résister à son adversaire, Harry du se résoudre à laisser chaque soir Voldemort violer son esprit. Le monstre ne lui avait laissé aucun repos jusqu'à ce qu'il trouve enfin le souvenir de la prophétie, qu'Harry avait réussi à enfouir au plus profond de lui. Après avoir fouillé ses pensées, Voldemort connaissait à présent l'endroit où se trouvait le gryffondor, et les protections magiques ne seraient sûrement d'aucune utilité puisque depuis le rituel de résurrection, le sang d'Harry coulait dans les veines de son ennemi. Le jeune homme s'était alors attendu à voir arriver à tout moment le Seigneur des Ténèbres au 4 Privet Drive. Mais rien ne vint.
Harry était retourné à Poudlard brisé. Dumbledore avait été furieux d'apprendre que Voldemort possédait à présent la prophétie et refusait depuis lors de croiser le regard d'Harry.
N'étant plus le bien venu dans son dortoir, ni dans la salle commune de Gryffondor, pas plus que dans tout endroit un tant soit peu public, Harry avait fait des toilettes de Mimi son nouveau lieu de prédilection. Le fantôme était de bonne compagnie, bien qu'un peu agaçant parfois. Mimi n'acceptait personne d'autre dans son antre, elle chassait tout le monde, garantissant ainsi à Harry une certaine quiétude. Le jeune homme se sentait bien ici, tout près de la Chambre des Secrets, cet endroit mythique dans lequel lui seul avait eu l'honneur de pénétrer. Harry aurait aimé retourner tranquillement explorer l'endroit, sans Tom ni le basilic.
Harry soupira de lassitude en caressant de la main la chaîne pendant à son cou.
Son regard se porta sur un robinet bien précis. Si seulement Dumbledore n'avait pas placé des dizaines de sortilèges complexes sur l'entrée. Alors, j'aurais pu …
« Salut. »
Harry se retourna brusquement en direction de la voix, baguette à la main. Ses yeux s'agrandirent dramatiquement quand Harry reconnu le garçon qui était entré sans bruit dans les toilettes.
« Toi ! » s'écria Harry, paniqué. « Mais qu'est-ce que tu fais là ! Tu es totalement inconscient ! C'est contre toutes les règles- »
« Depuis quand te soucies-tu de ce genre de détails ! Je vais t'expliquer comment je vois la situation : tu es seul, je suis seul et nous sommes tous les deux en train de nous enfoncer ! Si la situation n'évolue pas rapidement nous allons bientôt devenir fous ! Nous avons tous les deux besoin de soutien et comme personne ici ne semble se soucier de nous, nous allons nous réconforter nous-même ! » reprit le nouvel arrivant avec conviction. « Réfléchit, tu verras que c'est la meilleure solution. »
Les deux garçons s'assirent côte à côte sur le sol froid, sans un mot. Le silence s'éternisa. Puis Harry s'approcha lentement de son compagnon et posa sa tête sur son épaule.
« Tu as raison. »
L'autre répondit par un tendre sourire. Il passa un bras autours des épaules d'Harry et posa un baiser dans sa tignasse noir. Ils perdirent conscience du monde extérieur, perdus dans leur bulle de chaleur.
« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » Les deux garçons sursautèrent en entendant les cris d'une Mimi hystérique qui les fixait avec un regard incrédule. « Oh mon dieu ! Qu'est-ce que vous avez fait ! Vous ne devez pas ! C'est interdit ! Si Dumbledore l'apprend il- »
« Il ne l'apprendra pas », coupa avec force le second garçon.
« Ah bon ? » répliqua le fantôme innocemment. « Et qu'est-ce qui m'empêchera de le lui dire ? »
« Si tu protèges notre secret, nous viendrons te tenir compagnie plus souvent. Nous pourrions … discuter des rumeurs circulant dans Poudlard, faire des batailles d'eau … »
« Vraiment ? Des batailles d'eau ! » s'exclama Mimi avec enthousiasme.
« Et si tu fais la surveillance pour nous, nous te laisserons même partager la baignoire de la salle de bain des préfets avec nous. »
« QUOI ! » s'étrangla Harry.
« Oh ! » s'écria Mimi en rougissant. Tiens, se dit Harry, je ne savais pas que les spectres pouvaient faire ça. « Je pourrais aussi regarder sous l'eau ? » demanda Mimi en s'approchant dangereusement des deux garçons, qui commençaient légèrement à paniquer.
« On ... on verra Mimi. Si tu gardes notre secret alors peut-êtr- »
« D'accord ! » soupira le fantôme le regard lubrique, « je ferais TOUT ce que vous voudrez. »
« Tu ne diras rien à personne n'est-ce pas ? Pas même au baron sanglant ? »
« Bien sûr que non » reprit avec indignation l'apparition. « Je vous promets de protéger votre secret à tout prix, mais vous devrez tenir vos engagements. » Les deux garçons hochèrent simultanément de la tête. « Enfin, » soupira le fantôme qui commençait à sangloter, « c'est bien parce que je t'apprécie Harry. Snif »
« Merci beaucoup Mimi » répondit avec gène Harry, alors que l'entité disparaissait dans les conduits d'un lavabo.
« Il est temps que je partes moi aussi. » Le garçon caressa la joue d'Harry avec douceur. « A bientôt. »
« A bientôt … Rhia. »
« Je peux savoir ce que tu crois faire ? » énonça Rhia d'un ton froid et plat. Harry était assis sur la cuvette d'un Wc, les manches de sa chemise repoussées, une lame de rasoir dans la main droite.
« Tu le sais très bien. »
« Je t'interdis de le faire », ordonna Rhia, implacable.
« Je ne peux pas. J'en ai besoin. »
« Ça c'était avant Harry. Maintenant je suis là, dès que tu te sens mal, tu dois m'en parler, déverser sur moi tout ce qui te pèse. D'accord ? » demanda Rhia en s'approchant lentement d'Harry. Il s'empara avec fermeté de la lame puis passa avec douceur ses mains sur les avant-bras d'Harry.
« Je vais essayer. Mais c'est si dur. J'ai eu une journée affreuse. Tout le monde m'a insulté en cours de Soins aux Créatures Magiques. Et Hagrid n'a rien fait. Il s'est contenté de tourner le dos, de faire comme si tout allait bien. Tu te rends compte Rhia, le premier ami que je me suis fait dans ce monde, le tout premier. » Harry cessa d'essayer de retenir ses larmes et s'effondra dans les bras de son compagnon.
« Chut Harry, ça va aller, ne t'inquiète pas. Tu n'es plus seul … Je suis là …. Je suis là … et personne ne pourra jamais nous séparer Harry, je t'en donne ma parole.»
Durant les semaines qui suivirent, les deux jeunes hommes se retrouvèrent presque chaque soir pour discuter de tout et de rien, étudier ensemble, partager leurs impressions, se soutenir mutuellement. Cela apporta beaucoup à Harry, qui releva peu à peu la tête. Ses notes remontèrent en même temps que son moral.
Bien sûr, ces changements passèrent inaperçus aux yeux de la majorité, qui ne survolait du regard le Survivant que pour mieux l'insulter ; mais le directeur et le professeur Snape remarquèrent l'évolution de l'attitude d'Harry. Jugeant que son pion était à nouveau en état de fonctionner, Dumbledore chargea le maître des potions de parler à Harry de l'existence des Horcruxes de Voldemort et de lui demander de faire des recherches sur le sujet. Harry n'appréciait pas du tout le fait que le directeur le traite comme un animal qui n'avait d'intérêt que s'il était en mesure de se battre, mais il ne fit aucune réflexion. Pourquoi se plaindre ? Ces recherches pouvaient se révéler importantes et lui permettaient de posséder un passe pour la réserve de la bibliothèque. Rien ne l'obligeait à se limiter à un seul domaine d'étude, ce serait l'occasion de se renseigner sur les protections posées sur la Chambre des Secrets.
Après un mois de recherches et de discussions avec Snape, Harry en savait à présent autant que possible sur les Horcruxes : leur fabrication, leur utilité, la façon de les détruire. Encore fallait-il en avoir sous la main. Dumbledore semblait espérer qu'Harry allait tout plaquer et se dévouer pour partir sur le champ dans une aventure épique à la recherche des Horcruxes perdues de Voldie. Et bien le vieux fou pouvait toujours rêver. Ils seraient tous trop contents de se débarrasser de lui !
Harry ne se faisait pas d'illusion. Il savait très bien qu'il ne survivrait pas à Voldemort. Il n'existait que pour être sacrifié sur l'autel de la gloire, et le monde entier ne semblait attendre que cela. Et bien qu'ils attendent encore un peu, le temps qu'Harry trouve au moins le moyen d'emporter l'ordure avec lui.
Les relations entre Harry et son camarade de peine évoluèrent radicalement un soir de janvier.
« Ca y est, cette fois je crois que c'était enfin le dernier » dit Harry enthousiaste.
« Et bien vas-y, essaies, je vois bien que tu en meures d'envie. »
« … Ouvrre-ttoi … » siffla Harry. L'un de lavabos se baissa, révélant l'entrée de la Chambre des Secrets. Avec patience et persévérance, les deux garçons avaient unis leurs efforts pour venir à bout des protections placées par Dumbledore sur le passage secret. Ils sautèrent dans le conduit et glissèrent dans des canalisations sur plusieurs dizaines de mètre de dénivelé, atterrissant dans un tunnel horizontal. Après quelques minutes de marche, Harry et Rhia rencontrèrent les ossements de rongeurs et les mues de basilic qu'Harry avait déjà vus lors de sa précédente entrée dans la chambre. Les deux compagnons furent ensuite bloqués dans leur avancée par l'effondrement qui avait séparé Harry de Ron. Ils passèrent vingt minutes à déplacer les pierres avec précaution afin de mettre à jour une ouverture, tout en prenant garde à ne pas aggraver les dégâts. Les deux garçons décidèrent de consacrer du temps lors de leurs prochaines visites à la consolidation de la structure. La chambre était située dans les fondations même de l'école, il ne serait pas bon à long terme pour l'équilibre du château de laisser ses soubassements se dégrader ainsi.
Les deux amis firent enfin face aux deux serpents enlacés aux yeux d'émeraude qui marquaient l'entrée de la Chambre. Harry prononça à nouveau le mot de passe, dévoilant ainsi le lieu qui hantait son imagination.
Une salle immense, une large allée flanquée de deux rangées de colonnades au motifs reptiliens, l'imposante statue de Salazar et le cadavre délaissé du basilic qui semblait ne pas avoir vieilli du tout.
« Je ne me rappelais pas que ces sculptures de serpents étaient si belles » dit Harry rêveur. « Il faudrait enlever le corps du basilic et tout sera parfait On est bien ici tu ne trouves pas ? » N'obtenant pas de réponse, Harry tourna la tête vers son compagnon, qui le fixait avec une intensité déconcertante.
« Rhia ? Est-ce que tu vas bien. »
« Très bien Harry. » Rhia baissa légèrement son visage et posa avec délicatesse ses lèvres sur celles d'Harry. Le baiser était léger, si doux. Harry ne souhaitait rien de plus que de céder à la tentation, mais …
« On ne devrait pas » soupira Harry.
« Je sais » soupira Rhia avant de reprendre possession des lèvres de Harry avec plus d'insistance cette fois-ci. Harry se perdit dans le baiser. Il rassembla les quelques parcelles de volonté qui lui restait pour s'éloigner avec difficulté de son partenaire.
« Ce n'est pas bien. »
« Comment était-ce déjà … Ah oui : « il n'y pas de bien ni de mal, il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher. » (1). Tu te rappelles ? » Harry hoche la tête. « Et bien c'est la même chose. On se fiche de savoir si les autres considèrent qu'une relation comme la notre est bonne ou néfaste ! Tout ce qui compte c'est que cela va nous aider à être plus forts ensemble pour pouvoir triompher de notre mission. »
« Tu crois ? » demanda faiblement Harry.
« J'en suis convaincu. »
« Alors d'accord » Harry céda et s'engouffra dans les bras de son compagnon.
« Tu ne le regretteras pas mon ange » promis Rhia en berçant sa charge avec tendresse.
Harry posa sa plume. Il venait de découvrit un sort intéressant dans Magie oubliée des Temps Anciens … Très intéressant même …
Corpus et spiritus discerpo : sortilège permettant de détruire intégralement un être, lui ôtant même la possibilité de choisir de rester sur notre niveau d'existence sous la forme d'un spectre. Ce sort n'a été utilisé que deux fois dans notre histoire lors de cas d'une gravité extrême. Malheureusement, aucun témoignage n'a pu être recueilli, car l'incantation ne peut être réalisée sans sacrifices …
Harry acheva de déchiffrer l'article et resta songeur. Il y avait là matière à réflexion …
Un frisson, causé par la froideur inhabituellement coupante de cette nuit de mars, sortit Harry de ses pensées.
Il réalisa un rapide Tempus. 00h47.
Le couvre feu était dépassé depuis bien longtemps. Harry rangea à la hâte ses affaires. Il savait qu'il devrait aller se coucher pour ne serait-ce qu'espérer arriver à l'heure en cours de potions le lendemain, mais il avait terriblement envie de détente. Il se faufila en dehors de la réserve sous sa cape d'invisibilité, et partit en direction du cinquième étage. Il déambula dans les couloirs pendant quelques minutes avant de dépasser la statue de Boris le Hagard, pour finalement s'arrêter devant la quatrième porte, qui s'ouvrir après qu'Harry ait prononcé les mots « bain moussant à la fraise ». Comme à chaque fois qu'il utilisait la salle de bain des préfets, Harry jeta plusieurs sorts de verrouillage sur la porte. Il aurait sûrement de gros ennuis si quelqu'un le surprenait ici, tout d'abord parce qu'il n'était pas préfet, et ensuite parce qu'il s'appelait Potter, nom qui n'avait toujours pas la côte ces temps-ci à Poudlard. Il avança ensuite dans la pièce pour entrevoir avec effroi un tas de vêtements dont s'échappait une longue chaîne dorée. Harry se tourna vers la baignoire géante, la découvrant remplie et déjà prise. Harry se détendit vite en reconnaissant le nageur.
« Rhia ! »
« Bonsoir à toi aussi Harry », répondit son compagnon avec un sourire charmeur. Harry se déshabilla rapidement, posa ses vêtements sur ceux de son alter ego avant de se laisser happer par l'eau et les bras de son … puis-je vraiment le considérer comme mon petit ami ?
« Détend toi Harry », commanda Rhia en commençant à lui masser les épaules, « je sais que tu en as besoin. » Harry se laissa aller dans l'étreinte de son partenaire, qui s'acharna à détendre ses muscles engourdis avant de lui laver les cheveux. Le regard de Rhia se fit noir alors qu'il traçait une cicatrice marquée à la base de la nuque d'Harry.
« Fumiers de moldus, ils ne méritent pas de vivre. »
« Je ne veux pas que tu leur fasses du mal », répondit doucement Harry en plongeant ses yeux verts et innocents dans ceux de son compagnon, qui poussa un soupire de frustration.
« Je sais. » Les deux jeunes hommes passèrent de longues minutes enlacés, oscillant entre conscience et sommeil.
« Je t'aime Harry. » Silence.
« Moi aussi je t'aime. »
Harry tourna vers son amant et posa un chaste baiser au coin de ses lèvres.
« Comment est-ce possible ? » demanda Harry.
« Je n'en sais pas plus que toi mon ange. »
« Mais- » Les protestations d'Harry quittèrent son esprit lorsque l'autre pris possession de sa bouche pour un baiser langoureux, présage d'une nuit de passion.
A suivre ….
1 : citation extraite de Harry Potter et la Chambre des Secrets, chapitre 16
