-Drago « Pansy, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-il, d'un ton froid.

-Pansy « Je… Je… » balbutia-t-elle.

Visiblement, la scène qui se déroulait sous ses yeux la perturbait. Voir Drago, "son Drago" accepter que Potter, "Saint Potter" comme elle l'appelait souvent, le touche, le masse même, c'était plus que ce qu'elle pouvait supporter. Elle sortit rapidement en oubliant d'être désagréable avec Harry, sans avoir de nouvelles de son Serpentard préféré. C'était d'ailleurs superflu. Il semblait en parfaite santé et s'amuser sans elle.

Perturbée, la jeune femme traversa le château en courant, sans chercher à cacher ses larmes et son dégoût. Elle croisa Hermione, Ginny et Ron, en chemin pour l'infirmerie, sans les voir, les bousculant, s'excusant et repartant de plus belle. Elle ne reparut pas de la journée.

-Ron « Tiens, le bouledogue est malade… »

-Hermione « Ron, cesse donc d'être méchant comme ça ! Je me demande ce qu'elle a, quand même. »

-Dean « Je l'ai vu sortir de l'infirmerie à l'instant. Elle y est restée quelques secondes à peine » fit-il en sortant du couloir voisin.

-Ginny « Ça ne nous explique pas ce qu'elle a, » rétorqua la rouquine.

-Ron « Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer depuis quand on s'intéresse aux états d'âme d'un Serpentard ? Du bouledogue en plus ? » s'énerva-t-il, les oreilles rouges tomates.

-Hermione « Dois-je te rappeler, Ronald Weasley, que les Serpentard sont des humains, comme nous ? »

-Ron « Humains ? Eux ? Regarde comment ils nous traitent et après, dis moi s'ils sont vraiment des humains. Moi, j'en doute. »

-Ginny « Moi, je suis d'accord avec Hermione. Les Serpentard sont comme nous, ils ont un cœur, ils peuvent être tristes, heureux, aimer même. »

Dean regarda sa petite amie d'un air étonné.

-Dean « Dites-moi, les filles, vous êtes sûres que vous n'êtes pas malades ? »

-Ginny « Ne t'inquiète pas, Dean, on va bien. »

-Ron « On dirait pas, pourtant. »

-Hermione « C'est pas parce qu'on défend une Serpentard qu'on ne va pas bien, tu sais… »

-Dean « Je crois qu'on devrait changer de sujet, là… »

Hermione et Ginny jetèrent un bref coup d'œil aux garçons avant de s'éloigner un peu, en discutant.

-McGonagall « Mr Weasley… » dit-elle en sortant d'une classe.

-Ron « Oui, professeur McGonagall. »

-McGonagall « Les cours reprendront après-demain, veillez à ce que tous les élèves de Gryffondor en soient informés. Vous êtes préfet. »

-Ron « D'a… D'accord, professeur. »

La vieille femme s'éloigna d'un pas strict, la mine sévère, comme à son habitude.

-Ron « Dean, 'Mione, Ginny, les cours reprennent après-demain, McGonagall vient de me le dire. »

-Hermione « Et tu comptes faire quoi pour que les Gryffondor soient au courant ? »

-Ron « Bah… En fait… C'est-à-dire que… »

-Hermione « Tu comptais sur moi pour le faire, c'est ça ? Dans ce cas, je te laisse t'en charger. Je te signale au passage qu'il faudrait avertir Harry. »

-Ron « Et… Il est où, Harry ? Je l'ai pas vu ce matin. »

-Ginny « Je crois qu'il devait aller à l'infirmerie. »

-Dean « Mais, pourquoi ? Ron et moi, on est sorti il y a plusieurs jours ! »

-Hermione « Je te rappelle qu'il aide Pomfresh, il doit soigner… Malefoy, » dit-elle d'un ton dégoûté.

-Ginny « On va le voir pour lui dire ? »

-Dean « Je vous préviens, je rentre pas s'il y a Malefoy ou Rogue dans les parages. Je vous attendrais dans le couloir. »

-Hermione « Comme tu veux, Dean. Tu viens Ron ? » demanda-t-elle en suivant Ginny dans l'infirmerie.

Le rouquin grogna un moment puis les suivit, laissant Dean seul.

Pendant ce temps, Harry continuait son massage, silencieusement. Il agissait mécaniquement, pensant à autre chose.

À l'autre bout de la pièce, ses amis le cherchaient. Tout en discutant, ils appelaient leur camarade. Attiré par le bruit, le professeur Rogue sortit de la réserve, laissant une potion en cours de préparation.

-Rogue « Qu'est-ce que c'est que ce bruit ? Que faites-vous ici ? »

-Hermione « On cherche Harry, professeur. »

-Rogue « Potter ! Il doit être avec Mr Malefoy. Quand vous le verrez, vous lui direz que je l'attends. »

-Ginny « D'accord, professeur. »

Les trois Gryffondor regardèrent le Maître des potions s'éloigner.

-Ron « Avec Malefoy depuis tout à l'heure ? » s'étrangla-t-il.

-Ginny « Calme-toi, il doit y avoir une explication. »

-Hermione « Je suis sûre qu'il nous la donnera. »

-Ron « Harry ? » appela le rouquin d'une voix hésitante, tremblante.

Il s'avança jusqu'au lit du fond, entouré d'un rideau blanc, d'où la voix de son ami lui avait répondu.

-Ron « T'es là, Harry ? » interrogea-t-il en écartant le rideau.

Il devint soudain blême, lâchant le rideau, il s'éloigna rapidement, s'asseyant sur un lit inoccupé. Intriguée, Ginny regarda. Elle se mit à rougir, les joues et les oreilles en feu, elle partit appuyer sa tête contre le mur froid de la pièce. Hermione était désemparée devant la réaction de ses amis. Plus par curiosité que par autre chose, elle souleva le pan de tissu cachant le lit, mais s'en écarta tout aussi vite. Elle avait le souffle coupé, comme si l'air lui manquait.

Dean, étonné de ne pas voir ses amis revenir alla à leur rencontre. Il les trouva dans la même position, la respiration un peu saccadée. Il leur demanda ce qu'ils avaient mais, n'obtenant pas de réponse, il écarta à son tour le rideau.

Harry massait toujours le Serpentard, il en était arrivé en dessous de la taille. L'arrivée de ses amis ne l'avait pas perturbé dans sa tâche, continuant le massage comme si de rien n'était. Drago, lui, était tellement détendu, zen, qu'il n'avait même pas réagi.

Dean toussota pour signaler sa présence, essayant de ne pas partir comme Ron, Hermione et Ginny juste avant.

-Dean « T'as bientôt fini, Harry ? »

Le concerné leva la tête sans interrompre ses gestes.

-Harry « J'arrive, » dit-il.

Ginny, s'étant calmée, écarta à son tour le rideau. En la voyant, Harry acheva le massage du bas du dos et fit un rapide massage des épaules de quelques gestes experts. Lorsque Ron et Hermione les rejoignirent, quelques peu agités, Harry se leva en s'essuyant les mains sur une serviette.

Drago, voyant les deux jeunes filles, remis sa chemise de gestes lents. En remettant le dernier bouton, il leur adressa un léger clin d'œil. Il prit le plateau posé à ses pieds et le tendit à Harry qui le prit.

-Drago « Salut Potter ! »

-Harry « Salut Malefoy ! »

-Drago « À ce midi… »

Les cinq Gryffondor partirent, laissant le Serpentard à ses pensées.

Ils partirent pour la salle sur Demande, au septième étage. Ron, le dernier à entrer, claqua la porte d'un air énervé.

-Ron « Harry, à quoi tu joues ? »

-Harry « Mais, de quoi tu parles, Ron ? »

-Ron « Je parle du fait que tu passes plus de temps à l'infirmerie qu'avec nous quatre, on existe aussi. Tu restes avec Malefoy et Rogue… Dois-je te rappeler que ce sont des Serpentard, qu'on les déteste et qu'ils nous détestent aussi ? » cria-t-il en faisant les cents pas.

-Harry « Non, je le sais, Ron. T'as pas besoin de me le rappeler. Mais je te signale au passage que je rends service à Pomfresh. »

-Ron « Que tu rendes service à Pomfresh, d'accord, mais pourquoi soigner Malefoy en particulier ? Et pourquoi continuer alors qu'elle n'a presque plus de patients à soigner ? Et pourquoi aider Rogue à faire des potions ? »

-Harry « Je te l'ai dit, j'aide Pomfresh. »

Les deux amis se fixèrent un court instant.

-Harry « De toute façon, à chaque fois que je suis avec vous quatre, j'ai l'impression de tenir la chandelle. Pour ça, non merci, » acheva-t-il d'un ton calme.

Il se leva et sortit de la pièce. Il avait à peine fait quelques pas que la porte s'ouvrit à nouveau en grinçant. Il se retourna, espérant voir Ron, mais c'était Hermione.

-Hermione « Harry, on a oublié de te dire que Rogue voulait te voir, à l'infirmerie. »

-Harry « Merci, Hermione. »

La jeune femme sembla blessée par le ton froid de son ami. Tristement, elle retourna dans la salle sur demande.

-Hermione « T'es content, Ron ? »

-Ron « Bah… Euh… »

Il jeta un coup d'œil à Dean et Ginny, leur demandant de l'aide.

-Dean « Désolé, Ron, mais je ne me mêle pas de vos histoires. »

-Ginny « Moi non plus, frérot. »

-Ron « Bon, puisque tout le monde semble être contre moi, je m'en vais » dit-il en claquant la porte.

Hermione ne tarda pas non plus à retourner dans son dortoir, laissant Dean et Ginny seuls.

Pendant ce temps, Harry était arrivé à l'infirmerie, où Rogue l'attendait.

-Rogue « Vous voilà enfin, Potter. Vous savez ce qu'il vous reste à faire, » ajouta-t-il en lui désignant trois chaudrons au fond de la réserve.

Harry se sentait bien seul. Il venait de se brouiller avec ses amis parce qu'il aidait l'infirmière de Poudlard. Bon, d'accord, pour le faire, il devait soigner Malefoy et faire des potions avec Rogue, les deux personnes que tous les Gryffondor qui se respectent détestent. Mais il a quand même le droit de faire ce qu'il veut sans avoir de comptes à rendre. Vraiment, il se sentait seul.

De son côté, Drago réfléchissait aussi. Pansy, l'une des rares personnes qui cherchaient sa compagnie ne lui pardonnerait certainement pas de sitôt ce qu'elle avait vu à l'infirmerie. Crabbe et Goyle n'étaient pas passés le voir, Zabini non plus, et encore moins Rogue, son professeur préféré. Celui-là, il devait avoir de ses nouvelles par Harry puisqu'ils faisaient des potions soignantes ensemble.

Harry. Quand il pensait à lui, il ne pouvait s'empêcher de l'envier. Il restait avec Rogue, son professeur "préféré", ses amis le cherchaient et venaient le voir… Lui, les seules fois où Pansy était venue le voir, c'était au moment où Harry devait passer pour le soigner. La première fois, elle l'énervait tellement qu'il avait demandé au rouge et or de l'aider à s'en débarrasser. La deuxième fois, elle était arrivée pendant le massage. Elle ne pouvait pas tomber plus mal.

Pansy. Maintenant, il se demandait où elle était. La connaissant, elle n'allait pas revenir de sitôt. Elle devait sûrement bouder dans un coin, en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Cachée, il ne la trouverait pas facilement.

Une grande vague de solitude l'envahit. Depuis qu'il était à l'infirmerie, il était seul, il se sentait seul, plus que jamais.

Il allait sombrer dans un sommeil profond lorsqu'une voix l'appela, le faisant sursauter.

-Drago « T'es malade, Zabini ? Tu m'as fait peur »

-Blaise « Excuse-moi, Malefoy, c'était pas mon intention, » s'excusa-t-il en s'asseyant à côté du lit.

-Drago « Qu'est-ce que tu me veux ? » demanda-t-il en se redressant.

-Blaise « Prendre de tes nouvelles. »

-Drago « Et tu ne viens que maintenant ? »

-Blaise « Je suis sorti de l'infirmerie il n'y a pas longtemps. En plus, Pansy s'était proposé pour prendre de tes nouvelles. »

-Drago « Quoi ? Vous m'avez envoyé Parkinson exprès ? »

-Blaise « Bah, oui… D'ailleurs, elle n'est pas revenue tout à l'heure. »

Drago sentit ses joues prendre feu. Respirant calmement, il réussit à reprendre une teinte normale sans que Blaise ne le remarque.

-Drago « Si tu veux mon avis, elle ne reviendra pas tout de suite. Tu devrais peut-être la chercher dans le château avant qu'elle fasse une grosse bêtise. »

Blaise le regarda d'un air étonné. Drago qui, comme chacun sait, déteste Pansy, demande à ce qu'on la cherche ! Non, il ne pouvait pas le croire.

-Blaise « Pourquoi faudrait que je la cherche ? »

-Drago « Tu peux envoyer Crabbe ou Goyle, si c'est ce qui te dérange. »

-Blaise « Non, je voudrais juste savoir pourquoi. »

-Drago « Disons que ce matin, quand elle est passée… »

-Blaise « Quoi ? Elle est passée te voir et elle ne nous a pas donné de tes nouvelles ? »

-Drago « Laisse-moi finir, » dit-il les dents serrées.

-Blaise « Excuse-moi. Vas-y. »

-Drago « Disons qu'elle n'est pas passée au bon moment, même si ça aurait pu être pire… »

-Blaise « Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » demanda-t-il, cachant mal sa curiosité.

-Drago « Ça, par contre, je ne te le dirais pas. »

-Blaise « Bah pourquoi ? » demanda-t-il, avec un air stupide digne de Crabbe et Goyle.

-Drago « Arrête, tu vas me faire mourir de rire, comme ça. On dirait Crabbe et Goyle quand ils essaient de comprendre ce que je leur dis ! »

Le Serpentard fit la moue en tournant le dos à son ami, mais il craqua et suivit rapidement Drago dans ses éclats de rire. Après s'être calmés, ils discutèrent un moment, jusqu'à l'heure du déjeuner.

« Zabini ! Les visites sont finies ! »

Les deux Serpentard sursautèrent et se tournèrent vers le rideau.

-Blaise « D'accord, Mrs Pomfresh, » dit-il en sortant, après avoir salué son ami.

-Pomfresh « Mr Malefoy, vous n'auriez pas vu Mr Potter, par hasard ? »

-Drago « Je crois qu'il devait voir le professeur Rogue tout à l'heure. »

L'infirmière sortit rapidement sans dire un mot de plus.

-Harry « Malefoy, tes potions. »

Le Gryffondor entra en coup de vent, posa les deux flacons sur la table de chevet et ressortit aussitôt. Quelques secondes plus tard, il revenait avec un plateau-repas, mais il repartit tout aussi vite, l'air un peu énervé (il avait d'ailleurs failli arracher le rideau en le refermant d'un coup sec).

-Drago « Oulà, en voilà un de mauvais poils. »

Fort heureusement pour lui, le rouge et or était trop loin pour avoir entendu. Ce midi-là, leurs contacts furent limités au minimum, le brun ne décolérait pas, le blond tentait de ne pas le provoquer comme il en avait l'habitude, se doutant que sinon il passerait un mauvais quart d'heure.

Durant tout l'après-midi, Harry révisa ses cours, évita ses "amis" et vola un peu sur son Éclair de Feu. De leur côté, Hermione, Ron, Ginny et Dean l'observaient, cherchant le bon moment pour aller lui parler, mais sans succès.

La première, la mine triste, était assise seule devant le feu de cheminée, une pile de parchemins à côté d'elle, travaillant dur pour oublier qu'elle s'était embrouillée avec son petit ami et son meilleur ami pour presque rien.

Ron, lui, semblait porter plus d'importance à sa dispute avec Harry qu'à celle avec Hermione, pourtant sa petite amie. Il ne cessait de ruminer dans son coin, marmonnant des phrases incompréhensibles, distribuant généreusement les regards noirs.

Ginny et Dean restaient tous les deux, ne souhaitant pas envenimer la situation en se mêlant de la dernière dispute, qui ne les concernait absolument pas. Ils parlaient néanmoins d'Harry, ne sachant pas comment le calmer et l'aider à se réconcilier avec ses amis.

Le reste de la journée se déroula sans autre événement majeur, les cinq Gryffondor faisant tout pour s'éviter, se jaugeant du regard à une distance respectable. Même durant le dîner, lorsque Dumbledore annonça la reprise des cours pour deux jours plus tard, le lundi, ils ne bronchèrent pas, s'attirant les coups d'œil inquiets des autres élèves qu'ils connaissaient.

Dans son lit, à l'infirmerie, Drago était seul. Peu avant le repas, Blaise avait fait un passage éclair pour lui donner des nouvelles de Pansy. Celle-ci semblait avoir été choquée par ce qu'elle avait vu, mais avait refusé d'en parler, et se murait dans le silence dès qu'on parlait, ou même évoquait, Drago ou Harry au cours d'une conversation.

Puis, vint la fin du traitement de Drago. Harry était arrivé pile à l'heure à l'infirmerie pour le dernier massage du Serpentard. Avec un visage froid, il l'avait pommadé silencieusement. La fureur du brun n'était toujours pas partie. Il aurait suffit d'un mot, un mot interdit, un mot de trop, pour que la colère du Gryffondor explose.

Drago l'avait bien senti et s'était bien gardé d'ouvrir la bouche, ne souhaitant pour rien au monde subir les foudres du rouge et or. Il avait subi les conséquences d'un duel entre Harry et Voldemort, mais il restait persuadé qu'aucun des deux n'avait montré l'étendue de ses pouvoirs, afin d'en faire la désagréable surprise à son pire ennemi.

Le massage, aussi bien fait que les précédents, n'avait été que professionnel, tout comme l'atmosphère qui régnait. Aucun des deux adolescents ne se sentait gêné, mal à l'aise face à l'autre. Cette sensation s'était évaporée pendant la dispute d'Harry avec ses amis.

-Harry « Tu pourras sortir quand Pomfresh sera passée » dit-il en sortant, sans un regard en arrière.

Drago était quelque peu déstabilisé par son attitude, froide, distante. Comme avant, en fait. Il ne manquait plus que la haine, les répliques sanglantes et les bagarres…

Le soir, au dîner, l'atmosphère était à nouveau lourde, rien n'avait changé, semblait-il. La "guerre" entre Gryffondor et Serpentard avait recommencé, envahissant peu à peu Serdaigle et Poufsouffle. Si personne ne réagissait, Poudlard allait entrer en "guerre interne", en conflit permanent.

À suivre