Merciiii pour les reviews : il y a pleiiiiin de « giziii » qui éclatent devant mon PC. Accompagnés de sourires béats !

Notes: Danaefilla (moi aussi j'adoore Carson … et Rodney !) ; Kaisa et Vive les Unas (Un McBeck ? Mouais. Grand sourire … p'tet ben qu'oui … p'tet ben qu'non !) ; Solène (Hahahaha …).

Pour info : A la fin du chapitre 2, notre spectateur ailé s'est retrouvé dans une situation délicate : il n'avait plus de pop corn ! Embêtant, n'est ce pas ? Mais Solène lui en a très gentiment proposé et lui a même tenu compagnie. Le problème …

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Chapitre 3

Pendant ce temps dans un des couloirs d'Atlantis

Le colonel Sheppard quitta la salle d'entraînement le sourire aux lèvres. Presque euphorique.

Teyla ne l'avait mis à terre que dix fois en une heure. Il faisait des progrès. C'est elle-même qui le disait !

Avant, il se retrouvait systématiquement - et douloureusement - allongé au sol. A chaque engagement.

Les p'tits oiseaux qui tournaient autour de sa tête, gazouillaient joliment d'ailleurs. Mais aujourd'hui, il était resté debout une fois sur dix.

C'était clairement une excellente session.

Et quoi de mieux pour poursuivre qu'une bonne « Rodneyrigolade ». Petit Sourire.

Depuis « l'incident » du dart – et ses conséquences ! - le canadien n'était pas à prendre avec des pincettes. Et être enfermé à l'infirmerie avec Cadman – et accessoirement Carson – n'arrangeait pas les choses.

Autant dire que John en profitait un peu. Ou peut-être … Beaucoup ? Grand sourire. Pour être honnête, il était raavi !

Notre ange regarda Solène approcher l'air méfiant, et plissa les yeux pour distinguer ce qu'elle cachait dans son dos.

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John se dirigea d'un pas allègre vers l'infirmerie. Son taux de fréquentation atteignait des records ces derniers jours.

Jamais le staff de Beckett n'avait autant vu le Colonel. Tout y passait du « j'ai une légère migraine », à « ces courbatures me font terriblement souffrir », une grimace de douleur, un petit clin d'œil, et l'affaire était dans le sac !

Bien sûr, il en profitait, une fois le petit bobo du jour soigné, pour rester un peu. Juste pour soutenir McKay. Après tout c'était son co-équipier et les co-équipiers se soutenaient, surtout dans les coups durs, non ? Et puis, c'était trop … facile.

En fait, l'affaire du baiser mettait McKay si mal à l'aise, qu'il démarrait au quart de tour.

Taquiner McKay était son passe temps préféré. Une vraie passion. John recherchait continuellement de nouvelles manières de le faire enrager. Il y parvenait avec succès. Et avec les derniers évènements – sourire étincelant – il avait de quoi faire.

Il fallait bien que quelqu'un se charge de ramener leur petit génie au niveau des humbles mortels, non ?

Rodney était un peu trop arrogant. Pas si égocentrique qu'on le penserait au premier abord, mais tellement sûr de lui qu'il en devenait agaçant quelques fois.

Ouais, souvent même. Okay, pratiquement tout le temps.

Mais c'était un peu la partie émergée de l'iceberg. Rodney était plus que ça. Sous des couverts rustres, pour ne pas dire insultant, il était presque … attachant, surtout lorsqu'il s'énervait. Et John aimait beaucoup le trouver attachant !

Beckett figurait lui aussi parmi ses victimes favorites. Mais plus depuis quelques jours. Le médecin avait parfaitement démontré que le temps des blagues était révolu.

Pour convaincre les quelques blagueurs récalcitrants, Carson avait vaguement mentionné une série de vaccinations. Et il avait même avancé l'idée – d'une voix angélique - qu'il pourrait devenir plus suspicieux vis-à-vis de des intoxications. Des éventualités d'intoxication.

Arguments convaincants. Très convaincants.

Et comme il disposait de certains moyens de pressions – seringues, vomitifs et autres petites choses du même acabit – très dissuasifs …

John repensa à la scène qui avait eu lieu quelques jours plutôt.

Notre ange adressa un sourire radieux à Solène … et piocha, d'un air gourmand, dans le bol de pop corn tous frais.

° flash back °

Carson entra dans le réfectoire l'air méfiant. Il tourna la tête à gauche, puis à droite et avança. Il ne les avait pas encore vu apparemment.

Une très vilaine idée émana du cerveau machiavélique de John.

Le médecin se servit, et son plateau en main chercha une table libre. Son regard se posa sur la leur et dévia aussitôt. Il les ignora ostensiblement et se dirigea vers les baies vitrées.

John échangea un regard avec Teyla et Ronon. Sans même se consulter, ils rejoignirent Carson. Qui les accueillit avec une remarque au vitriol. Sarcastique.

« Alors quels sont les autres cadeaux ? Un rouge à lèvres, une crème hydratante ? Ah non mieux, une bague ? ».

Un cadeau ? John et Teyla s'esclaffèrent – l'athosienne plus sobrement que lui. L'incurvation des lèvres de Ronon pouvait à la rigueur être assimilée à un sourire. C'était ce qui s'en rapprochait le plus, en tout cas. Pour Ronon.

Ils discutèrent un instant – du moins Carson eut droit à sa dose horaire de blague douteuse - puis sa phrase d'accueil lui revint en mémoire.

« Qu'est ce que c'est cette histoire de cadeaux ? ».

Carson hésita, puis leur relata brièvement les faits de la matinée. John haussa un sourcil très sheppardien. Re-sourire. La petite sœur de la très vilaine pensée précédemment évoquée toqua à la porte de son cerveau. Il ouvrit la bouche …

« N'y pensez même pas colonel. ».

… Et la referma. La très vilaine pensée se mit en stand by. Le ton du médecin était calme. Trop calme. Attention danger !

Le dit colonel n'ayant aucune envie de se mettre à dos l'homme qui pouvait lui faire tout un tas de trucs déplaisants - officiellement sous couvert de soins médicaux – tenta une approche plus stratégique.

« Bah. Ce n'est pas si grave. ».

« Vous trouvez colonel ». Oula ! Traînante la voix !

« Après tout ce n'est qu'une plaisanterie ». Un brin menaçante peut être ?

« Une plaisanterie, vraiment ? ». Okayyy ! Clairement menaçante !

La très vilaine pensée opéra une retraite ordonnée. Mieux valait ne pas épiloguer sur cette affaire !

Un militaire, le lieutenant quelque chose - John ne retenait pas les noms de tous les nouveaux arrivants, il n'essayait même pas d'ailleurs - tourna la tête vers eux. Il posa des yeux rieurs sur le médecin et murmura à l'oreille de son voisin. Un éclat de rire retentit. Carson se tenait droit comme la justice sur son siège. Oh, oh ! Problèmes à l'horizon !

° Fin du Flash back °

Solène fixa l'ange mécontente, vraiment mécontente. Il avait englouti pratiquement tout le bol de pop corn ! Très impoli cet ange ! Vraiment !

Disons que John préférait rester à distance raisonnable du médecin. Prudence est mère de sûreté, dit-on. Peuh ! Carson n'avait aucun humour !

Soit ! Il s'avérait risqué de s'attaquer au médecin. Mais John pouvait encore se rabattre sur McKay sans craintes de représailles.

Le canadien aboyait fort mais mordait rarement.

Des éclats de voix lui parvinrent alors qu'il arrivait à l'infirmerie.

« Eh bien ? J'attends ! ». Ca c'était Rodney. Auditivement très remonté.

« Rodney ce n'est vraiment pas le moment … ». Et Carson. Très embarrassé lui. Tiens, tiens. Sourire méphistophélique.

« Ah, mais si justement ! Il ne pouvait pas être mieux choisi ! »

John entra dans l'infirmerie - curieusement déserte vu l'affluence de ces derniers jours – à pas de loup et rejoignit la chambre de torture de McKay.

« Je n'ai pas envie de … »

« Et moi si ! Vous réalisez à quel point cette situation est vexante ! »

« Mais … »

« Vous sous-entendez que j'embrasse mal et je dois accepter ça ? »

« Je n'ai jamais … »

« Venez un peu par là ! Je vais vous montrer si j'embrasse mal ! ».

John s'immobilisa incrédule.

Notre ange se roula sur le sol en tapant du poing, mort de rire. Ces vacances s'annonçaient … « Heyyyy ! Rends moi mes pop corn ! »

Il tapa sur les doigts de Solène et … « Ne touche pas à ce bol ! » … essaya de la mordre !

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A suivre …

Pour info (suite) : … ben … le problème c'est que mon ange est comme qui dirait trèèèès gourmand !

Note pour Solène (suite) : … hahahahahahaha ! ° Alhenorr est écroulée de rire ° Hihihihhihihihi … Aie ! ° Alhenorr a mal aux côtes d'avoir trop ri ° MERCI de m'avoir inspiré ces quelques modifications … et ce n'est pas finit !