Merci pour vos reviews ! Gizi !

Notes : ya du pop corn pour tout le monde, mais bien sûr si vous avez des réserves, n'hésitez pas à les emmener (Excellente idée Emma !) ;

Pour info : les anges sont une espèce en voie de disparition et par conséquent protégée, je dis bien pro-té-gée ! DOOONC : on peut les engueuler un peu (mais pas trop fort !), les taquiner (ça c'est permit, vu que c'est drôle !), mais … jamais, JAMAIS, leur faire du mal ! ET CA NE SE MANGE PAS ! C'est bien compris ? Hum ?

Solène ? Solèèèèène ? … Oui, oui, c'est à toi que je m'adresse ! … Quoi ? Parles plus fort, je n'ai rien compris … Okaaay, pas la peine de hurler ! … Bon je préfère ça ! Alors répète après moi : je ne toucherai plus l'ange d'Alhenorr … je ne touch … ° Alhenorr tapote caaalmement sur ses doigts avec sa baguette d'institutrice° … Encore une fois … (si les autres lectrices veulent comprendre, rdv à la review de Solène pour le Chp 3). Au fait Tiphaine …

Ben oui, j'y tiens à mon ange … donc pas touche ! Non mais ! En plus j'ai eu trop de difficultés pour obtenir sa garde ! Eh oui, même au Paradis il y a des tracasseries administratives ! Pfiou, vous n'imaginez même pas à quel point !

Chapitre 4

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Les bras croisés, notre ange boudait. Il ne quittait pas Solène des yeux. Il avait tout essayé pour la faire fléchir. Il l'avait même suppliée à genoux. Rien à faire. Elle avala délicatement quelques pops corn, l'air extatique. C'est qu'elle le narguait, en plus !

« Arrêtez vos bêtises Carson ! Ok, je vous ai embrassé mais ce n'était pas la mer à boire! Ne me dites pas que c'était si désagréable que ça quand même ! »

Laura se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire. Entre un Rodney au summum de la fureur – et extrêmement vexé – et un Carson plus que gêné, ce n'était pas chose facile ! Non, non, non. Ne ris pas Laura. Ca serait assez mal perçu par ces deux messieurs. Et tu ne voudrais pas te mettre à dos ce charmant Carson, n'est ce pas ?

Depuis ce qui c'était passé dans ce fameux hangar, c'était à chaque fois la même chose : le cher docteur feignait d'ignorer toutes les allusions au baiser – pas mal du tout d'ailleurs ce baiser. Bien sur, il effectuait à la perfection toutes les tâches qui lui étaient dévolues, mais … il évitait scrupuleusement le regard de McKay.

Il détournait adroitement les conversations disons, risquées – déployant pour cela des trésors d'ingéniosité. Et surtout, il ne s'approchait de Rodney qu'en cas d'absolue nécessité, autrement dit s'il y avait danger de mort … Et encore !

Carson était vraiment différent des autres hommes. Ni séducteur – inutile, il était naturellement charmant – comme le colonel Sheppard. Ni insupportable et imbu de lui-même, comme … suivez mon regard !

C'était un « tout » qui le rendait siiiiii craquant.

Son caractère paisible, la douceur – de ses mains … oulala on s'égare Laura, on s'égare ! – avec laquelle il traitait ses patients. Euh … à l'exception de McKay, bien sûr. Sa prévenance. Ce sourire timide qu'il destinait à ses interlocuteurs –sauf McKay ! Et ses yeux, ses yeux !

Et bien évidemment, tous ses autres atouts … trèèèès importants ! Humm ! Bref, tout ça quoi !

Il inspirait instinctivement confiance. Confiance et plus si affinités … Et Laura aimait les affinités. Beaucoup. Pour tout dire, elle les recherchait. Et puis les types comme Carson lui plaisaient énormément. Au contraire des militaires trop machistes, du genre « moi Tarzan, toi Jane, on s'trouve une chambre ? ».

Ajoutons qu'il était attirant, à l'inverse des scientifiques trop absorbés par leurs recherches et leurs appareils « biduletruc » pour devenir d'honnêtes compagnons … Trop peu intéressants en fait.

Mais lui, lui ! Ah lala, il valait le détour ! Difficile à expliquer … c'était juste comme ça.

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Carson tenta d'éluder la question et attrapa le calepin accroché sur le devant de son lit. Il le consulta avec une attention un peu trop soutenue. Laura se pencha discrètement pour vérifier qu'il n'était à pas à l'envers. Dommage. Elle aurait adoré lui remettre le document dans le bon sens … Ce qu'elle pouvait être vilaineeuh !

Elle jeta un coup d'œil à McKay – furax – qui ne quittait pas le docteur des yeux, lequel l'ignora superbement. L'aveugle précité fit quelques manipulations sur les moniteurs situés entre les deux lits et nota fébrilement des informations visiblement capitales pour la santé de Laura.

« Youhooouuu ! Carson ! » Dans le vent ! Le canadien aurait aussi bien pu être un fantôme.

McKay serra les dents, exaspéré. Le dentiste fraîchement débarqué du Daedalus était compétent, non ? Sinon Rodney aurait quelques soucis … de plus.

Laura lui lança un regard intéressé. Bizarre, voir même … étrange. A chaque visite de contrôle, Rodney restait égal à lui-même – agaçant, railleur, râleur – mais sans jamais aborder le sujet – hihihihihihi ! La tête qu'il avait fait !

Il ne lui avait pas – encore – pardonné. Bah, ça viendrait, il n'était pas si rancunier … si ? Laura haussa les épaules d'un air désinvolte. Pfff ! En plus elle n'avait même pas réellement profité du baiser ! Ben oui, son corps à elle aurait ressenti plus de choses, mieux savouré … euh … Bref !

Aujourd'hui, à l'inverse, McKay semblait déterminé à en parler. Et littéralement au bord de l'implosion.

« Ohé Carsooon ! Ca ne vous dérangerait pas trop de me répondre ! Non, parce que c'est vexant à la longue ! Dites carrément que j'embrasse mal ! ».

Carson eut un petit sursaut. Un petit sursaut ? Yeees ! Laura chercha une position confortable. Bien. Le spectacle pouvait commencer.

Gnark, gnark, gnark ! Notre ange avait récupéré le bol de pop corn. Grâce à ses ailes. Il regarda Solène hilare et lui tira la langue.

Il avait cependant oublié un détail …

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Le médecin rougit violemment et fit mine de partir. Quelle question ! Rodney pensait vraiment qu'il …

« Eh bien ? J'attends ! ».

Quoi, Rodney n'espérait pas objectivement obtenir une réponse ? … Si ? … Maintenant ?

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Ok, Carson lui en voulait et était très embarrassé – lui aussi au début – et puis les blagues n'arrangeaient rien – mmff ! Mais Rodney n'était pas responsable. Et puis il s'en était remit, Carson n'allait pas en faire une maladie non plus ! A moins que les raisons ne soient différentes …

Le baiser ne lui avait pas plus, peut être ? Parce que même si Cadman avait été l'élément déclencheur, il avait été l'élément conducteur, donc techniquement parlant, il avait fait tout le travail, non ? Et ça ne pouvait qu'être parfait, non ?

Il se sentait rabaissé. Dévalorisé. Il ne ratait jamais rien. Pas lui.

Solène avait reçu du renfort !

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« Rodney ce n'est vraiment pas le moment … ».

Mais, c'est pas vrai, c'est pas vrai ! Il n'en finirait donc jamais avec cette histoire ? Carson avait mis un terme aux plaisanteries, mais il aurait du se douter qu'avec Rodney ça serait plus … compliqué.

« Ah, mais si justement ! Il ne pouvait pas être mieux choisi ! ».

Rodney le retenait par le bras. Gros gémissement mental. Mais pourquoi ça lui arrivait à lui ? Et pourquoi Rodney était il tellement … Rodney ? Le monde ne tournait pas autour de lui ! Sa tension grimpa de manière exponentielle. Il-ne-voulait-pas-reparler-de ce … de cette … L'affaire était classée. Point à la ligne.

« Je n'ai pas envie de … ».

« Et moi si ! Vous réalisez à quel point cette situation est vexante ! ». Rodney se releva légèrement, en haussant le ton.

Notre ange, complètement absorbé par la scène, ne remarqua pas que Solène à droite et Tiphaine à gauche se rapprochaient de lui. Lentement … mais sûrement. Avec d'étranges sourires. Pluuus qu'inquiétants les sourires.

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« Mais … ».

« Vous sous-entendez que j'embrasse mal et je dois accepter ça ? ».

Si Carson pensait s'en sortir comme ça, il se trompait lourdement. Rodney pouvait supporter les vanes. Pff ! Ce n'était pas nouveau. Ce genre de comportements ne lui était pas inconnu. Il suffisait de les ignorer. A quoi bon accorder de l'importance à des crétins qui n'en valaient pas la peine. Il était tellement différent du commun des mortels. Supérieurement intelligent bien entendu.

« Je n'ai jamais … ».

Carson était un ami. Selon sa définition du terme, versus « le petit McKay illustré ». Rodney n'en avait pas – eu - beaucoup dans sa vie. Il n'en avait pas voulu. Mais cette amitié lui importait vraiment. Instinctivement. Inutile de chercher à comprendre, c'était inexplicable vu la logique McKayenne, mais c'était, voila tout. Il faudrait s'en contenter.

Il regrettait cette malheureuse histoire. Ce n'était pas dans son caractère, certes, mais encore une fois c'était. Malgré tout, la réaction de Carson – plus encore que les moqueries – l'exaspérait. Et le vexait. Profondément.

Rodney attira vivement le médecin vers lui.

« Venez un peu par là ! Je vais vous montrer si j'embrasse mal ! ».

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Laura ne tarderait pas à craquer. Une main devant la bouche pour étouffer ses gloussements. Un petit rire lui échappa, bientôt suivi d'un autre. Bof, pas grave. Les deux hommes ne lui prêtaient plus aucune attention. Absorbés par cette conversation qui prenait un tour passionnant pour elle.

Carson semblait au bord de la panique, hésitant visiblement entre l'envie de partir en courant et celle d'appeler – de hurler – à l'aide. McKay était résolu à lui prouver que le docteur Rodney McKay embrassait bien !

La situation se dégradait un peu, non ? Laura y était un peu pour quelque chose, après tout. Elle devrait peut être intervenir … peut être. Dès qu'elle parviendrait à s'arrêter de rire.

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Carson cligna des yeux. L'embras … Mais kék'il dit lui encore ? L'embrasser ? Mais il est pas bien ! Mais ça va pas la tête, oooooh ? Merci, mais non merci. La première fois ne lui suffisait pas ?

D'accord, ça n'avait pas été si désagréable … inhabituel … mais pas désagréable. Mais de là à recommencer, il y avait un pas, un gouffre - voir même un détroit ! – qu'il ne franchirait pas. Sa santé mentale en dépendait.

Mais c'est que Rodney y tenait réellement, en plus. Lâches moi. Lâ-ches-moi. Mais lâches moi eeuhh ! Il se dégagea un peu brusquement. Ouf ! Enfin un peu d'air. Il se rajusta et s'éventa légèrement. La chaleur était vraiment étouffante dans cette chambre.

Des séquelles. Ting ! Carson eut presque l'impression qu'une lumière était apparue au dessus de sa tête. Une dématérialisation, suivie d'un partage corporel, laissait forcément des traces. De graaaves troubles psychologiques. Excellente explication. Très rationnelle, médic … Argghhh !

Mais qu'est ce que … ! Argghhh !

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Laura aurait juré voir une lueur d'épouvante traverser les magnifiques yeux bleus de Carson. Vrai, de vrai … Juste au moment où Rodney l'avait attrapé par le cou.

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Carson n'en revenait pas. Ding, ding, ding. Une alarme - stridente - résonnait dans sa tête. C'était une blague ou quoi ? C'est bien ça ? Et là c'est le moment où tout le monde apparaît en hurlant « poisson d'avril ». Même-si-on-n'est-pas-en-avril !

Alors où sont cachés tous les autres ? Vous sortez de vos cachettes, dites ? MAINTENANT ! Parce que Rodney ne peut pas sérieusement souhaiter m'embrasser une seconde fois, n'est ce pas ? N'est ce pas ? N'EST-CE PAS ?

Mais pourquoi personne ne me répond ? Et pourquoi j'ai l'impression d'être cinglé et … C'est une impression ou bien je suis persuadé que quelqu'un va répondre à mes pensées ?

C'est une hallucination collective ? Je suis dans la quatrième dimension ? Ils ont tous viré maboules ? A moins que je ne sois devenu fou ?

Ya personne pour me répondre ? Mais répondeeez ! J'ai une grosse envie de pleurer là, tout de suite. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis tout prêt de crier comme un gosse !

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Rodney capta une lueur paniquée dans les yeux de Beckett, alors qu'il l'enlaçait. Une grosse boulette. Une super méga boulette. Ce qu'il s'apprêtait à faire en était une monumentale. Certainement la pire bourde de toute sa vie. Il le savait très bien, mais … c'était plus fort que lui.

Rodney ne se contrôlait plus. En fait, il ne supportait pas qu'on doute de ses aptitudes. Dans quelque domaineque ce soit. Carson moins qu'un autre. En dehors d'Elisabeth et de John, peut être.

Les mains fermement resserrées derrière sa nuque, il bascula le médecin vers le lit – sur lui – et rapprocha son visage du sien. L'affolement brillait toujours dans les yeux bleus de Carson. Il constaterait bientôt que le Docteur Rodney McKay embrassait à la perfection, non mais ! Le baiser à venir entrerait dans les annales amoureuses de ce cher Carson et …

Un toussotement appuyé se fit entendre. Petit instant de flottement. Durant lequel Rodney eut l'horriiiible sensation que le monde s'était figé. Oh mon dieu. Oooh mon Dieeuu. Il y avait quelqu'un dans la pièce. Quelqu'un d'autre que Cadman.

« Vous ne vous ennuyez pas trop Lieutenant ? ».

Solène et Tiphaine l'avaient attrapé. Malgré ses ailes ! Il n'arrivait pas y croire ! Elles lui avaient attaché les ailes, puis l'avaient bâillonné, ficelé comme une saucisse et laissé pendre comme un jambon séché ! Mmff ! Comment avaient elles osé ?

Il n'y a vraiment plus aucun respect pour le statut d'ange de nos jours !

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A suivre …

° Alhenorr regarda des lectrices approcher, étonnée ° … Oooooh, des bonbons, vous êtes trop mimiiiiiii ! Ah ? Ce ne sont pas des bonb des pilules ? pourquoi des pilules ? Je ne comprends pas, là !