Réponse aux reviews; (Wahou ! j'en ais eu tout plein !)

Jylly Brandebouc : 1. Ron est pas du tout comparable à Harry.

2. ça m'étonnerai que tu puisse me donner des cours

3. j'assume ton sous-entendu, et tu dira à ta best que elle avait pas raison d'écrire le 4

4. Arrête de dire que tu me déteste, ça me fait pas le moindre effet de toutes façons.

5. Merci à ta best puisqu'elle trouve que c'est bon.

6. Merci pour ta reviews aussi.

Inuyashasamashmu : Bon, t'inquiète, si t'aime pas la relation Míriel/Harry, je met pas trop l'accent dessus alors tu vas pouvoir t'en tirer. Et oui Míriel l'aime et j'ai pas la moindre idée si Harry embrasse bien, ça ce disais juste bien comme réplique. En tout cas, merci pour ta reviews comme d'habitude.

Parker13 : Waaaah, j'adore recevoir autant de reviews ! J'écris comme une déesse ? Ah bien… merci ! Je sais, Míriel est super. C'est mon super personnage que j'emploie partout, elle ne peut qu'être super. lol. Et bon, la scène ou elle rabat le clapet à Malfoy, j'avoue j'ai adoré l'écrire. (parce que j'adore Malfoy même si ça parait pas). Aussi que c'était drôle, c'est toujours drôle d'inventer des scènes drôles et de se penser bonne ensuite de les avoirs écrite. Lol en tout cas. Si tu trouves que ma scène d'amour est réussie… parce que moi je trouve qu'elle fait pitié mais bon, chacun son avis. Et Hermione jalouse… non non, tu verras dans les prochain chapitres. Merci pour tes reviews !

Shaeline : La suite ? Et bien la voici.

Big apple : Cool que tu sois revenue. j'avais un peu désespéré d'avoir perdu des lecteurs. Les reactions du couple Harry/Míriel ? Ah bien désolée, j'ai oublié d'écrire ça. Je met tellement pas l'accent sur leur relation que… j'en saute des bouts. Merci pour ta reviews !

Nev : Merci de m'accorder ta première reviews, ça me touche beaucoup. (Et ça fait rien si tu me tutoie, je tutoies tout le monde moi). Et ensuite, désolé mais je ne crois pas avoir reçu ton bubobulb par courrier. Ça me prend environ un mois écrire un chapitre, va falloir t'y habituer… Et là, j'ai fait plutot vite, ça ma seulement prit 20 jours. Sinon merci pour ta reviews !

Chapitre 13

Noël au square Grimmaurd

Les vacances de Noël venaient de débuter et Harry, Ron, Hermione et Míriel avaient décidé d'aller passer le temps des fêtes à Londres, au 12 square Grimmaurd. C'est donc en ce matin enneigé de décembre qu'ils s'embarquèrent (de justesse, car, bien sûr, Ron avait mis un temps fou à chercher toutes sortes d'objets plus ou moins utiles, notamment sa deuxième chaussette rouge à rayures bleues, le miamhiboux de Coquecigrue et la carte de chocogrenouille de Ptolémée) dans le Poudlard Express qui les amenait à King's Cross.

Le trajet se fit sans encombres. Hermione faisait ses devoirs de vacances (comme ça elle pourrait se concentrer sur des livres plus intéressants que leurs manuels de classe durant le congé), Ron mangeait des Dragées surprises de Bertie Crochue (il voulait absolument trouver la saveur « Hamburger » dont Fred et George lui avait parlée), tandis que Míriel, confortablement assise sur les genoux de Harry, tentait d'apprendre à celui-ci comment dire « je t'aime » en russe. Lorsque Hermione eut fini ses travaux, que Ron commença à avoir mal au cœur, que Harry eut déclaré ne jamais être capable de prononcer le moindre mot dans cette langue à la noix et que, suite à cela, Míriel lui ait envoyé un petit coup de point sur l'épaule, le Poudlard Express fit son entrée en gare. Les quatre Gryffondor sortirent sur le quai, traînant leur valise derrière eux. Ils eurent tôt fait de repérer Mr. et Mrs. Weasley, Remus et Tonks qui les attendaient. La mère de Ron se précipita sur eux pour serrer son fils et Harry dans ses bras. Míriel, quant à elle, préféra éviter les salutations étouffantes de Mrs. Weasley et se tourna plutôt vers Remus qui était en fait la seule personne qu'elle appréciait véritablement parmi leurs accueillants.

« Ça fait du bien de te voir sourire enfin », dit celui-ci en lui faisant une brève accolade.

« Bien des choses ont changé depuis cet été », répondit-elle.

« D'après ce que je vois, Dumbledore n'a pas eu une mauvaise idée en te renvoyant à Poudlard. »

« Pour une fois, je dois bien avouer qu'il avait raison. »

« Il a dû se passer bien des choses en effet pour que tu concèdes cela. À ton départ, je n'aurais jamais réussi à te le faire admettre. »

« Mais tu ne peux même pas t'imaginer tout ce qui m'est arrivé en quatre mois. »

« Comme tomber de ton balai pendant le match de Quidditch d'il y a deux semaine. »

« Ce n'était pas de ma faute ça ! J'ai reçu un Cognard et… »

« Mais oui, mais oui. Bien sûr, la grande Míriel Delombre ne tomberait jamais de son balai à moins qu'un terrible Cognard ne lui rentre dedans », plaisanta le lycanthrope.

« Ça fait mal recevoir ça en plein ventre tu sauras. »

« Pas tant que ça, je parie. »

« Tu es mal placé pour parler. Tu n'as jamais joué au Quidditch, toi. »

« …J'avoue. »

La petite troupe qu'ils formaient à présent pris alors le chemin du quartier général de l'ordre. Ils y allaient à pieds, le trajet étant d'à peine un kilomètre. Étant trop absorbés dans leurs conversations, ils ne remarquèrent pas que certaines personnes les regardaient d'un œil étrange. Il fallait pourtant avouer qu'un groupe composé de quatre adultes bizarrement accoutrés (mais qui avait l'idée de porter un imperméable de pêche avec des pantalons de golf ?) et de quatre adolescents qui traînaient des malles qui semblaient sortir d'un magasin d'antiquités et des cages où étaient enfermés des hiboux était un équipage plutôt insolite. Ils arrivèrent finalement au square Grimmaurd et après s'être assuré que personne ne les observaient, ils pénétrèrent dans l'ancienne maison du numéro 12.

Rien n'avait changé depuis leur dernier séjour sur les lieux remarqua Harry. Il fallait toujours chuchoter dans le hall pour ne pas réveiller le tableau de Mrs. Black, la décoration d'origine composée de porte-manteau-jambes-de-troll et de bibelot-en-têtes-d'elfes-empayées résistait encore aux efforts de Mrs. Weasley pour rendre la maison plus accueillante et Kreattur continuait de rôder à travers les pièces en… Kreattur ! Mais il n'était pas là. C'était donc cela qui manquait dans le décor… Mais où était-il passé alors ?

« Où est Kreattur ? » demanda soudainement Harry.

Ils étaient tous assis autour de la table de la cuisine, attendant que la soupe de Mrs. Weasley ait fini de cuire. Chacun consulta son voisin du regard, s'apercevant tout d'un coup qu'ils n'en n'avaient pas la moindre idée.

« Sûrement encore chez les Malfoy. Il est obligé de servir un héritier Black, mais je crois qu'il a préféré aller vers Narcissa que vers Míriel », déclara Remus.

« Il n'est pas chez les Malfoy », intervint cette dernière. « En tout cas, il n'y était pas cet été. Et puisqu'il n'était pas ici non plus, il a été soit libéré… ou tué. »

« La première option est plus probable. Sûrement que les Malfoy ont soutiré de lui tout ce qu'ils voulaient savoir et l'ont libéré ensuite », déclara Mr. Weasley.

« Mais pourquoi ne l'ont-ils pas gardé à leur service en remplacement de Dobby ? » dit Ron.

« Je ne sais pas si tu l'avais remarqué Ron », fit Míriel, « mais Kreattur étaient meilleur pour marmonner des injures que pour faire le ménage. »

« Mais il en sait beaucoup trop pour rester en liberté ! » s'exclama Harry.

« Les Malfoy savent déjà tout alors… »

« Un de ces jours, j'essaierai de le retrouver », fit Míriel.

« Pourquoi ? »

« Disons, pour assouvir ma vengeance personnelle envers un être qui me devait obéissance et qui m'a trahie. »

« Míriel ! », s'exclama Hermione. « Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Qu'est-ce qui te prend voyons ? »

« Ça doit être mon côté Delombre qui refait surface… »

« Mais tu n'étais pas sérieuse bien sûr ? »

« Pourquoi pas. »

« Mais… », commença Hermione en se tournant vers les autres. « Harry, professeur Lupin, dites quelque chose ! »

« J'aimerais bien Hermione, mais le problème vois-tu, est que je ne suis pas vraiment en désaccord avec Míriel… » concéda Remus.

« Quoi ? Elle fait des projets pour se venger sur son ancien elfe de maison et vous êtes d'accord avec elle ? Ne me dites pas que c'est votre coté Delombre, vous ne venez pas de cette famille.»

« Non, c'est plutôt mon coté « loup-garou en période pré-lunaire » qui me fait dire ça. »

Hermione se tourna alors vers Harry en dernier recours.

« Harry, dit quelque chose, raisonne-là bon sang ! »

« Et bien…j'avoue que je ne serai pas porté à vouloir me venger sur Kreattur… »

« HA ! Tu vois Míriel ? Harry trouve lui aussi que c'est une très mauvaise idée tout ça. »

« Je n'ai pas dit ça », intervint celui-ci. « Je ne voudrai pas me venger personnellement… mais cela ne veut pas dire que j'ai l'intention de l'en empêcher. »

« Mais… et la S.A.L.E ? »

« Hermione, tais-toi et mange ta soupe », la coupa Remus.

« Au fait c'est quoi la S.A.L.E ? » demanda Míriel à l'oreille de Harry.

« C'est une société créée par Hermione. Mais ne pose pas de questions, sinon elle va te demander d'y adhérer. Je t'expliquerai plus en détails tout à l'heure », murmura-t-il.

« Bon, d'accord. »

Le dîner se termina calmement. Hermione s'était résignée à manger en silence, Ron et Harry parlaient de Quidditch comme à leur habitude, Mr. Weasley était parti au salon montrer à Tonks la « tévélision » qu'il venait d'acheter tandis que Míriel racontait à Remus les dernières nouvelles de Poudlard.

« Alors, en résumé, tu as eu combien de retenue avec Rogue depuis le début de l'année ? » demanda celui-ci.

« Attends, laisse-moi voir… 1, 2… 3…… 7 ou 8 je crois. »

« 8 ! Et pour quelle raison ? »

« Parce que je l'ai traité d'imbécile, parce que j'ai dit qu'il n'était qu'un crétin, parce que j'ai laissé entendre qu'il était idiot… »

« Ok, c'est bon, j'ai compris. Mais tu ne te lasses pas de te faire punir ? »

« Bof… non. Ça vaut le coup. Tu devrais voir la face qu'il fait quand je dit un : « Vous devriez le savoir, vous êtes professeur, non ? » ou quelque chose du genre. »

« J'ai déjà expérimenté la chose. Tu sais, quand tu passes dix ans de ta vie à côtoyer ton père et Rogue en même temps, tu peux en voir de toutes les couleurs. »

« Au fait, c'est vrai que vous lui avez déjà teint les cheveux en rose pendant son sommeil ? »

« Je n'ai rien à voir là-dedans, moi. C'était une idée de James ça. »

« Tu dis tout le temps que c'était une idée de James. N'essaye pas de me faire croire que tu ne faisais jamais rien toi. »

« Mais c'est vrai ! J'étais préfet moi, je ne devais pas participer à des mauvais coups du genre. »

« Parce que bien sûr, un préfet, même s'il est un des maraudeurs, n'enfreindrait jamais le règlement d'une quelconque manière. »

« Exactement ! »

« Et bien, tu es plus ennuyant que je ne le croyais », conclut la jeune fille.

« Pardon ? »

« Mais oui ! C'est moche de ne jamais rien faire. Franchement je préfère mon père. Il faisait peut-être l'idiot de temps en temps, mais au moins il faisait quelque chose. »

« Oh, parce que tu vois les choses sous cet angle-là. Attends, je vois que tu m'as mal compris. Je ne faisais pas vraiment quelque chose, mais je ne faisais pas rien non plus… », essaya de se racheter le lycanthrope.

« Mais oui, mais oui, c'est ça. »

Soudain, Mrs. Weasley fit irruption dans la pièce.

« Allez les enfants, au lit, il est tard », s'exclama-t-elle.

« Quoi, déjà ? Mais il est encore tôt, maman », dit Ron.

« Il n'y a pas de « mais » qui tienne. Tous dans vos chambres maintenant. »

« Mrs. Weasley, il n'est que 21 heures », fit Míriel en consultant sa montre à gousset. « Il est un peu tôt je trouve pour que des adolescents de notre âge doivent aller se coucher. Surtout que nous sommes en vacances. »

« 21 heures ! Mais pourtant, l'horloge du salon indique 23 heures… »

« Alors c'est qu'elle est déréglée », conclut la jeune fille. « Vous savez, c'est fréquent dans les vieilles maisons comme ici. Cela doit être l'humidité qui les empêche de fonctionner correctement. »

« Oui c'est sûrement cela. J'ai toujours dit que c'était trop humide ici. Je vais aller la remettre à la bonne heure », dit Mrs. Weasley en quittant la pièce.

Lorsque cette dernière eut refermé la porte, Remus lança un coup d'œil septique à sa propre montre.

« Mais il est bel et bien 23 heures, Míriel. À moins que d'après toi, les montres numériques peuvent aussi se dérégler à l'humidité. »

« Je sais qu'elle heure il est, j'ai une montre moi aussi je te signale. »

« Mais tu viens de dire qu'il est 21 heures ! » s'exclama Ron.

« C'était pour que ta mère nous laisse tranquille. D'ailleurs, je ne pensais pas qu'elle me croirait. Une horloge magique qui se dérègle à l'humidité. Pfffffff, et quoi encore… Et premièrement, il n'est même pas humide ce salon. »

« Au moins, on sait quelle excuse utiliser quand on veut rester debout jusqu'à minuit maintenant », déclara Harry en souriant.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

Le lendemain matin, ils s'étaient tous levés aux alentours de 11 heures, faute de s'être couché trop tard. Mais qui s'en souciait, c'était les vacances, non ? Lorsqu'ils arrivèrent dans la cuisine, la première chose qu'ils virent fut un hibou perché sur le dos d'une des chaises. Celui-ci fonça sur Míriel dès qu'il l'aperçut et lui remit la lettre qu'il portait avant de s'envoler par la fenêtre.

« Tiens donc, j'avais perdu l'habitude de recevoir du courrier. Je me demande bien qu'est-ce qu'on me veut… »

« Et moi je me demande bien qui l'a postée », fit Mrs. Weasley en se détournant un instant de sa cuisinière. « On n'a pas idée d'envoyer un hibou à 7h00 du matin ! Il pourrait au moins attendre l'heure du petit déjeuner tout de même. Vous vous rendez compte ? Ça fait deux heures qu'il attendait là. Et d'ailleurs, il en a profité pour picorer dans les œufs que je vous avais préparés. J'ai dû tout recommencer ! »

« Et vous allez devoir refaire tout cela une autre fois si vous ne regardez pas ce que vous faites », dit Míriel. « C'est presque en train de brûler. »

Mrs. Weasley se retourna alors pour découvrir que ses œufs prenaient une teinte brunâtre et commençaient à fumer. Pendant qu'elle essayait de sauver ce qui restait du petit-déjeuner, Harry, Ron, Hermione et Míriel s'installèrent à la table. Remus était déjà là, en train de lire la Gazette du sorcier, une tasse de thé à la main.

« Quelque chose d'intéressant ce matin ? » lui demanda Harry.

« Non, à moins que tu te soucies que le ministère de la magie ait décidé de fermer le département du contrôle de l'élevage des perruches magiques et de congédier le seul employé qui en faisait partie. »

« En effet, je ne m'en soucie pas le moins du monde. »

Pendant ce temps, Míriel avait ouvert sa lettre et entreprit de la lire.

« De qui est-ce que ça vient ? » demanda Ron.

« Famille Malfoy », répondit la jeune fille.

« Qu'est-ce qu'ils veulent ? »

« Chère Miss Delombre », dit-elle en lisant à haute voix. « Vous êtes invitée au bal donné par la famille Malfoy en l'honneur de la fête de Noël. La réception se tiendra au manoir familial le soir du 24 décembre prochain. Nous serions ravis de vous compter parmi les nôtres. Et c'est signé Narcissa Malfoy »

« Quoi ? Ils organisent encore un bal pour Noël ceux-là ? » s'exclama Mrs. Weasley pendant qu'elle déposait sur la table son plat d'œufs brouillés. « Tu ne comptes pas y aller cette fois j'espère. Parce que si tu refais comme l'an passé, on ne te verra pas de toutes les vacances… »

« Remus ? » interrompit soudainement Míriel.

« Euh… oui ? »

« Est-ce que tu aurais une idée de comment je pourrais dire « J'en ai rien à foutre de votre putain de bal à la noix. Vous pouvez bien allez vous faire voir, je fête chez moi avec mes vrais amis. » plus poliment ? »

« Euh…disons : « Je regrette sincèrement de devoir malheureusement décliner votre si charmante invitation car des affaires personnelles me retiennent ailleurs. » »

« Oui, très bien, merci. Je leur enverrai cela tout à l'heure. »

« Tu n'as pas été longue à te décider, » lui fit remarquer Harry.

« Tu sais, ça fait onze ans que les Malfoy font ce bal, ça fait onze ans que j'y suis invitée et ça fait onze ans que je dois supporter Draco Malfoy la veille de Noël et, crois-moi, il n'y a rien de pire au monde que de devoir supporter Draco Malfoy la veille de Noël ! Et là j'en avais vraiment marre ! »

« Ok, je vois », fit son petit ami en souriant.

« Mais Míriel », intervint Ron. « Pourquoi est-ce que tu passes ton temps chez les Malfoy si tu les détestes ? »

« Ça ne se fait pas vraiment de refuser leurs invitations en temps normal », répondit la jeune fille.

« Mais pourquoi est-ce qu'il s'acharne à t'inviter alors ? »

« Je vous avais déjà dit que j'avais des arrangements financiers avec Lucius Malfoy ? »

« Peut-être une fois… »

« Ce sont des arrangements qui consistent en quoi ? » demanda Harry.

« J'ai payé la caution pour qu'il sorte de prison l'été dernier… »

« QUOI ? »

« Mais tu es folle ? Tout le monde savait qu'il était coupable. Tu te rends compte que tu as remis un assassin en liberté en faisant ça ! »

En voyant que ni Remus ni Mrs. Weasley ne semblaient surpris par la nouvelle, Hermione se tourna vers eux.

« Vous étiez au courant ? Mais pourquoi est-ce que vous l'avez laissée faire ? »

« En remettant Lucius en liberté, Míriel a bénéficié de la gratitude des Malfoy et cela lui a été beaucoup plus facile de récolter des informations pour l'ordre ensuite, » répondit Lupin.

« J'ai leur respect absolu, parce que, sans moi, Lucius serait à Azkaban, mais aussi parce qu'ils ne veulent pas qu'il me prenne l'envie de révéler qu'ils sont trop pauvres pour payer une caution de libération et qu'ils ont dû avoir recours à moi », expliqua Míriel. « Et j'ai aussi remonté dans leur estime pour quelques temps encore. Ils croient que je suis toujours un tant soit peu plus de leur coté que du vôtre… alors ils me donnent des informations. »

« Expliqué comme ça, on dirait que tu as fait la meilleure chose. Mais je persiste à croire qu'il va te faire regretter de l'avoir remis en liberté un jour », fit sombrement Harry.

« Ça ce sont mes affaires », conclut la jeune fille.

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Mrs. Weasley finit bien par se rendre compte du mensonge de Míriel à propos de l'horloge du salon. Après avoir passé trois jours deux heures en arrière de tout le monde, Maugrey Fol Œil finit par lui faire réaliser le mauvais coup de la jeune fille. Manque de chance (pour Mrs. Weasley) Míriel, accompagnée de Harry, Ron et Hermione, était partie acheter ses cadeaux de Noël sur le Chemin de Traverse pour toute la journée. Et, faute de temps, elle ne put toujours pas la sermonner à son retour sans que son jambon ne carbonise. Finalement, elle finit par oublier l'incident et on n'entendit plus parler des horloges magiques qui se dérèglent dans les salons trop humides.

Noël finit par arriver et une fête fut organisée pour le réveillon. Presque la totalité des membres de l'Ordre de Phénix étaient présents (presque parce que bien sûr, Rogue n'était pas là. Míriel n'était pas pour inviter le professeur qu'elle détestait le plus. Et lui n'aurait jamais accepté de venir. Le réveillon en compagnie de Delombre et Potter, pffffff et quoi encore ?) Bref, ce fut une petite fête bien agréable et tout le monde se coucha passé trois heures du matin.

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Le lendemain, Míriel se réveilla vers dix heures. Elle resta un instant les yeux fermés. Que verrait-elle lorsqu'elle les ouvrirait ? Y aurait-il des cadeaux au pied de son lit ? Elle respira un coup et se résolut à soulever les paupières. Elle aperçut alors une petite pile de paquets qui l'attendait sur le plancher. Elle écarquilla les yeux d'émerveillement tout en détaillant le papier d'emballage rouge brillant et les énormes choux blancs et verts. Tout cela était pour elle ? Mais c'était impossible, il y en avait bien trop ! Ils étaient ronds ou carrés, de différentes tailles, tous avec une carte où était écrit « Joyeux Noël » en grosses lettres.

Mais elle n'osait pas y toucher. Elle avait peur de les déballer et de s'apercevoir ainsi qu'on s'était trompé de personne et que ce n'était en fait pas pour elle. Elle sentait que toute la magie s'envolerait si elle défaisait quoi que se soit sur ces paquets. Alors, elle resta assise sur son lit, ses jambes ramenées contre elle et son menton appuyé sur ses genoux, ne lâchant pas de yeux la pile de cadeaux.

Quelques minutes plus tard, Harry fit soudainement irruption dans la pièce.

« Joyeux Noël mon ange ! » dit-il pour ensuite venir s'asseoir et de l'embrasser en guise de bonjour. « Je voulais venir voir si tu étais réveillée avant de déballer mes cadeaux. Et d'ailleurs je parie que Dobby m'a encore envoyé des chaussettes ou quelques chose du genre. Tu viens voir ? »

C'est alors que le jeune homme remarqua que Míriel non plus n'avait pas touché à ce qu'on lui avait donné.

« Ah, mais je vois que toi aussi tu as reçu beaucoup de choses. Qu'est-ce que tu attends pour les ouvrir ? »

« Je n'ose pas… », murmura-t-elle.

« Quoi ? Tu as peur qu'ils t'explosent à la figure ? »

« Non c'est que… je n'ai jamais vraiment eu de cadeau de Noël jusqu'à maintenant… J'ai peur de tout gâcher en les ouvrant… »

« Mais voyons, qu'est-ce que tu racontes ? Allez, ouvre celui-là », dit-il en lui tendant un petit paquet en forme de carré, tout recouvert de papier vert à étoiles dorées. « C'est de ma part. »

Míriel prit alors le cadeau, hésitante. Elle commença ensuite à l'ouvrir avec précautions, en ôtant un à un les morceaux de papier collant et en dépliant doucement les coins pour ne pas déchirer l'emballage. Lorsqu'elle eut fini, elle découvrit un écrin recouvert de velours bleu nuit. Elle lança un coup d'œil surpris à son petit ami avant de soulever le couvercle pour découvrir un collier à l'intérieur. Il était composé d'un saphir taillé en forme de cœur suspendu à une chaînette d'argent.

« Harry… c'est… pour moi ? » demanda la jeune fille en écarquillant les yeux.

« Mais non, c'est pour Ron. Ça va sûrement bien lui faire un collier en forme de cœur, non ? Mais bien sûr que c'est pour toi Míriel ! »

« Mais… ça a dû te coûter vraiment cher… c'est trop pour moi. »

« Tu sais, j'ai peut-être seulement le tiers de ta fortune, mais c'est bien assez pour t'acheter ça. Et puis, il va pouvoir remplacer le vieux collier bizarre que tu portes tout le temps, et même pour dormir à ce que je vois. Allez, ôte-le et approche que je puisse te mettre le mien. »

La jeune fille porta alors brusquement la main à son cou. Elle avait complètement oublié qu'elle avait la Perle. Et d'après ce que Harry venait de dire, il l'avait remarqué depuis longtemps. C'était mauvais ça. Il ne fallait pas que quiconque sache qu'elle la portait, surtout pas les Serpentard. Zut, zut, zut et re-zut ! Faisant comme si de rien n'était, elle l'enleva de son cou et laissa le jeune homme lui mettre le collier qui lui avait donné.

Elle se décida ensuite à ouvrir ses autres cadeaux. Ron lui avait offert un livre intitulé : « 1001 sorts et enchantements pour sorciers en état d'oisiveté, pas Adalbert Lasornette » (on dirait que Ron ne connaît pas le sens du mot oisiveté ), Hermione lui avait acheté le grimoire de « Ingrédients rares et communs servant à la composition de potions, philtres et élixirs depuis le VIIe siècle, par Henri de Pézeras » (Je sens que même Rogue n'a pas ce bouquin…), Mrs. Weasley avait décidé bien sûr de lui tricoter un pull à elle aussi (Orange ? ORANGE ! Avec un « M » mauve en plus ? Mais depuis quand est-ce que je porte du orange !) Tonks lui avait donné un énorme sac de Dragées surprises de Bertie Crochue (peut-être que Ron trouvera la saveur Hamburger là-dedans…), son cousin Frank lui avait envoyé le dernier modèle des montres Rolex (mais qu'est-ce qu'il a après ma montre à gousset lui ?) et Remus lui avait donné une clé.

« Une clé ? » s'exclama Harry. « Mais qu'est-ce qu'il veut que tu fasses avec une clé ? »

« C'est une clé d'un compte à Gringotts », dit la jeune fille en la faisant tourner entre ses doigts.

« Comment tu peux le savoir ? »

« J'ai neuf comptes là-bas tu sais. »

« Mais pourquoi est-ce que le professeur Lupin t'en donne un autre ? »

« Aucune idée, je le lui demanderai quand je le verrai. »

Ils descendirent alors jusqu'à la chambre que Harry partageait avec Ron. Celui-ci avait déjà finit de déballer ses cadeaux et il semblait que cela était de même pour Hermione qui l'avait rejoint.

« Joyeux Noël vous deux », dirent-ils lorsqu'ils les virent entrer dans la pièce.

« Joyeux Noël à vous aussi », répondit Harry.

Míriel s'assit en tailleur sur le lit de son petit ami pendant que celui-ci s'attaquait déjà au petit monticule de cadeau qu'il avait reçus.

« Au fait, merci pour le livre de potions Hermione », dit la jeune fille.

« De rien. Et puis, de toute façon, j'avais prévu de te l'emprunter de tant à autre si tu le voulais bien. »

« Mais Mione », intervint Ron. « Pourquoi tu aurais besoin de ce livre ? Tu ne fais même plus de potions. »

« C'est pour ma culture général, bien sûr. »

Le rouquin leva les yeux au ciel en ouvrant le sac de Dragées surprises que Tonks lui avait offert.

« Míriel ? » s'exclama soudain Harry. « Qu'est-ce que c'est que tout ça ? » dit-il en désignant la pile de vêtements dont était composé le cadeau de la jeune fille.

« Trois pantalons, deux T-shirts, une chemise et deux robes de sorcier », répondit celle-ci.

« Et je peux savoir combien ça t'a coûté tout ça ? »

« Presque rien. »

« C'est-à-dire ? »

« À peine 50 gallions. »

À cela, Ron s'étouffa.

« C'est pas la peine Ron. Tu peux respirer normalement », dit Hermione.

« Non… c'est que… j'ai avaler une dragée au poivre » arriva-t-il à articuler.

« Tsss », fit la jeune fille en roulant les yeux.

« Attends, tu veux dire que ces… huit morceaux t'ont coûté 50 gallions ! » s'exclama Harry en s'adressant toujours à Míriel.

« Bah…oui. C'est vrai que je ne suis pas allée dans les grandes marques cette fois. J'ai pensé que ça te dépayserait un peu trop. »

« Parce qu'en plus ce n'est pas des grandes marques ça ! »

« Mais bien sûr que non. Sinon ça m'aurait coûté 50 gallions juste pour une paire de pantalons. »

C'est à ce moment là que Remus fit irruption dans la pièce.

« Míriel, qu'est-ce qui t'a prise de m'acheter ça ? » demanda-il en montrant une robe de sorcier bleu océan toute neuve.

« Bah… quoi ? Ça te va bien le bleu, non ? » répondit celle-ci.

« Mais pourquoi m'as-tu acheté une robe ? »

« Parce que en tout tu dois en avoir trois et qu'il n'y en a pas une là-dedans qui n'a pas un trou. »

« Ne vous sentez pas visé », intervint Harry en s'adressant au lycanthrope. « Elle a décidé de refaire la garde-robe de tout le monde. »

« Mais ce n'est pas de ma faute si les gens autour de moi ne sont pas capables de magasiner convenablement ! » s'exclama la jeune fille en levant les bras au dessus de sa tête en un semblant de signe d'exaspération.

« Il faut se montrer compréhensive Míriel », dit Hermione. « Ce ne sont que des garçons après tout. »

« Là, je suis d'accord avec toi. »

Et pendant que les manifestations de désaccord fusaient de toutes part, les deux gryffondores sur mirent à rigoler.

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Note de l'auteur : Bon, j'espère comme d'habitude que vous avez aimé ce chapitre. Et sinon, je m'excuse, je me suis trompé dans mon petit résumé du chapitre 13 la dernière fois. Je vous ais résumé le chapitre 14. Alors je me répète un peu : le chapitre 14 va s'appeler « Le coffre 475 ». On fait un tour à Gringott pour regarder de plus près le cadeaux de Remus. Une petite fantaisie que j'ai inventé avec une de mes amies et plus fidèle lectrice.

J'attends vos reviews ! (est-ce que je peux en avoir autant que pour le dernier chapitre ? Si vous plait... )