(Je sais, je sais, je suis en retard, mais comprenez-moi, avec les travaux d'école et tout… on n'a pas toujours le temps et l'envie de taper du texte… L'important c'est que je n'ai pas décidé d'abandonner.)

Réponse aux reviews :

Big apple : T'inquiète pas, je vais continuer encore et ce jusqu'à la fin de l'histoire (promis-juré, lol). J'espère que tu vas aimer le prochain chapitre. Merci pour ta review !

Jylly Brandebouc : Lol, moi j'ai la Perle noir et le cœur bleu, on devrait pas trop être en conflit. (Tu commences à m'énerver avec ton Dom tu sais ?) En tout cas, merci pour ta review !

Nev : Wow ! 2e review de ta part ! Ouais continue comme ça (surtout si c'est pour moi les reviews) Merci pour tes encouragements.

Chapitre 14

Le coffre 475

« Remus, tu pourrais aller annoncer que le dîner est prêt ? » demanda Mrs. Weasley en ôtant son chaudron du feu.

Le lycanthrope releva alors les yeux de son livre.

« Euh… oui bien sûr, j'y vais », fit-il en se levant.

Il sortit de la cuisine et se dirigea vers les escaliers. Harry, Ron, Hermione et Míriel devaient sûrement être dans la chambre qu'occupaient les garçons au deuxième étage. Ils étaient toujours là de toute façon.

Une fois arrivé, il fut surpris de voir Harry et Míriel, assis sur le plancher, le dos appuyé sur la porte de la chambre, dans le silence le plus complet.

« Mais qu'est-ce que… »

« Shhhhhh » l'interrompirent les deux adolescents en lui faisant signe de se taire.

« Pas si fort » chuchota le garçon.

« Il ne faut pas qu'ils nous entendent voyons ! » continua sa petite amie en prenant garde de ne pas élever la voix.

« Mais qu'est-ce que vous faites là ? » reprit-il donc à voix basse. « Et où sont Ron et Hermione ? »

« Là », répondit Harry en pointant la porte derrière lui.

« Et pourquoi êtes-vous dans le couloir ? »

« On écoute », répondit Míriel.

« Vous écoutez quoi ? »

« Mais eux », continua la jeune fille. « Il ne faudrait pas entrer au mauvais moment. »

Remus eut une expression qui montrait clairement qu'il ne comprenait pas grand-chose à la situation.

« Ils ont parlé pendant dix minutes mais là c'est silence depuis un moment. D'après moi, il vaut mieux ne pas entrer tout de suite sinon on va tout gâcher… »

« Gâcher quoi ? »

Les deux adolescents lui lancèrent un regard qui montrait que c'était évident.

« Qu'est-ce que font un gars et une fille qui ont le béguin l'un pour l'autre s'ils se retrouvent seuls dans une pièce d'ordinaire ? » demanda Míriel.

« Quoi ? Vous voulez dire que Ron et Hermione… ? »

« Oui ! Enfin, peut-être… » répondit Harry. « Mais bon, si on veut que ça soit oui, on est mieux de ne pas entrer tant qu'ils ne se remettent pas à parler. Comme ça on sera plus sûr de ne pas les prendre sur le fait »

Le lycanthrope leva les yeux au ciel un instant et puis il s'en retourna en direction des escaliers.

« Faites comme vous voulez, j'étais seulement venu vous dire que le dîner était près », dit-il.

« Le dîner ? Chouette ! » s'écria le jeune homme à voix haute en se levant.

« CHHHHHUT ! » s'exclama Míriel en se mettant debout à son tour.

Mais c'était tout à fait inutile, parce que Ron et Hermione les avaient déjà entendus. En effet, dès qu'ils avaient quitté leur poste devant la porte, celle-ci s'était ouverte sur le rouquin.

« J'ai entendu quelqu'un parler de dîner ? » dit-il.

C'est alors qu'un cri leur parvenut de la cuisine.

« Alors vous venez oui ou non ? C'est parce que sinon ça va refroidir ! » tonna Mrs. Weasley.

« J'avais entendu juste », conclu Ron.

Lui et Harry se dirigèrent donc rapidement vers le premier étage. Derrière eux suivaient Remus, Míriel et ainsi que Hermione qui les avait rejoints.

« Qu'est-ce qu'on mangent ? » demandèrent-ils en entrant.

« De la soupe aux haricots » répondit Mrs. Weasley.

Míriel ne put réprimer une légère grimace de dégoût qu'heureusement la cuisinière ne remarqua pas. D'habitude elle appréciait bien la cuisine de cette dernière, mais… s'il y avait une chose qu'elle détestait, c'était bien les haricots. Elle pouvait se forcer un peu, mais c'était la troisième fois cette semaine qu'ils en mangeaient ! Elle s'assit tout de même à la table sans montrer le moindre signe de mécontentement. Ron, quant à lui, fut un peu moins discret. Dès que sa mère lui répondit, il lâcha un : « Quoi ? Encore des haricots ? » qui ne plut pas du tout à Mrs. Weasley. D'ailleurs celle-ci lui répondit par un : « Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à le préparer toi-même ton dîner » qui le fit taire.

Tout le monde était silencieux autour de la table, chacun mangeant sa soupe sans se préoccuper de faire la conversation. Míriel fut la première à avoir fini. (Bon, c'est vrai, elle avait fait disparaître en douce la moitié de sa portion, mais ça, personne n'avait besoin de le savoir…)

« Est-ce que quelqu'un a pensé à ce qu'on pourrait faire cette après-midi ? » demanda-t-elle.

« Pas vraiment non », dit Harry. « Pourquoi ? Tu avais quelque chose en tête ? »

« Je suis curieuse de savoir qu'est-ce qu'il y a dans le coffre de mon père… »

« Quel coffre ? » s'exclama Ron.

« Tu sais, la clé que j'ai offert à Míriel pour Noël », répondit Remus.

« Mais je croyais que c'était simplement de l'argent qu'il y avait dedans ? » fit Hermione.

« Mon père avait déjà cinq comptes différents remplis d'argent. Mais il n'était pas si riche que ça, il ne pouvait pas en avoir un sixième », dit Míriel.

« Si ce n'est pas des gallions qu'il y a dedans, alors qu'est-ce que c'est ? »

« Aucune idée. C'est pour ça que si on a l'après-midi de libre, j'aimerais bien qu'on aille y jeter un coup d'œil. »

« Maman, on peut aller sur le Chemin-de-traverse après le dîner ? » demanda Ron en se tournant vers sa mère.

« Bien sûr mes chéris, tant que vous ne revenez pas trop tard » répondit celle-ci.

« Tu viens avec nous ? » dit Míriel à l'intention de Remus.

« Bien sûr. Tu croyais que je ne serais pas curieux de savoir ce que Sirius a bien pu mettre dans ce coffre ? » répondit celui-ci.

Ce fut donc décidé qu'ils iraient tous les cinq. Vers 14 heures, ils quittèrent la maison et, grâce à la poudre de cheminette, ils furent rapidement à Gringotts. Après être entrés dans la banque, ils se présentèrent au comptoir du fond où était assis un gobelin.

« Que puis-je pour vous » dit-il d'une voix grinçante.

« Nous voudrions jeter un coup d'œil au coffre 475 » répondit Míriel.

« Vous avez la clé ? »

La jeune fille sortit d'une de ses poches un trousseau qui devait contenir une dizaine de petites clés dorées.

« Ça c'est celui de la famille Delombre », marmonna-t-elle en cherchant parmi son porte-clé. « Celui de ma mère… celui d'oncle Edward… 364 ? Depuis quand est-ce que j'ai le 364 ? Ah oui, celui de Mathilda… »

« Est-ce que vous l'avez cette clé ? » la pressa le gobelin.

« Oui, oui la voilà, ne soyez pas impatient », dit-elle en la lui tendant.

Le banquier l'observa longuement pour s'assurer de son authenticité avant de tourner la tête par-dessus son épaule.

« Grusmeck ! Viens ici ! »

Le dénommé Grusmeck, un petit gobelin qui avait une lanterne pendue à sa ceinture, se présenta alors.

« Conduis ces gens au 475 », fit le banquier en lui donnant la clé dorée.

Sans un mot, Míriel, Harry, Ron, Hermione et Remus suivirent leur guide. Ils se dirigèrent vers une des nombreuses portes qui s'alignaient sur les murs du hall de la banque. Derrière celle-ci se trouvait un wagonnet sur rail où ils embarquèrent. Il n'y eut que Hermione qui ne fut pas contente lorsque le trajet se termina. Elle disait que cela lui rappelait les montagnes russes qu'elle avait faites au cours de son voyage en France. À cela Míriel répondit qu'aucune des montagnes qu'elle avait vues en Russie ne pouvaient se comparer à ça. La jeune fille allait se lancer dans son discours sur le fait que les montagnes dont elle parlait étaient des manèges et non une partie du relief géographique, mais elle fut interrompue par Ron qui avait du mal à contenir sa curiosité.

« Alors, on l'ouvre ce coffre maintenant qu'on y est ? »

Míriel prit la clé que le gobelin Grusmeck lui tendait et s'approcha de la porte. Elle appréhendait le moment où elle découvrirait ce qu'il y avait dans le compte de son père. Peut-être ne serait-ce que de l'argent… mais peut-être serait-ce autre chose… un objet précieux ou un ouvrage secret, quelque chose qui aurait nécessité la protection de Gringotts. Elle enfonça résolument la clé dans la serrure, la tourna jusqu'à ce qu'elle entende un « clic » familier et, enfin, tira la lourde porte de fer. Elle leva la tête pour enfin apercevoir… un tas d'objet.

Au moins, ce n'était pas de l'argent…

Mais qu'est-ce que c'était alors ?

Elle s'approcha et vit que c'était en fait une énorme pile de babioles diverses, de trucs, de bricoles, de machins, bref, ces objets tous plus idiots les uns que les autres et qui rendent d'habitude encore plus imbécile les crétins qui s'en encombrent parce qu'ils les trouvent drôles…

Et d'après ce qu'elle pouvait voir, son père avait fait partie de ce genre de personne… et pas seulement un petit peu…

Désespérant…

« Par Merlin, Remus, qu'est-ce que c'est que tout ça ? » s'exclama-t-elle en fixant, les yeux écarquillés, la montagne d'objet devant elle.

« Et bien… je dirais que c'est partagé entre des choses que Sirius et James ont achetées à Pré-au-lard, des choses qu'ils ont piquées à Pré-au-lard, des choses qu'ils ont trouvées dans le tiroirs d'objets confisqués de Rusard et des choses que nous avons inventées ensemble. »

« Quoi ? Mais c'est impossible ! Mon père n'a pas pu ramasser tout ça ! »

« On dirait qu'il l'a fait pareil », conclu Remus.

« Désespérant, désespérant, désespérant… », marmonna la jeune fille en observant tout ce que contenait le coffre.

Pendant ce temps, Harry et Ron avaient déjà entrepris leur « exploration » de la montagne d'objets qui trônait au milieu de la pièce.

« Hey, professeur Lupin », s'exclama le rouquin. « C'est quoi ça ? » dit-il en pointant un lapin en peluche rose qui était par terre.

« Tiens, je ne m'en rappelle plus de celui-là… », répondit le lycanthrope.

Ron ramassa la peluche et, quelques secondes après qu'il l'ait touché, un petit « pouf » se fit entendre suivit par un long jet de fumée sortant du ventre du lapin. Le garçon considéra alors le jouet d'un œil étonné.

« Ah oui, là ça me revient ! » s'exclama Remus. « Ce sont les lapins explosifs que nous avons inventés en cinquième année. »

« Tiens, en voilà un autre », dit Harry en ramassant un lapin en peluche bleu cette fois.

Ce ne fut pas un innocent jet de fumé qui sortit à ce moment-là, mais plutôt une véritable explosion qui se produit. Harry resta ensuite figé quelques instants, les cheveux encore plus ébouriffés qu'à l'ordinaire, les lunettes de travers et ses vêtements couverts de suie.

« Et je crois avoir oublié de mentionner que les bleus avaient une charge explosive un peu trop forte, contrairement aux roses qui sont trop faibles. Il n'y avait que les verts qui étaient au point, mais je pense que nous les avons tous utilisés », dit Remus.

« Vous auriez pu nous avertir tout de même », fit Harry.

« Désolé, mais ça vient de me revenir. »

C'est alors que Míriel ramassa un sac de plastique transparent qui contenait toute une provision de Souris glacées d'Honeydukes.

« Remus, ne me dit surtout pas que ce sont de vraies friandises que vous avez laissées dans ce coffre… », s'exclama-t-elle.

« Malheureusement, je crois que Sirius a aussi gardé les bonbons trafiqués que nous avions mis au point… »

« Poubelle, donnez-moi une poubelle quelqu'un… » fit la jeune fille avec un air dégoûté.

« Ne les jette pas Míriel », dit Ron. « Je suis sûr que Fred et George seraient ravis si je leur donnait ces bonbons. »

« Quoi ? Donnez ces bonbons ? Mais ils sont périmés depuis 20 ans ! »

« Exactement ! Comme ça, ils pourront les utiliser pour leur boîte à flemme. »

« Je crois qu'on ferait mieux de ne pas les manger », intervint Remus.

« Bon, tu vois ce que je disais, Ron ? »

« Parce qu'à l'origine, nous les avions faits pour transformer Miss Teigne en souris, mais nous n'avions réussi qu'à la rendre malade et à nous mettre Rusard sur le dos. Alors, je ne crois pas que ça soit une très bonne idée d'en faire manger à des humains. »

« Cool ! Rendre Miss Teigne malade avec des Souris glacées périmées, je n'y avais pas encore pensé » déclara Harry en prenant le sac de bonbons des mains de Míriel.

« Est-ce qu'on vous a déjà dit que vous n'étiez que des gamins immatures ? » soupira la jeune fille.

« Oui. Enfin c'est ce que Hermione nous a continuellement répété depuis notre entrée à Poudlard, » dit Ron. « Mais cela ne nous a jamais fait le moindre effet alors… »

« Désespérant… »

Ils restèrent presque une heure à « explorer » le coffre, découvrant ici et là des objets tous plus amusants (idiots), ingénieux (dangereux) et utiles (surtout si on veut avoir Rusard après nous) les uns que les autres. Grusmeck, le gobelin, les avait attendus tout ce temps à l'entrée et semblait plus que content des les voir enfin sortir. Mais sa joie sembla disparaître d'un coup quand Míriel lui dit qu'elle avait besoin d'aller prendre de l'argent dans le coffre (elle pigea une de ses clés au hasard) 946 (« tiens donc, c'est l'héritage de grand-oncle Alphard qui va financer mes dépenses jusqu'à la fin de l'année. ») Heureusement pour le gobelin, cela ne prit pas plus de deux minutes à la jeune fille pour remplir sa bourse.

Lorsqu'ils sortirent de la banque, ils se dirigèrent vers la boutique que les jumeaux Weasley avaient sur le Chemin-de-traverse pour leur montrer ce qu'ils avaient déniché dans le coffre de Sirius. Ceux-ci furent enchanté par les « Bombes à glue perpétuelle » et aussi par les « plumes à insultes » qu'avaient fabriquées les Maraudeurs. Ils en prirent donc quelques échantillons pour leur magasin.

Mrs. Weasley leur avait dit de ne pas rentrer trop tard et non de rentrer pour le dîner… alors, ils prirent tout leur temps sur le Chemin-de-traverse. Après la boutique de farces et attrapes, Harry et Míriel insistèrent pour faire un tour au magasin d'accessoires de Quidditch (une nouvelle boussole en cuivre pour balai et des gants d'attrapeur), Hermione voulut absolument aller chez Fleury et Bott (« Principes oubliés de l'arithmancie asiatique, par Xue Mai Long »), Ron les convainquit de faire une pause chez Florian Fortarôme (deux glaces menthe-fraise, une vanille-pistache et deux chocolat-noisette), Harry dût arrêter à l'animalerie magique (du miamhiboux pour Hedwige), Míriel les fit attendre une demi-heure devant la boutique de Mme. Guipure (une nouvelle cape d'hiver) et, finalement, Remus leur paya le souper au Chaudron Baveur. Ils rentrèrent ensuite au 12 square Grimmaurd. Il devait être aux alentours de 22 heures… et Mrs. Weasley était particulièrement en colère contre eux. Míriel et les trois autres adolescents réussir à s'en tirer sans trop de dommage, ce qui ne fut par contre pas le cas de Remus. (« Non mais tu as vu à quelle heure tu les ramène ! J'étais morte d'inquiétude, moi ! Je croyais qu'il vous était arrivé malheur ! Moi qui pensais que tu étais un adulte suffisamment responsable Remus ! ») La jeune fille songea qu'elle lui revaudrait le coup un jour…

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C'était le 4 janvier, il était environ 15 heures, il faisait gris dehors… bref, une journée bien ennuyante. Harry et Ron s'étaient mis à leurs devoirs de vacances, Hermione crayonnait dans un journal moldu (sûrement en train de faire un mot-entremêlé… ou un mot-entrelacé… mot-entrecroisé…) et Míriel, et bien, elle s'ennuyait. Elle feuilletait distraitement le livre que Ron lui avait offert à Noël. (Pour une fois qu'elle était « dans un état d'oisiveté »…) Jusqu'à maintenant, elle n'y avait pas vu de sortilèges bien intéressants. Elle tournait les pages lentement, regardant dans chacune ce qui y était enseigné. Un sort pour s'arracher les poils du nez, un autre pour se teindre les cheveux en vert, ou encore pour donner une forme d'étoile à ses lunettes, ou bien pour se teindre les cheveux en rose, sinon pour se nettoyer le nombril, et encore pour se teindre les cheveux en mauve, pour ôter de la Glue Perpétuelle, pour se teindre les che… Quoi ! Pour ôter de la Glue perpétuelle ? La jeune fille tourna vivement les pages pour revenir où elle avait vu cela.

« Le sort de décollage »

« Le seul enchantement contre la Glue Perpétuelle »

« Il vous est sûrement déjà arrivé d'utiliser le maléfice de la Glue Perpétuelle pour ainsi pouvoir garder éternellement des objets à leur place. Mais que ce passe-t-il si vous vous apercevez que vous avez fait une erreur ? Auparavant vous auriez dû l'endurer encore et encore… Mais ce temps est à présent révolu grâce au sortilège de décollage ! Celui-ci vous permet de décoller n'importe quel objet fixé par n'importe quel maléfice et sur n'importe quelle surface. Et le tout en un clin d'œil ! Il vous suffit simplement de faire un mouvement du poignet comme illustrer ci-dessous en prononçant la formule « Déglutinum » »

Míriel jeta un coup d'œil au dessin au bas de la page. Après quelques instants, elle sortit sa baguette magique de sa poche et essaya de lancer le sort sur une tapisserie qu'il y avait sur le mur en face d'elle.

« Déglutinum ! »

Il y eut un éclair de couleur rose et la tapisserie tomba sur le sol dans un bruit mât. La jeune fille eut alors un grand sourire.

« Qu'est-ce que tu fais Míriel ? » demanda Harry qui avait levé la tête de son manuel de métamorphose.

Sans répondre, elle se précipita vers eux pour serrer Ron dans ses bras et l'embrasser sur les deux joues.

« J'adore ton cadeau de Noël, Ron ! Merci ! » s'écria-t-elle avant de sortir de la pièce en courant.

Harry lança alors un regard mi-jaloux mi-interrogateur à son ami.

« Ne me regarde pas comme ça, je ne sais pas ce qui lui a prit », s'indigna celui-ci.

« Tu ne sais pas ? Mais je te signale que c'est du cadeau que tu lui a offert dont il s'agit », s'emporta Harry.

« Peut-être qu'elle vient seulement de s'apercevoir qu'elle ne m'avait pas encore remercié… »

« Parce que peut-être qu'elle remercie les gens en les embrassant maintenant ? »

« Arrêtez de faire des suppositions », intervint Hermione. « Allons plutôt voir ce qu'elle est partie faire. »

Ils lâchèrent donc leurs manuels d'école et se levèrent pour sortir. Dès qu'ils ouvrirent la porte, le son strident des cris de Mrs. Black parvint à leur oreilles.

« Recule abomination de ma chair et de mon sang ! Comment oses-tu t'approcher de moi ? Monstre ! Vipère ! Tu n'es qu'une horripilante bâtarde indigne de pénétrer en ces lieux ! »

Harry, Ron et Hermione débouchèrent dans le hall d'entrée où étaient déjà arrivés Tonks, Dedallus Diggle et Mrs. Weasley, alertés par le bruit. Tous regardaient Míriel qui se tenait tranquillement devant le tableau de sa grand-mère, parlant presque calmement à travers les insultes de celle-ci.

« Vous pouvez crier autant (Saleté !) que vous voulez, je vais tout de même (Pourriture !) réussir à vous décrocher de ( Résidu d'horreur…) votre mur grâce (…et d'abjection !) au sort que j'ai eu la chance de trouver. Vous n'avez pas idée (Bâtarde !) de tout ce qu'on peut découvrir dans un livre (Abomination !) même d'apparence inutile. La preuve : j'ai (Vermine !) un enchantement pour ôter la Glue Perpétuelle. C'est un coup de chance (Traître à ton sang !) que ce soit justement ce avec quoi vous êtes accrochée. Mais (Traître à ta famille !) ce qu'il y a de plus merveilleux encore c'est que le camion à ordures passe à tous (Montres !) les deux jours sur la rue. Comme ça je vais pouvoir vous jeter à la poubelle dès que l'envie m'en prendra. (Tu n'es qu'une horrible Gryffondor qui est aussi digne qu'un insecte gluant de pénétrer dans cette maison !) Ok, là j'en ai assez entendu. Déglutinum !»

Le tableau de Mrs. Black tomba alors sur le sol pendant que celle-ci poussait un long cri strident. Comme lorsqu'on tirait un rideau devant elle, le fait qu'elle soit face contre terre l'endormie. Míriel tourna alors la tête vers les personnes présentes dans le hall et ceux-ci purent tous voir le sourire ravi qu'elle arborait.

« Et je sais déjà où je vais la mettre », déclara-t-elle.

Elle se dirigea ensuite vers la porte menant à la cave, faisant léviter le portrait de sa grand-mère derrière elle.

« Comment est-ce qu'elle a fait pour décoller ce tableau ? » fit Mrs. Weasley après un moment. « Ça fait un an et demi que j'essais et je n'y étais toujours pas arrivée. »

«C'est parce que personne ici n'avait encore lu « 1001 sorts pour sorciers en état d'oisiveté » je crois », déclara Harry.

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La cave, qui était jusqu'alors presque inutilisée, devint rapidement un véritable entrepôt pour tableaux, tapisseries et bibelots ayant une ou plusieurs caractéristiques "déplaisantes" aux yeux de Míriel. Celle-ci se servit en effet de son sort de décollage pour ôter tous les objets ou presque qui avait été fixés avec de la Glue Perpétuelle. Après le cadre de Mrs. Black, il y eut celui de Sir Bartoloméus Black (qui avait la mauvaise habitude de chanter l'hymne nationale anglais à toute heure de la nuit ou du jour), celui de Dame Princila Black (qui exigeait qu'on nettoie sa toile au moins chaque semaine) et de Mr. Romulus Black (qui ronflait trop fort, selon Remus, qui occupait la chambre où il était accroché). Il y eut aussi quelque tapisseries, notamment celle où était inscrit l'arbre généalogique des Black (qui fut d'ailleurs remplacée, au grand damne de Mrs. Weasley, par une presque identique, qui comportait par contre les noms de Sirius, Míriel et Tonks). Du même coup, la jeune fille profita des quelques jours de vacances qui lui restaient pour redécorer quelques pièces de la maison, comme sa chambre qu'elle fit repeindre et remeubler en intégralité, la cuisine, le salon du deuxième étage et le hall d'entré où on put enfin se débarrasser des têtes d'elfes empaillées et du porte-parapluie en forme de jambes de troll. Tout cela était, le disait-elle, son cadeau de Noël pour l'Ordre qui avait maintenant un cartier général plus accueillant.

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Note de l'auteur : Bon, je vais essayer de faire plus vite pour le prochain chapitre… mais je dis bien « essayer ». Mais n'ayez pas peur que j'abandonne, tout est déjà écrit jusqu'au chapitre 19. En tout cas, pour le chapitre 15, il va s'appeler « Inscriptions », on aura de nouveaux éléments concernant la Perle et… une suite à l'aventure des lapins explosifs comme je dis… lol vous verrez.

J'attends vos reviews !