Chapitre 18

Les ruines de l'abbaye Saint-James

Le croissant de lune était déjà haut dans le ciel. La lueur blafarde des étoiles était la seule source de lumière. Une légère brise faisait trembloter par moment les branches pleines de bourgeons des arbres de la Forêt Interdite. Harry et Míriel s'étaient posés dans une petite clairière depuis un temps déjà. Ils étaient adossés au tronc d'un grand chêne, blottis l'un contre l'autre, les yeux tournés vers le ciel pour contempler les astres. Ils échangeaient rarement une parole. Ils n'étaient pas là pour discuter, mais seulement pour profiter d'un moment de paix, parmi la tranquillité de la forêt.

Après un moment, Míriel, qui était accotée sur l'épaule de son petit ami, releva la tête. Elle se tourna vers lui pour plonger ses yeux dans les siens.

« Tu sais que je t'aime ? » murmura-t-elle.

Le jeune homme sourit légèrement.

« Oui, je le sais », répondit-il avant de se pencher pour l'embrasser. « Moi aussi, je t'aime », continua-t-il.

Leurs lèvres restèrent soudées encore un long moment avant qu'ils ne se séparent.

C'est alors qu'un rire narquois les fit sursauter. Ils se retournèrent en même temps pour apercevoir un homme encapuchonné qui se tenait debout, devant eux.

« Comme c'est touchant, vraiment », dit-il sarcastiquement avant de se remettre à ricaner.

Harry et Míriel se levèrent d'un bon et sortirent leur baguette magique.

« Qui êtes-vous ? » demanda le survivant d'une voix forte.

« Mangemort », siffla la jeune fille à la place de l'inconnu.

Celui-ci cessa de rire.

« Toujours aussi perspicace Miss Delombre », déclara-t-il. « Malheureusement pour vous, cela ne vous sauvera pas. »

Il fit un geste de la main et quatre autres mangemorts sortirent de l'ombre des arbres pour les encercler. Harry allait lever sa baguette pour jeter un sort, mais des Expelliarmus fusèrent de toutes parts. Le jeune homme se plaça alors légèrement devant sa petite amie en signe de protection. Cela ne fit qu'augmenter le ricanement de l'homme.

« Vraiment, Potter, arrêtez de jouer au héros sans peur. Vous êtes seulement ridicule », dit-il. « Allez, dégagez si vous ne voulez pas qu'il me prenne l'envie de vous jeter un sort. »

Bien sûr Harry, nullement ébranlé, ne bougea pas d'un pouce.

« Comme vous voudrez », déclara le mangemort après un moment. « Stupéfix ! »

Le garçon n'avait aucun moyen de se défendre et reçu le sortilège de plein fouet. Il alla s'écraser sur le sol, inconscient.

« Nous pouvons passer aux choses sérieuses à présent Miss Delombre » dit l'homme en s'avançant lentement vers Míriel.

« Tu sais bien que je ne te donnerai jamais ce pourquoi tu es là, Lucius », siffla celle-ci en accentuant bien sur le nom.

« Ne me sous-estimez pas. J'ai acquis beaucoup d'expérience ces derniers temps, à force de répéter la même tâche sur chacun des membres de votre famille. »

« Mais tu n'as pas réussi à en faire avouer un seul, je te rappelle », répondit la jeune fille sur un ton étrangement calme. « Pourquoi cela serait-il différent dans mon cas ? »

Le mangemort s'approcha d'elle et se pencha à son oreille.

« Faites-moi confiance Miss Delombre, lorsque je vous dis que tout peut changer », lui souffla-t-il avec quelque chose de menaçant dans la voix.

Míriel resta de marbre, mais cela ne le dérangea pas outre mesure. Il s'éloigna de quelques pas et sortit sa baguette.

« Commençons par vérifier si l'on nous a bien informé », continua Malfoy. « Endoloris ! » fit-il dans sa direction.

Le sort fonça sur la jeune fille, mais il ne la percuta pas. À la place, il se concentra sur un point précis sur sa poitrine. Il sembla ensuite se consumer quelques secondes, avant de disparaître. Le capteur de sortilège de la Perle avait fonctionné. Lucius eut un sourire satisfait. La Gryffondor ferma les yeux quelques instants et déglutit difficilement. Elle ne pouvait plus nier maintenant, ils savaient qu'elle l'avait.

« Voilà qui va nous faciliter la tâche », déclara le mangemort. « Nous n'aurons pas à aller voir votre cousin. »

« Vous perdez votre temps. Je ne consentirai jamais à vous la donner. »

« N'en soyez pas si sûre. Je peux parfois me montrer très persuasif. »

Malfoy se mit à marcher en décrivant des cercles autour d'elle, tel un vautour autour de sa proie. Il s'arrêta subitement lorsqu'un cri d'animal retentit non loin dans la forêt.

« Que diriez-vous d'aller autre part ? Question d'être plus tranquilles », demanda-t-il d'une voix sarcastique à Míriel.

Celle-ci n'eut pas le temps de répliquer qu'elle entendit un des hommes derrière elle murmurer un sort. Elle eut alors la sensation d'avoir reçu un coup sur la tête. Les arbres de la forêt se mirent à valser devant ses yeux pendant que Lucius esquissait un sourire méchant. Puis, ce fut le noir.

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Elle avait horriblement mal à la tête, comme si on s'était amusé à lui vriller le crâne. Elle était étendue sur le ventre, face contre terre. Il y avait quelque chose de froid sous elle. Froid et dur. Elle ramena ses bras contre son corps, les paumes appuyées sur le sol. Elle parvint à se soulever légèrement et se força à ouvrir les yeux. Une dalle de pierre grise. Elle se retint de jeter un coup d'œil autour d'elle, sachant que les mangemorts devaient l'observer. Elle attendit quelques instants, histoire de rassembler ses forces, puis, faisant fi de la douleur qui lui transperçait la tête, elle se redressa et réussit à se mettre debout. Elle garda premièrement la tête baissée, le temps de se recomposer une attitude neutre, puis elle se risqua à lever les yeux. Elle découvrit qu'elle était au centre des ruines d'un édifice de pierres qui devait dater de plusieurs siècles. Les murs – ou du moins ce qu'il restait des murs – semblaient construits selon la mode de la Renaissance. Elle aperçut alors sous ses pieds que la pierre sur laquelle elle était étendue auparavant était en fait une dalle commémorative du site. « L'abbaye Saint-James de Dawick, construite de 1689 à 1703 »

« Charmant endroit, n'est-ce pas ? » fit une voix dans son dos.

Elle se retourna lentement et tomba sur Malfoy comme elle s'y attendait. Celui-ci avait ôté sa capuche de mangemort comme l'avaient également fait ses quatre acolytes. À présent, en plus de devoir supporter la vision de son sourire carnassier, elle devait aussi soutenir son regard perçant.

« Charmant ? Je ne dirais pas. Croulant serait plus juste selon moi », fit-elle en désignant en désignant les nombreux monticules de pierres formés par l'effondrement progressif des murs. « Je croyais que tu possédais un meilleur sens esthétique Lucius. »

Elle savait bien que ses sarcasmes la rendaient plus ridicule qu'autre chose, mais c'était, pour l'instant, le seul moyen qu'elle avait trouvé pour gagner un peu de temps. Malheureusement pour elle, le mangemort avait prévu cette tactique et il préféra passer immédiatement à l'action au lieu de la laisser répliquer.

« Je vous accorde que cette endroit a probablement déjà été en meilleure condition. Mais, pour le moment, ce n'est pas ce qui nous intéresse. »

Il sortit sa baguette magique et se mit à la faire tournoyer nonchalamment entre ses doigts en avançant tranquillement vers Míriel.

« Tout ce dont nous avons besoin cette nuit, ce sont… des murs. »

Un éclair d'incompréhension passa sur le visage de la jeune fille avant que Malfoy ne pointe sa baguette sur elle.

« Projectum ! » s'ecria-t-il.

Le sort la projeta par derrière à une vitesse fulgurante. Après un vol plané de quelques secondes, elle percuta violemment un mur, puis retomba lourdement sur le sol, quelques mètres plus bas. Elle resta un temps, recroquevillée là où elle avait atterri, quelque peu sonnée. Lorsqu'elle y vit un peu plus clair, elle rassembla ses forces et se remit debout. Premièrement un peu chancelante, elle se retint à la paroi à coté d'elle, mais la lâcha bien vite, trop fière pour montrer que ce premier assaut lui avait causé un quelconque mal. Naturellement, le choc contre le mur, puis contre le sol ne l'avait pas laissé totalement indemne, mais ce n'était pas vraiment grave. Cela ferait des ecchymoses, mais elle n'en mourrait pas.

« Alors, tu me le donnes ce pendentif ? » demanda Lucius qui s'était rapproché d'elle.

« C'est tout ce que tu es capable de faire pour me convaincre ? » répondit-elle d'une voix un peu tremblante, mais qui se voulait sarcastique.

Mais elle réalisa très vite que c'était une grave erreur que de provoquer le mangemort. Celui-ci l'envoya immédiatement s'écraser encore plus brutalement que la fois précédente sur un autre mur un peu plus loin. Elle eut à peine le temps de protéger sa tête de ses bras avant d'entrer en contact avec la structure de pierre. Lors de l'impact, son épaule gauche se fit broyer en un craquement sinistre. Mais ce n'est qu'après avoir durement touché la terre rocailleuse qu'elle prit conscience de la douleur déchirante qui venait de s'ajouter.

Cette fois-ci, cela lui prit plus de deux minutes pour se remettre sur pieds. Elle serrait son bras gauche contre elle en essayant de contrôler les tremblements convulsifs qui la prenaient pendant que Malfoy s'approchait encore lentement d'elle.

« Toujours pas convaincue ? »

Elle lui envoya son regard le plus noir.

« Tu devrais prendre le temps d'y réfléchir un peu plus. Tu sais, je peux continuer à te torturer encore très longtemps si tu t'obstines à refuser de me donner ce que je veux. »

Il fit une pause de quelques instants, mais Míriel n'en profita pas pour revenir sur sa décision.

« À quoi ça te sert d'endurer tout ça ? » s'exclama-t-il soudain. « Tu te rends compte que tout pourrait cesser si tu me donnais cette perle ? Ce simple geste te vaudrait sûrement une généreuse récompense de la part du Maître… en plus d'avoir la vie sauve… »

« Foutaise ! » siffla la jeune fille. « Si je vous la donne, vous allez en profiter pour me tuer sur le champ. Le maître ne fait pas de récompense. »

Malfoy sembla étonné par sa réponse et ne sut pas quoi répliquer, en partie parce qu'elle avait raison.

« Moins dupe que je ne le croyais », songea-t-il.

Il se mit ensuite à tourner lentement autour d'elle sans la lâcher des yeux. Mais cette observation intense n'intimida pas Míriel comme il l'avait espéré. Alors il s'arrêta et sans prévenir, il leva à nouveau sa baguette et la projeta sur un mur pour la troisième fois. Elle percuta la façade de plein fouet et atterrit ensuite durement sur le sol. Dans un accès de violence, le mangemort n'attendit même pas qu'elle se relève pour la jeter encore une fois contre les ruines. N'ayant plus assez de force pour tenter de se protéger de l'impact, la jeune fille s'écrasa lamentablement avant de retomber sur un monticule de pierre qu'elle dégringola jusqu'à terre.

Elle avait horriblement mal partout. Chaque parcelle de son corps semblait être en feu. Tout son bras gauche était hors d'état de servir et une de ses jambes formait un angle plutôt inquiétant. Sans qu'elle s'en soit aperçu, des larmes de douleur coulaient abondamment sur son visage. Elle était étendue sur le ventre, mais un coup de botte dans les côtes la fit rouler sur le dos.

« Tu me donnes ce que je veux et j'arrête », lui dit Malfoy au-dessus d'elle.

« Jamais », réussit-elle à souffler avec toute la haine qui lui était possible de rassembler.

Il l'agrippa alors par le col de sa robe pour la soulever à moitié.

« Tu te penses forte, hein ? » cracha-t-il en la maintenant à quelques centimètres de son visage. « Assez courageuse pour supporter la douleur sans fléchir. Tu préfères te laisser mourir et me rendre ainsi ce foutu pendentif intouchable au lieu de sauver ta vie ? Typiquement Gryffondor tout ça. Voyons voir si, comme le reste de ta maison, tu es aussi loyale envers tes amis. Tu es peut-être capable d'endurer ta propre douleur, mais es-tu capable d'endurer celle des autres ? »

Sur ce, il la força à se retourner pour qu'elle soit face au centre de l'abbaye. Sur la plaque commémorative où elle était auparavant se trouvait maintenant Harry, toujours stupéfixié. Un éclair d'horreur passa alors sur le visage de la jeune fille.

« Non… Pas lui, pas Harry… Je vous en supplie, laissez-le en dehors de tout ça, il ne sait rien, il… »

« Tu me donnes la Perle et je ne lui fais rien. »

Míriel porta lentement la main à son cou pour saisir le pendentif. Mais elle ne l'ôta pas, se contentant de le serrer au creux de sa main. Elle ne pouvait pas le donner. Elle ne pouvait pas sacrifier la vie de millier de personnes pour Harry.

Elle vit alors un des mangemorts s'approcher lentement du jeune homme.

« Enervatum », dit-il.

Le Gryffondor s'agita, cligna des paupières, puis il se leva enfin. Il jetait des coups d'œil de tous les cotés, se demandant où il était. Son regard arriva sur sa petite amie après quelques instants.

« Míriel ! » s'exclama-t-il en faisant un pas dans sa direction, mais un sort l'éloigna brutalement.

« Quelle est ta réponse ? » demanda Lucius à la jeune fille.

Celle-ci ne répondit pas tandis que des larmes se remettaient à couler le long de ses joues. Malfoy fit un signe de la main et un des quatre autres mangemorts sortit sa baguette magique en s'avançant.

« Endoloris ! »

Harry reçut le sort de plein fouet et il s'écroula sur le sol en se tordant de douleur. Des cris de souffrance sortirent de sa gorge pendant que Míriel, impuissante, n'arrivait plus à contenir ses sanglots. Elle voulut détourner la tête, mais Lucius la força à continuer de regarder.

« Je suis désolée Harry… je suis tellement désolée… », répétait-elle à mi-voix.

Dès que le sort fut levé, la première chose que le jeune homme fit fut de se tourner vers elle. Son visage exprimait une incompréhension totale des évènements. Pourquoi le torturait-on ? Et qu'est-ce que Míriel faisait là ? Pourquoi le regardait-elle sans bouger au lieu de tenter quelque chose pour lui venir en aide ?

Il n'eut pas le temps de penser d'avantage que déjà un autre Doloris l'atteignait. Il laissa la douleur l'envahir tandis que la seule chose qui lui revenait en tête était : Pourquoi ?

Le temps passait, la torture continuait. Ce ne fut qu'après ce qui semblait être le cinquième Doloris que Harry, à bout de force, perdit connaissance. Lucius qui était toujours accroupi à côté de Míriel se releva en voyant cela.

« Même pas capable d'encaisser comme du monde ces stupides Gryffondor », grommela-t-il.

En se mettant debout, il relâcha son emprise sur Míriel qui, totalement effondrée, ne put que rouler sur le sol, face contre terre, le corps secoué de sanglots. Après avoir fait quelques pas impatient dans un sens puis un autre, le mangemort revint vers elle.

« Écoute-moi bien », cracha-t-il. « Tu auras beau faire preuve de toute la maîtrise de soi la plus inimaginable, je jure que je vais finir par te faire donner ce foutu collier ! »

Sur ce, il lui balança un coup de pied furieux dans le ventre qui la fit gémir de douleur. Pris par un accès de violence, il la saisit sans attendre par le collet pour la gifler brutalement.

Míriel ne savait plus trop où elle en était. Tout était confus autour d'elle. Un coup de pied et puis un autre, encore une gifle, la douleur, le goût du sang dans sa bouche, une formule magique prononcée, un vol plané de quelques instants, un écrasement contre le mur, la douleur encore, puis une chute, encore un impact en atterrissant sur le sol, sa tête qui heurte une pierre…

C'est alors que ses sens s'embrouillèrent et ses yeux ne virent plus.

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À plusieurs kilomètres de là, Rogue remontait à grands pas l'allée principale menant à l'entrée de Poudlard. Pour une énième fois déjà, il jeta un coup d'œil à sa montre. Une heure moins cinq du matin. Il était déjà probablement trop tard… mais avec un peu de chance, peut-être Delombre serait-elle restée sagement dans son dortoir cette nuit… Arrivé aux portes, il perdit cinq précieuses minutes à désactiver tout l'arsenal de sortilèges qui les verrouillaient durant la nuit, puis il put enfin entrer. Le hall était complètement silencieux et le lustre accroché au plafond avait été éteint, plongeant ainsi la salle dans l'obscurité. Sans perdre de temps, le maître des potions s'orienta vers le bureau du directeur. Il était à mi-chemin lorsqu'il capta les échos d'une conversation. Au détour d'un couloir, il aperçut le professeur Dumbledore en train de parler avec le professeur Lawrence. Ils s'interrompirent en le voyant s'approcher vivement.

« Est-ce que quelqu'un a vu où est Miss Delombre ce soir », demanda Rogue en arrivant à leur hauteur.

« C'est justement ce que nous nous demandions », soupira le directeur.

« Comment cela ? »

Dumbledore se tourna vers le professeur de Défense contre les forces du mal. Celui-ci comprit que c'était à lui de fournir des explications.

« Le professeur Trelawney est venue dans mon bureau tout à l'heure », commença-t-il « Elle venait reprendre son ensemble de tasse à thé que je lui avait emprunté pour mon cours sur les Mullcups avec les 3e année. Vous savez, ces créatures peuvent prendre l'apparence de tasse et… »

Rogue tiqua en signe d'impatience.

« Oui, euh… bon », essaya de se reprendre Frank. « Lorsqu'elle est venue dans mon bureau, Sybille a, par mégarde, fait tomber un livre de ma table de travail. C'était un bouquin que Míriel m'avait passé puisqu'il contenait un sort très intéressant de décollage… Mais je m'égare. Donc, lorsque le professeur Trelawney a remis le livre sur mon bureau, elle a reproduit exactement le même geste que Míriel avait fait avant elle et cela a déclanché en elle un sorte de… « vision ». Elle est soudainement tombée en transe et elle m'a raconté quelque chose comme quoi ma cousine était en danger de mort si on ne la secourait pas immédiatement… »

« Est-ce que vous savez quelque chose à propos de cela, Severus ? » demanda Dumbledore.

« Le Seigneur des Ténèbres a envoyé des mangemorts pour l'enlever. Il sait que c'est elle qui l'a », répondit l'espion.

« Et vous ne savez pas où ils auraient pu l'emmener ? »

Rogue secoua négativement la tête. Le professeur Lawrence ainsi que le directeur ne purent contenir un petit signe de découragement. Suivi alors un moment de silence. Frank jouait nerveusement avec un petit objet rond qui se trouvait dans le fond de sa poche. Ce n'est pourtant qu'après quelques secondes qu'il fronça les sourcils. Qu'est-ce que sa poche pouvait bien contenir de rond et petit ? Il sortit l'objet en question et découvrit une petite bille en verre bleu où était gravé ses initiales. Il vit alors la solution à leur problème.

« Je sais comment retrouver Míriel ! », s'exclama-t-il.

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Note de l'auteur: Bon, j'espère que vous n'avez pas trouver ce chapitre trop violent... (Je ne voudrais tout de même pas perdre mes lecteurs à l'avant-avant-dernier chapitre...) Parce que moi j'ai adoré l'écrire. Et j'espère que vous avez aimé le fait que je me sois dépéché à taper... je ne sais pas si cela va se reproduire par contre... lol. Il était plus court ce chapitre là, c'est pour ça. Ensuite, coté chapitre 19... je ne veux pas trop vous en révéler... mais je peux tout de même vous dire qu'il s'appellera "En attente du réveil".

Et j'attend toujours vos reviews !