Note de l'auteur: Et voici ! on y est, le dernier des derniers chapitres, après ça c'est bel et bien finit. Je vais donc profiter du moment pour vous remercier, qui que vous soyez,d'avoir lu ma fic jusqu'ici.
En composant cet épilogue (d'un seul jet) je me suis mis en boucle le morceau Forrest Gump Suite, d'Alan Silestri, tiré de la trame sonore du film. Je vous l'ai mis à l'endroit de ma homepage dans mon profil, si vous soufaitez l'écouter en lisant, malgré que la pièce ( 8 minutes 50) soit plus longue que le temps qu'il faut pour passer au travers.
Bonne lecture et bonne écoute !

Épilogue

Les vacances d'été avaient enfin commencé. Lorsque le Poudlard Express nous avait ramenés à King's Cross, nous nous étions déjà résolus à devoir être séparés pour quelques mois. Ron et Hermione étaient partis avec leurs parents et Harry avec son oncle et sa tante. Je dois dire que ces derniers ne m'avaient pas parus très sympathiques. Alors je m'étais jurée d'aller lui rendre visite quelques fois durant l'été, question de rendre son congé un peu plus agréable. Il m'avait aussi laissé son numéro de téléphone, mais je n'ai jamais osé toucher à cette invention moldu, même après que Hermione m'ait assuré que ce n'était pas dangereux.

Ils me manquaient déjà tous les trois, même si nous ne nous étions quittés que deux semaines auparavant.

Moi, j'étais retournée au 12 Square Grimmaurd bien sûr, et je dois avouer que la maison m'avait parue bien triste tout d'un coup. La famille Weasley étant retournée chez elle et Remus n'y passant que de temps à autre, je me retrouvais seule de nombreuses fois.

Mais la tranquillité n'a pas que des défauts. Au contraire, j'y ai presque trouvé le bonheur. J'avais maintenant tout mon temps pour explorer à ma guise les recoins de cette maison que je ne connaissais pas véritablement. Même si elle m'appartenait depuis plus d'un an en réalité.

Et c'était ainsi que j'avais découvert, en tentant de déplacer une armoire du salon, un passage menant à une pièce dont jamais quiconque ne m'avait appris l'existence. C'était une petite salle faite sur la longueur, aux murs recouverts de livres. Il y avait aussi un tapis aux longs poils sur le sol et une grande fenêtre à rebord dans le fond. Les meubles se limitaient à une table basse en acajou et un fauteuil en tissu bleu nuit.

Je l'avais aussitôt adoptée.

À partir de cette date, j'y passais mes journées. Assise de travers dans la bergère, sur le rebord de la fenêtre ou même par terre, sur la moquette touffue. J'avais entrepris la lecture de tous les livres que cette pièce contenait, et elle en contenait beaucoup ! Autant des romans que des recueils de poésie ou des grimoires magiques. J'avais passé en quelques jours au travers de Samuel Beckett, de Baudelaire et d'Agrippa l'enchanteresse.

C'est alors que j'arrivai à un ouvrage des plus particuliers.

« Lorsque j'ai eu 16 ans, évènement de l'année 1944, décrit par Théodore A. Black »

C'était une sorte de journal, écrit par celui que je découvris comme être mon grand-oncle du coté de mon grand-père. Il y racontait son opinion sur ce qui l'entourait, sur ce qui lui arrivait… Je ne sais pas pourquoi j'ai trouvé ce livre aussi intéressant, mais n'empêche que je le lus d'un seul coup, y consacrant pour cela une nuit entière.

Le lendemain matin, mue par une inspiration soudaine, je me rendis sur le chemin-de-traverse, dans le but de m'acheter un grimoire aux pages blanches.

J'avais décidé de raconter moi aussi ce qui m'était arrivée, l'année de mes 16 ans.

Je m'installai dans le fauteuil bleu nuit, un soir alors que le soleil se couchait devant ma fenêtre. Lentement, je pris ma plus belle plume et je la trempai dans l'encre. Sur la première page j'écrivis alors :

La Perle De L'Ombre

Par Míriel Delombre

Alors que je me relisais, il me sembla remarquer que quelque chose clochait. Tout le monde parmi mes ancêtres avait écrit ce livre. À quelques différences près bien sûr, mais tout de même…

Je n'étais pas comme eux. Ce n'était pas à moi de raconter l'histoire de la Perle.

Je déchirai alors la page d'un coup sec, la chiffonnai et la lançai derrière moi sans me soucier où elle atterrirait. Je retrempai alors ma plume dans l'encre et la positionna au-dessus de ma feuille de parchemin. Je levai les yeux, en quête d'inspiration, et restai à fixer le ciel rougeoyant devant moi plusieurs secondes.

Un sourire apparut alors sur mes lèvres et j'écris :

La Fille De L'Ombre

Par Míriel Black

Prologue

Je n'ai jamais été une jeune fille ordinaire, même si j'aurais souvent voulu l'être…

FIN

Écrit du 15 septembre 2004 au 11 novembre 2005

Retranscrit du 1er octobre 2004 au 2 avril 2006

¤ Une histoire où la première phrase est la même que la dernière ¤