Titre : Sang et révélations
Auteurs : Yuna Chan et Clôtho (M'enfin Clôtho tu comprends rien sur rien c'est Chan, Yuna Chan mon pseudo lol)
Source : Gundam Wing, évidemment^^
Couples : euh. c'est la surprise^^ Bon allez je vous dit juste le penchant d'un personnage.R+1. voilà.mdr (Franchement je crois qu'on va pas faire beaucoup d'envieux avec ce chap)
Genre : Angst, yaoi, shounen ai, romance.
Disclaimer : Les g-boys ne sont, toujours, pas à nous mais on va y remédier. Un enlèvement est prévu.hin hin hin
Notes des auteurs : Euh. ben , on va pas forcément faire des heureux avec ce chapitre. En fait on va peut-être même pas y survivre.mdr Mais bon. lisez quand même, pour juger.
Notes de Yuna Chan : Ben y'a dire à dire à part que Clôho a fait ce chapitre toute seule, sans que je mette mon grain de sel et j'avoue que je suis fière de ma co-fanficeuse et ma secrétaire particulière préférée (normal j'en ai qu'une lol), je sens que c'est elle qui va devenir la boss, car je trouve jamais rien à redire sur ce qu'elle fait et elle oui snif ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ET VIVE LES REVIEWS ! ! ! ! ! !
Sakura : Bon et bien. voilà la suite.. tu la voulais, tu l'as ! Ben assumes alors.mdr Sinon, merci pour ta remarque sur notre approfondissement des sentiments de Heero. Faut dire on y a bossé alors..^^ Bonne lecture, bisous.
Fuu san : Merci pour ta review, on t'avoueras que nous aussi.l'amour. bon allez, voilà la suite. bonne lecture^^
Chapitre 2 : Un comportement étrange
Quatre monta dans la chambre de Duo. Il frappa trois petits coups à la porte et attendit une réponse. Une faible voix lui dit d'entrer. Il pénétra dans la pièce et ce qu'il vit lui serra le c?ur. Duo était assis sur son lit, les yeux dans le vide et pleurait silencieusement. Quatre accourut vers lui et le prit dans ses bras.
-Duo, je t'en prie, ne pleure pas . Des larmes coulèrent sur son visage. Qu'est ce qui ne va pas ?
-Quatre, je me sens. si mal, si seul.
-Tu n'est pas seul, je suis là pour toi, je serais toujours là., le rassura le blond en le berçant.
-Je. Je ne comprends pas pourquoi il réagit comme ça. Je voulais être gentil. Pourquoi me repousse t-il à chaque fois ? Il croit quoi ? Que je ne ressens rien ?
Duo tenta de se maîtriser. Il prit une large inspiration et allait se calmer lorsque la voix de Quatre se fit entendre. De nouvelles larmes affluèrent.
-Duo, il faut que tu comprennes que Heero n'a pas l'habitude de ce genre de relations.
-Au bout d'un an, il pourrait, non ?
-Je ne peux pas lire dans ses pensées, je ne peux pas te dire ce qu'il se pense mais je peux t'affirmer qu'il a des émotions. Qu'il les cache, mais qu'il en a. Mais laisse lui le temps. C'est facile pour toi, tu as toujours eu le droit de les montrer mais pas lui. C'est un monde nouveau et je suppose qu'il en est effrayé. Attends-le. Je le vois dans ses yeux, qu'il t'apprécie plus qu'il ne le montre, plus qu'il ne le veut, même. Mais il avance. Chaque jour. Et c'est grâce à toi. Ne le laisse pas maintenant.
-Et moi ? Il ne me dit jamais un mot. un mot de remerciement.
-Réfléchis, ne t'accorde t-il pas sa confiance ? Avec qui préfère t-il faire équipe en mission ? Qui partage sa chambre ? Il y a des gestes qui sont bien plus forts que de simples paroles.
Un lent sourire émergea entre les larmes de l'américain.
-Reprends confiance en toi et reste tel que tu es. Ne lui mens pas, Duo. Ne cache plus jamais ta véritable humeur., acheva Quatre en essuyant ses larmes. Regarde dans quel état on est tout les deux !
Duo éclata de rire. Il se laissa aller dans les bras de son meilleur ami. Quand ils se séparèrent plusieurs minutes plus tard, Duo avait repris confiance en lui. Quatre lui fit un dernier sourire avant de repartir.
-Bonne nuit, Duo.
-Bonne nuit , Quatchan.. Et. Merci. Pour tout. Pour ta présence.
-C'est normal, Duo. Et rappelle toi, tu n'est pas seul. Quatre referma doucement la porte.
Duo se glissa dans son lit, et s'endormit assez vite. Il n'entendit pas Heero entrer dans la pièce. Pas plus qu'il ne vit son regard se poser sur lui avec regret, ni ne sentit les doigts qui effaçaient les dernières gouttes restées en suspension sur son visage.
Heero se réveilla tôt, et prenant garde à ne pas réveiller le dormeur qui partageait sa chambre, il s'habilla, emporta son arme et sortit de la pièce. Personne n'était réveillé dans la grande maison, tout était calme. Il ouvrit la porte d'entrée et quitta la maison sans laisser de mot derrière lui. La lune était encore haute dans le ciel tandis qu'il marchait sur la route qui le conduirait en ville.
Plusieurs heures plus tard, Quatre se réveilla à son tour. Il descendit préparer le petit déjeuner pour les pilotes et alla se recoucher pendant que le thé et le café chauffait. Une demie-heure après, Trowa était debout, habillé et lavé et alla éteindre le feu sous l'eau qui menaçait de déborder. Quatre a dû se rendormir, sourit-il. Il prit la tasse posée en évidence sur la table, à sa place et se servit de café. Il était le seul avec Heero à en prendre. Quatre et Wufei buvaient du thé et Duo prenait un bol de chocolat chaud. Trowa se leva et prit un morceau de pain dans la corbeille. Il mordit dedans, et but une gorgée de café brûlant. Une lueur amusée perça dans ses yeux lorsqu'il repensa au manège du petit blond et de Duo. Compter le nombre de pains qu'il mangeait à table. C'est vrai que j'en prends beaucoup, admit-il mais c'est plus par habitude que par goût. Après tout, quand il était mercenaire, c'était pratiquement sa seule nourriture et maintenant, lorsque qu'il se retrouvait à table, la seule chose qu'il connaissait était le pain. Il ne connaissait pas le goût des autres aliments. Il ne voulait pas non plus les goûter devant les autres. Conclusion, il mangeait du pain.
Il terminait de boire son café lorsque Quatre arriva dans la cuisine, un air affolé sur le visage. C'est pas vrai, je me suis complètement rendormi ! L'eau doit avoir débordée si ce n'est pire. Il stoppa net en voyant Trowa. Un coup d'?il sur le feu lui renseigna que le français l'avait éteint. Il soupira, soulagé, et lui fit un sourire reconnaissant.
-Tu m'as sauvé la vie, sur ce coup-là, merci ! Je n'ose même pas imaginer la tête de Wufei, si son thé n'était pas prêt, au moment où il serait descendu pour déjeuner, le remercia Quatre.
Trowa esquissa un sourire en guise de réponse et se leva pour débarrasser ses affaires.
-Laisse, je vais le faire ! s'empressa Quatre.
Il prit la tasse et la mit dans le lave-vaisselle, précédant Trowa. Prenant une éponge, il essuya la table où subsistaient quelques miettes de pain et continua la conversation :
-Alors, tu es toujours d'accord pour nous prêter la voiture ? Parce que Duo était vraiment content de pouvoir faire ces courses. Au fait, tu ne veux pas venir avec nous ? Ca te ferait du bien à toi aussi une petite sortie, non ? Cela fait trop longtemps que nous ne sommes pas sortis dehors.
-J'avais prévu d'effectuer des révisions sur Heavy Arms, répondit le pilote comme excuse.
-Oh, s'il te plait Trowa ! Ce serait super si tu venais ! Comme ça, toi, tu conduis et tu es assuré qu'on ne casse pas ta voiture. Et si jamais, tu l'abîmes, t'es tout seul pour subir les foudres de Heero ! s'exclama l'américain en arrivant dans la cuisine. Et puis, Heavy Arms est en super état !
Quatre éclata de rire devant l'argumentation de Duo et tourna son visage vers Trowa, espérant qu'il changerait d'avis.
-Entendu. Je viens avec vous, capitula le jeune homme aux yeux verts.
-Promis, on te ramène dès que tu ne peux plus nous supporter ! répondit Duo, enthousiaste.
-Départ dans deux heures Duo, alors dépêche toi de déjeuner si tu veux pas qu'on parte sans toi, intervint Quatre en riant.
Duo poussa un petit cri et se rua sur son bol de chocolat. Il le mit dans le micro-onde, attrapa deux tartines et se les beurra allègrement en attendant que ça sonne. Tout ça en continuant de parler :
-Et qu'est ce que tu veux acheter Trowa ? On pourrait aller s'acheter deux trois fringues et puis faire les courses en plus, non ? continua-il, se rendant compte que Trowa était sorti de la cuisine, à l'adresse de Quatre.
-On fera toutes les boutiques que tu veux, hier soir, Heero m'a donné une carte bancaire qui contient 10 mille euros. Il m'a dit que ça venait du compte personnel de Zech. Ajouta le jeune arabe en souriant.
-Je crois que Heero n'aime vraiment pas Zech, pouffa Duo. Bon tant mieux, comme ça on pourra acheter plein de trucs !
POV de Duo :
C'est gentil de la part de Heero de faire ça. Surtout qu'il n'y a aucun rapport avec les missions. Sauf si sa mission était de vider le compte en banque de son ennemi, évidemment. Mais bon. Rha ! C'est pire quand il fait ça ! Je ne peux pas le détester pour son comportement. Un jour il est gentil et pense à nous, un jour, c'est limite il ne nous parle pas ! Ce type est une énigme. J'arriverai jamais à cerner sa personnalité, c'est pas vrai. Il est capable de me faire passer de la joie à la peine en à peine une action. Et encore, là il est même pas là. Tiens d'ailleurs c'est marrant il est où ?
-Quatre, tu sais pas où est Heero ?
-Non, je ne l'ai pas vu ce matin. Oups ! Vu l'heure, on ferait bien d'aller se préparer !
-Je prends la salle de bain en premier ! cria l'américain en se ruant dans les escaliers.
C'est bizarre, son arme n'est pas là, se dit Duo en pénétrant dans la chambre qu'il partageait avec Heero . Je suppose qu'il doit faire des vérifications sur Wing, conclut-il en haussant les épaules. Il attrapa ses affaires et se dirigea dans la salle de bain.
Une demie heure plus tard, il ressortait, les cheveux emmêlés et tout mouillés. Son tee-shirt noir commençait d'ailleurs à être trempé et il se dit qu'il fallait sérieusement songer à les coiffer. Il se mit en quête d'une âme charitable, laissant la salle de bain à Quatre, qui entra à son tour. Il aperçu alors Wufei qui venait de se réveiller, apparemment à cause des cris qu'il avait poussé, à en juger par sa tête.Duo lui fit un large sourire en lui adressant la parole :
-Wufei, tu veux bien me coiffer, s'il te plait ?
-Je remarque l'effort sur le prénom, souligna ce dernier ironiquement. Mais je note aussi que tu m'as réveillé en criant..
-S'il te plait. Le sourire de Duo s'élargit, et je te laisse tranquille toute la matinée. !!
-C'est d'accord, Maxwell. Une matinée de tranquillité, c'est tout ce dont je rêve, lui répondit le chinois en s'étirant.
-Beuh, c'est pas très gentil ça. grimaça Duo. Tiens voilà la brosse, on va dans ma chambre, ok ?
L'asiatique acquiesça en silence et prit la brosse. Duo s'assit sagement et laissa faire son ami. Il ferma les yeux, savourant ce moment qu'il appréciait beaucoup. Cela lui rappelait s?ur Hélène quand il était encore un gosse. C'était toujours elle qui le coiffait.
Pour Wufei aussi, c'était un geste qui le rattachait à son passé. Il se souvenait ainsi de sa mère coiffant ses cheveux et plus tard, de ceux de Meiran, qui étaient plus court, mais qu'elle coiffait toujours avec attention. Souvent, elle le laissait les coiffer. Aujourd'hui, c'était un geste qui l'apaisait et le plongeait dans un état de profonde mélancolie. Il laissa ses doigts couler le long de la chevelure de l'américain et démêla ses n?uds avec douceur, prenant garde à ne pas lui faire mal. Bientôt, les cheveux étaient parfaitement peignés et une petite flaque d'eau gisait sur le lit. Souhaitant, éviter que les gouttes continuent de tomber, il prit un élastique sur la table de chevet de son ami et attacha ses cheveux en natte. Enfin, il revint à la réalité, remarquant que pendant ce laps de temps, aucun d'eux deux n'avaient parlé. Il inspira une grande bouffée d'air et s'éclaircit la voix.
-C'est fini, lâcha t-il en se relevant.
-Merci Wuffy, répondit le garçon aux yeux améthyste, les rieurs.
-C'est Wufei, protesta ce dernier mais sans grande conviction.
Il sortit de la pièce après un dernier merci de la part de son coéquipier. Duo se leva vivement et courut voir si Quatre était prêt.
Le petit blond l'attendait tranquillement installé dans un des fauteuils du salon. Trowa était dans le canapé et lisait un livre qu'il lui avait prêté. Ils avaient l'air de l'attendre depuis longtemps vu l'air rêveur de Quatre, se dit Duo.
-Désolé les gars ! Je sais , je sais je suis en retard mais bon. C'est long à entretenir un corps aussi parfait que le mien, ajouta -il avec un clin d'?il en sentant le regard des deux autres se lever vers lui.
-C'est pas grave, après tout, tu auras juste moins de temps pour acheter ce que tu voulais, le taquina l'arabe. Allez, on y va ! J'ai hâte de me plonger dans un bain de foule ! s'exclama t-il en riant.
Il fut coupé par le bruit de la porte qui s'ouvrait. Heero était sur le seuil, affichant son visage impassible.
-Tiens salut Heero ! On t'a pas vu ce matin.. Tu étais sur Wing ? demanda Duo en le voyant.
Un vague hochement de tête lui répondit. Quatre lui fit un sourire :
-Bonjour, Heero. Tu n'as pas pris de café ce matin, mais si tu en veux il en reste, tu peux te servir.
-Non ça ira. Il avança dans la pièce, saluant Trowa de la tête au passage.
Duo remarqua alors sa tenue. Ce n'était plus son habituel spandex noir moulant et son débardeur vert mais un jean de la couleur de ses yeux et un tee-shit noir. Il était super sexy dans ces vêtements, ne put s'empêcher de penser Duo. Une plaque de militaire brillait sur son torse, rappelant le fait qu'il était avant tout un soldat. En fait, ce n'était pas les vêtements qui étaient attirants, non, c'était le corps qu'ils moulaient et la posture suggestive de Heero. Il s'était arrêté au milieu de la pièce, les jambes écartées et penchant légèrement son bassin vers la droite. Duo ne pouvait plus bouger, tant il était étonné de voir Heero ainsi . Certes, il était diablement beau mais il n'arrivait pas à retrouver le Heero qu'il connaissait. C'était comme si, il jouait la comédie. Il avait vraiment l'impression d'être dans un rêve.
Trowa fut le premier à se reprendre et s'adressant à Heero :
-On allait faire les courses, tu ne veux pas nous accompagner ? dit-il d'un ton égal.
Le japonais leur répondit à la négative et souhaitant clore la conversation il monta les escaliers. Duo ne dit rien et sortit dehors suivi de près par Trowa. Ils étaient dehors et se dirigèrent vers la voiture.
Pendant ce temps, dans la maison, Quatre s'était soudain stoppé, planté au milieu de la pièce. Heero allait monter les escaliers, lorsqu'il fit tout d'un coup demi-tour et attrapa Quatre à la gorge. Un éclair de colère passa dans ses yeux, qu'il réprima très vite, passant son masque de soldat parfait. Quatre était collé au mur, et sentit une peur sourde l'envahir. Heero le surprenait beaucoup, il ne s'attendait pas du tout à ça.
-Un conseil, Quatre, ne lis plus jamais dans mes pensées. Je le sens lorsque tu veux essayer d'entrer dans mon esprit et crois moi, je n'apprécie pas du tout.lui faisant un sourire mauvais, il lui dit ensuite, tu pourrais tomber sur des choses dérangeantes.
Quatre sentit alors une force faire pression dans son esprit et il vit alors des images. qui le firent virer au rouge tomate en moins de deux secondes.
-Ou pas très jolies à voir. La pression se fit plus forte et Quatre subit la vision de formes. Il n'arrivait pas à distinguer ce que c'était. Soudain, il réalisa que c'était des corps, des corps morts, certain calcinés, d'autres à qui ils manquait un bras, tous ces gens étaient en vie et criaient de douleur. Au milieu, Heero.
Un petit cri lui échappa qui fut étouffé par la main de son coéquipier.
-Comprends moi bien. C'est pour ton bien que je fais ça. Je t'interdis de retenter un truc comme tu viens de le faire lorsque j'étais dans ces escaliers, lâcha le japonais. Jamais, tu entends ? fit-il en relâchant sa pression. Quatre se dégagea vivement et courut rejoindre les autres.
Trop choqué pour oser en parler à qui que se soit, Quatre s'efforça d'oublier ce qui venait de se passer. Il se concentra sur l'agréable moment qu'il passait avec ses amis. Dans la voiture, Duo chantait toutes ses chansons paillardes, ce qui n'avait pas l'air de déranger Trowa. En fait il n'en savait rien, Trowa étant aussi expressif que Heero. Enfin ils arrivèrent en ville et commencèrent à faire le plein de provisions pour la semaine à venir.
Duo courait dans tous les rayons, à la recherche de la nouvelle barre de céréales qu'il avait vue à la télé, ou du tout dernier film sortit qui avait l'air trop bien. Quatre le suivait un peu partout, embarquant avec lui le chariot et riant avec insouciance , ne pensant plus à ce qu'avait dit Heero. Au bout de deux heures de folles courses poursuites à travers les rayonnages, de fous rires, et d'achats de toutes sortes, Duo commença à se demander ou était passé Trowa. En effet, le jeune homme les avait quitté au bout de cinq minutes, et il regrettait de ne pas l'avoir entraîné avec eux dans leur délires, après tout c'était lui qui avait insisté pour qu'il vienne. Le pauvre doit s'ennuyer depuis tout à l'heure. Il fit part de ses inquiétudes à Quatre qui s'arrêta aussitôt de rire.
Ils se mirent tous deux à la recherche de Trowa en chantant l'air de fort boyard, et en se donnant de fausses missions.
-Dépêche toi Quatre ! Prends ton temps ! mimait Duo, en courant partout ,essayant de retrouver le français.
Quatre était mort de rire. Il avait du mal à pousser le chariot qui était plus que rempli. Ils auraient dû en prendre deux. Duo revint près de lui et ils poussèrent ensemble le chariot, tout en plaisantant sur mais où est ce qu'il est encore allé ?
-Je parie qu'il est au rayon déguisements ! Pour son costume de clown, disait l'américain.
-Ou peut-être au rayon cosmétique pour le maquillage.
-Non, non, je suis sûr qu'il est au rayon boulangerie ! rit Duo.
Ils partirent dans un grand éclat de rire.
-Tu as vu le regard que Heero lui a lancé hier soir ? Il a tout de suite compris ce qu'il voulait lui dire. Moi, Heero m'aurait lancé le même regard, j'aurais rien compris. Parfois, je suis un peu jaloux de leur complicité, confia le jeune homme, le regard soudain dans le vague.
-Moi aussi, avoua Quatre. J'aimerais que Trowa me parle plus. Il est toujours si. réservé. Et puis, je ne sais jamais ce qu'il en pense. Et. je ne sais pas, il a ce je ne sais quoi qui fait que je ne peux pas m'empêcher de penser à lui, sourit le jeune arabe.
-Voui, et eux, ils se cachent derrière leurs masques.
-Comme toi, souligna le petit blond doucement.
-Je sais. Mais je ne peux pas m'en empêcher.
Soudain, Quatre aperçu un jeune homme de dos. Reconnaissant la silhouette, il sourit.
-Le voilà.
-Ou ça ? demanda Duo.
-Ben.. en fait on y a pas pensé mais il était à la librairie. lui répondit Quatre en montrant du doigt l'acrobate.
-Ouah mais il est vachement loin ! Comment t'as fait pour le reconnaître ? En plus il est de dos !
Quatre piqua un fard.
-Ok, man, je saisis, plaisanta l'américain. Allez ! En avant pour le cap Trowa.
Voyant que Quatre bloquait, il lui glissa à l'oreille :
-Si ça peux te rassurer, j'aurais aperçu Heero de bien plus loin. Allez faudrait pas le faire attendre plus longtemps.
Quand ils arrivèrent devant la librairie, Quatre lui fit un petit signe et l'invita à venir le rejoindre. Trowa lui fit un sourire et posa son livre. Il se dirigea alors vers eux.
-Vous avez fini ? s'enquit-il.
-Ben tu vois. lui répondit Duo avec un grand sourire en lui montrant le chariot rempli à craquer.
-En fait, on voulait aller voir cette boutique plus loin, et on se demandait si tu ne voulais pas venir avec nous ? demanda Quatre.
-Je vous suis, lui répondit le jeune homme.
C'était une petite boutique dans laquelle se trouvaient entassés diverses choses. Duo fut immédiatement attiré par le fond, où ils vendaient de petits pendentifs. Il y en avait de toutes sortes, des clés en argent, des c?urs brisés, de petits anges, ou des tout simples, avec juste une petite pierre. Un particulièrement lui plut. C'était une pierre de couleur bleue foncé. A la lumière, des reflets apparaissaient, faisant prendre à la pierre de multiples nuances de bleus. Comme les yeux de Heero pensa t-il. C'est pas vrai, je suis vraiment mordu, moi . Il s'écarta de l'étalage, faisant mine de regarder ailleurs. Quatre et Trowa étaient à côté, regardant, de vieux bouquins. Tant mieux, pensa t-il, au moins, ils ont un point commun. Non deux, rectifia t-il mentalement. La lecture et la musique. Est ce que j'ai un seul point commun avec Heero ? Je ne le sais même pas. soupira t-il . Son regard se porta sur la petite pierre, malgré lui, et il vit qu'elle avait viré au noir. Enfin, elle était presque noire. C'était l'ombre de cette boutique qui lui donnait cette couleur. Comme lorsqu'il est fâché.
Trowa avait remarqué un livre qui était très beau. Une vieille édition d'un livre qu'il avait lu durant ces nombreuses sorties nocturnes, la nuit. Là, où tous les mercenaires pensaient qu'il allait s'amuser en boîte, et se « lever » comme ils disaient une fille, Trowa passait ses nuits dans les bibliothèques, à étudier les différentes techniques de combat, ou tout simplement, à lire les différents livres qui s'y trouvaient. Ainsi, il connaissait tous les classiques, les connaissant presque par c?ur. Il se rappelait son tout premier livre. Une biographie de Beethoven. Il n'avait pas tout compris à l'époque car il était très jeune, mais ce livre lui avait communiqué sa passion pour la musique. Et celle pour les mots. Il était fasciné par les capacités qu'avaient les hommes à communiquer. Mais, il n'aimait pas beaucoup parler. Il aimait beaucoup écouter les autres parler. Surtout Quatre, en fait, mais bon. C'est ce qu'avait remarqué Heero d'ailleurs. Enfin lui, avec Duo, il pouvait toujours parler parce qu'il était dans le même cas que lui, alors, hein.
Quatre s'approcha de lui et s'écria en voyant le livre que tenait Trowa :
-Mais c'est un original ! J'adore ce livre, c'est mon préféré ! Je l'ai lu lorsque j'avais neuf ans. Tu comptais l'acheter ? Il est vraiment magnifique, dit-il en caressant la reliure de ses doigts. Et en parfait état.
-J'allais l'acheter.Je l'aime beaucoup, sourit Trowa.
Quatre ne trouva rien à dire. Fasciné, par les quelques paroles que venaient de sortir son ami. C'était la première fois qu'il donnait ses goûts. La première fois qu'il souriait aussi sincèrement aussi. Quatre le trouva beau à ce moment là. Il ne put rien faire d'autre d'hocher lentement la tête en souriant de toutes ces dents. Un sourire émerveillé, ou perçait toute la joie qu'il avait à cet instant.
Trowa fut surpris du sourire de son ami et il en fut gêné quelques secondes. Mais bientôt, une douce chaleur l'envahit, qui le prenait au c?ur et qui lui fit un bien immense. Une sensation de bien être, une nouvelle émotion qu'il venait de découvrir. Il était bien, heureux. Mais pas de la même manière qu'avec Heero. Quelque chose d'autre.
Duo vit les sourires qu'ils échangeaient et, prit, d'une brusque impulsion, il retourna dans le fond de la boutique, attrapa le pendentif qu'il avait remarqué quelques minutes plus tôt, et alla l'acheter. Trowa le suivit à la caisse , un livre à la main et un air rêveur dans ses yeux. Ils ressortirent quelques minutes plus tard, chacun ayant trouvé son bonheur, et ce fut Duo qui les ramena à la planque, au volant, Quatre et Trowa, étant scotchés sur le livre. Enfin, ils arrivèrent à destination, et c'est le c?ur plus légers qu'ils pénétrèrent dans la vaste demeure.
Heero était à son ordinateur et Wufei devait certainement être avec Sally, à l'heure qu'il était. Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, Heero leur jeta un vague coup d'?il, avant de taper quelque chose sur son ordinateur et de l'éteindre. Puis il se leva lentement, et leur fit face.
-Hee-chan, on a acheté plein de trucs! Viens vite voir !
Chargé d'une multitude de paquets, il pénétra dans la pièce en les envoyant valser sur les meubles, le canapé ou toute chose susceptible d'accueillir les divers achats. Quatre entra à sa suite, souriant et riant devant l'attitude de son ami. En effet, Duo avait commencé par sortir, une à une toutes les merveilles de son sac et les énonçait, laissant un petit commentaire pour chacune d'elles.
-Mon shampoing à moi, au parfum vanille parce que c'est mon préféré et que ça sent super bon.
-Un nouveau tube de dentifrice pour Wu qui décidément les use à vitesse anormale, j'me demande bien ce qu'il fait avec. Il a peut être cru que c'était une crème épilatoire ?
-Une nouvelle manette de jeu pour ma console que j'adore et que je vénère.
-Duo, il faudrait commencer à ranger, qu'est ce que tu en dis ? lui demanda gentiment le jeune arabe, ramassant une à une les affaires que Duo avait éparpillées.
-Oui . Bien sûr. Bon où je range ça, moi ? demanda t-il en brandissant les carottes qu'ils avaient achetées.
-Laisse tomber, finalement, je crois que je vais me débrouiller seul, lui répondit en riant le jeune arabe.
Il ramassa les nouvelles baskets que Duo s'étaient acheté et au moment où il relevait la tête, il vit que Trowa faisait de même avec le rôti qui était sur le canapé. Il faisait cela naturellement, aidant le petit blond comme s'il l'avait toujours fait. A eux deux, ils rangèrent les courses sous l'?il attendri de Duo qui avait rendu les clés à Heero.
Quatre repensa à ce que Heero lui avait dit et frissonna. Il se demandait comment il avait fait pour lui transmettre ses pensées et surtout pourquoi est ce qu'il ne l'avait fait que maintenant. Après un an de cohabitation. Si cela gênait Heero qu'il tente de lire ses pensées, et encore, souvent c'était malgré lui et de toute manière, il n'arrivait pas à voir quoique ce soit dans sa tête, pourquoi ne l'avait-il pas dit plus tôt ?
Un bruit de voiture les dérangea. Une limousine rose s'arrêta devant le perron et une fille toute vêtue de rose en sortit. Elle s'arrêta à quelques mètres des marches et commença à les gravir. Elle sonna à la porte, attendant bien sagement qu'on lui ouvre. Ce fut Quatre qui le fit, Duo ayant décidé d'ignorer la sonnerie et Trowa étant occupé à ranger les dernières bricoles dans le frigo. Aussitôt qu'il ouvrit la porte, un cri suraigu leur vrilla les tympans.
-Heero ! J'avais tellement envie de te revoir !
-Voilà, qu'elle nous repasse le même disque que la dernière fois, grommela Duo.
Le japonais ne bougea pas. Il resta stupéfait devant l'apparition qu'il avait devant lui. Un lent sourire fleurit sur ses lèvres en même temps qu'un éclair de compréhension. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de regarder le visage de la jeune fille.
Elle se jeta littéralement dans ses bras, en le serrant de toutes ses maigres forces. A la surprise de tous, il ne la repoussa pas. Il ne la projeta pas non plus contre le mur. Il attendit que ça passe et la tint à faible distance de son visage. Enfin, lorsqu'elle se fut étonnée de sa réaction pour le moins inhabituelle, il passa lentement ses doigts autour de son visage. Il dessina les contours de ses traits avant de poser un doigt sur sa gorge. Fermant les yeux, il embrassa alors la jeune fille, sous les regards éberlués de tous ses amis, et le regard blessé de Duo. Son baiser se fit plus profond, obligeant Réléna à ouvrir ses lèvres pour accueillir sa langue. La pauvre fille ne savait même pas ce qu'il lui faisait, elle savait juste qu'il l'embrassait et un peu plus mais ne savait pas quoi. Heero s'écarta de la jeune fille, un sourire machiavélique aux lèvres et la repoussant soudain, il partit en murmurant quelques mots en japonais.
Trowa fut le seul à les comprendre et pourtant, il ne comprit pas leur signification . Le japonais avait dit « La prochaine fois, j'aurais la vraie. » Mais qu'avait-il voulut dire par là ? Ce fut la première fois que Trowa ne comprit pas ce que voulait dire Heero. C'était assez désagréable en fait.
Duo n'en croyait pas ses yeux. Heero, Heero Yuy, venait d'embrasser Réléna, la bonbonnière ! Cela faisait mal, très mal et il sentit une déchirure se produire au plus profond de lui. Il eut un sourire amer, après tout ce n'était pas comme si il venait de le tromper, il ne lui avait jamais rien promis. Mais quand même. Une larme salée coula sur sa joue. Décidément, il pleurait beaucoup ces derniers temps, songea t-il. Avant que les autres n'aient pu la voir, il l'avait essuyée. Quatre lui lança un regard triste et rempli d'incompréhensions. Lui rendant son regard, Duo alla s'asseoir dans le canapé. A ce moment là, Wufei rentra. Il laissa partir Réléna, d'un air absent, et n'entendit pas sa limousine démarrer et s'éloigner.
Réléna était partie, puisque Heero semblait être lui même parti.Elle emporta avec elle son souvenir qu'elle chérissait plus que tout autre. Un baiser de Heero. Et plus. Son chauffeur la ramena chez elle.
Un léger sourire aux lèvres, Wufei vint s'asseoir à côté de l'américain. Duo le regarda et sourit.
-Alors.Bonne matinée ?
A sa grande surprise, Wufei lui répondit , l'air rêveur :
-Excellente.
Duo fit un plus large sourire, et s'installa plus confortablement dans le canapé.
La journée se passa sans autres incidents, tout le monde ayant repris une activité normale. C'est à dire, Duo poussait des cris de rage ou de joie devant sa console, faisant sursauter Quatre de temps en temps, sourire Trowa et grogner Wufei. Ce dernier en eut assez au bout d'un moment et prit la seconde manette du jeu pour battre l'américain. Tous deux jouèrent alors comme des enfants, entraînant bientôt Quatre dans son camp pour Duo, et Trowa dans celui de Wufei. Ce fut Wufei et Trowa qui gagnèrent et les perdants durent aller faire à manger. C'était aussi à eux de faire la vaisselle. Wufei était de bonne humeur, et Trowa était égal à lui même, profitant de son moment de répit pour feuilleter plus avant le nouveau livre qu'il venait d'acheter. Cette douce entente fut brisée par l'arrivée de Heero. Quatre frissonna, se rappelant les dures paroles qu'il lui avait dîtes, plus tôt dans la journée. Duo se rappela le baiser et son visage s'assombrit.
Heero s'aperçut du changement d'humeur des autres mais ne dit rien. Comme c'était l'heure de passer à table, il s'y assit avec ses coéquipiers. Le repas se déroula dans le silence Duo et Quatre n'ayant pas envie de parler. Trowa et Wufei s'aperçurent du froid qui s'installait entre eux mais ne firent rien pour arranger la situation. Heero avait le visage du soldat parfait et ne dit rien non plus. Il mangea mécaniquement, et le repas fini, se leva et partit directement dans sa chambre. Duo et Quatre firent la vaisselle et l'américain, fatigué par cette journée qu'il n'avait pas vraiment comprise, décida de rejoindre Heero pour dormir. Quatre resta au coin du feu, terminant le livre qu'il n'avait pu finir la veille, Trowa plongé dans le nouveau livre et Wufei, se retirant dans sa chambre pour méditer.
Duo rentra dans la petite pièce et vit que Heero était allongé sur son lit. Il ne lui adressa pas un mot et alla dans la salle de bain pour se changer. Fatigué, il ressortit seulement vêtu d'un boxer noir et se prépara à se coucher. Il sentit alors le regard insistant de Heero sur lui. Oubliant le baiser, et tout ce qui l'avait blessé, Duo lui fit un sourire.
-Tu ne te couches pas Hee-chan ? Moi j'suis vraiment crevé ! Une journée de courses, c'est épuisant, en fait. Mais c'était super. Ah ! J'allais oublier, j'ai quelque chose pour toi..
Duo extirpa de la poche de son jean le petit pendentif, acheté plus tôt dans la journée.
-Tiens, c'est un cadeau. La couleur m'a fait pensé à tes yeux alors.Je te le mets ?
Pour toute réponse, Heero s'approcha lentement et tendit son cou. Il resta face aux yeux améthystes. Duo se pencha légèrement sur lui, pour attacher la petite pierre à son cou. Mais il ne parvint pas à se détacher du regard cobalt du japonais. Un regard qui exprimait du désir.
Il s'avança et goûta à ses lèvres. Elles répondirent à sa caresse, plus violemment, et Heero le poussa sur son lit, s'allongeant complètement sur lui. Leurs langues se mêlaient dans un baiser qui devint vite plus profond. Duo sentit les mains de Heero courant sur son corps, cherchant un endroit bien précis. Duo commença alors à s'affoler. Il n'avait jamais fait l'amour et Heero allait trop loin, trop vite. Il tenta de le repousser doucement mais le japonais fit pression sur son corps, empêchant l'américain de s'écarter. Duo ne voulait pas . Pas comme ça. Ses mains allaient complètement le déshabiller lorsqu'un bip sonore retentit.
Heero s'écarta brusquement de lui, et marcha jusqu'à la sonnerie du réveil. Duo reprit ses esprits et se blottit sous ses couvertures. Heero arrêta la sonnerie, remit en ordre ses vêtements, prit son arme et sortit dehors après un « à la prochaine » narquois.
Trop choqué pour oser répondre quoi que ce soit, Duo remonta les couvertures jusqu'à son menton et attendit qu'il soit sortit pour se décrisper. Ce que venait de faire Heero. Il semblait y être habitué, avoir l'habitude. Pourtant, il ne le montrait pas. Duo pensait qu'il était comme lui, inexpérimenté, et il découvrait que Heero était bien moins innocent qu'il n'y paraissait. Que ce serait -il passé si le réveil n'avait pas sonné ? Et pourquoi, Heero était-il sorti aussi vite ? Et ces dernières paroles. blessantes. Comme si. comme si il était à sa disposition. Pourquoi était -il tombé amoureux de ce garçon ? Car il était amoureux, cela il l'avait compris dans cette petite boutique. Il ne savait pas que Heero était ainsi. Il faisait bien de la cacher, sa véritable personnalité, derrière son masque froid, car il incarnait le diable en personne.
La porte d'entrée s'ouvrit quelques minutes plus tard, sur un Heero qui semblait très fatigué, cela se voyait aux cernes sous ses yeux. Il portait le masque du soldat parfait et fit un geste de la tête pour dire bonsoir à ses coéquipiers. Il chercha un instant Duo des yeux et, ne le trouvant pas, il s'installa devant son ordinateur et y resta deux longues heures. Peu après, il se dirigea vers la cuisine et se fit un sandwich sous le regard étonné de Trowa. Heero ne mangeait jamais hors des repas. Il ne grignotait pas. Le japonais lui lança un regard et Trowa fut soulagé de le comprendre. Il lui demandait pourquoi il le regardait ainsi. Montrant du regard ce qu'il mangeait, Trowa le lui expliqua. Heero le regarda, une lueur d'incompréhension dans le regard et, haussant les épaules il fini son repas et monta se coucher.
Quand il entra dans la pièce, il vit le mouvement de recul de Duo à sa vue mais ne dit rien. Peiné de ce geste, et trop fatigué pour tenter de le comprendre, il se coucha fermant les yeux et écoutant la respiration de son voisin avant de s'endormir d'un sommeil léger.
A SUIVRE
Auteurs : Yuna Chan et Clôtho (M'enfin Clôtho tu comprends rien sur rien c'est Chan, Yuna Chan mon pseudo lol)
Source : Gundam Wing, évidemment^^
Couples : euh. c'est la surprise^^ Bon allez je vous dit juste le penchant d'un personnage.R+1. voilà.mdr (Franchement je crois qu'on va pas faire beaucoup d'envieux avec ce chap)
Genre : Angst, yaoi, shounen ai, romance.
Disclaimer : Les g-boys ne sont, toujours, pas à nous mais on va y remédier. Un enlèvement est prévu.hin hin hin
Notes des auteurs : Euh. ben , on va pas forcément faire des heureux avec ce chapitre. En fait on va peut-être même pas y survivre.mdr Mais bon. lisez quand même, pour juger.
Notes de Yuna Chan : Ben y'a dire à dire à part que Clôho a fait ce chapitre toute seule, sans que je mette mon grain de sel et j'avoue que je suis fière de ma co-fanficeuse et ma secrétaire particulière préférée (normal j'en ai qu'une lol), je sens que c'est elle qui va devenir la boss, car je trouve jamais rien à redire sur ce qu'elle fait et elle oui snif ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ET VIVE LES REVIEWS ! ! ! ! ! !
Sakura : Bon et bien. voilà la suite.. tu la voulais, tu l'as ! Ben assumes alors.mdr Sinon, merci pour ta remarque sur notre approfondissement des sentiments de Heero. Faut dire on y a bossé alors..^^ Bonne lecture, bisous.
Fuu san : Merci pour ta review, on t'avoueras que nous aussi.l'amour. bon allez, voilà la suite. bonne lecture^^
Chapitre 2 : Un comportement étrange
Quatre monta dans la chambre de Duo. Il frappa trois petits coups à la porte et attendit une réponse. Une faible voix lui dit d'entrer. Il pénétra dans la pièce et ce qu'il vit lui serra le c?ur. Duo était assis sur son lit, les yeux dans le vide et pleurait silencieusement. Quatre accourut vers lui et le prit dans ses bras.
-Duo, je t'en prie, ne pleure pas . Des larmes coulèrent sur son visage. Qu'est ce qui ne va pas ?
-Quatre, je me sens. si mal, si seul.
-Tu n'est pas seul, je suis là pour toi, je serais toujours là., le rassura le blond en le berçant.
-Je. Je ne comprends pas pourquoi il réagit comme ça. Je voulais être gentil. Pourquoi me repousse t-il à chaque fois ? Il croit quoi ? Que je ne ressens rien ?
Duo tenta de se maîtriser. Il prit une large inspiration et allait se calmer lorsque la voix de Quatre se fit entendre. De nouvelles larmes affluèrent.
-Duo, il faut que tu comprennes que Heero n'a pas l'habitude de ce genre de relations.
-Au bout d'un an, il pourrait, non ?
-Je ne peux pas lire dans ses pensées, je ne peux pas te dire ce qu'il se pense mais je peux t'affirmer qu'il a des émotions. Qu'il les cache, mais qu'il en a. Mais laisse lui le temps. C'est facile pour toi, tu as toujours eu le droit de les montrer mais pas lui. C'est un monde nouveau et je suppose qu'il en est effrayé. Attends-le. Je le vois dans ses yeux, qu'il t'apprécie plus qu'il ne le montre, plus qu'il ne le veut, même. Mais il avance. Chaque jour. Et c'est grâce à toi. Ne le laisse pas maintenant.
-Et moi ? Il ne me dit jamais un mot. un mot de remerciement.
-Réfléchis, ne t'accorde t-il pas sa confiance ? Avec qui préfère t-il faire équipe en mission ? Qui partage sa chambre ? Il y a des gestes qui sont bien plus forts que de simples paroles.
Un lent sourire émergea entre les larmes de l'américain.
-Reprends confiance en toi et reste tel que tu es. Ne lui mens pas, Duo. Ne cache plus jamais ta véritable humeur., acheva Quatre en essuyant ses larmes. Regarde dans quel état on est tout les deux !
Duo éclata de rire. Il se laissa aller dans les bras de son meilleur ami. Quand ils se séparèrent plusieurs minutes plus tard, Duo avait repris confiance en lui. Quatre lui fit un dernier sourire avant de repartir.
-Bonne nuit, Duo.
-Bonne nuit , Quatchan.. Et. Merci. Pour tout. Pour ta présence.
-C'est normal, Duo. Et rappelle toi, tu n'est pas seul. Quatre referma doucement la porte.
Duo se glissa dans son lit, et s'endormit assez vite. Il n'entendit pas Heero entrer dans la pièce. Pas plus qu'il ne vit son regard se poser sur lui avec regret, ni ne sentit les doigts qui effaçaient les dernières gouttes restées en suspension sur son visage.
Heero se réveilla tôt, et prenant garde à ne pas réveiller le dormeur qui partageait sa chambre, il s'habilla, emporta son arme et sortit de la pièce. Personne n'était réveillé dans la grande maison, tout était calme. Il ouvrit la porte d'entrée et quitta la maison sans laisser de mot derrière lui. La lune était encore haute dans le ciel tandis qu'il marchait sur la route qui le conduirait en ville.
Plusieurs heures plus tard, Quatre se réveilla à son tour. Il descendit préparer le petit déjeuner pour les pilotes et alla se recoucher pendant que le thé et le café chauffait. Une demie-heure après, Trowa était debout, habillé et lavé et alla éteindre le feu sous l'eau qui menaçait de déborder. Quatre a dû se rendormir, sourit-il. Il prit la tasse posée en évidence sur la table, à sa place et se servit de café. Il était le seul avec Heero à en prendre. Quatre et Wufei buvaient du thé et Duo prenait un bol de chocolat chaud. Trowa se leva et prit un morceau de pain dans la corbeille. Il mordit dedans, et but une gorgée de café brûlant. Une lueur amusée perça dans ses yeux lorsqu'il repensa au manège du petit blond et de Duo. Compter le nombre de pains qu'il mangeait à table. C'est vrai que j'en prends beaucoup, admit-il mais c'est plus par habitude que par goût. Après tout, quand il était mercenaire, c'était pratiquement sa seule nourriture et maintenant, lorsque qu'il se retrouvait à table, la seule chose qu'il connaissait était le pain. Il ne connaissait pas le goût des autres aliments. Il ne voulait pas non plus les goûter devant les autres. Conclusion, il mangeait du pain.
Il terminait de boire son café lorsque Quatre arriva dans la cuisine, un air affolé sur le visage. C'est pas vrai, je me suis complètement rendormi ! L'eau doit avoir débordée si ce n'est pire. Il stoppa net en voyant Trowa. Un coup d'?il sur le feu lui renseigna que le français l'avait éteint. Il soupira, soulagé, et lui fit un sourire reconnaissant.
-Tu m'as sauvé la vie, sur ce coup-là, merci ! Je n'ose même pas imaginer la tête de Wufei, si son thé n'était pas prêt, au moment où il serait descendu pour déjeuner, le remercia Quatre.
Trowa esquissa un sourire en guise de réponse et se leva pour débarrasser ses affaires.
-Laisse, je vais le faire ! s'empressa Quatre.
Il prit la tasse et la mit dans le lave-vaisselle, précédant Trowa. Prenant une éponge, il essuya la table où subsistaient quelques miettes de pain et continua la conversation :
-Alors, tu es toujours d'accord pour nous prêter la voiture ? Parce que Duo était vraiment content de pouvoir faire ces courses. Au fait, tu ne veux pas venir avec nous ? Ca te ferait du bien à toi aussi une petite sortie, non ? Cela fait trop longtemps que nous ne sommes pas sortis dehors.
-J'avais prévu d'effectuer des révisions sur Heavy Arms, répondit le pilote comme excuse.
-Oh, s'il te plait Trowa ! Ce serait super si tu venais ! Comme ça, toi, tu conduis et tu es assuré qu'on ne casse pas ta voiture. Et si jamais, tu l'abîmes, t'es tout seul pour subir les foudres de Heero ! s'exclama l'américain en arrivant dans la cuisine. Et puis, Heavy Arms est en super état !
Quatre éclata de rire devant l'argumentation de Duo et tourna son visage vers Trowa, espérant qu'il changerait d'avis.
-Entendu. Je viens avec vous, capitula le jeune homme aux yeux verts.
-Promis, on te ramène dès que tu ne peux plus nous supporter ! répondit Duo, enthousiaste.
-Départ dans deux heures Duo, alors dépêche toi de déjeuner si tu veux pas qu'on parte sans toi, intervint Quatre en riant.
Duo poussa un petit cri et se rua sur son bol de chocolat. Il le mit dans le micro-onde, attrapa deux tartines et se les beurra allègrement en attendant que ça sonne. Tout ça en continuant de parler :
-Et qu'est ce que tu veux acheter Trowa ? On pourrait aller s'acheter deux trois fringues et puis faire les courses en plus, non ? continua-il, se rendant compte que Trowa était sorti de la cuisine, à l'adresse de Quatre.
-On fera toutes les boutiques que tu veux, hier soir, Heero m'a donné une carte bancaire qui contient 10 mille euros. Il m'a dit que ça venait du compte personnel de Zech. Ajouta le jeune arabe en souriant.
-Je crois que Heero n'aime vraiment pas Zech, pouffa Duo. Bon tant mieux, comme ça on pourra acheter plein de trucs !
POV de Duo :
C'est gentil de la part de Heero de faire ça. Surtout qu'il n'y a aucun rapport avec les missions. Sauf si sa mission était de vider le compte en banque de son ennemi, évidemment. Mais bon. Rha ! C'est pire quand il fait ça ! Je ne peux pas le détester pour son comportement. Un jour il est gentil et pense à nous, un jour, c'est limite il ne nous parle pas ! Ce type est une énigme. J'arriverai jamais à cerner sa personnalité, c'est pas vrai. Il est capable de me faire passer de la joie à la peine en à peine une action. Et encore, là il est même pas là. Tiens d'ailleurs c'est marrant il est où ?
-Quatre, tu sais pas où est Heero ?
-Non, je ne l'ai pas vu ce matin. Oups ! Vu l'heure, on ferait bien d'aller se préparer !
-Je prends la salle de bain en premier ! cria l'américain en se ruant dans les escaliers.
C'est bizarre, son arme n'est pas là, se dit Duo en pénétrant dans la chambre qu'il partageait avec Heero . Je suppose qu'il doit faire des vérifications sur Wing, conclut-il en haussant les épaules. Il attrapa ses affaires et se dirigea dans la salle de bain.
Une demie heure plus tard, il ressortait, les cheveux emmêlés et tout mouillés. Son tee-shirt noir commençait d'ailleurs à être trempé et il se dit qu'il fallait sérieusement songer à les coiffer. Il se mit en quête d'une âme charitable, laissant la salle de bain à Quatre, qui entra à son tour. Il aperçu alors Wufei qui venait de se réveiller, apparemment à cause des cris qu'il avait poussé, à en juger par sa tête.Duo lui fit un large sourire en lui adressant la parole :
-Wufei, tu veux bien me coiffer, s'il te plait ?
-Je remarque l'effort sur le prénom, souligna ce dernier ironiquement. Mais je note aussi que tu m'as réveillé en criant..
-S'il te plait. Le sourire de Duo s'élargit, et je te laisse tranquille toute la matinée. !!
-C'est d'accord, Maxwell. Une matinée de tranquillité, c'est tout ce dont je rêve, lui répondit le chinois en s'étirant.
-Beuh, c'est pas très gentil ça. grimaça Duo. Tiens voilà la brosse, on va dans ma chambre, ok ?
L'asiatique acquiesça en silence et prit la brosse. Duo s'assit sagement et laissa faire son ami. Il ferma les yeux, savourant ce moment qu'il appréciait beaucoup. Cela lui rappelait s?ur Hélène quand il était encore un gosse. C'était toujours elle qui le coiffait.
Pour Wufei aussi, c'était un geste qui le rattachait à son passé. Il se souvenait ainsi de sa mère coiffant ses cheveux et plus tard, de ceux de Meiran, qui étaient plus court, mais qu'elle coiffait toujours avec attention. Souvent, elle le laissait les coiffer. Aujourd'hui, c'était un geste qui l'apaisait et le plongeait dans un état de profonde mélancolie. Il laissa ses doigts couler le long de la chevelure de l'américain et démêla ses n?uds avec douceur, prenant garde à ne pas lui faire mal. Bientôt, les cheveux étaient parfaitement peignés et une petite flaque d'eau gisait sur le lit. Souhaitant, éviter que les gouttes continuent de tomber, il prit un élastique sur la table de chevet de son ami et attacha ses cheveux en natte. Enfin, il revint à la réalité, remarquant que pendant ce laps de temps, aucun d'eux deux n'avaient parlé. Il inspira une grande bouffée d'air et s'éclaircit la voix.
-C'est fini, lâcha t-il en se relevant.
-Merci Wuffy, répondit le garçon aux yeux améthyste, les rieurs.
-C'est Wufei, protesta ce dernier mais sans grande conviction.
Il sortit de la pièce après un dernier merci de la part de son coéquipier. Duo se leva vivement et courut voir si Quatre était prêt.
Le petit blond l'attendait tranquillement installé dans un des fauteuils du salon. Trowa était dans le canapé et lisait un livre qu'il lui avait prêté. Ils avaient l'air de l'attendre depuis longtemps vu l'air rêveur de Quatre, se dit Duo.
-Désolé les gars ! Je sais , je sais je suis en retard mais bon. C'est long à entretenir un corps aussi parfait que le mien, ajouta -il avec un clin d'?il en sentant le regard des deux autres se lever vers lui.
-C'est pas grave, après tout, tu auras juste moins de temps pour acheter ce que tu voulais, le taquina l'arabe. Allez, on y va ! J'ai hâte de me plonger dans un bain de foule ! s'exclama t-il en riant.
Il fut coupé par le bruit de la porte qui s'ouvrait. Heero était sur le seuil, affichant son visage impassible.
-Tiens salut Heero ! On t'a pas vu ce matin.. Tu étais sur Wing ? demanda Duo en le voyant.
Un vague hochement de tête lui répondit. Quatre lui fit un sourire :
-Bonjour, Heero. Tu n'as pas pris de café ce matin, mais si tu en veux il en reste, tu peux te servir.
-Non ça ira. Il avança dans la pièce, saluant Trowa de la tête au passage.
Duo remarqua alors sa tenue. Ce n'était plus son habituel spandex noir moulant et son débardeur vert mais un jean de la couleur de ses yeux et un tee-shit noir. Il était super sexy dans ces vêtements, ne put s'empêcher de penser Duo. Une plaque de militaire brillait sur son torse, rappelant le fait qu'il était avant tout un soldat. En fait, ce n'était pas les vêtements qui étaient attirants, non, c'était le corps qu'ils moulaient et la posture suggestive de Heero. Il s'était arrêté au milieu de la pièce, les jambes écartées et penchant légèrement son bassin vers la droite. Duo ne pouvait plus bouger, tant il était étonné de voir Heero ainsi . Certes, il était diablement beau mais il n'arrivait pas à retrouver le Heero qu'il connaissait. C'était comme si, il jouait la comédie. Il avait vraiment l'impression d'être dans un rêve.
Trowa fut le premier à se reprendre et s'adressant à Heero :
-On allait faire les courses, tu ne veux pas nous accompagner ? dit-il d'un ton égal.
Le japonais leur répondit à la négative et souhaitant clore la conversation il monta les escaliers. Duo ne dit rien et sortit dehors suivi de près par Trowa. Ils étaient dehors et se dirigèrent vers la voiture.
Pendant ce temps, dans la maison, Quatre s'était soudain stoppé, planté au milieu de la pièce. Heero allait monter les escaliers, lorsqu'il fit tout d'un coup demi-tour et attrapa Quatre à la gorge. Un éclair de colère passa dans ses yeux, qu'il réprima très vite, passant son masque de soldat parfait. Quatre était collé au mur, et sentit une peur sourde l'envahir. Heero le surprenait beaucoup, il ne s'attendait pas du tout à ça.
-Un conseil, Quatre, ne lis plus jamais dans mes pensées. Je le sens lorsque tu veux essayer d'entrer dans mon esprit et crois moi, je n'apprécie pas du tout.lui faisant un sourire mauvais, il lui dit ensuite, tu pourrais tomber sur des choses dérangeantes.
Quatre sentit alors une force faire pression dans son esprit et il vit alors des images. qui le firent virer au rouge tomate en moins de deux secondes.
-Ou pas très jolies à voir. La pression se fit plus forte et Quatre subit la vision de formes. Il n'arrivait pas à distinguer ce que c'était. Soudain, il réalisa que c'était des corps, des corps morts, certain calcinés, d'autres à qui ils manquait un bras, tous ces gens étaient en vie et criaient de douleur. Au milieu, Heero.
Un petit cri lui échappa qui fut étouffé par la main de son coéquipier.
-Comprends moi bien. C'est pour ton bien que je fais ça. Je t'interdis de retenter un truc comme tu viens de le faire lorsque j'étais dans ces escaliers, lâcha le japonais. Jamais, tu entends ? fit-il en relâchant sa pression. Quatre se dégagea vivement et courut rejoindre les autres.
Trop choqué pour oser en parler à qui que se soit, Quatre s'efforça d'oublier ce qui venait de se passer. Il se concentra sur l'agréable moment qu'il passait avec ses amis. Dans la voiture, Duo chantait toutes ses chansons paillardes, ce qui n'avait pas l'air de déranger Trowa. En fait il n'en savait rien, Trowa étant aussi expressif que Heero. Enfin ils arrivèrent en ville et commencèrent à faire le plein de provisions pour la semaine à venir.
Duo courait dans tous les rayons, à la recherche de la nouvelle barre de céréales qu'il avait vue à la télé, ou du tout dernier film sortit qui avait l'air trop bien. Quatre le suivait un peu partout, embarquant avec lui le chariot et riant avec insouciance , ne pensant plus à ce qu'avait dit Heero. Au bout de deux heures de folles courses poursuites à travers les rayonnages, de fous rires, et d'achats de toutes sortes, Duo commença à se demander ou était passé Trowa. En effet, le jeune homme les avait quitté au bout de cinq minutes, et il regrettait de ne pas l'avoir entraîné avec eux dans leur délires, après tout c'était lui qui avait insisté pour qu'il vienne. Le pauvre doit s'ennuyer depuis tout à l'heure. Il fit part de ses inquiétudes à Quatre qui s'arrêta aussitôt de rire.
Ils se mirent tous deux à la recherche de Trowa en chantant l'air de fort boyard, et en se donnant de fausses missions.
-Dépêche toi Quatre ! Prends ton temps ! mimait Duo, en courant partout ,essayant de retrouver le français.
Quatre était mort de rire. Il avait du mal à pousser le chariot qui était plus que rempli. Ils auraient dû en prendre deux. Duo revint près de lui et ils poussèrent ensemble le chariot, tout en plaisantant sur mais où est ce qu'il est encore allé ?
-Je parie qu'il est au rayon déguisements ! Pour son costume de clown, disait l'américain.
-Ou peut-être au rayon cosmétique pour le maquillage.
-Non, non, je suis sûr qu'il est au rayon boulangerie ! rit Duo.
Ils partirent dans un grand éclat de rire.
-Tu as vu le regard que Heero lui a lancé hier soir ? Il a tout de suite compris ce qu'il voulait lui dire. Moi, Heero m'aurait lancé le même regard, j'aurais rien compris. Parfois, je suis un peu jaloux de leur complicité, confia le jeune homme, le regard soudain dans le vague.
-Moi aussi, avoua Quatre. J'aimerais que Trowa me parle plus. Il est toujours si. réservé. Et puis, je ne sais jamais ce qu'il en pense. Et. je ne sais pas, il a ce je ne sais quoi qui fait que je ne peux pas m'empêcher de penser à lui, sourit le jeune arabe.
-Voui, et eux, ils se cachent derrière leurs masques.
-Comme toi, souligna le petit blond doucement.
-Je sais. Mais je ne peux pas m'en empêcher.
Soudain, Quatre aperçu un jeune homme de dos. Reconnaissant la silhouette, il sourit.
-Le voilà.
-Ou ça ? demanda Duo.
-Ben.. en fait on y a pas pensé mais il était à la librairie. lui répondit Quatre en montrant du doigt l'acrobate.
-Ouah mais il est vachement loin ! Comment t'as fait pour le reconnaître ? En plus il est de dos !
Quatre piqua un fard.
-Ok, man, je saisis, plaisanta l'américain. Allez ! En avant pour le cap Trowa.
Voyant que Quatre bloquait, il lui glissa à l'oreille :
-Si ça peux te rassurer, j'aurais aperçu Heero de bien plus loin. Allez faudrait pas le faire attendre plus longtemps.
Quand ils arrivèrent devant la librairie, Quatre lui fit un petit signe et l'invita à venir le rejoindre. Trowa lui fit un sourire et posa son livre. Il se dirigea alors vers eux.
-Vous avez fini ? s'enquit-il.
-Ben tu vois. lui répondit Duo avec un grand sourire en lui montrant le chariot rempli à craquer.
-En fait, on voulait aller voir cette boutique plus loin, et on se demandait si tu ne voulais pas venir avec nous ? demanda Quatre.
-Je vous suis, lui répondit le jeune homme.
C'était une petite boutique dans laquelle se trouvaient entassés diverses choses. Duo fut immédiatement attiré par le fond, où ils vendaient de petits pendentifs. Il y en avait de toutes sortes, des clés en argent, des c?urs brisés, de petits anges, ou des tout simples, avec juste une petite pierre. Un particulièrement lui plut. C'était une pierre de couleur bleue foncé. A la lumière, des reflets apparaissaient, faisant prendre à la pierre de multiples nuances de bleus. Comme les yeux de Heero pensa t-il. C'est pas vrai, je suis vraiment mordu, moi . Il s'écarta de l'étalage, faisant mine de regarder ailleurs. Quatre et Trowa étaient à côté, regardant, de vieux bouquins. Tant mieux, pensa t-il, au moins, ils ont un point commun. Non deux, rectifia t-il mentalement. La lecture et la musique. Est ce que j'ai un seul point commun avec Heero ? Je ne le sais même pas. soupira t-il . Son regard se porta sur la petite pierre, malgré lui, et il vit qu'elle avait viré au noir. Enfin, elle était presque noire. C'était l'ombre de cette boutique qui lui donnait cette couleur. Comme lorsqu'il est fâché.
Trowa avait remarqué un livre qui était très beau. Une vieille édition d'un livre qu'il avait lu durant ces nombreuses sorties nocturnes, la nuit. Là, où tous les mercenaires pensaient qu'il allait s'amuser en boîte, et se « lever » comme ils disaient une fille, Trowa passait ses nuits dans les bibliothèques, à étudier les différentes techniques de combat, ou tout simplement, à lire les différents livres qui s'y trouvaient. Ainsi, il connaissait tous les classiques, les connaissant presque par c?ur. Il se rappelait son tout premier livre. Une biographie de Beethoven. Il n'avait pas tout compris à l'époque car il était très jeune, mais ce livre lui avait communiqué sa passion pour la musique. Et celle pour les mots. Il était fasciné par les capacités qu'avaient les hommes à communiquer. Mais, il n'aimait pas beaucoup parler. Il aimait beaucoup écouter les autres parler. Surtout Quatre, en fait, mais bon. C'est ce qu'avait remarqué Heero d'ailleurs. Enfin lui, avec Duo, il pouvait toujours parler parce qu'il était dans le même cas que lui, alors, hein.
Quatre s'approcha de lui et s'écria en voyant le livre que tenait Trowa :
-Mais c'est un original ! J'adore ce livre, c'est mon préféré ! Je l'ai lu lorsque j'avais neuf ans. Tu comptais l'acheter ? Il est vraiment magnifique, dit-il en caressant la reliure de ses doigts. Et en parfait état.
-J'allais l'acheter.Je l'aime beaucoup, sourit Trowa.
Quatre ne trouva rien à dire. Fasciné, par les quelques paroles que venaient de sortir son ami. C'était la première fois qu'il donnait ses goûts. La première fois qu'il souriait aussi sincèrement aussi. Quatre le trouva beau à ce moment là. Il ne put rien faire d'autre d'hocher lentement la tête en souriant de toutes ces dents. Un sourire émerveillé, ou perçait toute la joie qu'il avait à cet instant.
Trowa fut surpris du sourire de son ami et il en fut gêné quelques secondes. Mais bientôt, une douce chaleur l'envahit, qui le prenait au c?ur et qui lui fit un bien immense. Une sensation de bien être, une nouvelle émotion qu'il venait de découvrir. Il était bien, heureux. Mais pas de la même manière qu'avec Heero. Quelque chose d'autre.
Duo vit les sourires qu'ils échangeaient et, prit, d'une brusque impulsion, il retourna dans le fond de la boutique, attrapa le pendentif qu'il avait remarqué quelques minutes plus tôt, et alla l'acheter. Trowa le suivit à la caisse , un livre à la main et un air rêveur dans ses yeux. Ils ressortirent quelques minutes plus tard, chacun ayant trouvé son bonheur, et ce fut Duo qui les ramena à la planque, au volant, Quatre et Trowa, étant scotchés sur le livre. Enfin, ils arrivèrent à destination, et c'est le c?ur plus légers qu'ils pénétrèrent dans la vaste demeure.
Heero était à son ordinateur et Wufei devait certainement être avec Sally, à l'heure qu'il était. Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, Heero leur jeta un vague coup d'?il, avant de taper quelque chose sur son ordinateur et de l'éteindre. Puis il se leva lentement, et leur fit face.
-Hee-chan, on a acheté plein de trucs! Viens vite voir !
Chargé d'une multitude de paquets, il pénétra dans la pièce en les envoyant valser sur les meubles, le canapé ou toute chose susceptible d'accueillir les divers achats. Quatre entra à sa suite, souriant et riant devant l'attitude de son ami. En effet, Duo avait commencé par sortir, une à une toutes les merveilles de son sac et les énonçait, laissant un petit commentaire pour chacune d'elles.
-Mon shampoing à moi, au parfum vanille parce que c'est mon préféré et que ça sent super bon.
-Un nouveau tube de dentifrice pour Wu qui décidément les use à vitesse anormale, j'me demande bien ce qu'il fait avec. Il a peut être cru que c'était une crème épilatoire ?
-Une nouvelle manette de jeu pour ma console que j'adore et que je vénère.
-Duo, il faudrait commencer à ranger, qu'est ce que tu en dis ? lui demanda gentiment le jeune arabe, ramassant une à une les affaires que Duo avait éparpillées.
-Oui . Bien sûr. Bon où je range ça, moi ? demanda t-il en brandissant les carottes qu'ils avaient achetées.
-Laisse tomber, finalement, je crois que je vais me débrouiller seul, lui répondit en riant le jeune arabe.
Il ramassa les nouvelles baskets que Duo s'étaient acheté et au moment où il relevait la tête, il vit que Trowa faisait de même avec le rôti qui était sur le canapé. Il faisait cela naturellement, aidant le petit blond comme s'il l'avait toujours fait. A eux deux, ils rangèrent les courses sous l'?il attendri de Duo qui avait rendu les clés à Heero.
Quatre repensa à ce que Heero lui avait dit et frissonna. Il se demandait comment il avait fait pour lui transmettre ses pensées et surtout pourquoi est ce qu'il ne l'avait fait que maintenant. Après un an de cohabitation. Si cela gênait Heero qu'il tente de lire ses pensées, et encore, souvent c'était malgré lui et de toute manière, il n'arrivait pas à voir quoique ce soit dans sa tête, pourquoi ne l'avait-il pas dit plus tôt ?
Un bruit de voiture les dérangea. Une limousine rose s'arrêta devant le perron et une fille toute vêtue de rose en sortit. Elle s'arrêta à quelques mètres des marches et commença à les gravir. Elle sonna à la porte, attendant bien sagement qu'on lui ouvre. Ce fut Quatre qui le fit, Duo ayant décidé d'ignorer la sonnerie et Trowa étant occupé à ranger les dernières bricoles dans le frigo. Aussitôt qu'il ouvrit la porte, un cri suraigu leur vrilla les tympans.
-Heero ! J'avais tellement envie de te revoir !
-Voilà, qu'elle nous repasse le même disque que la dernière fois, grommela Duo.
Le japonais ne bougea pas. Il resta stupéfait devant l'apparition qu'il avait devant lui. Un lent sourire fleurit sur ses lèvres en même temps qu'un éclair de compréhension. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de regarder le visage de la jeune fille.
Elle se jeta littéralement dans ses bras, en le serrant de toutes ses maigres forces. A la surprise de tous, il ne la repoussa pas. Il ne la projeta pas non plus contre le mur. Il attendit que ça passe et la tint à faible distance de son visage. Enfin, lorsqu'elle se fut étonnée de sa réaction pour le moins inhabituelle, il passa lentement ses doigts autour de son visage. Il dessina les contours de ses traits avant de poser un doigt sur sa gorge. Fermant les yeux, il embrassa alors la jeune fille, sous les regards éberlués de tous ses amis, et le regard blessé de Duo. Son baiser se fit plus profond, obligeant Réléna à ouvrir ses lèvres pour accueillir sa langue. La pauvre fille ne savait même pas ce qu'il lui faisait, elle savait juste qu'il l'embrassait et un peu plus mais ne savait pas quoi. Heero s'écarta de la jeune fille, un sourire machiavélique aux lèvres et la repoussant soudain, il partit en murmurant quelques mots en japonais.
Trowa fut le seul à les comprendre et pourtant, il ne comprit pas leur signification . Le japonais avait dit « La prochaine fois, j'aurais la vraie. » Mais qu'avait-il voulut dire par là ? Ce fut la première fois que Trowa ne comprit pas ce que voulait dire Heero. C'était assez désagréable en fait.
Duo n'en croyait pas ses yeux. Heero, Heero Yuy, venait d'embrasser Réléna, la bonbonnière ! Cela faisait mal, très mal et il sentit une déchirure se produire au plus profond de lui. Il eut un sourire amer, après tout ce n'était pas comme si il venait de le tromper, il ne lui avait jamais rien promis. Mais quand même. Une larme salée coula sur sa joue. Décidément, il pleurait beaucoup ces derniers temps, songea t-il. Avant que les autres n'aient pu la voir, il l'avait essuyée. Quatre lui lança un regard triste et rempli d'incompréhensions. Lui rendant son regard, Duo alla s'asseoir dans le canapé. A ce moment là, Wufei rentra. Il laissa partir Réléna, d'un air absent, et n'entendit pas sa limousine démarrer et s'éloigner.
Réléna était partie, puisque Heero semblait être lui même parti.Elle emporta avec elle son souvenir qu'elle chérissait plus que tout autre. Un baiser de Heero. Et plus. Son chauffeur la ramena chez elle.
Un léger sourire aux lèvres, Wufei vint s'asseoir à côté de l'américain. Duo le regarda et sourit.
-Alors.Bonne matinée ?
A sa grande surprise, Wufei lui répondit , l'air rêveur :
-Excellente.
Duo fit un plus large sourire, et s'installa plus confortablement dans le canapé.
La journée se passa sans autres incidents, tout le monde ayant repris une activité normale. C'est à dire, Duo poussait des cris de rage ou de joie devant sa console, faisant sursauter Quatre de temps en temps, sourire Trowa et grogner Wufei. Ce dernier en eut assez au bout d'un moment et prit la seconde manette du jeu pour battre l'américain. Tous deux jouèrent alors comme des enfants, entraînant bientôt Quatre dans son camp pour Duo, et Trowa dans celui de Wufei. Ce fut Wufei et Trowa qui gagnèrent et les perdants durent aller faire à manger. C'était aussi à eux de faire la vaisselle. Wufei était de bonne humeur, et Trowa était égal à lui même, profitant de son moment de répit pour feuilleter plus avant le nouveau livre qu'il venait d'acheter. Cette douce entente fut brisée par l'arrivée de Heero. Quatre frissonna, se rappelant les dures paroles qu'il lui avait dîtes, plus tôt dans la journée. Duo se rappela le baiser et son visage s'assombrit.
Heero s'aperçut du changement d'humeur des autres mais ne dit rien. Comme c'était l'heure de passer à table, il s'y assit avec ses coéquipiers. Le repas se déroula dans le silence Duo et Quatre n'ayant pas envie de parler. Trowa et Wufei s'aperçurent du froid qui s'installait entre eux mais ne firent rien pour arranger la situation. Heero avait le visage du soldat parfait et ne dit rien non plus. Il mangea mécaniquement, et le repas fini, se leva et partit directement dans sa chambre. Duo et Quatre firent la vaisselle et l'américain, fatigué par cette journée qu'il n'avait pas vraiment comprise, décida de rejoindre Heero pour dormir. Quatre resta au coin du feu, terminant le livre qu'il n'avait pu finir la veille, Trowa plongé dans le nouveau livre et Wufei, se retirant dans sa chambre pour méditer.
Duo rentra dans la petite pièce et vit que Heero était allongé sur son lit. Il ne lui adressa pas un mot et alla dans la salle de bain pour se changer. Fatigué, il ressortit seulement vêtu d'un boxer noir et se prépara à se coucher. Il sentit alors le regard insistant de Heero sur lui. Oubliant le baiser, et tout ce qui l'avait blessé, Duo lui fit un sourire.
-Tu ne te couches pas Hee-chan ? Moi j'suis vraiment crevé ! Une journée de courses, c'est épuisant, en fait. Mais c'était super. Ah ! J'allais oublier, j'ai quelque chose pour toi..
Duo extirpa de la poche de son jean le petit pendentif, acheté plus tôt dans la journée.
-Tiens, c'est un cadeau. La couleur m'a fait pensé à tes yeux alors.Je te le mets ?
Pour toute réponse, Heero s'approcha lentement et tendit son cou. Il resta face aux yeux améthystes. Duo se pencha légèrement sur lui, pour attacher la petite pierre à son cou. Mais il ne parvint pas à se détacher du regard cobalt du japonais. Un regard qui exprimait du désir.
Il s'avança et goûta à ses lèvres. Elles répondirent à sa caresse, plus violemment, et Heero le poussa sur son lit, s'allongeant complètement sur lui. Leurs langues se mêlaient dans un baiser qui devint vite plus profond. Duo sentit les mains de Heero courant sur son corps, cherchant un endroit bien précis. Duo commença alors à s'affoler. Il n'avait jamais fait l'amour et Heero allait trop loin, trop vite. Il tenta de le repousser doucement mais le japonais fit pression sur son corps, empêchant l'américain de s'écarter. Duo ne voulait pas . Pas comme ça. Ses mains allaient complètement le déshabiller lorsqu'un bip sonore retentit.
Heero s'écarta brusquement de lui, et marcha jusqu'à la sonnerie du réveil. Duo reprit ses esprits et se blottit sous ses couvertures. Heero arrêta la sonnerie, remit en ordre ses vêtements, prit son arme et sortit dehors après un « à la prochaine » narquois.
Trop choqué pour oser répondre quoi que ce soit, Duo remonta les couvertures jusqu'à son menton et attendit qu'il soit sortit pour se décrisper. Ce que venait de faire Heero. Il semblait y être habitué, avoir l'habitude. Pourtant, il ne le montrait pas. Duo pensait qu'il était comme lui, inexpérimenté, et il découvrait que Heero était bien moins innocent qu'il n'y paraissait. Que ce serait -il passé si le réveil n'avait pas sonné ? Et pourquoi, Heero était-il sorti aussi vite ? Et ces dernières paroles. blessantes. Comme si. comme si il était à sa disposition. Pourquoi était -il tombé amoureux de ce garçon ? Car il était amoureux, cela il l'avait compris dans cette petite boutique. Il ne savait pas que Heero était ainsi. Il faisait bien de la cacher, sa véritable personnalité, derrière son masque froid, car il incarnait le diable en personne.
La porte d'entrée s'ouvrit quelques minutes plus tard, sur un Heero qui semblait très fatigué, cela se voyait aux cernes sous ses yeux. Il portait le masque du soldat parfait et fit un geste de la tête pour dire bonsoir à ses coéquipiers. Il chercha un instant Duo des yeux et, ne le trouvant pas, il s'installa devant son ordinateur et y resta deux longues heures. Peu après, il se dirigea vers la cuisine et se fit un sandwich sous le regard étonné de Trowa. Heero ne mangeait jamais hors des repas. Il ne grignotait pas. Le japonais lui lança un regard et Trowa fut soulagé de le comprendre. Il lui demandait pourquoi il le regardait ainsi. Montrant du regard ce qu'il mangeait, Trowa le lui expliqua. Heero le regarda, une lueur d'incompréhension dans le regard et, haussant les épaules il fini son repas et monta se coucher.
Quand il entra dans la pièce, il vit le mouvement de recul de Duo à sa vue mais ne dit rien. Peiné de ce geste, et trop fatigué pour tenter de le comprendre, il se coucha fermant les yeux et écoutant la respiration de son voisin avant de s'endormir d'un sommeil léger.
A SUIVRE
