chap 2: ressemblance avec l'ancien futur
Chichi et Goku n'étaient toujours pas rentrés, Bulma chantonnait en faisant tourner une cuillère en bois dans la soupe. Elle vit Végéta passer furtivement, il semblait fuir quelque chose.
« Végéta ! T'es repéré ! » lâcha-t-elle. La saiyen se stoppa. « Viens ! Tu vas jouer au cobaye ! »
« Quel genre de cobaye ? » demanda-t-il en ayant peur de la réponse.
« Allez ! Viens ! N'aie pas peur ! »
Il continua son chemin.
« VEGETA ! » hurla-t-elle en le voyant partir. Son mari soupira et tourna les talons pour revenir à la porte. Bulma croisa les bras et le regarda d'un air vengeur. « Aux pieds ! »
Le prince des saiyens roula les yeux, puis entra dans la cuisine, rejoindre sa femme.
« Ahh, je savais que tu viendrais, je t'adore ! » fit Bulma, flattée.
« Ouais, ouais… Qu'est-ce que je dois faire ? » demanda Végéta en croisant les bras. Sa femme prit un peu de soupe dans sa cuillère, l'égoutta sur le bord de la casserole et lui tendis.
« Goûte ! »
« Ca ? Goûter ce queTU as préparé ? Tu viens de dire que tu m'adorais ! Faudrait savoir ! »
« Anh ! La confiance règne ! J'ai suivi la recette de Chichi à la lettre ! Allez ! Fais-moi plaisir… » supplia-t-elle en faisant la moue.
Végéta la regarda un moment, elle et ses yeux suppliants, elle est vraiment hypocrite, se dit-il ; elle savait très bien qu'il allait accepter.
« Tu m'énerves… » soupira-t-il avec de la résignation dans la voix.
« Ahh ! Tu vois que t'es gentil quand tu veux ! ». Elle lui mit une main dans le dos et approcha la cuillère de sa bouche, il ne put s'empêcher de reculer un peu, mais elle approcha encore plus, jusqu'à ce que la cuillère touche ses lèvres, il se résigna une bonne fois pour toutes et absorba le liquide verdâtre de la cuillère. Il se mit à grimacer dans tous les sens.
« Alors ? Tu vis toujours ? » enchaîna-t-elle, sarcastique.
« Manque de sel… » fit-il en réfléchissant.
« Menteur ! »
« Vérifie par toi-même ! » répondit-il en mettant son petit doigt portant de la soupe, devant la bouche de sa femme. Elle hésita, alors, il lui enfonça son doigt dans la bouche.
« Humm… C'est pas mauvais… Mais t'as raison… Manque un peu de sel… Mais, vraiment un tout petit peu… » avoua-t-elle. Elle mit légèrement plus de sel.
« Non, c'est pas avec trois grains de sel que ça va aller mieux ! » reprocha-t-il.
« J'ai peur d'en mettre trop… »
« Mais non ! T'es gourde parfois ! » reprocha Végéta en lui prenant le pot de sel des mains, il éparpilla deux trois bonnes pincées de sel dans la soupe.
« Attention, tu vas en mettre trop ! »
Il ne l'écouta pas et commença à mélanger avec la cuillère en bois. Bien vite, il la sortit et proposa la cuillère à Bulma, qui en bu le contenu.
« Hummmm ! C'est parfait comme ça ! Végéta… Tu m'avais caché tes talents de cuisinier, j'en apprends d'année en année avec toi ! Aurais-je épousé l'homme parfait ? ».
Végéta haussa les sourcils et les épaules. Bulma voulut prendre la casserole, mais Végéta la prit à sa place.
« Eh galant avec ça… Végéta, tu es totalement métamorphosé ! »
« Je me dépêche, parce que j'ai faim et pour une fois que ta soupe est bonne, j'en profite tant que Kakarotto n'est pas là ! Parce qu'il va tout bouffer ! »
« Quand vas-tu te décider à l'appeler San Goku, comme tout le monde ? »
« Jamais, parce que ce n'est pas son nom ! » fit-il en déposant la casserole sur la table de la terrasse. Ils s'installèrent et cette fois, ce fut Bulma qui servit.
« On devrait peut-être les attendre… » proposa Bulma pendant que Végéta commençait à manger.
« Mais non, peut-être qu'ils ne reviendront pas ! Ils vont sûrement camper, quand ils ont appris que c'était toi qui cuisinait… »
« En attendant, tu la manges ma soupe ! » répliqua-t-elle, vexée.
« Ben oui, et elle est bonne, mais ils ne sont pas sensé savoir que tu t'es améliorée, tans pis pour eux… Moi, je mange ! ». Et il continua de manger sa soupe.
Chichi était à genoux, elle préparait un feu.
« T'es sur qu'ils ne vont pas s'inquiéter ? » demanda-t-elle en voyant Goku sortir de l'eau avec un poisson sur l'épaule.
« Mais non ! Végéta peut sentir mon énergie en permanence ! Ne t'inquiète pas ! »
Après quelques minutes, où Goku regardait avec envie sa femme chipoter du poisson dorant sur le feu ; il fronça les sourcils soudainement.
« Quoi ? » demanda Chichi, voyant son mari changer d'expression.
« Reste derrière moi… » fit-il tout bas.
Le saiyen s'approcha de la forêt.
« Kakarotto… Heu… Je veux dire Goku… » commença Végéta.
« C'est bien, tu fais des efforts ! » félicita Bulma, en souriant.
« Il se bat ! »
« Hein ? contre qui ? »
« Je ne sais pas… »
« Forte ? »
« Qui ? »
« La personne ! »
Végéta eut un petit rire narquois. « Pas plus forte que toi ! ». Bulma souffla de soulagement. « Non, j'exagère, un petit peu plus forte que toi… C'est un homme ! » rectifia-t-il ironiquement.
Chichi vit Goku ressurgir des bois, elle fut soulagée, mais, redevint inquiète en voyant les yeux vides de son mari.
« Par… Don… App… Végé… Ta… ». Il ne put en dire plus, il bascula en avant, et Chichi hurla en voyant deux poignards dans son dos. Un homme, entièrement vêtus de noir se trouvait derrière lui.
« VEGETA ! BULMA ! » Hurla Chichi.
A table :
« Chichia des cordes vocales surpuissantes… » fit Bulma, ironique. « Où bien alors, je délire… »
« L'énergie de Kakarottoa disparu soudainement… Je… Non, c'est pas possible… » bafouilla Végéta.
Ils entendirent encore les cris de Chichi.
« Cette fois, j'ai pas rêvé… » dit Bulma. Végéta se leva et voulu partir.
« Attends ! Je viens avec toi ! » enchaîna-t-elle en le voyant partir
« Non, tu restes ici ! » ordonna-t-il.
« Non, je viens ! Végéta, j'ai toujours suivi et je m'en suis toujours sortie ! »
« Oui, mais ici, c'est différent ! Tu restes ici ! C'est un ordre ! Tu obéis ou je t'assomme ! Je veux que tu restes ici ! » cria-t-il.
« Arrête de me parler comme ça ! »
« Alors, obéis ! » et il s'envola vers les cris de Chichi.
« S'il croit que je vais l'écouter, il se met le doigt dans l'œil, après tout, Chichia crié après moi, aussi ! ». Sur ce, elle descendit la petite falaise ou était la maison qu'ils occupaient.
Végéta sauta en un cri de guerre sur l'homme qui bascula en arrière, couteau brandit. Il lui maintint les poignets.
« Alors, hein ? On fait moins le malin ? » demanda Végéta. Il leva les yeux et vit Kakarotto gisant sur le ventre avec les couteaux dans le dos. Il sentit une genre de douleur à l'intérieur de lui. Il serra les dents « Tu l'as tué ? Salopard ! » cracha-t-il « Tu vas me le payer ! »
« Ne t'inquiète pas, tu vas le rejoindre, ton copain ! » lança froidement la personne prisonnière de Végéta.
« VEGETA DERRIERE-TOI ! » hurla Chichi, quand un deuxième homme en noir, transperçait le corps du saiyen. Et Végéta tomba, mort, comme Goku. Le premier homme se dégagea de lui et se dirigea vers Chichi. Elle voulut s'enfuir, mais quand elle vu Bulma au loin, elle reçut un poignard dans la tête. Bulma eut le souffle coupé, elle vit sa meilleure amie tomber… Puis elle réagit, elle se tourna et courut vers la maison. Elle entra, se trébucha et tomba à côté de son sac. Sans faire attention à la douleur, elle prit son téléphone portable, poussa sur trois boutons et elle attendit… Une, puis deux, puis trois, puis quatre… Et cinq, six sonneries, pas de réponse. Elle se mit à pleurer…
« Allez Trunks… Réponds… Pitié… !… » supplia-t-elle entre ses dents « Anh ! Et merde ! » grogna-t-elle en raccrochant. « Faut que j'appelle quelqu'un… Le numéro de Gohan, c'est quoi ? Ah oui… 18… 42… et la moitié plus 7… » elle commença à taper « Donc, 18, 42, 9, 21 et 7… », elle continua de pleurer en se pinçant les sinus en attendant la sonnerie « Oh mon dieu… Chichi… Goku… Végéta… Non… Merde, C'est occupé… C'est un cauchemar… »
« Oui… Mais un cauchemar bien réel… » fit une voix sombre derrière son dos avant de la tuer comme les autres.
Pendant ce temps :
« Oui… Oui madame… ça va de soi… Oui, madame, si je vous ai prescrit ces médicaments: c'est qu'il vous faut les prendre… Comment ça pourquoi ? Mais quelle… » il se retint en mettant sa main sur son front « Restons calme… » marmonna-t-il, il continua « Pour guérir ! Non, je n'ai pas fait de fautes d'orthographe… Vous n'ètes pas sensé connaître tous les médicaments de l'univers… Non, moi non plus, je sais… Attendez, j'ai un autre appel… » Gohan souffla en décollant son GSM de son oreille, il regarda l'écran: 'Bulma'. Il ouvrit l'appel. « Bulma ? » Demanda-t-il. Pas de réponse.
« Allô… » réessaya-t-il en chantonnant, il soupira « c'était sans doute mon père qui a essayé de m'appeler, il ne m'a pas eu, et il dut a oublié de couper… anh… ». Il raccrocha et jura en se rendant soudainement compte qu'il avait coupé la communication avec sa patiente. Il haussa les épaules en pensant que cette femme le rappellerait, elle était tellement collante ! Mais, il sentit comme un malaise en lui, comme si quelque chose n'allait pas, ou plus. Il se dirigea vers un genre de vestiaire et s'adossa au mur, il regarda furtivement autour de lui, personne… Tant mieux… Mais d'un autre côté, il s'en fichait. Doucement, il retira ses lunettes et les observa pensivement et d'un coup, serra les doigts et les explosa en mille morceaux. Un bout de verre resta dans sa main et il le serra tellement fort que du sang coula hors de son poing. Il avait les yeux et les dents serrées.
« Les ordures… Les salauds… » commença-t-il en murmure entre ses dents « ILS VONT ME LE PAYER ! » hurla-t-il en frappant son pied contre le mur derrière lui,formant une crevasse. Il regarda encore autour de lui, et courut vers la fenêtre, la cassa d'un coup et s'envola au dehors de l'hôpital où il travaillait.
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« La béatitude ! » dirent en cœur Trunks et Goten, assis chacun dans un fauteuil relaxant.
« C'est génial, hein ? » demanda Goten.
« Ouais… Tu vois Goten, faut en profiter que l'un des deux soit encore célibataire… Parce que quand on sera tous les deux casés, ça, ce sera finit ! Et ça aurait put être mieux si t'étais pas marié… »
« Ahhhhh……. Je divorce, rien que pour ça………….. » Répondit l'autre.
« Et puis, finalement, non, c'est bien que tu sois marié, on a une servante… » dit Trunks en se redressant, il chercha dans ses poches, puis regarda son veston sur une chaise. « J'ai oublié mon GSM… Au bureau, quand je me suis barré » se rendit-il compte en se recouchant.
« Ah… Lala, ce que tu peux être distrait ! » répliqua Goten, ironique.
« Ouais, je l'ai oublié ! » répéta son ami. « Mais, j'en ai rien à caler ! » acheva-t-il en se recouchant.
« Tu trouves pas qu'il y a comme un vide… ? » demanda Goten, sérieusement, après un moment.
« Un vide ? Oui, je sais, je me tape l'incruste, si c'est ça que tu veux savoir ! »
« Non, je parle pas de ça… Un vide… Comme… » commença le jeune père, pensif.
« Maintenant que tu le dis… » se rendit compte le célibataire.
Il commença à stresser « L'énergie de Gohan se modifie… Et je ne sens plus celle de mon père… ». Il tournèrent simultanément la tête l'un vers l'autre.
« Je sens exactement la même chose… » avoua Trunks. Ils se regardèrent un instant. « Merde… Non… Non…Non... C'est pas possible… Goten, on se trompe ! »
« Non… »
« Viens, on doit y aller ». Ils se levèrent.
« Où vous allez ? » Demanda Mady en les voyant partir.
« C'est important, il se passe quelque chose de pas clair, on revient ! » déclara son mari en fermant la porte.
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Nerveusement, il arracha sa cravate et les deux, même les trois premiers boutons de sa chemise, comme si il avait envie de faire ça depuis longtemps, ou par dégoût, ou encore en pensant qu'à présent, il n'en aurait plus besoin. Il vit la maison de vacances où étaient allés ses parents et ceux de Trunks, il posa pied sur la terrasse, et découvrit la table renversée avec la casserole de soupe au sol, elle aussi renversée. Il entra dans la maison et découvrit Bulma couchée sur le ventre, un poignard dans le dos,il s'approcha, s'accroupis et prit doucement le téléphone de sa main et découvrit son nom sur l'écran.
« Eh merde… Elle a essayé de m'appeler… Et à cause de cette vieille c… Non… C'est pas de sa faute ! Elle est pas sensée savoir que son médecin est à moitié extra-terrestre… Et de toutes façon, je serais arrivé trop tard… ». Il jeta le téléphone à la poubelle et sortit de la maison. Il vola un moment, quand il découvrit au loin le corps de sa mère et le poignard dans sa tête ! Il se stoppa et regarda la vision qui s'offrait à lui. Il regarda longuement sa mère, puis passa sur Végéta, déjà, il commençait à sentir quelque chose monté en lui et puis… Il le vit… Son père, gisant comme les deux autres, avec deux couteaux dans le dos, pourquoi plus que les autres ? Il ne pouvait détourner ses yeux, il repensa à tout ce qu'avait fait San Goku dans sa vie, tout ce qu'il avait vécu ! Il était l'homme le plus puissant de l'univers ! Et sa tunique était intacte, appart à l'endroit où les poignards avaient été plantés, ça signifiait donc que les auteurs du meurtre n'avaient pas trop fait d'effort pour l'anéantir ! Végéta, pareil… Les deux hommes les plus puissants de l'univers avaient été vaincus ! (1)
Il pressa les yeux et se laissa tomber sur les genoux à terre et hurla de rage et de désespoir. Il passa vite au niveau deux du super saiyen et ça augmenta encore, il faisait passer toute sa colère dans ce cri déchirant et effrayant.
Goten et Trunks se figèrent, ils sentaient l'énergie de Gohan monté terriblement.
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« C'est ton père ? » demanda Trunks en espérant une réponse positive de son ami.
« Non… Mon frère… » rectifia Goten.
« T'es sur ? »
Ils découvrirent San Gohan poings serrés, coudes pliés et hurlé à tout casser. Ils durent se couvrir les yeux quand une énorme gerbe de lumière l'entoura. Après quelques secondes, les deux jeunes hommes retrouvèrent la vue.
« Ahh… On aurait dit la morsure du soleil… » gémit Trunks.
« Trunks… Regarde… »
Il découvrit Gohan, dans la même position, il avait cessé de crier. Une grande aura dorée lumineuse l'entourait, il avait les yeux ouverts en l'air, il ne bougeait pasmais une longue chevelure dorée flottait derrière lui.
« Je… Je rêve… » bafouilla Goten.
« C'est pas le niveau deux, ça… » répondit bêtement Trunks.
« T'es observateur, toi, dis donc ! » répliqua l'autre, sarcastique.
Le PDG pointa doucement du doigt l'endroit où était San Gohan.
« Non… C'est ma… C'est ma… Ma mère… » bafouilla San Goten.
« C'est pas tout, regarda derrière… Et… » il pressa les yeux « A côté… »
« Nom de dieu… » fit Goten en voyant son père et Végéta gisant à côté. Il regarda Trunks quand ce dernier se tourna en frottant sa figure à deux mains.
« Trunks, arrête… On devait s'en douter… »
« Je sais… » gémit-il. Puis, il ouvrit les yeux soudainement et se retourna vers le carnage « Ma mère ? où est-elle ? elle est pas là ! ». Il se retourna une nouvelle fois et partit en vitesse. Goten le regarda partir, et quand il tourna la tête vers Gohan, il ne le vit plus, il leva les yeux et vit son frère s'envolé, en mode normal.
« Gohan, attends, où tu vas encore ? » demanda le cadet en volant vers lui. Son frère se tourna, le regarda un instant, les sourcils froncés de colère, puis fonça vers la ville, sans lui adresser la parole.
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Videl se coiffait les cheveux dans sa salle de bain en chantonnant, elle attendait avec impatience le retour de son mari pour lui annoncer la bonne nouvelle !
« T'as l'air contente » lui dit Bra appuyée sur l'évier. La femme se tourna vers elle en souriant.
« Eh oui ! Je suis la plus heureuse des femmes ! »
Bra lui répondit d'un sourire.
« Je veux que tu frappes ton frère de ma part, tout à l'heure ! » enchaîna Videl.
« Pourquoi ? »
« Parce qu'il était chez Goten et non pas à son travail ! Il s'est encore incrusté pour ne pas manger de la nourriture cuisinée par les robots ! »
Bra sourit une nouvelle fois. La femme renifla quelques instants.
« Tu ne sens pas quelque chose ? » demanda-t-elle à la fille de Bulma.
« Si… ça sent le brûlé… »
« Pan ? où es-tu ? » appela sa mère. Elle n'eut pas de réponse, mais sa fille déboula dans la salle de bain.
« Maman ! Y'a le feu ! » s'écria-t-elle. Videl ouvrit les yeux de frayeur.
« Pas de panique… On y va, il ne doit pas être trop épais… » se rassura-t-elle, quand elle s'avança pour sortir, il eut une explosion et Pan fut projetée sur sa mère et elles basculèrent toutes les deux à terre. Elles découvrirent des flammes gigantesques.
« C'est pas possible que ce soit déjà comme ça… Y'a pas une minute, on ne le sentait même pas ! »
Bra attrapa le bras de Videl et Pan se serra contre sa mère. « Papa va arrivé ? »
« Oui, il ne va plus tarder… » rassura Videl « Gohan, dépêche-toi ! » pria-t-elle intérieurement. Elles entendirent un gros 'crac' et un 'boum' signifiant que quelque chose était tombé. Pan fronça les sourcils et se releva.
« Pan, où vas-tu ? » demanda sa mère, inquiète.
« Je vais chercher papa ! » cria-t-elle, en entendant quelque chose craqué de nouveau.
« Non, Pan, restes ici ! ». Elle ne put la retenir parce qu'une poutre enflammée tomba entre elle et sa fille.
« Attends, je vais essayer de l'éteindre avec mes pouvoirs ! » fit sa fille elle serra les coudes contre ses côtes, les poings serrés. Elle tendit les bras d'un coup en un cri de guerre, des ondes magnétiques en sortirent, mais ne firent qu'amplifier les flammes. « ça ne marche pas… » gémit-elle. Elle se tourna vers sa mère et l'interrogea du regard entre les flammes qui dansaient autours d'elles.
« Je dois aller chercher de l'aide ! » insista Pan, « Je reviens vite ! »
« Je viens avec toi, allez, accroche-toi, Bra ! » dit Videl en prenant Bra contre elle et en commençant à se concentré pour s'envoler, mais ça ne donna rien. « Eh zut ! »
Pan s'envola facilement, et prit congé des deux autres en évitant les flammes.
San Gohan arriva enfin devant chez lui et jura en voyant l'état de la maison. « VIDEL ! PAN ! » hurla-t-il en espérant une réponse. Il se mit en position et effectua la même attaque que sa fille en beaucoup plus puissant. Ça ne marcha pas, il se transforma en super saiyen et recommença l'attaque. Toujours rien, il passa au niveau deux et se risqua à entrer dans la maison, il survolait les flammes, et ne sentait pas la chaleur à cause de la puissance qu'il dégageait déjà.
Videl recouvrait Bra et se couvrait elle même du mieux qu'elle le pouvait, elles, elles sentaient la chaleur et elles étaient coincées comme des rats ! La femme hurla en sentant quelque chose d'autre tombé à quelques centimètre d'elle.
« GOHAAAAAAAAAAAN ! » s'époumona-t-elle pleine de désespoir.
Pan volait le plus vite qu'elle le pouvait entre les flammes et la maison s'effondrant, elle commençait à faiblir, sous la chaleur. Elle cria en manquant de se faire choper par une poutre tombant du plafond. Ce cri fut entendu par son père qui accéléra. Et soudain, il la vit, et bondit sur elle en la couchant à terre quand une partie du toit s'effondra. Elle était évanouie, et toute rouge. Gohan fit un tour d'horizon, quand autre chose tombant les manqua encore. Il prit l'initiative de mettre sa fille à l'abri et il reviendrait chercher sa femme et Bra, après, alors il prit la direction de la sortie. Mais il se fit arrêter par un nouveau bout de poutre qui lui barra la route, impossible de rebrousser chemin. Il serra les dents et grogna, puis posa deux doigts sur son front et se concentra un court instant… Pour enfin, disparaître, juste avant que la partie du toit, en dessous duquel ils se trouvaient, s'effondrait.
Il reparut devant son frère, qui s'arrêta de stupeur.
« Gohan, ta maison, elle est… » commença Goten en voyant la maison brûler.
« Je sais ! » le coupa-t-il. Il lui donna Pan et voulut repartir, quand la maison explosa pour de bon !
Après quelques secondes, Pan se réveilla. « C'est toi, tonton… » murmura-t-elle. Goten baissa les yeux vers elle et Gohan se retourna.
« Papa ! » s'exclama la fillette en sautant dans les bras de son père, il la serra très fort contre lui. Il avait les larmes aux yeux, pressés.
« Où est maman ? » s'empressa de demander Pan. Gohan la décolla de son épaule.
« Pard… Pardonne-moi… Je… J'ai pas pus la sauver… » réussit-il à répondre. Pan éclata en sanglot en retombant sur son épaule.
« Bra était avec elle ! » fit-elle en pleurant. Son père, pressa les yeux encore une fois, en la resserrant contre lui. Goten les regardait de loin, il se demandait comment il aurait réagi, s'ilavait étéà la place de son frère…
Trunks arriva à cet instant à côté de Goten. « Qu'est-ce que… Qu'est-ce qui s'est passé ? » bafouilla-t-il.
« Ma maman est morte… » dit Pan en continuant de pleurer à chaudes larmes.
« Oh… Dé… Désolé… » s'excusa Trunks.
« T'as vu le désastre ? » demanda Gohan.
« Oui… »
« Bra était avec Videl dans la maison… »
« Gohan ! » riposta Goten.
« Quoi ? il faut bien qu'il sache ! »
« Mais… »
« Il a raison !» s'interposa Trunks, «J'allais quand même pas rester comme un abruti, sans savoir ! C'est comme ça, c'est comme ça !»
« Venez… Je vous emmène à la maison...Ca sert à rien qu'on parte chacun de notre côté… » invita Goten en se retournant
Il les emmena donc chez lui comme prévus.Une fois arrivés,ils entrèrentalors queMady portait le bébé hors de son landau. « Ah ! Te voilà… » fit-elle.
« Oui… Mady, avec Trunks et Gohan, on a eut quelques petits problèmes… » dit Goten en faisant entrer tout le monde.
« Oula… C'est grave ? » demanda la femme de Goten.
« Je t'expliquerais… » répondit son mari.
Trunks s'affala sur une chaise en soupirant.
« Bonjour tata… Aïe… » lâcha Pan.
« Oh, Pan, qu'est-ce qu'elle a ? »
« Elle a dut se brûler dans l'incendie… Et y'a pas qu'à la jambe… Mady, tu n'aurais pas des bandages ou… ? » demanda Gohan.
« Si, viens, dans la salle de bain ! » invita Mady. San Gohan la suivit dans la salle de bain.
« Gohan... Il est au moins aussi fort que votre père » dit Trunks, songeur et chamboulé.
« Ouais… Et il utilise le déplacement instantané… » répondit Goten.
« Hein ? »
« Comme je te le dis… Le fait de voir ça, ça a dut le rendu fou, çaa fait un déclic dans sa tête… »
Trunks esquissa.
« Tu devrais aller te coucher, t'es crevé ! » enchaîna Goten.
« Non, ça va… »
« Mais si… »
« Non, ça va j'te dis ! Je suis solide ! J'en ai vu d'autres ! »
Le reste de la soirée se passa dans le calme et tout le monde s'endormit facilement, malgré la dure journée.
&&&
(1) ne croyez pas qu'ils se sont fait avoir aussi facilement! y'a une explication à ça! mais l'explication n'apparaîtra que beaucoup mais alors beaucoup plus tard...
