0Chapitre 9 : La nouvelle recrue, une nouvelle proie à protéger

Gohan et Pan s'entraînaient dans la salle d'entraînement. Pan frappait les bras repliés sur la poitrine de son père.

« C'est bien, Pan, continue, frappe ! » encouragea-t-il. Elle continua de frapper jusqu'à ce que... « Aïe ! Tu m'as fait mal… ». Sa fille arrêta ses attaques et s'excusa, Gohan fronça alors les sourcils et envoya un fort coup à poing à sa fille, ce qui la fit voltiger à l'autre bout de la salle.

« Papa, pourquoi t'as fais ça ? » gémit-elle difficilement.

« Pan, qu'est-ce que je t'ai dis ? » demanda sévèrement Gohan.

« Que les ennemis profitent des faiblesses… »

« Oui ! Et toi, quand je te dis "j'ai mal", tu arrêtes ! Alors que tu devrais faire exactement le contraire ! »

« Mais, papa… T'es pas un ennemi… »

« Si ! Quand on s'entraîne, si ! Tu ne dois avoir aucune pitié ! »

« Mais, t'es mon père… »

« Et alors ? Si jamais l'ennemi me kidnappe et me fait un lavage de cerveau, tu devras quand même te battre contre moi et tu penseras quand même que je suis ton père et que tu ne dois pas me faire du mal ? »

Pan ne répondit pas, regarda son père, pleine de pitié « Mais, c'est dur… Papa, t'es si différent… » elle pressa les yeux et se mit à pleurer. « J'y arriverais jamais… »

Gohan se sentit coupable, après une certaine réflexion, il alla vivement vers elle et s'accroupit à son niveau.

« Pardon, je suis vraiment désolé, Pan, j'ai tendance à oublier que t'es moins solide que moi et que t'es plus sensible aussi… Et… » il eut le souffle coupé par les deux poings de sa fille entrés directement dans son estomac.

« Désolée de te le dire papa, mais t'es vraiment un gros naïf ! » fit Pan qui avait cessé de pleurer. « Et t'es trop 'papa poule' ». Gohan redressa la tête et fixa sa fille.

« Ah ouais… C'est bien, je te félicite, tu m'as bien eu… Mais, tu vas le regretter mon p'tit poussin… » ironisa son père en réponse. Il se transforma en super saiyen.

« Non, papa, arrête… C'est pas juste ! Tu triches ! » pleurnicha Pan en reculant.

Soudain, ils entendirent un vilain crissement venant du haut-parleur : « My super beautiful brother (1) and my...nièce sont demandés à la kitchen pour déjeuner ! » fit Mady sans aucun accent dans son anglais.

« You are very good in the english…(2) » se moqua Gohan en parlant lui aussi sans aucun accent et en élevant son pouce en l'air. « Toi, t'es sauvée ma p'tite ! » fit-il ensuite à Pan qui se mit à rire.

Ils sortirent de la salle pour gagner la cuisine, le père avait reprit son apparence normale. Ils s'installèrent à table.

« Je suis douée pour l'anglais, eh, ouais ? » demanda bêtement Mady.

« Mais oui… Une vrai anglaise… » répliqua son beau-frère sur le même ton qu'elle.

« Comment on dit 'beau-frère' et 'nièce' ? » demanda encore la femme de Goten, plus sérieuse.

« J'en ai vraiment, mais alors là, vraiment aucune idée ! Je régresse, je sais ! »

« Bon, les deux débonnaires, vous venez ? » demanda encore Mady vers le salon cette fois.

« Chuut ! » firent en chœur Goten et Trunks, tous les deux en pantoufles et pyjamas confortablement installés devant la télévision, sur un fauteuil chacun relaxant, avec les pieds sur la table.

« Durant la pénétration, veillez à ne pas renverser le liquide blanchâtre… » commença la présentatrice en introduisant une cuillère dans l'arrière train d'un poulet.

Trunks se mit à rire en buvant sa bouteille de lait, Goten le suivit sans vraiment savoir pourquoi. Bien vite, il le découvrit.

« Ah, Trunks, t'as vraiment l'esprit tordu ! » fit-il en essayant de ne pas trop rire, il tapa du pied en continuant de rire.

« Je le fais pas exprès ! »

« C'est ça le pire ! »

Ils continuèrent de rire aux éclats. Ils avaient décidé de prendre leur petit déjeuné au salon, comme des patates de canapé.

&&&&&

Vers 11 heures, ils étaient toujours là, dans la même position et toujours la même chaîne : la chaîne cuisine.

« Merde ! » lâcha Trunks.

« Quoi ? » répondit Goten.

« J'ai besoin de pisser… Ai bu trop de lait… » justifia-t-il.

« Ben, vas pissé ! »

« Non, j'ai pas envie de me lever… Et on va bientôt expliquer la recette des moules marinières… »

« Ah… Tu fais ce que tu veux, tant que tu fais pas sur mon fauteuil… »

« D'ac', mon poulet. »

« De rien mon canard… »

La sonnette retentit.

« Ah non… Qui vient nous enquiquiner à cette heure-ci ? » se plaignit la patate aux cheveux noirs.

« Gohan, va ouvrir ! » gémit Trunks en attrapant une autre bouteille de lait.

« Dites, vous êtes vraiment des patates de canapé, là ! » réagit le frère de Goten.

« Non ! Des patates de canapé, ce sont des mecs qui passent leurs journées devant la télé… » répondit le président.

« C'est exactement ce que vous faite ! » répliqua Gohan.

« Non ! On est des types qui passent leurs journées à regarder la chaîne cuisine en mangeant des tartines de confiture et en buvant du lait à la place de la bière et des chips ! Nuance… » répliqua Goten. Trunks montra son petit plateau avec ses tartines et montra sa bouteille de lait.

« On est pour ainsi dire… Des… 'Vache de canapé' ! » ajouta-t-il.

« Je dirais même mieu, des vaches de fauteuil individuel ! » corrigea Goten avant de continuer sa bouteille de lait.

« Ah ouais… » fit Gohan, sidéré. Il ouvrit la porte. « Ohh… Déjà ! ». C'était Tracy!

« Oui, je ne dérange pas, j'espère ? » demanda timidement Tracy. Trunks la remarqua et d'un coup se leva, il rougit jusqu'aux oreilles.

« Heu… Tracy, mais qu'est-ce que tu fais là ? T'avais dis que tu venais à 18h ! On est quand même pas rester 11 heures dans les fauteuils ? » s'excita-t-il en regardant son poignet dénudé, vu qu'il n'avait pas sa montre. « Goten, lève-toi ! » continua-t-il en tirant Goten qui fit tomber son plateau avec ses tartines.

« Beuh… Mes tartines ! » pleurnicha-t-il.

« T'inquiète, c'est tombé sur le côté du beurre, ça porte bonheur ! » fit son frère.

« C'est vrai ? Cool ! » répliqua l'autre en se tombant comme une masse dans son siège.

« Mais, vous êtes vraiment idiots, ma parole ! Mais qu'est-ce que je fous avec des imbéciles pareils, je me le demande ! » lâcha Trunks, avec de la colère dans la voix.

« Ohh… Quelle mauvaise foi… » répliqua lourdement Goten.

Trunks se tourna vers l'invitée. « Je… Je vais aller m'habiller, hein… Ne bouge pas, hein… J'arrive… » continua le président plus calme. Puis, il courut vers la salle de bain. Gohan s'accroupis et s'appuya contre le fauteuil de son frère.

« Et si tu faisais pareil, mon poulet… » lâcha-t-il.

« Non… Après… Et ne m'appelle pas 'mon poulet' c'est mon canard, c'est Trunks qui m'appelle comme ça, pas toi, t'as compris ? Non, toi, tu peux m'appeler… Heu… Voyons… 'Mon pignon' ! Et toi, ce sera 'Mon dindon', d'accord ? Non ! Moi, je t'appelais 'mon pigeon' et, toi, je serais 'Mon pigeonneau' comme je suis plus jeune ! » répliqua Goten, à cheval entre la voix de bébé et celle d'un arriéré, sans s'énerver.

« Dites, ça vous ferait mal de la faire entrer ? » demanda Mady en entrant dans le salon, elle prit Tracy qui riait sur le pas de la porte et l'emmena dans la cuisine.

« Non, ne vous en faites pas, ils me font rire. » fit Tracy en se laissant tiré.

Trunks sortit vite de la salle de vain, habillé avec une serviette sur les épaules.

« Ah ! Te voilà mon canard ! » lâcha Goten. L'autre arriva.

« Arrête de m'appeler comme ça ! » fit Trunks entre ses dents en tendant l'essuie par une bout en le relâchant sur le nez de Goten.

« Aïe… Mon nez délicat… » se plaignit le 'poulet'. « Mon canard, pourquoi tu m'aimes plus ? » enchaîna-t-il en se frottant le nez et en faisant semblant de pleurer.

Trunks revint vers eux. « Vous pouvez pas arrêter de faire les cons pendant deux secondes, non ? » fit-il tout bas entre ses dents. « Goten, tu vas t'habiller ! Parfois, tu ressembles vraiment à un paysan ! ». Sur ce, il alla rejoindre Mady et Tracy à la cuisine. Goten tourna la tête vers lui.

« Eh oh ! J'apprécie pas trop là, hein… Méchant ! » cracha Goten, toujours en déconnant.

« Bon, allez, vas-y, sinon, il va piquer une crise de nerf ! » fit Gohan en le rappelant à l'ordre.

« Il est accro ! »

« Ouais, j'aime bien de le voir comme ça ! C'est la preuve qu'il l'aime et qu'il veut faire tout pour qu'elle ait une bonne image de lui et sa famille. »

« Ouais, si ça aurait été quelqu'un qui ne l'aimait pas ou qu'il n'aimait pas, il nous aurait laissé faire nos conneries ! »

« Et puis, d'un autre côté, c'est un peu un test pour Tracy. Si elle se barre en courant, exaspérée, c'est que c'était une petite bourgeoise qui n'avait rien à faire ici… »

« Entre les paysans » ajouta Goten en le coupant.

« Oui, entre les paysans, tout à fait… Et que ce n'était pas la bonne ou alors qu'elle n'était pas prête à vivre avec des gens comme nous et comme Trunks ! Vu que partout où il y a Trunks, il y a toi et pas très loin, moi… »

« Tout à fait d'accord ! »

Mady vint les voir « Trunks me fait dire de vous dire que si Goten ne va pas s'habiller tout de suite et que si Gohan ne vient pas tout de suite, vous allez le regrettez… Interdit au moins de 18 ans et n'ayez pas l'esprit tordu, il parle de violence ! » apprit-elle calmement.

« Ok… » fit Gohan en se redressant.

« Non ! Grand frère, reste avec moi ! » pleurnicha l'autre encore pour de faux.

&&&&&

Comme il y avait relativement peu de distance, Trunks entendait tout et il était en face de Tracy. Pan était un peu à l'écart.

« Désolé, je sais pas ce qu'il leur prend, ils ont pété un boulon ! » lâcha-t-il au bord du désespoir.

« Mais non, c'est pas grave, ils me font bien rire ! » répondit gentiment Tracy en lui prenant les mains. « Pourquoi tu t'es changé ? Fallait pas te déranger pour moi ! »

« Mais… Mais, c'est Goten qui m'a forcé ! » se défendit Trunks.

« Ah bon ? T'étais mignon en pyjama ! »

« C'est vrai ? Merci ! Mais, je suis encore mieu sans… » lâcha-t-il plein d'insinuation. « Nan... Je rigole hein ! Ne me prend pas au sérieux ! Moi aussi, je pète un boulon… »

« Ouais… Mon père et mon oncle, c'est occasionnel, lui, c'est constant ! » fit Pan qui écoutait la conversation.

« Pan, va jouer ailleurs ! » cracha le président, vexé.

« Tu as dit "jouer" ? » menaça Pan.

« Ouais ! Va voir ailleurs si j'y suis pas ! »

« Non, parce que t'es ici ! »

« Ahh… T'es une petite maligne hein, toi… » répliqua l'autre hypocrite. « Gohan, viens chercher ton chien ! »

« Ah, ah… » répliqua le chien en question en un rire jaune.

Gohan et Goten firent irruption dans la cuisine en même temps.

« Eh, Trunks, j'ai pas trop aimé ce que tu m'as dit tout à l'heure… » fit le plus jeune les mains dans les poches. « Je ne ressemble pas à un paysan, je SUIS un paysan ! Nuance ! Ok ? »

Trunks le regarda, surprit.

« Je ne boirais plus jamais de lait et je ne mangerais plus jamais de tartines de confiture de ma vie ! » lâcha encore Goten en réagissant à ce qu'il venait de dire. « Je vais prendre une douche irlandaise ! Heu… Je voulais dire une douche écossaise ! ». Il entra ses mains dans ses poches et alla dans la salle de bain. Ils purent entendre le bruit de la douche, puis un Goten hurlant, tantôt aigu tantôt grave. Deux minutes plus tard, la porte se rouvrit et le père de Yann sortit, trempé jusqu'aux os, avec ses vêtements tout aussi trempés bien évidemment.

« T'es constipé ? » demanda bêtement son frère.

« Non. » répondit Goten. « Pourquoi tu dis ça ? »

« Comme ça, je manque d'inspiration… »

« Ah ! Je comprends tout… »

Trunks soupira longuement. « Le ridicule ne tue pas… Mais y'a des limites… »

Tracy, elle, était très amusée. « Ahh ! Vous êtes géniaux ! Vous me faite trop rire ! Je crois que j'ai jamais autant ris de ma vie ! Vous êtes tellement différents ! »

« C'est parce qu'on est pas totalement humain, nos pères sont des extra-terrestres, ce sont des guerriers de l'espace : les saiyens ! Et donc… » commença Gohan sur le ton d'une conversation comme les autres.

« Gohan… Gohan… » essaya Trunks, l'autre ne prit pas attention et continua son récit. « SAN GOHAN ! »

« Oui ? » répliqua l'autre calmement, il se rentra le petit doigt dans l'oreille et se la secoua. « Trunks… Cesse de me gueuler après comme ça… Goten te la déjà dis, tu vas crever les tympans du bébé ! » continua-t-il et il ajouta « Et les miens en passant… ».

« Tracy n'a pas besoin de connaître notre vie ! Tu vas finir par lui faire peur ! Parce que toi pour le moment hein… » fit encore Trunks, plus bas.

« Mais non, je vais pas lui faire peur ! Sinon, elle l'aurait déjà… Peur » fini-t-il alors qu'il se transformait en super saiyen en moins d'un dixième de seconde. Tracy sursauta en riant. « T'as eu peur ? »

« Non mais... » elle n'eut pas temps de demander ce qu'il s'était produit car...

« Ahh… Tu vois, Trunks ! » fit le guerrier en se tournant vers le président. Gohan, en continuant sa déconnade (3), se tourna une nouvelle fois vers Tracy.

« Alors, il veut que je raconte ma vie, alors voilà: je suis né un beau jour de… »

« Oh, temps mort… » lâcha Trunks en formant un 'T' avec ses mains.

« Oui ? Mais, tu parles pas, alors, je parle à ta place ! »

« Ca je le vois, merci… » fit l'autre sarcastique.

« Oh ! Zut ! C'est pas juste, je m'amusais bien, mais je suis venue maintenant pour te dire, Trunks, que je pouvais pas venir ce soir… »

« Quoi ? » fit son petit ami, déçu et surpris, « Mais pourquoi ? »

Goten et Gohan se sentirent soudainement coupables. Trunks leur envoya à chacun un regard meurtrier. Un regard lançant des couteaux, voire des éclairs !

« Mais, tu peux quand même venir à la maison pour dîner après… » ajouta Tracy. Le visage meurtrier de l'autre rayonna à nouveau.

« C'est vrai ? Seulement… Tous les deux… ? Rien que toi et moi ? » se réjouis Trunks, puis il termina, plus sombre, entre ses dents en visant les deux fils de Goku: « Sans casse-pieds dans les pattes ? »

« Oh, tu peux les invités, si tu veux… »

« Non ! » répliqua-t-il vivement. « Gohan doit faire étudier sa fille et Goten doit s'occuper de Yann ! C'est une dure responsabilité d'être père… Et je sais qu'ils sont TRES responsables ! » compléta-t-il hypocrite.

Tracy sourit et se leva. « Bon, au revoir tout le monde, j'espère vous revoir bientôt ! »

« Je te raccompagne ! » dit Trunks en se levant aussi, il l'accompagna jusqu'à la porte. « On dit quelle heure ? Huit heure ? »

« Neuf ? »

« Huit et demi ! » conclurent-ils ensemble. Elle se retourna et lui fit un petit signe d'au revoir de la main.

« A tout à l'heure, mon bébé à moi… » et il ferma la porte et s'y adossa. « Vous, les fouteurs de merde, vous l'avez échappé bel ! ». Les deux 'fouteurs de merde' en question répondirent d'un grand sourire idiot et crétin.

« Les quoi ? » demanda Goten en arrêtant de sourire, mais en gardant son air imbécile.

« Fouteurs de merde… » répondit son frère entre ses dents.

« Qu'est-ce qu'il entend par là ? »

« J'sais pas… »

« Pfff ! Il voit le mal partout ! Trunks, soit un peu positif ! »

Trunks abandonna… C'était peine perdue… Enfin... Il préférait les voir délirer comme ça plutôt que de les voir déprimer.

&&&&&

Le soir, il arriva chez Tracy, elle habitait un appartement dans un grand immeuble. Il était heureux, c'était bon signe: il avait repéré où elle vivait sans qu'elle ne lui dise l'adresse. Il frappa doucement à la porte. Elle répondit bien vite.

« Ah ! C'est toi, entre. » invita-t-elle. Il entra en inspectant où vivait sa petite amie.

« C'est joli. » fit-il, intimidé par quelque chose qu'il ne pouvait pas expliquer « Tu… Tu as passé une bonne journée ? »

« Oui. » répondit-elle.

Il avait les mains dans les poches arrières de son jeans. Il ne savait pastrop quoi dire alors il sortit la première chose lui passant par la tête: « Et… ça va ? »

« Oui. »

« Ah, au fait, j'ai… J'ai un petit cadeau pour toi ». Il chercha nerveusement dans les poches de son jeans, mais réagit en enfuyant sa main dans la poche intérieure de sa veste. Il sortit une boite et la tendit à Tracy. « Tiens, j'espère que ça te plaira. » Elle prit la boite et l'ouvrit doucement. Un sublime collier trônait à l'intérieur, un fin collier en or et un pendentif en cœur, le tout entouré de petits diamants. Elle était béate d'admiration.

« Oh… Mais, c'est… C'est magnifique… » réussit-elle à dire.

« C'est vrai, il te plaît ? »

« Tu t'en es souvenu ? »

« Oui. ». C'était un collier qu'elle avait vue dans une vitrine de la galerie commerciale quand ils s'étaient rencontrés. Elle n'osait pas le toucher, Trunks s'approcha. « Je te le met ? »

Elle répondit 'oui' d'un signe de tête, il prit le collier, le détacha, le passa autour du cou de Tracy et l'attacha derrière sa nuque.

« Tes mains sont chaudes… » remarqua-t-elle tout bas.

« Ah bon ? ». Il revint vers elle. Elle souleva le pendentif et l'admira.

« Ca a dut te coûter une fortune ! » lâcha-t-elle toute sérieuse. Elle redressa la tête sur Trunks qui roulait les yeux. Elle se souvint alors à qui elle parlait.

« Excuse-moi, j'aurais jamais cru sortir avec le président de la Capsule Corporation ! J'aurais jamais cru sortir avec un garçon tout court d'ailleurs ! »

« Je parie que c'est toi qui refusait toujours… » répliqua-t-il malicieux.

« Oui, parce que j'avais peur… »

« Et maintenant, t'as peur ? »

Elle se tourna vers lui, qui s'était assis dans le divan. « Non… Avec toi, c'est différent… Pourtant, j'en ai connu des plus timides… »

Ils restèrent un moment sans bouger et sans parler, profitant de la présence de l'autre.

« Tu veux boire quelque chose ? » demanda enfin, Tracy.

« Oui, si tu veux »

« Et qu'est-ce que tu veux ? »

« Ce que tu veux… »

Elle partit vers une petit cuisine et revint vite avec deux flûtes (je parle de verre… pas de l'instrument…Vous l'aurez compris…) et une carafe de liquide vert clair. Trunks prit son verre.

« C'est un cocktail que je fais moi-même… ». Elle le servit, puis se servit et elle s'assit à côté de lui en prenant la bouteille.

« A vot' santé, mam'zelle » ironisa-t-il « Cul sec ! » fit-il en buvant tout son verre d'une traite.

« Non ! Attend ! » s'exclama-t-elle en inspectant la bouteille mais c'était déjà trop tard. « Trunks, c'est la version avec… »

Il se stoppa net avec le verre vide au-dessus de la tête. Il avait les yeux dilatés, semblant regarder le vide, il laissa tomber son bras avec le verre et continua à regarder le plafond. Tracy prit le verre, plus une goutte !

« ... la version avec 90 de porto… » termina-t-elle dans un murmure, épouvantée. « Et zut ! Je croyais avoir prit la version normale ! Ah ! Quelle idiote j'ai été d'avoir garder la version pour mon grand-père ! Trunks, ça va ? » risqua-t-elle.

Il éleva difficilement son bras et un pouce en l'air. Soudain, il se mit à gémir et à retenir des gémissement en poussant de légers petits bruits, il s'appuya contre le dossier du divan.

« Oh lala ! Tu supportes mal le porto ? Oh mon dieu ! » Tracy commença à paniquer en voyant l'état du pauvre Trunks. Celui-ci continua ses petits gémissements et ses petits cris, il avait l'air de vraiment aller mal.

« Ohhh……………. » fit-il.

« Ah ! Nom de dieu, ça va ? Bon sang, réponds-moi ! »

« 'uiii… » fit-il dans un petit cri aigu et dans une voix étranglée.

« Ah ! Il délire… Je sais, tu vas t'allonger ! » dit-elle d'une voix essayant d'être rassurant.

Il se pencha alors sur le côté. « Non, pas ici, tu seras mal, le divan est trop petit ! Dans ma chambre ! Oui, c'est ça, viens… allez, courage, ça va aller… ! » Elle se leva en emportant le bras de Trunks avec elle. Il gémit et se mit finalement à bouger plus ou moins lourdement. Il la suivit en faisant des renvois étouffés à l'intérieur de sa bouche. Elle entra dans la chambre et le tira jusqu'au lit. Elle l'allongea sur la verticale de son lit, de façon à ce qu'il ait le dos plat. Elle passa de l'autre côté.

« Ca va, là ? » demanda-t-elle.

Trunks roula les yeux et couvra encore un renvois. Il porta sa main devant Tracy en lui faisant signe de s'éloigner. Elle obéit.

« Ah… Ouai, ça va… » réussit-il enfin à sortir avec sa voix étranglée. Il reprenait ses esprits. « T'approche… Pas… J'ai un haleine horrible… » Il souffla sur sa main et grimaça. « Ahh… Pire que le chat de ma grand-mère… » répliqua-t-il, avec toujours la voix étranglée. Il tourna la tête et tomba sur le visage de Tracy. « Oh… Un ange… Je suis mort… » sourit-il. Elle sauta sur lui (pas comme ça bades de pervers!).

« Ahh, je suis rassurée, tu vas bien ! » fit-elle. Le jeune homme se redressa difficilement alors que Tracy restait accrochée à son cou.

« Oh lala… Tu parles d'un mec viril… Qui tient même pas après un petit verre de cocktail… » gémit Trunks.

« Mais, y'avait quatre tonnes de porto là-dedans ! Mon grand-père le boit toujours comme ça ! »

« Oh lala… » répéta Trunks en se frottant la tête. « Tu t'es vraiment inquiétée pour moi ? Je te jure que j'ai pas fais ça pour t'attirer dans la chambre, hein… »

« Je sais que tu l'as pas fait exprès… C'est de ma faute… »

« Ohhh… Je comprends pourquoi mon père n'a jamais bu autre chose que de la bière, comme alcool… Ah… J'en suis pas encore revenu… Et j'en suis encore loin... »

Tracy était toujours accrochée à lui, elle le maintenait bien (juste au cas où...), la joue contre le côté bas de sa tête, les yeux fermés. « Tu m'as fais peur… Si jamais t'avais fait une overdose ou je sais pas… Je crois que je m'en serais toujours voulu… »

« Une over quoi ? C'est moi qui suit over ! Oh… »

Elle ne répondit pas et respira profondément. Trunks porta ses mains aux bras de sa compagne. Ils restèrent encore un long moment sans parler.

« T'as l'air de beaucoup l'aimer... Ton père… » lâcha Tracy.

« Pourquoi dis-tu ça ? »

« Parce que tu fais tout le temps allusion à lui… »

« Ah… Ouais… Enfin, c'est pas important… »

« Si… Moi, mes parents sont morts… » avoua la jeune femme.

« Ah… Toi aussi… » répondit Trunks d'un ton mi-amusé.

« Dans un accident de voiture… » compléta Tracy.

« Moi, tués à coup de couteaux… » continua Trunks sincèrement.

La jeune femme rouvrit les yeux et enfuit sa tête sur l'épaule de Trunks. « Oh… Pardonne-moi, j'ai encore fait une bourde… Désolée… »

« Mais non ! Personne ne m'écoute jamais… Faut dire que j'ai pas envie de me faire écouter non plus… »

« Parle, moi, je t'écoute… » dit-elle après un instant d'hésitation.

« Non… Je veux pas t'ennuyer ou t'effrayer avec mes histoires d'extra-terrestre… »

« Non, tu m'ennuies pas ! Et pourquoi tu m'effraierais, je viens de te sauver du porto… » ironisa-t-elle.

L'autre tourna la tête et tomba nez à nez avec elle.

« T'es bizarre… Je me souviens, une fois, avec une fille, elle s'est barrée en courant quand elle m'a vue envoyé un ballon de football un peu trop fort en sport. Bon d'accord, d'accord… J'ai propulsé le gardien dans le filet avec la balle, mais bon… Et il est allé à l'hôpital, mais bon... Et il pouvait presque plus respirer… Bah ! Comme dirait mon père, un humain, c'est fragile ! » Tracy eu un petit rire. Et il s'arrêta. « C'est incroyable… Avec quelqu'un d'autre, je crois que j'aurais pas parler comme ça… »

« Continue, je t'écoute, j'adore ta façon de raconter… »

Il continua donc de parler, continua longtemps, il dit tout ce qu'il avait sur le cœur. Tracy l'écoutait attentivement et racontait ses petites histoires aussi. Ils ne se rendirent pas compte du temps qui passait au fur et à mesure qu'ils discutaient. Soudain, ils entendirent une sonnerie. Ils étaient toujours dans la même position, la jeune femme regarda le réveil.

« Trunks, il est 7h… » fit-elle, abasourdie.

« Du soir ? » demanda-t-il bêtement.

« Mais non, du matin ! On a… »

« On a parlé toute la nuit ! » s'écria-t-il, en terminant du coup la phrase de sa petite-amie.

« Oui. »

« Wa… Moi, parler toute la nuit de ma vie, assit sur un lit, ça me rend dingue… Je parle beaucoup, mais de ma vie, jamais ! »

Tracy se mit à rire en lui donnant un baiser sur côté de la tête. Elle le raccompagna jusqu'à la porte sans trop de peine étant donné qu'il avait un temps soit peu retrouvé ses esprits et elle l'ouvrit en grand.

« J'ai passé une très, très belle nuit… » fit Tracy, tout bas.

« Comme moi, mais j'ai appris deux choses aujourd'hui. » répondit Trunks.

« Ah oui ? Et lesquelles ? »

« D'abord… J'aime pas le porto… » La jeune femme rit légèrement.

« Et… Maintenant, j'en ai la certitude… T'es… » Mais il ne put achever sa phrase: Tracy s'était pendue à son cou et elle l'embrassait langoureusement.

Puis elle se détacha de lui, « Bye… » termina-t-elle en refermant la porte en piquant un fard. Trunks resta quelques secondes à fixer la porte, tout éberlué mais très heureux. Il tourna les talons et repartit les mains dans les poches.

&&&&&

Il rentra dans la maison de son ami sans faire de bruit mais il ne découvrit personne. « Ils dorment toujours ? » se demanda-t-il. Il passa à la cuisine et découvrit un mot sur la table.


"Trunks,

Nous ne sommes pas ici (C'est bien pour ça qu'on met ce mot...). Nous sommes à la cave, nous jouons au badmington! Eh oui! Avec le filet que tu m'as donné ! Yo, yo!

Viens nous rejoindre, si t'as pas peur...

Les fouteurs de merde (et Mady, Pan et Yann en plus)."

Trunks ne savait pas s'il devait être sidéré ou amusé, il déposa le mot, enleva sa veste et se dirigea vers la cave.

Mady était toute stressée tenant sa raquette à deux mains fermes et renvoyait le volant à Pan avec de grands gestes improvisés.

« ON EST DES BÊTES, MON PIGEON ! » s'écria Goten en renvoya le volant à son frère ainé.

« Ouais, rien qu'à voir l'état du volant ! Tiens, attrape ça, mon pigeonneau ! » répliqua Gohan en renvoyant le volant à moitié pété (pour ne pas dire complètement… ) à son frère.

Le jeune père remarqua son copain. « Ohh, salut mon canard, t'as vu notre joli petit mot ? » Il renvoya le volant difficilement « Eh ! Gohan, profiteur ! Est-ce que je profite de ton inattention, moi ? Hein ? »

Son frère ne répondit pas et renvoya le volant.

« Alors, on a passé une bonne nuit ? » demanda-t-il à Trunks, en continuant à jouer.

« Qu'est-ce que vous avez fait ? » demanda bêtement Goten avec de l'insinuation dans la voix.

« On a parlé » répondit-il simplement.

« Parlé ? » répéta son copain en renvoya le volant. « Stop, temps mort ! »

« Quoi ? » se lassa son frère.

« Je pers mon froc ! ». Il lâcha sa raquette et serra son nœud de short. « Voilà ! Tu vas suer maintenant, mon pigeon, tu vas devenir un pigeon pigeonné ! ». Il frappa tellement fort le volant avec la raquette qu'il resta dedans.

« Ah, ah ! En attendant, toi, t'es couillonné ! »

« Je… Je l'ai fait exprès ! » mentit Goten en pointant son frère du doigt. Le grand frère voulu riposter mais il ne lui laissa pa le temps: « Si, si ! J'ai tout prévu ! Tout organisé ! SURPRISE SUR PRISE, tu connais pas ? »

La dispute-délire commença engagaeant d'un côté Gohan, de l'autre Goten tandis que Trunks, lui, souriait bêtement assis sur une des marches de la cave. Mady s'approcha de lui et lui tendit sa raquette et le volant.

« Tiens, va jouer avec Pan, moi j'en peux plus… »

Trunks prit la raquette, « Canard à la rescousse ! » il se leva, prit le volant et se mit devant Pan, « Attention, Pigeonette, je remplace Pigeonne ! »

« Pu ! Je vais te liquider ! » répliqua Pan en renvoyant le volant qui n'était pas en meilleur état que l'autre. Goten et Gohan regardèrent Trunks, très étonnés.

« Quoi ? Vous n'êtes pas les seuls à avoir besoin et envie de déconner ! » répondit-il en renvoyant le volant.

« Vous avez parler alors... Et de quoi ? » demanda Goten en s'appuyant sur le filet.

« De nos vies. »

« De vos vies ? » répéta Gohan.

« T'as fini de répété ce que je dis ? Oui, de-nos-vies ! » dit-il en détachant bienles derniers mots.

Les deux frères se concertèrent d'un regard du style "Tu crois qu'il va bien ?".

« Trunks, parlant de sa vie, seul à une fille, terrienne qui plus est… Est-ce possible ? Il est peut-être malade… » fit le père de Yann.

« Je vais parfaitement bien ! Mais, vous m'énervez à la fin, je ne suis pas un obsédé ! » répliqua Trunks.

« Bon, on arrête, j'en ai marre et, en plus, j'ai faim. »

« Tout à fait d'accord » approuva son frère en se dirigeant vers les escaliers.

Mady souffla, toute dégoulinante de sueur, assise comme une masse sur une chaise.

« Eh là, t'as pas fini la journée ! Allez, au boulot, tu dois nous nourrir ! » ironisa son beau-frère.

« Tu rigoles ou quoi ? » s'indigna-t-elle.

« Oui, je plaisante, on va le faire… »

« Non ! » Elle se leva et se dirigea vers les escaliers où Gohan se tenait encore. « Gohan, tu es un gentil garçon et tout et tout, mais Videl m'a parlé de tes exploits en cuisine et à ta place, je ne serais pas fier… »

Le beau-frère porta sa main à sa nuque et prit un faux air gêné alors qu'il se rendit, comme les autres, vers la cuisine.

« Elle va voir, elle, quand je vais la ressusciter… » répliqua-t-il, ironique.

« Tu pourrais le faire tout de suite… » répliqua son frère, sérieux. Le jeune homme leva les yeux vers lui et haussa les épaules.

« Je veux pas qu'elle s'inquiète pour moi ! Ni pour Pan ! Goten, je ne la ressusciterais pas tant qu'il y aura un risque, quel qu'il soit ! »

Il ne riait plus, Goten venait en quelque sorte de remuer le couteau dans la plaie. « Mais, Gohan, elle… » s'emporta son frère.

« Goten, du sucre ! » coupa Trunks soudainement en tendant sa tasse en coupant l'autre par la même occasion.

« Hein ? »

« Donne-moi du sucre, pour le café ! »

« Depuis quand tu mets du sucre dans ton café ? »

« Le sucre… » râla Trunks entre ses dents en fixant le mari de Mady.

Son ami comprit le jeu de son ami, il se tourna et ouvrit une armoire.

« Elle quoi, San Goten ? » demanda Gohan en articulant.

« Heu… » il se tourna vers Trunks qui lui fit un signe négatif de la tête. « Elle… Elle aime la vie… » fit-il dans un rire nerveux. Le PDG hocha une fois la tête, de bas en haut.

« Tata, tu viens m'aider à ranger le filet s'il te plaît ? » intervint Pan d'en bas de la cave. Mady se leva et se dirigea vers la cave.

« Vous me cachez quelque chose ! » lâcha le père de Pan quand Goten déposait le sucre sur la table. Il fixa son frère nerveusement, puis passa sur Trunks, qui lui, haussa les épaules.

« Bien sûr que non, qu'est-ce qui te fait dire ça ? » fit-il, naturellement.

Gohan resta perplexe. « Goten ? »

Après avoir croisé une nouvelle fois le regard de son ami, il répondit : « Non, on te cache rien, tout va bien ! Qu'est-ce qu'on pourrait te cacher en plus ? »

Avant que le frère de Goten n'ai pu répondre, on frappa violemment à la porte.

« Qu'est-ce que c'est ça encore ? » soupira Trunks en se levant. Les coups ne cessaient pas, il arriva à la porte.

« Oui ! Nous ne sommes pas sourds ! » s'écria-t-il en ouvrant la porte à la volée. Tracy sauta dans ses bras et le serra de toutes ses forces.

« Ferme la porte ! » supplia-t-elle. Il obéit à sa brusquerie, elle avait la voix qui pleurait.

« Qu'est-ce qui t'arrive ? » demanda-t-il.

« Ils ont essayé de me tuer ! Ils ont encore essayé de me tuer, Trunks ! » pleura-t-elle. « Pourquoi ! Pourquoi moi ! Je n'ai pourtant rien fait ! »

Trunks se tourna vers les deux autres qui étaient à table. Gohan se leva et disparu dans la salle de bain.

« Pardonne-moi Tracy, c'est de ma faute... »

« Pourquoi ? » demanda-t-elle surprise.

« Ils croivent surement que t'es ma femme… Alors ils te pourchassent aussi… » expliqua-t-il.

Son amie se dégagea alors de lui et le regarda dans les yeux. « Qu'est-ce que je dois faire ? »

« Rien. Rester avec nous… Pour qu'on te protège. C'est la seule solution… »

Tracy fit un signe d'approbation et sécha ses larmes. Elle ne semblait pas contre de rester avec eux. Le frère de Goten rouvrit la porte de la salle de bain, il était allé renfiler une tenue de combat. Il avait un air sérieux et un peu perplexe.

« Vous ne sentez rien ? » demanda-t-il en reniflant.

Les autres firent la même action.

« Non » firent Trunks et Tracy.

« Moi si… » fit Goten.

Après une ou deux secondes de silence, Goten hurla « SORTEZ ! TOUT LE MONDE SORT ! ». Il eut juste le temps de se dégager qu'un feu gigantesque prit place dans la cuisine. Tous sortirent précipitament, le frère de Gohan en emmenant Yann avec lui.

Ils regardèrent les flammes, qui grandissaient de plus en plus, brûler la cuisine et s'etendre petit à petit dans la maison.

« Comment peut-il être aussi développer ? » se demanda Tracy. « Et si vite… »

Goten grogna, donna son fils à Tracy et se précipita vers la maison enflammée en pensant que Mady était à l'intérieur. Quand Gohan comprit, il voulut le suivre mais Trunks l'arrêta en l'attrapant par le bras.

« Non ! Toi, tu restes ici ! »

« Mais, Pan est à l'intérieur ! »

« Si tu y vas et que vous vous faites avoir tous les quatre, on sera bien avancé ! Attends, ton frère n'est pas débile ! Il prendra Pan avec lui! » et il ajouta, pour lui même, dans ses pensées: « s'il revient… »

Après quelques secondes qui semblaient interminables, San Goten reparut en super saiyen deux, maintenant sa femme contre lui et Pan sur son épaule, toutes deux évanouies et noircies par les cendres et la fumée. Le père de la petite se précipita vers son frère et le soulagea en prenant Pan dans ses bras.

« Elle est vivante » assura-t-il à son grand frère dans un sourire.

« Merci ! » répondit-il en inspectant les blessures de sa fille. Puis, au bout d'un moment, il grogna « C'est dégueulasse ! » s'écria-t-il soudainement. « Les salopards ! C'est la deuxième fois qui mous font ce coup, ces espèces d'enfoirés ! Même pas capables de venir se battre ! Ca les amuse de nous faire tourner en bourriques ou ils sont cons au point de nous croire assez bêtes pour tomber deux fois dans le même panneau ! »

« Arrête, Gohan, tu rentres dans leur jeu ! Ils veulent nous pousser à bout ! » sortit Trunks.

« Je sais ! Je m'en rend bien compte ! »

« On va aller où maintenant? » demanda son frère tandis que toute la bande regardait le feu détruire les restes de ce qu'était encore il y a quelques minutes sa maison.

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voila! les ennuis arrivent! J'adore ce chapitre, ca me fait trop marrer! mais c'est vrai qu'à la fin c'est pas la joie! Ils ont nul part où aller maintenant étant donné que la Capsule Corp et les maisons de Gohan et Goku ont déja été détruites. La maison de Goten était le petit dernier... alors? où ils vont aller à votre avis?

(1) beau-frère ne se dit surement pas beautiful brother, hein? C'est juste que Mady ne sais pas comment le dire et invente beautiful brother qui signifie beau frère et non beau-frère! nuance...heu... j'ai besoin de traduire?

(2) il n'y a pas de "the" normalement devant le "english", Gohan est vraiment pas doué!

(3) ch'ais pas si ça se dit "déconnade"! Vous savez vous?