Chapitre 10 : poussés à bout

« Gohan arrive avec les autres. » annonça Dendé de son calme habituel.

Piccolo eut juste le temps de lever un œil vers le petit Dieu que son ancien élève apparut derrière lui avec toute la clic, ce qui le fit sursauter.

« Pardon. » fit rapidement Gohan, toujours énervé, en le voyant sursauter.

« Je pourrais savoir comment vous êtes arrivés là, tous ? » répliqua Piccolo.

« Déplacement instantané, ne me demande pas quand et comment je l'ai apprise, je ne sais pas ! »

« Ah… »

« Où est Dendé ? »

« Derrière toi ! » fit Dieu qui était en effet derrière eux.

« Est-ce que tu pourrais… ? » commença le père de Pan en tendant sa fille évanouie et brûlée.

« Oui, oui ! Je vais m'occuper d'elle et de Mady ! » assura Dendé en souriant.

Gohan donna Pan à son frère qui suivit le namek, puis il soupira en mettant ses main sur ses hanches et il alla s'asseoir en tailleur au bord du palais aérien. Son ancien maître vint le rejoindre au bout d'un moment.

« Des soucis ? » demanda-t-il.

San Gohan passa ses mains sur son visage en appuyant ses coudes sur ses genoux.

« Ouais… Je fais tout de travers… Tu vas dire que ça ne me change pas d'habitude… »

« Huh ! T'es toujours très optimiste… » fit le grand namek, sarcastique.

« Comment veux-tu être optimiste quand tu rates deux fois ce que tu dois faire ! »

Le namek resta perplexe. « Que veux-tu dire ? »

« Si Goten n'était pas là, Pan serait morte à l'heure qu'il est ! »

« Bien sûr que non, tu aurais été la chercher ! »

« Ouais, j'aurais crevé avec elle… »

« C'est agréable de parler avec toi ces temps-ci ! »

Il déplia les jambes et se coucha en frottant la figure de ses mains. « J'en ai marre, je fais tout de travers ! Papa aurait sauvé Maman, lui ! » Il se pinça les sinus de manière à faire disparaître la voix de sa femme hurlant après lui avant sa mort.

« Ah, San Gohan, arrête avec ton père ! Il est mort et en plus, tu vaux beaucoup mieux que lui ! Il n'aurait servi à rien dans cette affaire. »

Son ancien élève se retourna sur le ventre et remonta sur ses mains et ses genoux. « J'en ai assez ! Je sais pas ce que je veux ! Pourquoi je fais ça ? Piccolo, aide-moi ! J'ai jamais su ce que je voulais ! » s'écria-t-il.

« Toi seul peut le savoir ! Pose-toi la question à toi-même avant de supplier les autres. » répondit son ancien maître de sa voix calme.

« Je me la suis déjà posée ! Et je voulais une petite vie tranquille ! »

« Eh bien voilà… »

« Mais… Dès que je l'ai, ma 'petite vie tranquille', je m'ennuie ! Et puis, ça fait des histoires avec Videl ! Et puis, je me calme ! Puis, je vais voir mon père ! Puis, je reviens au calme ! Je fuis, je reste, je me résigne ! AH ! J'EN AI MARRE ! »

« Arrête de te poser ces questions maintenant. Ce n'est pas le moment, pour l'instant, protège Pan ! Et c'est tout ! » Sur ce, il retourna vers le palais.

« 'Protège Pan et c'est tout', mais c'est ça, le problème ! Protéger Pan, d'accord, mais rien que ça, je ne saurais pas ! Il faut que je les tue ! COMME ILS ONT TUE VIDEL ET LES AUTRES ! »

Piccolo, pendant ce temps, avait rejoint Dendé, Goten, Mady, Pan et le bébé. Trunks, quant à lui, était allé dans le palais avec Tracy, elle semblait épuisée et toute chamboulée.

« Il pète les plombs ? » demanda Goten, assit sur une table en tenant Yann dans ses bras.

« Huh ! La seule fois où tu as vu ton frère 'péter les plombs', tu avais sept ans… Moi, je l'ai déjà vu quand il pète vraiment les plombs… » expliqua l'ancien senseï de son frère.

« Aha… » répliqua le père de Yann, étonné, non pas par ce que lui avait dit Piccolo mais par le ton que ce dernier avait prit.

Gohan les rejoignit à ce moment-là avec ses cheveux dorés et ses yeux bleu/vert.

« Eh ! Pan, ça va, ma chérie ? » lança-t-il. Sa fille hocha la tête en souriant, elle allait bien.

« Papa, pourquoi t'es en super guerrier ? » demanda-t-elle.

« Ca me calme. » articula-t-il sans parler. « Je vais un peu me défouler plus loin, à plus tard ! » fit-il tout haut. Sur ce, il s'en alla derrière le palais.

« 'Je vais un peu me défouler plus loin, à plus tard', ça, c'est du San Gohan, tout craché ! »

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Après une demi heure, Gohan refit, pour la énième fois, une vague déferlante, « Ka… Me… Ha… Me… AHHHHHHH ! » le plus fort qu'il le pouvait, puis il se propulsait de l'autre côté de la vague déferlante et il l'arrêtait. « Pu ! Même Yann pourrait arrêter ça ! » fit-il, déconfit. Il repartit lentement, vers le bord du palais. « Pourquoi n'ai-je pas confiance en moi ? Tout le monde compte sur moi et je les déçois, tous ! Je suis incapable de détruire cet ennemi, c'est évident ! Papa n'y est pas arrivé ! Alors, pourquoi moi ? Comment le pourrais-je ? »

Une fois à la terre ferme, il se laissa tomber sur le dos « J'ai jamais su faire quelque chose par moi-même, il fallait toujours que je compte sur les autres ! Et quand je me décide enfin à faire quelque chose, j'emmène les autres dans la merde avec moi… Et eux, ils me font toujours confiance… Ou ils sont hypocrite ? » pensa-t-il. « J'en sais rien ! » finit-il par dire tout haut en croisant ses bras derrière la nuque. Il ferma les yeux, de façon à se calmer un peu… Il les rouvrit soudain en entendant un bruit de gâchette. Il sursauta quand il trouva un pistolet noir entre ses deux yeux.

« Stop, bouge pas beau blond ! » fit une voix féminine.

Gohan grogna, allait-il mourir maintenant ? Il se fichait de mourir intérieurement ! Mais il fallait qu'il vive, rien que pour Pan ! Il avait l'air d'oublier que des balles normales ne sont pas sensées pouvoir le tuer... Mais étaient-ce au moins des balles normales qu'il y avait dans ce flingue?

« Si tu bouges, t'es mort ! » menaça encore la voix. Un grande silhouette noire se trouvait à côté de lui. « T'es bien un fils de saiyen, toi ? »

L'autre hocha la tête. Il pensait qu'il valait mieux savoir ce que ces personnes voulaient des saiyens.

« C'est bien ce que je pensais… Alors, écoute-moi bien ! Je ne suis pas venu pour te tuer ! Enfin… Pas tout de suite ! Je veux tous les fils de chien en même temps ! Vous venez, tous ! Et pas seulement les saiyens ! Les femmes de tes copains aussi ! Est-ce clair ? Tous, demain, midi, au studio d'enregistrement ZTV ! Et si vous ne venez pas… Cuic…….. » la silhouette disparu.

Le père de Pan se redressa en position assise et chercha son agresseur des yeux, plus personne ! Un rêve ? Non, sûrement pas... Il se redressa et courut rejoindre les autres en reprenant ses cheveux noirs, peut-être que c'était son énergie qui l'avait attirée.

« Dites, vous n'avez rien entendu ? » demanda-t-il.

« Non, pourquoi ? T'entends des voix ? » demanda son frère.

« Oui. »

« Eh ! Je disais ça comme ça ! » s'affola Goten.

« Ben, moi pas ! On vient de me menacer ! »

« De te menacer… Et de quoi ? »

« Genre 'Si vous en venez pas à tel heure, tel endroit, on casse tout et on tue tout le monde !' »

« Ah… Les menaces classiques, quoi… Ils sont d'une originalité… »

« Goten, c'est pas le moment de faire de l'humour, tu vois ! »

« Mais je rigole pas ! Tu prends vraiment tout au premier degré ! »

« Et il où, Trunks ? » s'énerva Gohan.

« Il se repose. »

« Ah oui… Il a bien de la chance ! »

« Mais, grand frère, relax ! Laisse-toi un peu aller ! »

« Si je me laisse aller, je me barre en faisant exploser mon énergie comme un dingue ! Parce que tu ne m'as jamais vu quand je m'énerve ! » dit-il d'un ton sérieux. (1)

« Piccolo m'a mis au courant… » répondit son frère, sarcastique. Il se rassit en tailleur et croisa les bras. « Et je t'ai déjà vu t'énerver en plus ! Quand tu es passé au niveau trois… »

« Goten… Arrête… Arrête, tu m'énerves ! Arrête avec ce niveau trois ! »

« Mais… Dans le genre têtu, t'es le meilleur ! » abandonna l'autre, frustré. Son frère ne croyait pas du tout avoir atteint le niveau trois. Celui-ci haussa les épaules et alla s'asseoir à côté de sa fille.

&&&&&

Le lendemain matin, Trunks finit d'attacher ses chaussures sur un côté du lit que Mr. Popo lui avait montré pour coucher Tracy, hier, et elle avait accepté qu'il y monte avec elle. La suite, vous vous en doutez…

« Surtout ne dit rien à Gohan ou Goten, ils m'étrangleraient ! » fit-il.

« Huhum… » répondit-elle en finissant de boutonner le haut de sa robe sans se retourner.

Il se tourna. « C'était la première fois ? »

« Hum… » esquissa-t-elle une nouvelle fois.

« Tu ne regrettes rien, hein ? » s'assura-t-il.

« Non… » Il ne put s'empêcher de sourire. « Viens, on va les rejoindre, ils vont commencer à se poser des questions… »

Goten était couché sur une espèce de passerelle collée au perron du palais. Son frère était plus loin avec sa fille, le père appuyé contre une colonne de pierre et Pan assise à terre, chipotant aux dalles du palais. Mady, elle, était assise à côté de son mari et jouait avec le bébé.

« On glande, on glande et on glande toujours ! » soupira son mari.

« Eh oui, qu'est-ce que tu veux faire d'autres ? » demanda Gohan.

Goten ne répondit pas, il se redressa et se tourna pour apercevoir Dendé marché paisiblement plus loin en observant, de temps à autre, la terre.

« Eh, Gohan, t'étais copain avec Dendé sur Namek, je me trompe ? » demanda-t-il, à voix basse comme s'il s'agissait d'un sujet interdit.

« Je le suis toujours ! » répliqua son frère en tournant la tête vers lui.

« Ah ! Mais, maintenant, c'est 'Dieu qui voit tout !' »

San Gohan leva un sourcils, perplexe, son petit frère essayait encore de faire des 'devinettes mystérieuses à la Trunks', mais y'a rien à faire, ce dernier était beaucoup plus doué que lui.

« Tu l'imites vraiment mal ! »

« De qui tu parles ? »

« Rien, laisse tombé ! »

« Bon, je vais voir Dendé, moi ! 'Dieu qui voit tout'! » répliqua le père de Yann en se levant souplement.

« Salut Dendé, mon petit Dieu préféré ! » commença-t-il en s'approchant. Le namek tourna la tête vers lui.

« Oui, tu voulais me demander quelque chose ? » fit-il. Goten pencha la tête sur le côté, Dendé n'était pas dieu pour rien…

« Dis… Tu pourrais pas nous en dire un peu plus sur nos ennemis ! Est-ce qu'on va pouvoir les battre ? Et ils vont venir quand ? Qui sont-ils ? »

« Stop ! Pas si vite ! Je ne répondrez qu'à UNE SEULE question ! Réfléchis bien ! »

« Bah… » répliqua-t-il en se grattant la tête, il se tourna et courut de l'autre côté. Il s'accroupit devant son frère, qui avait la tête appuyée contre la colonne.

« On dirait que tu vas tuer quelqu'un quand tu fais cette tête là ! » lâcha le cadet. Gohan éleva son bras devant lui, poing fermé avec le pouce en l'air et l'index pointé sur son frère. Il articula un 'pan !' sans parler et rabaissa lourdement son bras. « Ouais, c'est bien… Bon, Dendé accepte de répondre à une question ! »

Son aîné souffla. « Il va encore te coincer ! »

« Justement ! J'ai besoin de toi ! Je fais appel à San Gohan, élevé par Maman et non pas par Papa, je fais appel à San Gohan, le médecin et non pas le saiyen ! »

« Présent ! » répliqua l'autre, ironique, en dressa sa main en l'air.

« Il faut trouver une question qui répondrait à toutes ! »

« Bien… » Son petit frère s'assit à côté de lui. « Bon, il faut une question pour savoir qui sont nos ennemis, où ils sont, ce qu'ils veulent et si on peut les battre ! »

Ils se regardèrent et Gohan se mit à ricaner.

« Quoi encore ? » soupira l'autre.

« Tu veux poser ça comment ? » demanda-t-il en arrêtant de rire un moment.

« Ben, je sais pas un truc... D'une traite ! »

« Comme : 'Qui sont nos ennemis, où vivent-ils, qu'est-ce qu'ils veulent, sont-ils plus fort que nous ?' »

Goten se redressa d'un bond, serrant les poings, triomphant. « C'est parfait ! » Son frère se remit à rire devant la naïveté de Goten. « Mais quoi ? »

« Goten, Dendé n'est pas né de la dernière pluie ! C'est Dieu tout de même ! »

« Et alors ? » se vexa l'autre.

« Tu sais ce qu'il va te répondre ? Parce que normalement, il peut PAS répondre ! A RIEN ! Alors, il répondra à ta 'super question' : 'Quelqu'un, quelque part, quelque chose, possible.' »

Le cadet se figea. Gohan pouvait s'avérer d'une grande aide comme il pouvait être totalement inutile et relativement démoralisant…

« Ah ! Alors, on fait quoi ? »

« On fait rien ! » Puis, il ajouta « Tiens… Tu ne penses plus que ce sont des psychopathes, maintenant ? »

« Non ! Parce même les psychopathes les plus dingues et les plus fous et les plus tordus et les plus tout ce que tu veux sont incapables de mettre une maison en feu en moins de deux secondes ! »

« Le voilà...Vaut mieux tard que jamais… » murmura Gohan, en voyant au loin Trunks qui vint les rejoindre.

« Salut ! » fit-il amicalement.

« Tiens, un revenant ! » ironisa Goten en lui renvoyant son salut.

« Eh ouais… » Goten s'accrocha au bras de son ami et le tira vers lui. « Bon, viens-là, toi, t'es un pote, et t'as à peu près le même QI que Gohan, seulement, toi, t'as encore toute ta tête ! » Il tira à nouveau la manche de son copain qui s'était tourné vers Gohan, et ils soupirèrent de concert.

« Que veux-tu, il est têtu ! » fit l'assit en soupirant.

Son petit frère emmena son ami devant Dendé. « Voilà, Dendé, Trunks va te poser une BONNE question. »

« Bonjour, Trunks, tu as bien dormi ? » demanda gentiment Dieu. Le demi saiyen souria et hocha la tête positivement.

« Bon, tu la poses ? » s'impatienta Goten.

« Poser quoi ? Ah oui ! Une question sur l'ennemi : ils sont terriens ? » demanda enfin, Trunks, simplement.

« Oui. » répondit Dendé.

« Merci. »

« Mais de rien… ». Sur ce, le petit ami de Tracy tourna les talons et retourna vers Gohan. Goten resta là, bouche ouverte, il avait gâché la question qui les aurait peut-être sauvés… Il regarda Trunks, puis Dendé et fini par suivre son meilleur ami nerveusement.

« Mais, Trunks ! T'es abruti ou quoi ? T'as gâché la question ! T'aurais du demander comment les battre plutôt que d'où ils viennent ! On s'en fout d'où ils viennent ! ». Le fils de Végéta ne répondit pas.

« Gohan, on avait raison, mauvaise nouvelle, ce sont bien des terriens ! » lâcha-t-il enfin au frère de Goten.

« Ah merde… » répliqua l'autre en se mordant la lèvre inférieure.

« Ouais… ». Trunks croisa les bras et soupira.

Goten fronça les sourcils, ils ne comprenaient vraiment rien ! Si ce sont des terriens, il n'y aurait donc pas de problème pour les anéantir ! Il se gratta la tête. « Eh, attendez une minute ! J'ai raté un épisode ou quoi ? »

« Goten, vois un peu la vérité en face ! » répliqua Trunks, sèchement.

« Hein ? »

« Ce sont des humains ! » ajouta son frère.

« Ben oui ! C'est ce que Dendé a dit ! Y'aura donc aucun problème ! »

« San Goten... Des HUMAINS, des TERRIENS ! Qui viennent de la TERRE ! »

« OUI ET ALORS ? » s'impatienta le cadet.

« Et qu'est-ce qu'ils veulent, hein ? » demanda encore Trunks. Goten baissa la tête, en fait, il comprenait la situation, mais seulement, il voulait trouver une autre hypothèse que la vérité…

« Ils veulent anéantir tous les saiyens et tous les êtres apparentés ou connaissant les saiyens… » répliqua-t-il tristement.

« Oui. » fit Gohan. Goten s'assit lourdement sur le sol. « Dans ce cas… Qui sont les méchants des gentils ? » Les deux autres dévisagèrent Gohan, surpris et inquiets. « Parce que, les saiyens, avant que les deux derniers ne vivent sur terre… Le peuple des saiyens, c'était pas des tendres ! Ils conquièrent des planètes ou ils les anéantissaient ! C'est un peu normal que les humains se révoltent, c'était à prévoir ! »

« Eh ! Nous, on la défend la Terre ! On ess tout les trois nés sur Terre ! On est donc terrien ! »

« Avec la moitié de sang saiyen en nous ! » rappela Trunks à son ami, qui essayait encore de trouver des solutions de niaiseries.

« Tu veux dire que c'est nous les méchants dans l'histoire ? »

« Non, c'est pas ça ! Il faudrait leur faire comprendr, que maintenant ils n'ont plus rien à craindre… Mouais… C'est la seule chose à faire… » ajouta San Gohan. « Tiens, à propos, il va falloir qu'on y aille, ils m'ont donné 'rendez-vous' »

« Ah ouais… La super menace de la mort qui tue… » fit son frère.

« Tu crois pas si bien dire ! Ils nous ont demandé au studio d'enregistrement à midi ! »

« On doit se jeter dans la gueule du loup quoi… » réalisa Trunks.

« Avec Mady, Pan, Yann et Tracy ! »

« HEIN ? » s'exlamèrent les deux autres.

« C'est ce qu'il, ou plutôt elle, a dit… 'Les femmes de tes copains avec !' et Pan a du sang saiyen en elle… »

« Huh ! Les chiens ! » pesta Trunks entre ses dents.

« C'est eux qui nous traites de chiens ! 'Les fils de chiens' »

« On ne va quand même pas y aller ? »

« Pourquoi ? On doit y aller ! On ne sait pas de quoi ils sont capables ! »

« Sûrement pas grand chose vu que ce sont des humains ! »

« Ne les sous-estime pas. »

« Mais… Je peux quand même pas emmener Tracy ! Je ne veux pas qu'elle meure ! »

« Trunks, on a pas le choix ! Il faut les emmener ! »

« Mais… Ils vont quand même pas anéantir leur peuple ! Si ce sont des humains, ils ne feront jamais ça ! »

« Faut l'espérer, en attendant, je suis franchement désolé, mais on a pas le choix ! ». Sur ce, Gohan se leva et commença à s'en aller. « Pan ! Je vais voir Karine, tu veux venir avec moi ? »

Elle était retournée près de sa tante. « Le chat qui sait tout ? J'arrive ! » Elle cavala vers lui. Trunks était déconfit, il alla, avec Goten, vers Tracy pour lui apprendre la nouvelle.

&&&&&

Un instant plus tard, le père et la fille se posèrent cher l'ancien maître de Goku.

« Bonjour ! » fit Yajirobé en les voyant.

« Salut, Yaji ! » salua Gohan.

« Vous allez bien ? » demanda Karine.

« Oui, très ! » fit San Gohan, enthousiaste.

« Non, tu es terriblement anxieux… » répliqua l'autre, sombre.

« Ah bon ? Oui, mais ça m'empêche pas d'aller bien ! »

« Alors, oui, tu es beaucoup plus fort qu'eux, même Pan est plus forte qu'eux… »

« Oui… Mais si vous pouviez à l'avenir, arrêter de lire dans mes pensées et de savoir tout à l'avance, ça m'arrangerait, ça casse mon effet… Et après, je suis largué… Et j'ai l'air ridicule comme maintenant… » fit-il en se grattant la tête d'un doigt, tout perdu et il enchaîna d'un rire jaune.

En l'observant, Karine pensa qu'il avait déjà plus ou moins vécu cette situation dans le passé puis soudainement, cela lui revient. « Toi aussi, tu compte sur Pan ? »

« Hein ? » s'exclama Pan.

« Tu comptes tout mettre sur Pan parce que tu penses aussi qu'elle est plus forte que toi, comme ton père l'a fait avec Cell ? »

La jeune fille tourna sa tête, inquiète, vers son père qui hocha la tête négativement. Ce qui rassura le maître de la tour.

« Non, non, non, non ! Je vais m'en occuper… Enfin… Trunks et Goten vont s'en occuper et je vais les aider… Enfin, on va le faire tous les trois ! Ca ira quoi ! » assura Gohan, pas trop sur de lui.

« Très bien, bon, tu veux des senzus quand même ? »

« Heu… Si vous en avez… On ne sait jamais ! »

« Alors, vous redescendez et vous remontez de la tour sans voler ! »

Ils faillirent en tomber à la renverse. « Ah, Karine ! Tu deviens vraiment grâve ! Tiens, San Gohan, prend-les ! Je te les offre ! » fit Yajirobé en tendant un sac de senzus.

« Merci » Pan voulu les prendre mais elle se tourna vers Karine. « Je… Je peux ? »

« Pu ! C'est fait, maintenant ! Mais, c'est la dernière fois ! » ragea le chat. « Mais, ça ne sera pas facile… »

Les deux clandestins qui s'apprêtaient à partir, se figèrent. « Que voulez-vous dire par 'pas facile' ? » demanda Gohan.

« Montre-moi, tout ce que t'as dans le ventre ! Je te dirais quoi, après ! » répondit le chat.

« Hein ? Vous voulez que je fasse ce que mon père a fait, il y'a vingt-trois ans de cela ? » Maître Karine esquissa. « Pourquoi ? »

« Comme ça, pour voir jusqu'où tu es capable d'aller et si ça pourra t'aider dans ton combat… »

« Ah… »

« Eh ! Minute, là ! » s'interposa Yajirobé. « T'es plus fort que ton père ? » demanda-t-il au père de Pan.

« Ben… Non ! »

« Ahh ! Alors, ça va ! » se rassura Yaji.

« Mais, je suis plus fort que lui quand il avait fait monter sa puissance ici. »

« QUOI ! Karine, ne le laisse pas faire ! Il va faire tout péter ! » s'exclama Yajirobé en imaginant le désastre.

« Mais non, il ne va pas faire tout casser ! » se vexa Pan. « Vas-y, papa, montre-leur ce que tu sais faire ! »

Gohan fut perdu, il devait accepter ? « J'ai le choix ? » demanda-t-il innocemment.

« Non ! » dirent en chœur sa fille et Karine.

« Ah… Ben… On va y aller… Eloigne-toi, Pan, j'ai pas envie de te blesser… »

Elle obéit en souriant et elle lui fit un clin d'œil.

Son père se racla la gorge, écarta un peu plus les pieds et serra ses coudes aux hanches, les poings serrés. Il passa au niveau de super saiyen, regarda les autres, Pan, toujours souriante, Karine, impatient et Yajirobé, déjà pétrifié derrière une colonne.

« Vous êtes sûr, hein ? J'y vais ? » demanda-t-il une dernière fois.

« Oui ! » cria presque Karine.

« Jusqu'à mes limites, alors… Hein ? C'est ça ? »

Karine baissa la tête pour se contenir « Ecoute, vas-y ! Fait comme tu le sens ! »

« Ok… »

Il serra encore plus les poings et son énergie se mit à monter, une énergie lumineuse l'entoura soudainement et il se mit à hurler, à hurler toute sa rage. De grands vents se mirent à souffler de partout et ça continuait, ça continuait toujours !

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En haut, Mady, qui dormait toujours se redressa vite. « Hein ? Qu'est-ce que c'est ça ? »

« C'est Gohan ! » se demanda Piccolo.

« Mais qu'est-ce qu'il fait encore ? » soupira Trunks, il se coucha. « Il m'épuise ! »

« Il fait monter son énergie… » remarqua Goten, il croisa les jambes et les bras « Ah ! Je hais quand il fait ça ! »

« Dis… Tu serais pas un peu jaloux ? »

« Quoi ? Non ! Pas du tout ! J'ai rien à lui envier ! J'y arriverais aussi ! Si je m'entraîne ! »

« Si tu t'entraînes… » répéta son ami, en insinuant quelque chose.

« Ah… Et ça continue ! »

Tout tremblait, et on pouvait entendre les échos des cris de San Gohan, et son énergie.

Il cessa de crier un instant, tout crépitait autour de lui, ses muscles grossirent tout à coup et il se remit à hurler directement. Ses cheveux commencèrent à pousser et ses sourcils à disparaître. Mais tout à coup, tout s'arrêta. Il resta un instant, dans un stade intermittent le niveau deux et le niveau trois. San Gohan semblait étouffé, ses cheveux reprirent leur taille normale, et à reprendre leur couleur foncée et enfin, il reprit son souffle convenablement. Sa fille fonça sur lui.

« Ca va, papa ? » demanda-t-elle.

« Oui, oui… Voilà… J'ai atteint mes limites… Alors ? » répondit-il, en reprenant son souffle.

Karine souria. « Y'as pas de doutes, tu es vraiment très fort… »

« C'est vrai ? Merci »

« Maintenant, tu vas recommencer… Et t'arrêter seulement quand je te le dirais, je t'arrêterais, quand tu auras atteint tes limites… »

Il en resta bouche bée. « Mais… Mais… Mais, mais, mes limites ! Je… Je viens de les atteindre ! »

« Pessimiste… Tu peux aller plus loin… ! Je le sais ! Je le sens ! Ca se voit ! » insista-t-il. « Et Trunks et Goten sont aussi capables que toi ! Alors, maintenant, TU VAS LA MONTE CETTE PUISSANCE ! »

Gohan sursauta, c'était la première fois qu'il voyait le chat perdre son calme. Maître Karine se sentit mal à l'aise de son emportement.

Soudain, Trunks et Goten posèrent pied à côté d'eux.

« Coucou, on est là » lâcha Goten en chantonnant. Trunks s'approcha du frère de son ami et lui pointa sa montre sous le nez.

« Il est -10 ! Si ta copine, la 'menaçeuse', dit vrai, il faut y aller ! » fit-il en montrant le cadran indiquant 11h50.

« Ouf ! Vous me sauvez la vie ! » soupira Gohan « Bon, ben, Karine, ce sera pour une prochaine fois, hein… Bye ! »

« Merci pour le senzus ! » ajouta Pan en s'envolant à la suite de son père.

Karine les regarda partir. « Hum… Peut-être qu'à cause de ça, il ne vont pas gagner… »

Les saiyens remontèrent à la surface, ils prirent Mady, Tracy et le bébé.

« Vous voulez que je vous accompagne ? » proposa Piccolo.

« Non, je préfère pas, ils pourraient mal le prendre… » expliqua son ancien élève « Ils ont l'air de n'en avoir qu'après les saiyens, leurs familles et leurs amis, peut-être que tu es concerné, mais elle ne m'en a pas parler… Je viendrais te chercher si on en a besoin ! »

Le namek esquissa et les autres partirent pour la terre.

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(1) bah... suffit de le voir lors du Cell Game!

c'est presque fini! la bataille final face à... non je dis rien! vous verrez vous-même!