Chapitre 11 : Fantômes Vs. Fantômes
« Gohan… Pourquoi t'as fait monter ton énergie comme ça ? » demanda Trunks sans arrêter son vol.
« Parce que Karine me l'avait demandé ! » répondit-il en haussant les épaules.
« Y'a rien à faire… T'es encore vachement plus fort que nous ! » fit Goten en se tournant sur le dos.
« Il a dit que vous pourriez y arriver tout aussi bien ! »
« Qui ? Nous ? » demandèrent les deux autres en chœur. Il esquissa.
« Oui, ça c'est sur, si on s'entraîne… » ajouta Trunks.
« Si je suis pessimiste, vous, vous êtes carrément négatifs ! » fit le père de Pan en les regardant à tour de rôle. Ils haussèrent les épaules.
Bien vite, ils posèrent pied devant le studio.
« Dites, pessimiste et négatif, c'est pas un peu pareil ? » lâcha Goten.
« Ah, on en a rien à faire ! » répliqua Mady en lui frappant l'épaule.
« Un studio d'enregistrement… Pourquoi donner un rendez-vous ici ? » se demanda Trunks.
« Ils veulent peut-être écrire un disque 'La mort des saiyens, tome 2' » fit encore le mari de Mady.
« Arrête, Goten ! » répliqua Trunks, sèchement.
« Oh, ça va, j'essayais juste de détendre l'atmosphère… » se justifia-t-il, en croisant les bras.
« Ouais, ben tu détends rien du tout ! »
« Pourquoi 'tome 2' ? » demanda Gohan.
« Ben, parce qu'ils ont d'abord tué nos père et Bra, et ça, c'était le 1 ! » expliqua son frère.
« Ahh… »
« Pfff… Vous êtes pathétiques… » souffla Trunks en commençant à avancer.
« Et toi, anxieux ! » répliquèrent les deux frères en chœur.
Ils pénétrèrent dans le studio qui était étonnement ouvert et terriblement vide ! Pas une personne ! Une voix s'éleva des haut-parleurs :
« Bienvenu très chers fils de chiens ! »
« C'est de l'ironie ? » se demanda Trunks, les bras croisés.
« Non, du sarcasme. »
« Ah, ah… Que c'est drôle… »
« Nous allons procéder par groupe, il y a trois entrées… Alors, le grand fils de chien avec son p'tit chiot, à droite… »
« Quoi ? » s'écria Pan, hors d'elle.
« Ils sont d'un humour… Viens, Pan… » invita son père en s'avançant vers la porte droite.
« Eh ! Gohan, tu vas pas y aller ? » s'écria Goten.
« Tu vois une autre solution, toi ? »
« Alors, le frère de l'autre, sa chienne et le petit bâtard, au milieu »
« C'est d'un romantisme… » marmonna Goten, en se contenant.
« Et… »
« Et le dernier fils de chien et sa chienne à gauche, on s'en doute ! » s'énerva Trunks. Il se tourna vers Tracy, qui était pâle de peur. « Je suis vraiment désolé de t'avoir entraîner là-dedans. ».
« Bonne chance. » fit la voix avec dégoût.
Les trois demi-sang n'eurent même pas le temps de se jeter un dernier coup d'œil que deux murs vinrent séparés les groupes.
« Qu'est-ce qu'on fait ? » demanda Mady.
« Ben… On a pas trop le choix… Faut avancer… » répondit Goten.
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Ils marchaient chacun de leur côté depuis un bon quart d'heure et toujours rien à l'horizon. Trunks et Tracy arrivèrent un chemin plus étroit que les autres.
« Je ne le sens pas ce passage… » fit-il en s'arrêtant.
« Ben, y'a pas d'autre chemin… » répondit Tracy en regardant autour d'elle.
« Beaucoup trop étroit pour un studio de télé… Et j'ai pris quelques kilos… ». Il tendit le bras et fit exploser quelques boules d'énergie pour agrandir le trou, Tracy sursautait à chaque impact.
« Excuse-moi de t'avoir fait peur, mais, vaut mieux pas prendre de risques. » il prit sa main et ils reprirent leur route.
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Du côté de Yann, Mady et Goten :
« C'est quand même bizarre qu'il n'y aie personne… » fit Goten, pensif.
« Ouais… Enfin, ils ont du avoir peur… » répondit Mady en tenant Yann serré contre elle.
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Gohan et Pan marchaient côte à côte, ils tombèrent sur un cul-de-sac.
« Ah… Super… On va par où maintenant ? » demanda le père en se grattant la tête. Sa fille s'éloigna de lui.
« Papa, regarde ! » fit-elle en pointant une pancarte 'A gauche… '
« C'est pour nous tu crois ? »
« J'sais… Ahhh ! », une trappe s'était ouverte et Pan tomba dans le trou, Gohan la rattrapa juste à temps par le bras, elle pendait maintenant dans le vide.
« Ca va ? » demanda-t-il.
« Oui ! Papa… J'ai… L'impression de… »
« D'avoir une énorme pression sur toi ? Moi aussi… J'ai du mal à te tenir… »
« Ne me lâche pas ! » supplia-t-elle, en forçant.
« Jamais ! Je ne te lâcherais jamais ! Allez… Une... Deux… Trois… » Il la tira de toute ses forces, mais elle ne vint pas, il transpirait. Il posa les genoux à terre « C'est pas vrai… » gémit-il en essayant encore de la tirer. Il se transforma en super saiyen, rien ne marcha.
« Ca marche pas… » réalisa la petite. « Papa, tiens bon ! »
Il souffla en fermant les yeux, puis fixa Pan un moment, il augmentait doucement son énergie, il passa doucement le niveau deux, puis tira encore une bonne fois pour toutes, il eut un bruit, signifiant l'annulation de quelque chose et il put tirer sa fille sans problème.
« Papa, tu m'as sauvée la vie ! » s'exclama Pan en joie.
« Non… Un champs magnétique… Les salauds… » fit-il pour lui même « Non, Pan, il ne voulait pas te tuer, pas maintenant, ils savaient que tu t'en sortirais ! Ils veulent joués… »
« Hein ? A quoi ? » s'étonna sa fille.
Gohan la fixa un moment, puis sourit, attendri par l'air innocent de sa fille.
« Gohan, Pan ! » s'exclama une voix derrière eux. Ils se tournèrent, Trunks, tirant Tracy accoururent vers eux. « Ca va ? » demanda Trunks « Qu'est-ce que vous faites à terre ? » Il tendit son bras que Gohan prit pour se relever, Pan le fit toute seule.
« C'est bien ici qu'on tourne le jeu 'Si vous jouez au héros, vous serez riche ?' » demanda le père.
« Oui, je pense bien ! »
« Moi, j'en suis certain ! Ils s'amusent avec nous, Trunks ! Et on est obligé d'entrer dedans ! Parce que leurs jeux peuvent nous tuer ! Ils sont monstrueux ! J'aurais jamais cru que des humains pouvaient être comme ça ! »
Un rire sadique éclata dans la pièce, un rire féminin ! Et soudain, elle apparut sur une estrade.
« Qu'est-ce qu'elle fait là, elle ? » se demanda le père de Pan.
Tamarra ricanait du haut de son estrade.
« Tamarra, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu m'as suivi ? Pars ! C'est dangereux ! Tu vas te faire tuer ! » s'exclama Trunks.
Elle s'arrêta soudainement de rire. « Trunks, je te le demande une dernière fois ! Viens avec moi ! Je suis prête à t'épargner ! »
« A m'épargner de quoi ? »
« Tu n'as pas la tête du saiyen type ! Je peux oublier les origines de ton père ! »
« Quoi ? Tu veux dire que… »
« Oui, c'est moi qui suis la chef des meurtriers de vos parents ! Mais les plus meurtrier des deux peuples, ce ne sont pas les humains ! Mais bien les saiyens ! Trunks, tu sais ce que faisait ton père, Végéta, avant d'écouler des jours paisibles sur Terre ? Il voulait détruire la planète et surtout tous ses habitants ! Et il en a tué des milliers ! » Elle avait les larmes aux yeux. « Et beaucoup de personnes de ma familles sont mortes ! Mon père a perdu un bras ! Et ma mère a eut un traumatisme. »
« Il me semblait bien que t'étais déglinguée ! » répliqua le fils de Végéta, sarcastique.
Elle continua sans faire attention à la réplique « Et je suis née et vingt ans plus tard, je t'ai rencontré ! Et cela, sans savoir que tu étais un fils de ces chiens ! Du prince des saiyens qui plus est ! Je t'ai aimé ! Je me suis habituée à toi ! Mais, j'ai toujours su que ton copain Goten et son frère en étaient ! C'est pour ça que je les insultais ! Et quand j'ai découvert que tu en étais un… J'ai décidé de laisser passer, parce que tu ne nous avais jamais fait de mal et que tu ne leur ressemblait pas ! »
« T'es complètement folle ! Goku n'a jamais été pour son peuple ! Il l'a toujours combattu ! »
« Et alors? Il en fait quand même parti ! »
« Et mon père ! C'est pareil ! Il s'est converti pour la Terre ! Il la défendue ! Tamarra, sans eux, tu serais morte ! »
« J'en ai rien à foutre ! Vous êtes des saiyens ! Et les saiyens, je les tue ! » s'écria-t-elle hors d'elle. « Alors, très chers fils de chiens ! Je vous présente les âmes des terriens morts, à cause des saiyens, qui sont désireux de se venger ! FANTOMES DES TAM, A L'ATTAQUE ! »
Des dizaines et des dizaines de silhouettes noires firent leur apparition dans le studio.
« Des fantômes ! » s'exclama Trunks abasourdi.
« C'est pour ça qu'on ne sentait aucune énergie et qu'on ne pouvait pas les toucher ! » réalisa Gohan, quand les fantômes fonçaient sur eux. La lutte commença, ils volaient le plus vite qu'ils le pouvaient pour les éviter.
« Ca va durer encore longtemps ? » demanda le président en commençant à se fatiguer.
« J'sais pas ! Faut trouver un moyen pour les toucher ! » répondit le père de Pan. « J'ai une idée ! » Il se stoppa « Pan, va avec Trunks, tu y seras en sécurité ! »
« Qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda-t-elle.
« Tu vas voir ! Vas-y ! » ordonna-t-il. Elle obéit, tous les fantômes de Tam se stoppèrent, curieux de ce qu'allait faire le demi saiyen. « J'espère que ça va marcher… » pensa-t-il. Il se transforma en super saiyen puis écarta les bras à la verticale, une lumière vive l'entoura et des reflet à son image apparurent à côté de lui, en ligne, faisant tous le même geste. Les fantômes foncèrent mais à la rencontre, les silhouettes disparaissaient, la transposition.
« Merde, ça ne marche pas ! » réalisa Gohan en s'envolant pour éviter un couteau qui lui était destiné. « Ils y tiennent à leurs couteaux ! » fit-il.
« Tracy, qu'est-ce qui touche les fantômes ? » demanda le demi-sang aux cheveux lavandes.
« Heu… J'sais pas… » répondit-elle, nerveusement.
« L'ail ? »
« Non, ça, ce sont les vampires ! Heu… Sinon… Je sais pas »
« Les fantômes, non ? Comme ils sont pareils, ils se touchent ! » répliqua Trunks.
« Oui ! » félicita Tracy.
« Ouais ! Gohan, faut trouver des fantômes ! »
« Hein ? T'en a devant toi ! » répliqua l'autre en évitant encore un couteau qui lui déchira le chandail. « Coriace… » murmura-t-il entre ses dents.
« Mais… Piccolo, il fait pas des fantômes ? Il t'a pas apprit à en faire ? » s'excita le fils de Végéta.
« Mais non ! Un fantôme, au cas où tu ne le savait pas, est une âme ! » répondit Gohan, difficilement.
« Mais pourtant, il faut que… » Il se mit à réfléchir, « Y'a bien quelqu'un qui… » il s'arrêta et sourit, il venait d'avoir une idée. « Gohan ! J'ai trouvé ! Y'a quelqu'un qui fait des fantômes ! »
« Ah ouais… » répondit l'autre dans un souffle, en évitant encore les attaques des fantômes.
« Gohan, réfléchis… »
« J'ai pas le temps de réfléchir, là, Trunks, tu vois ? » le coupa le père de Pan, excédé.
« Mais… Voyons, tu réagis pas ? »
« Pas le temps ! »
« Mais, voyons ! Gotenks ! » s'exclama le président, avec un air d'évidence.
« Ah ! Mais oui ! Pourquoi n'y ai-je pas penser plus… Aïe ! » s'exclama-t-il en tombant sur le genoux, un couteau dans la hanche.
« Papa ! » s'exclama Pan pleine de détresse en cavalant vers lui. « Papa réponds-moi, ça va ? » s'enquit-elle.
« Ouais… ça va, donne-moi un senzu, s'il te plaît ! »
« Ah oui ! Tiens ! » Elle prit la sacoche et en sortit un haricot magique et le donna à son père qui récupéra vite toutes ses forces.
« Raté… » fit Gohan, d'une voix macabre. En effet, ils ne l'avaient pas eu ! Les fantômes des Tam les fixaient, immobiles, attendant des ordres certainement.
« Faut que je trouve Goten ! » s'exclama Trunks en courant hors du studio. « Tracy, reste là, je reviens ! »
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Mady, Yann et Goten marchaient prudemment, le père à l'avant, tenant toujours la main de sa femme. Soudain, il entendit un bruit, il se tourna vivement et commença à envoyer une série de boules de feu. Quand la fumée se dissipa, Trunks était là, bras en l'air.
« Tr… Trunks ! Mais… Qu'est-ce que tu fais là ? » bafouilla le fautif.
« Tu refais ça une fois et je t'étrangle ! » fit son ami, encore sous le choc.
« Désolé, où sont Gohan, Tracy et Pan ? »
« Par là, je te cherchais, on a affaire à des fantômes ! On a pas de temps à perdre ! Il faut utilisé les fantômes kamikazes ! »
« Hein, mais… »
« On doit fusionner ! »
« Ah, oui, d'accord… »
Trunks souffla. « Venez, vite ! Gohan ne tiendra pas longtemps ! Il a faillit se faire trouer comme une passoire » fit-il en pointa la direction d'où il venait. Mady cavala avec le bébé dans les bras, sans discuter. Les autres les suivirent. Ils ne trouvèrent personne.
« Gohan, Tracy, Pan, où êtes vous ? » cria Goten, les mains en haut-parleur. Les appelés apparurent devant eux.
« Ici, on a du se cacher ! Fusionnez ! Vite ! » ordonna son frère. Il fit reculer les femmes. Les deux amis firent un mouvement d'approbation, s'échangèrent un regard complice et se mirent en position. Ils firent tous les mouvement nécessaire pour la fusion et quand les bouts de leurs doigts se touchèrent une grande lumière éblouit tout le monde… Quand tout fut dissipé, il n'y avait plus aucune trace de Goten, ni de Trunks, seul un jeune homme de leur taille était là, les mains sur les hanches, il avait les cheveux noirs avec des mèches lavandes, toutes fuyant vers le ciel, il avait aussi un sourire au coin des lèvres et un regard moqueur.
« Il va quand même pas éclater de rire… » murmura Gohan entre ses dents en fixant Gotenks. Gotenks les regarda un moment, tous, puis éclata d'un grand rire, un rire franc et moqueur. « Et si, il le fait… » soupira-t-il.
Il continua de se marrer. Tracy et Mady le fixaient.
« Que… » fit Tracy. « J'hallucine… »
« Que… C'est… C'est qui, ça ? » demanda Mady.
« Je vous présente, Gotenks… » soupira Gohan.
« Alors, c'est ça, la fameuse fusion ? » demanda Pan.
« Oui… »
« Celle qui fait ressortir tous les mauvais côtés ? »
« Ouais… »
Gotenks s'arrêta de rire et se pencha vers ses deux femmes qui le fixaient. « Vous avez jamais vu passer le tram ? » fit-il. Elle reculèrent vivement, quand il fit une horrible grimace.
« Bon, Gotenks, en avant ! » s'impatienta son demi-frère (on va dire comme çà…) en pointant les fantômes de Tam.
« Eh oh ! Mets-la en veilleuse, je fais ce que je veux… Tu n'as aucun ordre à me donner… Tu n'es plus que mon "demi-frère", maintenant… Mais je vais y aller quand même… »
Gohan soupira. Gotenks s'avança vers les fantômes et ils s'envolèrent simultanément du sol.
« Vous vous êtes bien amusés, les p'tits crétins ! Mais maintenant, vous avez trouvé quelqu'un à votre hauteur ! » fit-il.
Les fantômes se mirent à ricaner. Gotenks les imita méchamment. « On vous a déjà dit que vous étiez moches ? Et ben moi je vous le dis ! On voit pas votre visage et c'est tant mieux ! AHAHAHAHAHAHA ! » lâcha-t-il.
« Gotenks, arrête de faire l'imbécile, utilise les fantômes kamikazes, t'as que trente minutes ! » s'impatienta Gohan
« Eh, oh ! Je prend mon temps, d'accord… » répliqua Gotenks.
« Eh ! Toi, le nouveau, je pourrais savoir qui t'es ? » demanda un des fantômes.
« Je suis ton pire cauchemar ! »
« Plus sérieusement, c'est la fusion de deux demi saiyens ! » apprit Gohan.
« Ahhh ! Génial ! On va les avoir tous les deux d'un seul coup ! » se réjouis un des fantômes.
« C'est ça… cause toujours ! Dans tes rêves ! Faut pas prendre ses rêves pour des réalités, on te la jamais dit ? Allez, assez rigoler ! » fit Gotenks en se transformant en super saiyen. Il éleva un bras en l'air, index pointé et le rabaissa soudainement. « Attaque des fantômes kamikazes ! » s'écria-t-il. Des dizaines de petites répliques, blanches et flottantes, de lui-même apparurent en faisant des langues avec un air amusé. « Allez, écoutez les gars, à mon signal, vous irez chacun sur un, dac'! Et pas de disputes ! Et vous n'exploserez seulement quand je vous le direz, c'est clair ? » Ils hochèrent tous la tête simultanément. « Alors, à l'attaque ! »
Ils foncèrent tous en même temps et se placèrent chacun devant un fantôme des Tam.
« Allez, maintenant, en avant, talalalalala ! » Il se mit à danser et ses fantômes également, une danse un peu ridicule, mais ils avaient l'air de s'éclater. « Macaréna ! » Il se mit à danser la Macaréna et ses fantômes le suivirent bien évidemment. Ils se déhanchaient comme des dingues.
« J'aurais quand même cru qu'il aurait mûri… Mais je me suis trompé… » soupira Gohan, désespéré devant le spectacle. Les deux femmes étaient plus sidérées que désespérées.
La fusion remarqua un de ses kamikazes tout seul dans son coin, qui ne dansait même pas. « Et, qu'est-ce que tu fais tout seul ? Hein ?… Ah, y'en a plus… Attends ! Eh ! Toi là, laisse un peu une place à ton copain, il est tout seul et ton fantôme d'humain est obèse ! »
Il obéit et l'autre détala vers sa proie en faisant pendre la langue d'excitation. Soudain, Gotenks tendit les bras à l'horizontale.
« Et maintenant… Nous allons passé à la suite des opérations… » fit-il solennellement. « Fantômes kamikazes… A la une… A la deux… Et à la trois ! » Il rabaissa ses bras en les croisant devant lui. Deux fantômes kamikazes explosèrent, puis Gotenks se mit à faire de grands gestes de bras comme un chef d'orchestre, les fantômes explosèrent les uns après les autres. Gotenks, les yeux fermés, se déhanchaient comme s'il écoutait une musique à la mode.
« Ca marche ! » se réjouis Pan en ne voyant plus les fantômes des Tam quand les kamikazes explosaient.
« Ahh ! Mais qui c'est celui-là ? » s'exclama Tamarra en voyant le résultat de la fusion détruire tous ses fantômes.
Il rouvrit les paupière et fixa Tamarra et éclata encore d'un grand rire. « Eh ! Mais, ça parle aussi ! Ca a donc un cerveau… » se moqua-t-il. Elle le regarda attentivement. « Trunks… » murmura-t-elle.
« OUAIS ! Et le p'tit trou d'cul aussi ! » continua Gotenks, en cessant de rire.
« Goten ! »
« Bingo ! Mais manque de pot, la susceptibilité est un vilain défaut… Sale garce ! » il envoya quatre boules de feu qui passèrent toutes de peu à côté de Tamarra.
« Mais comment ça se fait… ? » fit-elle, sidérée.
« J't'explique pas ! T'as un cerveau trop p'tit pour tout comprendre ! Et même si je vais lentement, ça marchera pas ! » et il éclata de nouveau de rire.
Tamarra était toute interloquée, elle ne savait plus quoi faire… Ces saiyens étaient vraiment très forts ! Mais soudain… Il se passa quelque chose d'étrange… Le moment tant redouter arriva, Gotenks se défusionna et, Goten et Trunks tombèrent chacun d'un côté.
« Merde, les trente minutes sont passées… » ragea le frère de Goten.
Tamarra réagit et grogna « Grrr ! Vaut mieux pas les laisser ensemble ces deux là ! Fantômes des Tam ! ». Deux fantômes apparurent « Portez Goten, sa femme et son bébé dans une autre salle ! » ordonna-t-elle.
« Hors de question ! » ragea le mari de Mady en se levant.
Les deux fantômes foncèrent sur lui et commencèrent à le tirer, mais Goten résistait, résistait tellement que au bout de quelques minutes de lutte, les fantômes des Tam abandonnèrent.
« Bon ! On va faire autrement, alors… » décida Tamarra, elle dressa son bras en l'air et des champs magnétique s'élevèrent séparant tout le monde ! Ils étaient tous séparés, entourés chacun par un champs de force, vert. « Vaut mieux vous séparer hein… »
« Tu crois sérieusement nous arrêtez avec ça ? » fit Trunks en se levant, sûr de lui. Il s'élança sur la parois, épaule en avant mais se fit vite éjecter par une décharge électrique, il s'écroula au sol, tout brûlé.
« Trunks ! » s'exclama Tracy, en posant les genoux au sol dans la 'cabine' d'à côté. Il hocha la tête en se pliant en deux de douleur, et en serrant les dents.
Doucement, il se rassit et se remit debout, il vacilla un instant, mais resta sur ses deux jambes, et sourit, rien que pour faire enrager Tamarra. Elle grogna, mais ne répliqua pas, elle aussi, elle était sûre d'elle.
« Trunks, je ne pourrais pas t'envoyer de senzus ! » fit Pan. « Je suis trop loin ! »
« Pas grave… Je vais bien… » assura-t-il.
Yann criait et pleurait à tue-tête, il était tout seul, lui aussi. Mady était à côté de lui, à genoux, n'osant pas toucher la paroi, cela avait déjà fait tant de mal à Trunks, elle n'osait pas imaginer son état si elle touchait le champs.
« C'est dégouttant ! Rends-moi mon bébé ! » fit-elle les larmes aux yeux « Il ne t'a rien fait ! »
« Rends-lui, Tamarra ! Ce n'est qu'un bébé ! Il sais même pas ce que c'est un saiyen ! » fit le père.
« Non… Il peut être dangereux… » marmonna-t-elle.
« T'es complètement folle… » fit son ex petit ami en continuant de sourire et il se mit à tousser.
« Toi, la ferme ! Tu m'as fait assez souffrir comme ça ! » ragea-t-elle, poings serrés.
Gohan, silencieux, posa deux doigts sur son front et disparu. Il reparut vite, arrêté par une décharge électrique sur la paroi et il s'étala comme Trunks.
« Ca va ? » demanda Goten qui était à sa droite.
« Ouais… Plus ou moins… J'ai connu pire… » répondit son frère en se redressant.
« Papa ! Je vais essayé de t'envoyer un senzu ! » fit sa fille, à sa gauche.
Pan ferma le sac et l'envoya vers le haut même où il n'y avait plus de vert, le sac se désintégra. « Ah non ! Papa, pardonne-moi, j'ai encore fait une bêtise ! » s'excusa-t-elle, peinée.
« Mais non, c'est pas grave ! » assura son père.
Tamarra s'avança en ricanant vers Gohan. « Je savais que tu allais essayer ça… Mais comme tu vois, ça a raté… » nargua-t-elle.
« Eh ouais… Mais on finira bien par t'avoir… Rassure-toi ! » répliqua-t-il en jouant au même jeu qu'elle.
« Tu te crois drôle ? »
« J'sais pas, c'était drôle ? T'as peut-être pas compris… »
Elle grogna de rage. Le père de Pan était satisfait, mais Tamarra avait plus d'un tour dans son sac… Et la balle était toujours dans son camps.
« Ah… Gohan… Gohan… » chantonna-t-elle. « T'étais le plus humain, intérieurement, de tous pourtant… Et c'est toi qui nous a débarrassé de Cell… »
« Comment es-tu au courant de ça ? T'étais à peine née ! »
« Je le sais, c'est tout ! »
Il resta sceptique… et fronça les sourcils. Elle sourit cruellement. « Quand j'ai tué Bra, je dois bien avouer que ça ne m'a rien fait… »
Trunks fut sidéré « C'est toi qui a tué ma sœur ? » explosa-t-il en se relevant.
« Oui, pourquoi, tu croyais que c'était qui ? Le père Noël ? »
« Pourquoi ? »
« Parce qu'elle est comme toi ! La progéniture de Végéta ! Et de sa chère compagne Bulma ! » s'indigna-t-elle. Trunks ne put rester sur ses jambes plus longtemps, il retomba tandis qu'elle se retourna vers Gohan et continua plus cruellement « Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à tuer Videl… Tu sais pourquoi… ? Je l'ai transpercer et je l'ai laissé crâmer ! Et elle a crié ! Que dis-je hurlé après toi… »
Ils se fixaient l'un l'autre, la jeune femme d'une grande cruauté et Gohan attendant la suite, il ne voulait pas l'entendre, il ne la connaissait pas, mais il ne voulait pas l'entendre quand même… Il avait peur, très peur !
« Et tu sais où j'ai planté le couteau… ? Dans son ventre ! Au plein milieu ! » Il ne réagit toujours pas. « En fait… Je n'ai pas tué deux personnes, mais trois… Si un embryon est compté pour personne bien entendu ! »
Le père de Pan ouvrit les yeux de stupeur… Avait-il bien compris ?
« Ohhh… Ils ne t'avaient pas mis au courant ? Les vilains… » fit-elle en se tournant vers Goten et Trunks. Trunks se coucha en posant ses mains sur sa figure et Goten hocha lourdement la tête de droite à gauche, dégoutté. « Oui… En tant que médecin, tu dois avoir compris… ? Elle attendait un beau bébé ! Un beau petit Gohan ou une jolie petite Videl junior ! Un beau petit saiyen… »
Gohan ne bougea pas, il la fixa, fixa longuement, le regard presque vide et les dents presque serrées… Il baissa la tête et serra les dents
« C'est monstrueux… » fit Goten, dégoutté.
« J'arrive pas à croire qu'un être humain puisse être aussi cruel… » gémit Trunks.
Elle éclata d'un rire sadique « Vous voyez ? » fit-elle, sérieuse en arrêtant de rire. « Normalement, j'aurais dût avoir un grand frère ou une grande sœur ! Mais à cause de vous, J'EN AI PAS ! »
« Huh ! » fit Gohan toujours la tête baisse après un moment de silence. Il la redressa et regarda à nouveau Tamarra. « Alors comme ça… Tu as tué ma mère, mon père, ma femme et… mon enfant ? Huh ! Quand je t'ai vu débarquer avec tes petits fantômes, je me suis dit que c'était une blague… Que le véritable ennemi allait arriver ! Un grand ennemi, fort, puissant, bourré d'énergie ! Et à la place de ça, je trouve un humain… Une femme qui plus est ! Une femme dont la force est de un et demi ! Les ennemis tuaient mes amis à coups de poings, à coups de pieds, à coups de rayons d'énergie ! Et ils se battaient pendant des heures et des heures jusqu'au dernier souffle ! Mais, tes petits fantômes, ou toi, je ne sais pas… Ont anéanti tous ceux qui ont combattu ! Pour survivre, ils se sont tout le temps battu jusqu'au dernier soupir, pour la Terre par dessus le marché ! Et toi, tu les a abattus comme des chiens ! »
Elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir mais le laissa continuer… « Tu sais comment et pourquoi j'ai tué Cell ? Il était pourtant bien plus fort que moi… J'étais considérablement inférieur à lui ! Mes amis se faisaient attaquer par des petites bêtes pas plus haute que Pan… Et ça me révoltait ! S'ils s'étaient quand même fait tuer après… S'il m'aurait tué aussi, je les aurait rejoints… Si c'était moi qui le tuait, mes amis ne seraient quand même plus là pour me féliciter… Mais je l'ai quand même fait ! Pour lui montrer à quel point c'est dur de mourir ! Je me suis vengé ! La vengeance, chez moi et chez tout les saiyens d'ailleurs… C'est primordial ! Alors… Comme tu as détruit les personnes qui comptaient le plus pour moi… Je crois que tu as signé ton arrêt de mort… » termina-t-il froidement.
Tamarra recula intimidée par ce regard glacial exprimant énormément de haine ! Mais elle se reprit, "pas de faiblesse devant ces fils de chien !" Pensait-elle. « Ah ! Avant de penser à me mettre six pieds sous terre, il faudrait déjà que tu sortes de ton champs, imbécile ! »
« C'est pas un problème… » répliqua-t-il calmement en se relevant, sans manifester aucune douleur quelconque, alors que Trunks ne tenait à peine debout. Il tendit son bras et approcha du champs.
« Arrêtes, tu vas te refaire éjecter ! » fit-elle en espérant qu'il lui obéirait.
« Comme te l'a dit Gotenks… Faut pas prendre ses rêves pour la réalité… » Il passa sa main dans la paroi, des crépitements et de légers éclairs électriques parcouraient le champs magnétique. Doucement, il sortit, sûr de lui, le visage calme et les yeux noirs de haine ! Tamarra n'en revenait pas ! Il était sortit ! Et il ne semblait ressentir aucune douleur quelle qu'elle soit ! Alors que même avec le déplacement instantané, il s'était fait éjecter comme rien… « On appelle ça, la volonté, Tamarra ! » fit-il comme s'il avait lu dans ses pensées. « Qu'est-ce que t'attends ? Fuis ! Fuis, je vais te tuer sinon ! »
Elle grogna de rage et cavala vers l'estrade. « VOUS NE VOUS EN TIREREZ PAS COMME CA ! » hurla-t-elle.
« C'est ça… » fit Gohan en inspectant le système de sécurité des barrières magnétiques. Il libéra Trunks et Goten. Ils allèrent vers lui.
« Tu me sidères ! » lui dit son frère.
« Pourquoi tu ne l'as pas tuée ? » demanda Trunks.
Il haussa les épaules. « Ca n'aurait pas été amusant ! Elle n'avait aucun moyen pour se défendre ! » Ils en restèrent bouche bée. « Eh… Un saiyen, principalement, ça se bat pour s'amuser, non ? »
« Mais, tu viens de dire que t'allais le faire ! » fit une nouvelle fois le PDG.
« Et puis… Je ne tue pas les humains… Je les protège ! » continua le père de Pan.
« Hein ? » s'exclamèrent les deux autres en chœur.
Gohan cherchait quelque chose sur la console « Elle a besoin qu'on l'aide ! Elle est folle ! Elle a dut subir un traumatisme mental ! »
Goten souffla « Gohan… Sort de tes bouquins, je t'en supplie… Faut la tuer ! »
« Non ! »
« Mais, tout à l'heure, t'étais prêt à lui sauter à la gorge ! » ajouta Trunks.
Gohan s'accroupit en se tournant vers Trunks. « Y'a que les imbéciles qui changent pas d'avis ! J'étais entrain de m'énerver… Mais je me suis contenu… » Il ouvrit la petite porte de protection. « Bon, les gras… Mauvaise nouvelle… Je ne sais pas comment faire sortir les autres, y'a pas de commande ! »
« Et je suppose que tu ne sais pas par quels moyens tu as réussi à sortir de ce champs magnétique… » répliqua le père de Yann, sarcastique. Son grand frère tourna la tête vers lui, en souriant bêtement, une main derrière la nuque.
« Comment t'as deviné… ? » fit-il innocemment.
« Ah… Ah… Tu m'étonnes !… Je m'en serait douté… » répondit le cadet.
« Tout le monde a ses faiblesses… Mais, comme je l'ai dis… Je m'énervais… »
« Bon, y'a bien un moyen pour les libérer ! » s'énerva Trunks en commençant à chipoter avec les fils. Il eut un court-circuit puis une explosion et il fut obliger de reculer et les deux autres aussi.
« TOUCHEZ PAS A CA AVEC VOS SALES PATTES ! » hurla Tamarra sur l'estrade, les mains posées sur une autre console.
« Mais qu'ai-je fait à Dendé pour mériter ça… ? » râla Trunks en frottant sa figure encore plus blessée. Il arrêta son mouvement et se souvint de sa nuit chez dieu… Il crut un moment que c'était à cause de ça, mais chassa vite cette idée « Mais non… Je me fais des idées… Ca n'a rien avoir avec ma malchance, ce que j'ai fais dans le palais ! »
Il fut coupé de sa rêverie par un cri strident de Tamarra.
« Dites… Rassurez-moi… » commença Gohan. Il dressa ses bras et les doigts illustrant des guillemets « Quand je 'pète les plombs', ça fait pas ça ? » demanda-t-il.
« Non… Toi, quand tu pètes les plombs c'est impressionnant, elle c'est assourdissant ! » répliqua Goten, à moitié ironique et à moitié sérieux.
Elle était totalement déchaînée. Elle criait à s'en arracher les cordes vocales.
« Elle est complètement tarée cette nana… » fit Mady, tout bas, entre ses dents.
Mais, Tracy, elle, avait comme de la pitié « Pauvre fille… » pensait-elle. « Tamarra ! On peut t'aider ! » fit-elle tout haut.
La malade se tourna vivement vers elle en cessant de crier, mais les yeux toujours fous. « TOI, TU LA FERME ! TOUT EST DE TA FAUTE ! SI T'ETAIS PAS LA, TRUNKS SERAIT ENCORE AVEC MOI ! »
« Ca, c'est encore à voir… » répliqua Trunks, tout bas et fixant Tamarra.
« ET EN PLUS J'AI PAS BESOIN DE TA PITIE ! VOUS ETES DES TRAITRES ! VOUS AVEZ TRAHI VOTRE PLANETE ! » s'époumona-t-elle en appuyant ses paumes de mains sur la console. Les deux 'cellules' de Mady et Tracy reculèrent soudainement. Celle de Tracy se stoppa au mur, mais celle de Mady entra dans la cabine d'enregistrement des voix pour la production d'albums.
Tous observaient la scène, ne sachant quoi faire… Dans la cabine d'enregistrement, la femme de Goten fut libérée de son champs magnétique, mais elle était quand même prisonnière… On pouvait tout apercevoir grâce à la vitre de protection insonorisée.
Goten se rendit compte de ce qui allait se passer, il courut jusqu'à la vitre et frappa dessus. Tout en frappant, il criait des paroles que Mady n'entendait pas d'où elle était, elle le regardait sans comprendre ce qu'il disait. Il criait en frappant comme un dingue. Tout à coup, son mari la vit hurler ! Hurler à la mort ! Du sang gicla en l'air et puis une balle vint se planté dans son dos ! Il vit les jambes de sa femme en sang ! Elle s'étala sur le ventre en hurlant, d'autres balles de pistolet éclatèrent dans son dos. Goten frappait et hurlait le nom de sa compagne, il avait beau frappé et frappé encore, rien ne cédait, il se mit à pleurer et même à hurler ! Mady cessa ses cris. Tout en sang… C'était fini… Son mari continuait de vociférer, et à frapper son désespoir ! Il arrêta ses coups qui ne servaient à rien, et il glissa sur les genoux et pleura, pleura comme il n'avait jamais pleuré…
Trunks et Gohan se tournèrent vers Tamarra, mais ils ne dirent rien, rien que leur regard exprimait le mépris! La femme, dans sa folie, eu un rictus et le fils de Végéta passa du mépris à la terreur. Il entendit un gigantesque crépitement, puis un hurlement venant de Tracy. Il n'avait même pas besoin de se retourner pour deviner ce qu'il se passait… Il ne voulait pas se retourner, sa pensée était déjà horrible, la réalité l'était bien plus ! Tracy se faisait électrocuter dans son champs magnétique, elle hurlait ! Ce cri de souffrance… Venant de celle qu'il aurait du protéger… Il avait beau chasser ce cri de sa tête, il revenait toujours plus fort ! Tout s'arrêta ! Ici aussi… C'était terminé… Tracy avait rendu son dernier souffle. Trunks baissa la tête.
« Trunks, tu ne pleures pas ? » demanda Tamarra. « Ton orgueil te l'en empêche peut-être ? » s'indigna-t-elle.
« Je suis trop dégoutté pour pleurer… » pensa-t-il intérieurement. Il ne répondit pas tout haut, aucun son ne sortait de sa gorge.
« Bon, et maintenant… » fit encore Tamarra en chipotant encore à sa commande. Des genres de pinces en acier vinrent agripper les poignets et les chevilles de Pan. Une autre pince vint agripper le bébé qui se mit à pleurer.
« PAPA, PAPA, AU SECOURS, A L'AIDE, VIENS M'AIDER ! » hurla-t-elle de toutes ses forces.
Gohan se retourna et se mit à courir.
« N'Y VAS PAS ! » hurla Trunks en sentant ce qui allait se passer.
Il ne l'écouta pas, mais au lieu de foncer sur la barrière magnétique comme Trunks l'aurait pensé, il bondit sur Goten qui, lui, fonçait droit sur le champs, et le coucha à terre quand les cabines explosèrent.
« YANNNNNNNNNN ! » hurla le cadet en se redressant en position assise. « Gohan, pourquoi t'as fait ça ? » Il prit un temps avant de répondre, il était couché sur le ventre, les yeux fermés… Il ne bougeait plus. « Gohan, réponds-moi ! REPOND BORDEL ! »
« Oui… Je suis pas sourd… » gémit le père de Pan en se redressant. Goten soupira de soulagement. « Je réfléchissais… »
« Pourquoi tu m'as pas laissé le sauver ? » demanda le jeune frère d'une voix plus calme mais encore roque.
« Tu veux dire 'Pourquoi ne m'as-tu pas laissé me faire tuer ?'. Si je t'avais laissé faire, tu serais mort avec eux ! »
« Et alors… » fit Goten, désespéré, le visage mouillé de pleurs. « Et alors ? On va mourir ! Elle va bien finir par nous avoir ! »
« Je ne veux pas mourir ! Et je ne veux pas que tu meures non plus ! Je veux me venger ! T'entends ? T'entends Goten… Je ne mourrais pas tant que ma vengeance ne sera pas faite ! »
« Mais… Que… Gohan, tu ne sais vraiment pas ce que tu veux ! Tu as dit que tu ne voulais pas la tuer parce que c'était un être humain ! »
« Mais, Goten… Cette attitude-là… N'est pas humaine ! »
Ils se fixèrent un moment. Gohan eut un petit sourire au coin de son frère le suivit, quand ils furent attiré quelque chose… Ils tournèrent la tête, Trunks concentrait son énergie, il était déjà au niveau deux du super saiyen, une légère aura l'entourait…
« Il m'a devancé… » murmura le grand frère de Goten, amusé. « Mais je vais vite rattraper mon retard… C'est fini… C'est fini le sentimentalisme ! » termina-t-il entre ses dents, sentant la rage monté. Il se leva et Goten aussi. « Eh ! Tamarra ! T'as déjà vu un demi saiyen qui se fâche ? »
Elle ne comprit pas, ça se devinait rien qu'à voir ses sourcils se froncer d'incompréhension… Mais elle savait qu'elle avait perdu… Elle était allée trop loin ! Elle commençait même avoir peur… Essayer de se faire pardonner, les supplier de lui pardonner ne servirait à rien… Cette fois, c'était fini pour elle… Aussi fort que des saiyens, mais bien plus puissant qu'eux… Ils se battent quelque part pour le plaisir, pour la vengeance… Ils se battent en espérant ne plus se battre après… Mais cela recommence… Cela recommence toujours… Ils le savent ! Ca les dérange, sans les déranger ! Vu qu'ils aiment ça ! Ils ne savent pas vivre sans ça !… Le combat… La fierté d'en gagner un… Le risque d'en perdre un autre ! C'est ça qu'ils aiment ! Mais derrière ce caractère bagarreur et vengeur se cache un être humain ! Et c'est ça qui fait la différence ! C'est ça qui fait leur force ! C'est ça qui les fait gagner ! C'est ça qui montre leur supériorité ! Tamarra vient de s'en rendre compte… Mais trop tard…
Ils étaient tous les trois à hurler tout leur désespoir, toute leur rage, toute leur haine ! Tout y passait dans ce cri déchirant qui était terrifiant et interminable ! Tout tremblait ! Dans cette salle sombre, régnait maintenant une lumière artificielle, une lumière aveuglante ! Une nouvelle explosion retentit, tellement forte que le toit explosa : Gohan était repassé au niveau trois de super saiyen, ses long cheveux dorés et épais flottaient légèrement derrière son dos, il avait cessé de hurler, il avait le regard calme… Paisible… Il baissa la tête et ramena ses bras le long du corps. Il était totalement décontracté ! Tous ses mouvements étaient lents et calculés, ce n'était plus San Gohan… Il regarda calmement Trunks et Goten, qui continuaient de hurler toute leur haine, toute leur révolte !
« Allez-y les gars… Vous y êtes presque ! Bravo… ! » pensa-t-il paisiblement. Comme s'ils l'avaient entendu… Ils redoublèrent leurs cris et tout à coup, deux gigantesques explosions quasi simultanée explosèrent de concert ! Le fils aîné de Goku ne bougea pas d'un poil, alors que son frère, qui était responsable de l'une des explosions, n'était qu'à deux ou trois mètres de lui.
Ils étaient là, tous les trois, à dégager une énergie d'une puissance extraordinaire ! Une puissance que Tamarra ne pouvait même pas imaginer ! Plus rien de bougeait, ils restaient immobiles, toust les trois au sommet de leur puissance ! Plus puissant que la puissance elle-même ! Tamarra était recroquevillée sur elle-même en position fœtale, toujours sur l'estrade. Elle avait peur, elle tremblait, si les saiyens se faisaient aveugler par leur orgueil et leur fierté, elle, elle avait été aveuglée par sa peur et sa peine transformée en haine et en folie ! Il n'y avait plus un bruit, appart le bourdonnement crépitant des énergies des trois saiyens encore présents. Tamarra se souleva son bras pour contempler le spectacle épouvantable qui s'offrait à elle… Elle regarda Trunks, celui qui était le plus proche d'elle… Il était blond, les cheveux pendant jusqu'au bas du dos, les yeux et le visage impassible, froid, sans vie… Elle avait du mal à le reconnaître, mais c'était bien lui… Doucement, elle rabaissa son bras et se mit à pleurer, elle regrettait. Elle regrattait tellement ! Mais implorer le pardon n'aurait servi à rien ! Elle le savait !…
Gohan, Goten et Trunks, sans même se regarder, comme par un commun accord, tendirent leur bras en direction de la pauvre terrienne envers qui ils avaient tant de haine et de répulsion ! Une petite balle d'énergie naquit au creux de chaque paume, qui grossit pour venir à la taille d'un pamplemousse. Tout à coup, simultanément, un rayon d'énergie sortit de chaque main et qui se dirigea à une vitesse folle vers Tamarra. Celle-ci sentit réellement la peur, elle se redressa bouche entrouverte, yeux dilatés au maximum, qui ne pouvaient se détourner de ces rayons identiques. Rayons qui allaient la tuer d'un seul coup ! Les rayons se rapprochaient… Se rapprochaient dangereusement… Elle aurait tant aimer que ça se passe autrement ! Elle pressa les yeux, quand une lumière vive l'aveugla… Et puis… Plus rien… Le vide, le néant… C'était la fin… Alors, c'est ça la mort ?… Ou plutôt, le passage entre la vie à la mort… ?
Quand les rayons la transpercèrent, elle eut une douleur aiguë… Puis… Plus de souffrance, plus de douleur, plus de peur, plus rien du tout… seulement la mort…