Epilogue :

Il ouvrit les paupières, mais il voyait encore très flou, il commença à sentir de l'agitation tout autour de lui.

« Où suis-je… ? » murmura Gohan, en entendant de plus en plus de voix. Tous se tournèrent et avancèrent vers lui.

« Ah ! Mais faites-lui de l'air ! » s'interposa une autre voix. Tous s'écartèrent.

« Videl… » reconnu Gohan en se frottant les yeux. Il dégagea ses bras et découvrit sa femme plus clairement et lui sourit.

« Ca va ? » demanda-t-elle doucement. Il allait répondre, quand un grand 'boum' le coupa dans son élan.

« Ah…… Bordel…….. » gémit Goten en se redressant. Il se cogna contre la table de chevet qui était à côté du lit où il avait été posé. « aïe ! » répliqua-t-il en se frottant la tête.

« V'là l'autre qui se réveille… » remarqua Végéta. Mady courut vers lui et s'accroupit.

« Ca va ? » s'empressa-t-elle de demander. Goten se redressa en gémissant de fatigue.

« Ouais, c'est pas une bosse qui m'arrêtera… » gémit-il bêtement en regardant autour de lui et en se frottant la tête. Puis il s'arrêta sur sa femme qui le regardait, attendrie, le sourire aux lèvres. « T'es vivante… ? Tu vas bien… ? »

Elle fit un signe positif de la tête et il lui sauta au cou. Ils s'enlacèrent un moment, puis il se dégagea. « Et Yann ? Il est où ? »

« Ici ! » fit Goku en tendant le bébé à son fils, qui le prit avec le plus grand soin pour le mettre bien à l'aise dans ses bras.

« Et, c'est vrai, ça ! Et le bébé ? Le mien de Bébé, ça va ? » s'excita Gohan en se penchant sur le ventre de sa femme.

« Hein ? Que… Comment ça, t'es au courant ? » s'exclama Videl. « Qui… » Elle s'arrêta et fronça les sourcils, « Goten… » fit-elle entre ses dents.

« J'ai rien dis ! C'est Tamarra ! » se défendit le jeune père.

« Il a raison, et puis… » Gohan redressa la tête vers sa femme « Qu'est-ce que tu fais debout ? »

« Hein ? »

Il descendu du lit et poussa sa femme pour qu'elle s'assie dessus. « Assieds-toi ! Il faut te ménager ! »

« Hein ? Mais je suis enceinte depuis deux semaines ! »

« Justement ! Les trois premiers mois sont les plus critiques ! »

« Mais… Gohan, j'ai l'impression que cet entraînement t'es monté à la tête ! » fit-elle en croisant les bras.

« Comment t'es au courant de ça ? »

« Quand je t'ai vu, gisant inconscient en tenue de combat, déchirée, ça ne pouvait être que ça… Et puis, Piccolo m'en a parlé ! »

« T'es fâchée ? »

Elle soupira, « J'sais pas… Je ne crois pas… Ta mère n'a jamais réussi à faire de toi un gentil garçon, je ne vois pas pourquoi moi j'y arriverais… » elle baissa la tête.

« Videl, je… Je vais faire un effort… »

« Non ! Surtout pas ! Je ne supporte pas qu'on me mente ! Tu ne saurais pas t'en empêcher ! Je ne saurais pas t'en empêcher ! C'est comme ça ! Il va falloir que je m'y fasse ! »

Ils se sourirent. Trunks ouvrit enfin les yeux, il gémit puis se tourna en levant la tête « Maman… ? » fit-il en reconnaissant sa mère.

« Coucou… T'es le dernier ! » répondit-elle ironique.

« T'es pas morte ? » demanda-t-il naturellement.

« C'est agréable… » répliqua-t-elle sarcastique.

« Non, non, c'est pas ce que voulais dire, mais… Qu'est-ce que je fais là ? Où suis-je ? »

« Dans les pages d'or ! » ironisa Goten.

« Mouais… Mais encore ? »

« Comment tu te sens ? » demanda Tracy de l'autre côté du lit.

« Ah ! T'es là, toi aussi » remarqua-t-il. « Ah, mais vous êtes tous là, en fait… » Ils hochèrent simultanément la tête. « Qu'est-ce qu'on fait ici ? Et on est où ? Appart dans les pages d'or… »

« Au palais du paradis ! » répondit Végéta.

« Ah… »

« Grand frère ! » lâcha une petite voix gaie en sautant sur lui.

« Voici miss délicatesse en personne ! » ironisa le grand frère de Bra « Comment ça va, p'tite tête ? »

« Bien et toi, ça va ? Eh ! C'est vrai que t'es plus fort que Papa ? » demanda-t-elle intriguée.

« Heu… » répliqua-t-il, étonné et ne sachant quoi répondre.

« Je dois dire que j'ai du mal à l'admettre, mais oui, c'est vrai, Bra, ton frère est plus fort que moi et le pire de tout, c'est qu'il l'est grâce à ses racines humaines ! » fit son père.

« Wah ! J'ai un nouvel idole ! » s'exclama la petite en sautant au cou de son frère. Végéta, les bras croisés contre le mur, tourna les yeux vers eux. Bra le remarqua et sauta sur lui à son tour. Végéta fut surpris. « Oh, mais je t'aime toujours mon papa ! »

Trunks soupira, sa sœur ne changerait jamais ! Il tourna la tête vers sa mère qui papotait avec Tracy.

« Alors, on ferait ça, dans quatre mois, le 18 ou le 11 ! Comme ça, tu ne sera pas encore trop incommodée et… »

« De quoi vous parler ? » demanda le petit ami de Tracy en s'interposant dans la conversation.

« De ton mariage. » répondit Bulma.

« Mon… M… Mon quoi ? »

« Mariage… » répéta timidement Tracy. « C'est ta mère qui a eu l'idée… »

« Mais ! Mais, on a… » Il s'arrêta, jeta un rapide coup d'œil à sa sœur puis termina plus bas « ... Exprimer nos sentiments amoureux corporels qu'une seule fois… Enfin, tu comprends quoi… »

« Huh… Ben oui… Mais j'en peux rien si tes spermatozoïdes qui étaient présents ce jour-là étaient aussi agiles ! » répliqua Bulma

Il avait bien compris ? Elle avait parler de spermatozoïdes… ? Il ouvrit la bouche stupéfait et pointa Tracy du doigt.

« Si ce geste signifie 'Tracy est enceinte ?', je te réponds, oui ! Dendé est formel ! »

Il se mit à rire nerveusement « Ah, ah… Poisson d'avril… »

« Non ! On est sérieuse ! »

« Je… Je vais être papa… ? » fit-il tout interloqué.

« Oui… Ca ne te fait pas plaisir ? » demanda Tracy, en ayant peur de sa réaction.

Il prit un temps avant de répondre « Si ça me fait plaisir ?… Mais bien évidemment que ça me fait plaisir ! » explosa-t-il de joie en serrant Tracy dans ses bras.

Tout le monde apprit la nouvelle et en furent ravi !

« Mais, au fait, comment on est arrivé ici ? » demanda Goten.

« Piccolo nous a dit qu'il vous avait retrouvés inconscients dans un studio de la ZTV… » répondit Goku.

« Ahh ! J'arrive pas à croire qu'on passe au niveau trois ! » fit Gohan en réfléchissant. « C'est génial ! »

Goten et Trunks se regardèrent, stupéfaits. « Il s'en souvient ! Mais c'est magnifique ! »

« Mais, Gohan, tu t'améliores ! » ironisa son petit frère.

« Je suis doué quand même ! »

« Je dirais même TRES doué ! » ajouta Trunks, tout aussi ironique.

Et le reste de la soirée se passa dans la bonne humeur !

A l'extérieur du palais, Dendé souriait.

« Ahh… Ils seront vraiment les dignes enfants de leurs pères… Même plus… » fit-il en entendant les autres rirent à l'intérieur.

Fin

La suite s'insitule: Mô san sayajin (en français: 'encore trois saiyens')