Disclaimer: Je ne posséde rien.
les personnages appartiennent à J.K Rowling, cette histoire est écrite par maja3322, je ne suis que votre humble traductrice pour cette histoire.
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Chapitre 1. Première nuit seul.
"Miss Granger, la bibliothèque ferme dans quelques minutes", la voix de Madame Pince venait de l'autre bout de la bibliothèque.
"Très bien, Mme Pince," Cria Hermione en commençant à rassembler ses affaires.
Elle stabilisa tous ses livres, en mit quelques-uns dans son sac à dos déjà lourd qu'elle jeta sur le dos de son épaule pendant qu'elle prenait difficilement le reste de des livres sur son bras.
Elle jeta un coup d'œil autour de la table sur laquelle elle avait travaillé. Non, il n'y avait rien qu'elle avait oublié. Avec un petit sourire joyeux, elle se dirigea vers la sortie.
"Bonne vacances, Miss Granger," Madame Pince Sourit à Hermione en passant.
"Bonne vacances à vous aussi, Madame Pince," Dit Hermione.
Elle était presque à la porte quand elle se cogna directement dans une personne apparemment immobile devant elle, l'impact fit tomber tous ses livres par terre.
"Eh, mer-zut" Siffla-t-elle, se penchant pour commençer à les ramasser.
"Tu devrais surveiller tes pas, Granger."
Hermione n'avait pas besoin de lever les yeux pour savoir qui parlait. Son sourire diabolique était évident dans sa voix traînante. C'était une voix que Hermione connaissait que trop bien à son goût.
Draco Malfoy, cet abruti raciste méprisable!
"Je pourrais te dire la même chose," Répondit Hermione sans lever les yeux. "Tu pourrais m'aider, tu sais?"
Draco éclata de rire.
"Tu sais que je ne ferais jamais ça, Granger," Rit-il. "Même si tu étais une reine. Non, j'aime te voir prosterné à mes pieds."
Hermione se leva brusquement avec ses livres en main et regarda Draco droit dans les yeux. Elle devait se tordre le cou pour le faire, car mine de rien il était devenu très grand, mais ça ne lui importait pas , elle le toisa comme si elle le dominait.
"Ecarte-toi, Malfoy," Siffla-t-elle en essayant de le pousser de côté , mais il ne voulait pas bouger. "Laisse-moi passer!"
Il n'a pas bougé d'un centimètre. Au lieu de cela, il la regarda avec un sourire malicieux. Hermione desserra sa position et lui rendit son regard furieux.
"Tu joues à quoi, Malfoy?" Elle siffla, mais n'eut pas d'autre réponse.
Soudain, elle entendit un craquement fort et comprit ce qui s'était passé. Toutes les entrées et sorties de la bibliothèque avaient été scellées par magie. Il n'y avait plus moyen de sortir maintenant.
"Malfoy!" Cria Hermione, laissant tomber ses livres et le frappa à la poitrine avec les paumes ouvertes. Sa seule réponse fut un un rire franc.
"Es-tu conscient de ce que tu viens de faire?" Cria Hermione outrée. "C'est vendredi soir avant les vacances de Pâques!"
"Alors?" Draco prononça son premier mot depuis longtemps et le son de sa voix indifférente envoya Hermione dans une fureur.
"ALORS?!" Elle a presque crié. "Alors, la bibliothèque restera fermée pour la semaine! Personne ne viendra ici et nous ne pourrons pas sortir! Seule Madame Pince a la capacité d'ouvrir ces portes!"
"Alors nous devrons juste rester la semaine," Répondit calmement Draco, se penchant pour ramasser ses livres. Il étudia chacun d'eux intensément sans se soucier du fait qu'Hermione soit en furie. "Un livre sur la poésie moldue?" Dit-il avec scepticisme. "Vraiment Granger, à quoi te servirais-il?"
Hermione lui arracha le livre et le frappa au bras. Elle pensait que le coup était dur, mais Draco sen moqua.
"Ce ne sont pas de tes foutues affaires!" Elle a crié et a tourné le talon pour partir.
Avec des pas féroces et énervés, elle se dirigea vers l'arrière de la grande bibliothèque pour rejoindre la table où elle s'était assise plus tôt. Elle jeta le livre de poésie moldue sur la table et s'assit les bras croisés. Draco arriva quelques secondes plus tard et s'assit en face d'elle. Hermione fit de son mieux pour l'ignorer, mais c'était difficile quand il était visiblement content.
"Quoi?!" Elle lui lança un coup d'oeil et il rit encore. "Comment diable cela pourrait-il être amusant pour toi?"
"Tu es tellement drôle quand tu es en colère", Remarqua-t-il, confortablement installé dans son fauteuil.
"J'ai du mal à croire que tu nous enfermerais dans une pièce ensemble pendant une semaine, juste pour me voir me mettre en colère", Lui crachat elle et elle vit son visage devenir extrêmement sérieux. Un bloc de glace est tombé dans son estomac et elle a avalé difficilement pour combattre la peur soudaine.
"Non c'est vrai" Dit Draco. Il se leva et se dirigea lentement vers elle. "Bien que j'apprécie vraiment de te voir énervé, je peux même admettre que c'est l'un de mes passe temps préférées, j'ai d'autre chose à faire ici."
"Tu aime passer les vacances de Pâques dans une bibliothèque avec une personne que tu considère faussement comme une Sang-de-Bourbe prétendument sale?" Demanda sarcastiquement Hermione.
Draco sourit.
"C'est ce qu'on attend de moi", Dit-il gravement à travers son sourire terrifiant. Son ton envoya des frissons de peur dans le dos de Hermione mais elle le secoua.
"Qu'est-ce qu'on attend d'autre de toi?" Elle a osé demander.
"Tu ne voudrais pas savoir?"
Ils restèrent assis en silence, se regardant l'un l'autre pendant quelques secondes. Finalement, Hermione parla.
"Ma famille m'attend à la maison."
Pendant une seconde, elle crut avoir vu de la sympathie éclater sur son visage, mais elle avait disparu avant qu'elle ne puisse le vérifier.
"Est-ce que ça devrait dire quelque chose pour moi?" Il dit avec un ricanement. "Ma famille ne s'attend pas à ce que je fasse autre chose ..."
Il était sur le point de dire quelque chose de plus, mais se mordit la lèvre avant que les mots puissent lui échapper. Hermione n'osa pas le presser à ce sujet. Il était clairement instable presque délirant avec ses phrase sans queue ni tête.
Au lieu de cela, elle ramassa son livre et se mit à lire. Après seulement quelques minutes, elle dut arrêter. Elle pouvait sentir Draco la regarder attentivement et ne pouvait pas se concentrer, refermant le livre elle lui lança un regard méchant.
"Tu voulais quelque chose?" Elle a demandé avec une douceur simulé.
"Parle moi de ta famille."
Sa demande était absurde et totalement inattendue. Hermione fut prise au dépourvu et incapable de rien dire pendant quelques instants. Lentement, elle a retrouvé sa vivacité.
"Pourquoi le devrais-je ?" Elle a rétorqué en rouvrent le livre, mais sans le lire.
"Peux-tu penser à autre chose à faire maintenant de mieux?"
"Beaucoup de choses", Répondit-elle, ne levant pas les yeux de son livre. "Et aucunes ne t'implique."
La réplique était un peu enfantine, Hermione le savait et apparemment, Draco le pris dans ce sens car il a commencé à rire en lui prenant son livre.
"Purée Malfoy, mais c'est quoi ton foutu problème!" rugit Hermione.
"Mon livre" Lui dit-il en le levant au-dessus de son épaule. Son sourire s'élargit lorsqu'il entendit Hermione haleter d'horreur devant son geste. "NN'es tu pas un peu fougueuse aujourd'hui?"
"Bien sûr que je le suis", Dit-elle brusquement, elle se leva sur la pointe des pied, s'appuyant sur son épaule et avec un petit saut elle récupéra le livre, "Je suis enfermé dans une bibliothèque avec la personne que je déteste le plus. Et ce pendant une semaine alors que tous mes amis sont rentré à la maison et passerons les vacances avec leurs familles. Bien sûr que je suis fougueuse! Et c'est entièrement de ta faute."
"Tu pourrais aussi être heureuse de passer une semaine entière avec Draco Malfoy," Suggéra Draco avec un sourcil levé.
Hermione soupira de dégoût.
"En réalité c'est la partie que je déteste le plus," Dit-elle en se rasseyant. "Je peux vivre sans voir ma famille, ils me pardonneront. Je peux vivre dans une bibliothèque, Merlin, je pourrais probablement rester ici toute ma vie. Mais toi, je ne peux tout simplement pas te supporter."
"Méchante Granger," Dit Draco avec une fausse blessure qui couvrait sa voix "Tu pourrais au moins essayer d'être gentil avec moi. Nous devons être ensemble pendant longtemps. Nous pourrions même nous rapprocher."
Encore une fois, l'esprit d'Hermione la quitta momentanément et elle fut incapable de parler pendant quelques secondes.
Elle bagaya presque " Sincèrement tu dit des choses très étranges, arrêté ça" et pour fair bon mesure elle recula de plusieurs pas de lui sans le lâcher des yeux. "Nous ne sommes pas proches, tu m'as suivie," répondit Hermione."Et je ne comprends toujours pas pourquoi. Si ça ne tenait qu'à moi, nous serions dans des zones complètement opposés de la bibliothèque."
"Tu ne m'as pas demandé pourquoi je t'ai suivi," Souligna Draco.
"Pourquoi faire? Tu ne répondrais pas de toute façon. Tout comme tu ne me diras pas pourquoi tu nous as enfermés ici."
"Tu as absolument raison à ce sujet." Il sourit d'un air suffisant. "Je pensais juste que tu étais si avide de tous savoir que tu me le demanderais quand même."
"Oh, oublie ça Malfoy!"
"Bien sûr, si tu me parles de ta famille."
L'ultimatum était parfaitement nul mais Hermione décida d'opter pour la solution de facilité.
"Bien, que veux-tu savoir?"
Draco sourit de triomphe et s'assit de biais en posant ses pieds sur la table et ses mains derrière sa tête.
Hermione le regarda faire avec méfiance puis s'assit aussi.
"Que font tes parents dans la vie?"
"Ils sont dentiste, ma mère est dentiste et mon père est chirurgien dentiste." Hermione ne voulais pas trop entrer dans les détails et décida de faire court.
"Et c'est…?" Draco l'invita à continuer, mais Hermione lui fit simplement signe de la main, attendant avec impatience la question suivante. "Oh, allez Granger, tu pourrais aussi bien me le dire!"
"Ok, ça signifie qu'ils prennent soin des dents des gens. Comme des magicomage version moldu."
Draco sembla très confus à cela.
"Les gens ne peuvent-ils pas faire ça tout seuls?"
"Ce sont des Moldus, Draco il n'utilise pas de charmes," Répondit Hermione avec impatience.
"Oh, d'accord. Et qu'on pensé tes parents de ton rôle de combattante pendant la guerre?"
Draco compris qu'il avait touché un point sensible, alors qu'Hermione se blottissait aussitôt et devenait pâle.
"Ils ne savent pas", dit-elle finalement, croisant les bras et se détournant de lui. Draco était complètement décontenancée par son étrange réaction et décida d'enquêter davantage.
"Comment ont-ils pu ne pas savoir ça?"
"Il ne l'on pas su c'est tous?!" Hermione craqua clôturant clairement le sujet. Draco sourit pour lui-même.
"Sujet sensible, non?"
"Casse-toi Malfoy!"
"Je prends ça pour un oui."
Hermione se retourna sur sa chaise et le regarda droit dans les yeux avec un mélange de douleur et de colère que Draco n'avait jamais vue auparavant.
"Et tes parents?" Elle lui jeta? d'une voix cajolante. "Qu'est-ce qu'ils en pensaient quand tu préparait un meurtre à la demande de Voldemort pendant la sixième année? Je parie qu'ils étaient très fiers que leur précieux petit Sang-Pur ait été choisi pour une tâche aussi honorable et est même eu la chance d'être marqué comme du bétail !"
Ses joues était rouge et se yeux perçant quand elle a fini.
Draco resta immobile et sembla avoir tout pris sans aucune blessure. Mais la vérité était loin de ce qu'il a montré. En fait, toutes ses paroles le frappaient comme un gigantesques marteaux, chaque coup le renvoyant de plus en plus près du bord de son point de rupture. Mais il a réussi à faire comme si ce qu'elle avait dit ne signifiait pas la moindre chose pour lui.
"Nous ne parlions pas de mes parents, Granger," Dit-il calmement, luttant constamment contre la rage dans sa poitrine. "Nous parlions des tiens."
"Ouais, et bien, maintenant nous n'en parlerons plus. En fait, je suggère que nous arrêtions de parler tous court. Il se fait tard, je voudrais dormir un peu."
"Ok alors va te coucher."
"Avec toi me surveillant?" Dit Hermione en serrant les dents."J'ai mes limites Malfoy, et ça en fait partie."
"D'accord, alors reste éveillé. C'est plus amusant comme ça de toute façon."
"Ugh, bien je vais devoir le supporter, car tu ne peux clairement pas te passer de moi!" Le sarcasme a toujours été la défense la plus efficace avec ce genre d'energumène.
D'un geste de sa baguette, elle transfigura sa chaise en bois en un large fauteuil confortable avec les pied relevé. Elle se pencha prudemment en arrière et posa sa tête sur le repose-tête confortable et soupira de contentement. Quand elle rouvrit les yeux, elle était redevenue la femme calme et rationnelle que Draco avait reconnue en classe.
"Pourquoi sommes-nous ici, Malfoy?" Elle a demandé calmement.
"Parce que nous sommes enfermés et que tu voulais aller au fond de la bibliothèque, alors j'ai suivi."
Hermione inclina la tête sur le côté et soupira.
"Ce n'est pas ce que je voulais dire et tu le sais," Dit-elle d'une voix fatiguée.
"Oui, je le sais," Répondit Draco."Disons simplement que nous sommes ici parce que je ne pouvais plus me battre."
Ses mots énigmatiques l'effrayèrent légèrement et elle enroula fermement ses bras autour de sa poitrine pour stabiliser son corps tremblant.
"Tu ne peux plus te battre quoi?" Murmura-t-elle, mais Draco la regardait juste avec des yeux gris scrutateurs. "Tu ne pouvais plus combattre ta famille? Ton père? Ton envie de torturer des Nés-Moldus? Combattre quoi, Malefoy?"
"Tu vas comprendre ça par toi-même," Murmura Draco en s'approchant plus près d'elle. Il se pencha légèrement accroupi, ses mains et bras en appui sur les accoaccoudoirs alors que son visage se rapprochait de plus en plus du sien.
Hermione s'enfonça dans le fauteuil alors qu'il s'arrêtait, son nez était à quelques centimètres du sien. "Mais la vérité ne te conviendra probablement pas beaucoup plus."
Sa voix froide la fit trembler et ça ne passa pas inaperçu. Il rit doucement et conjura une couverture qu'il enroula presque doucement autour du petit cadre tremblant d'Hermione.
"Voilà, Granger," Dit-il avant de se reculer. "Tu as l'air d'avoir froid."
Hermione avait perdue ses mots, ce qui lui était rarement arrivé. Finalement, elle dit le mot qu'elle n'aurait jamais pensé dire à son pire ennemi "Merci".
"Wahou, on sent que ça à été dur à sortir," rigola Draco."Tu me maudit, me hurle dessus et me frappe sans hésiter. Mais quand il s'agit de me remercier, tu préférerais sans doute te déchirer le cœur."
Au lieu de répondre tout de suite, Hermione murmura simplement le même sort sur le fauteuil de Draco que celui qu'elle venait de faire pour le sien. Les yeux de Draco s'écarquillèrent d'étonnement alors que sa chaise devenait un confortable fauteuil en cuir noir.
"Qui doit remercier qui maintenant?" Demanda Hermione avec un sourire sournois. Elle n'attendit pas de réponse. Elle se recroquevilla dans la couverture et ferma les yeux. Juste avant de s'endormir, elle entendit Draco murmurer dans un souffle "Peu importe ce que tu me fais, tu ne m'entendras jamais dire merci."
Puis le monde est devenu noir et elle s'est dormi paisiblement.
