Disclaimer: Je ne posséde rien.
les personnages appartiennent à J.K Rowling, cette histoire est écrite par maja3322, je ne suis que votre humble traductrice pour cette histoire.
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Chapitre 4: Deuxième nuit seule
Le soleil se couchait quand elle se réveilla. Elle fut surprise de constater qu'elle était assise sur sa chaise avec la couverture autour de ses épaules. Quand elle jeta un coup d'œil autour d'elle, elle remarqua rapidement que Draco était assis dans son propre fauteuil et la fixait. Sa mâchoire était étroitement serrée et le regard dans ses yeux était illisible. Elle cligna des yeux plusieurs fois mais retint son regard.
Finalement, Draco cligna aussi des yeux et la connexion entre eux était brisée.
"Enfin," Dit Draco comme s'il s'ennuyait "Tu es réveillé. Vraiment Granger, je n'ai jamais vu personne s'évanouir simplement parce qu'un livre était en train d'être brûlé."
"Ce n'est pas pour ça que je me suis évanoui."
Draco fronça les sourcils mais il ne commenta pas son éclat. Ses yeux ne se détournèrent jamais de son visage et Hermione commença à se sentir mal à l'aise sous son regard scrutateur.
"Arrête ça." Elle avait l'intention de paraître ferme et forte, mais les mots furent prononcés à voix basse. Draco sourit, mais ne fit pas ce qu'elle lui avait demandé.
Ses yeux gris continuaient de la regarder. "Malfoy, arrête ça!" Cette fois, sa voix avait plus de force, mais elle implorait toujours avec embarras. Draco rigola et cette fois fit ce qu'il lui était demandé.
Il se leva de la chaise et commença à faire les cent pas dans le petit coin de la bibliothèque où ils avaient résidé.
"Est-ce vraiment si horrible quand je te regarde?"
"Oui, c'est horrible."
Draco hocha la tête et continua à marcher. Son visage devint soudain grave et il avait l'air d'être perdu dans ses pensées.
Les pensées d'Hermione commencèrent aussi à dériver et soudain elle se souvint de quelque chose que Draco avait dit la première nuit de leur emprisonnement.
"Tu as dit que tu ne pouvais plus te battre," Murmura-t-elle pour elle-même, mais assez fort pour que Draco puisse l'entendre. Il arrêta aussitôt de faire les cent pas et se retourna pour la regarder. Hermione ne s'en rendit pas compte, elle était en train de rassembler les quelques informations que Draco lui avait données.
En trois pas, il se tenait juste devant elle, mais elle ne faisait toujours pas attention à lui. Il s'accroupit devant elle et étudia son visage pendant qu'elle réfléchissait et que son cerveau travaillait.
"J'ai dit ça, oui," Murmura-t-il, et soudain, Hermione se rendit compte de leur proximité. Elle leva la tête pour rencontrer ses yeux. Ils étaient étonnamment tendre et jetèrent momentanément les pensées de Hermione.
"Et…" Hermione eut du mal à rassembler ses pensées, elle recula un peu. "Et c'est ton devoir. Ta responsabilité."
Draco ricana, mais le son n'était plus aussi mauvais qu'avant.
"Maintenant, Tu ne faites que répéter ce que j'ai déjà dit," Dit-il d'un air maussade. "Tu peux faire mieux que ça, n'est-ce pas?"
"Tu as essayé de te battre contre ton devoir en tant que Malfoy, tu t'es battu contre les souhaits de ton père. Mais maintenant, tu as finalement cédé. Et nous y sommes. Tu m'as moi."
"Nous y sommes," Répondit Draco dans un murmure presque doux. Puis il se leva et lui tourna le dos. "Tu as raison pour environ la moitié de ça, Granger. Mais ce que tu as déduit, c'est seulement la moitié de la vérité. Il va falloir creuser un peu plus pour trouver le reste." Il a commencé à s'éloigner, mais Hermione l'a arrêté.
"Tu ne m'en donneras pas plus?" Elle a plaidé comme elle s'est levée et a marché vers lui. "Tu ne m'as rien dit."
Draco se tourna légèrement pour la regarder alors qu'elle se tenait derrière lui.
"Je veux que tu découvre cela toi-même", Dit-il d'une voix neutre. "Je vais faire à dîner." Le changement soudain de sujet choqua Hermione.
C'était si banal à dire, mais elle ne penserait jamais que Draco Malfoy lui dirait ces mots.
Abasourdie, elle ne put que marmonner une réponse courte, "D'accord."
Draco sourit, presque agréable et dit: "Je t'appellerai quand ce sera fait." Puis il était parti.
Dire qu'Hermione était sous le choc serait un euphémisme.
Elle était complètement confuse et hors de son esprit. Elle n'avait aucune idée de la provenance des changements soudain de Draco. Il y a quelques heures à peine, il lui avait enlevé son espoir de s'échapper et avait déclaré qu'elle devait rester avec lui. Et pourquoi n'a-t-il pas fait remarquer qu'elle lui craché dessus? C'était tellement différent de lui.
Normalement, il s'en serait moqué, l'aurais tourmentée et probablement appelé des noms d'oiseaux.
Mais il n'avait pas fait ça.
En fait, il avait presque semblé inquiet. Cela pourrait-il être dû au travail qu'il devait faire pour son père? Peut-être que son père la voulait vivante. Mais pourquoi? Il n'y avait rien de spécial chez elle. Elle était juste une jeune fille avec un cerveau un peu plus gros que la moyenne.
La guerre était finie, alors qu'est-ce que tout cela pourrait être? Vengeance? Alors pourquoi Lucius n'était-il pas déjà venu?Qu'est-ce qu'elle avait que personne d'autre n'avait d'après eux? Quelque chose qui pourrait intéresser Malefoy Senior.
Et soudain, elle sut.
Elle se rapprocha de sa chaise et tomba dedans. Elle savait ce qu'elle avait que Lucius pourrait vouloir. S'il voulait se venger, il était juste qu'il veuille le faire de Harry Potter, le garçon qui avait tué Voldemort. Et quoi de mieux pour obtenir Harry que de prendre l'un de ses deux meilleurs amis?
Elle resta dans le fauteuil pendant quelques minutes, essayant de comprendre sa réalisation. Cela correspondait bien au scénario dans lequel elle était. C'était la meilleure explication qu'elle puisse trouver.
Elle devrait l'accepter comme la vérité afin de trouver un moyen de sortir du gâchis où elle était arrivée.
Lentement, elle a commencé à énumérer les choses qu'elle savait avec certitude:
1. Elle était enfermée dans la bibliothèque avec Draco Malfoy.
2. Il n'y avait aucun moyen de sortir
3. Draco les avait enfermés exprès
4. Il a dit qu'il faisait son devoir en tant que Malefoy après l'avoir combattu.
5. Il avait brûlé le répertoire et ensuite déclaré qu'elle ne s'en irait nulle part
Ouais, quand elle a dit ça comme ça, ça ne lui avait pas semblé plus clair. Mais c'était tous ce qu'elle savait. Puis il y avait ce qu'elle avait deviné:
1. Lucius Malfoy voulait se venger de Harry et probablement aussi de Ron et d'elle-même
2. Il allait l'utiliser pour avoir Harry et peut-être aussi Ron
Eh bien, cela n'a certainement pas amélioré la situation.
Maintenant, elle devait juste trouver quoi faire ensuite. Quel serait le plan d'action le meilleur et le plus intelligent? Contacter Harry et Ron était maintenant complètement hors de question. Pas seulement parce que Draco avait brûlé l'index, mais aussi parce que cela pourrait les mener à un piège.
Elle ne pouvait pas risquer ça. Mais ça n'avait aucun sens, n'est-ce pas? Pourquoi Draco brûlerait-il le livre s'il voulait vraiment qu'elle contacte Harry? Et qu'est-ce qu'il voulait dire quand il a dit qu'elle n'avait deviné que la moitié de la vérité? Il y avait définitivement quelque chose qui n'allait pas. Et elle serait damnée si elle ne trouvait pas ce que c'était.
La prochaine étape de son programme consistait à élaborer un nouveau plan. Elle avait déjà établi qu'il n'y aurait aucun contact, ni avec Harry ni avec Ron.
Mais peut-être quelqu'un d'autre?Quelqu'un dans l'Ordre serait la meilleure option. Mais qui pourrait-elle contacter, qui pourrait l'aider? Si seulement Sirius, Remus, Tonks ou Alastor étaient encore en vie. Ils sauraient certainement quoi faire après qu'elle l'ait contacté.
Mais ils étaient morts.
Soudain, Hermione se souvint qu'elle et Draco n'étaient pas complètement seuls.
Il y avait quelqu'un d'autre sur le terrain de Poudlard. Quelqu'un qui n'est jamais parti parce qu'il vivait ici. Un homme qu'elle connaissait très bien, qui était son ami depuis la première année et qui était également membre de l'Ordre.
Rubeus Hagrid.
Un nouvel espoir a soudainement brulé dans sa poitrine. Oui, elle était sûre que Hagrid était juste la personne pour l'aider.
Il connaissait la cour d'école mieux que quiconque. Si quelqu'un pouvait trouver un moyen d'entrer dans la bibliothèque, ce serait lui, pensa-t-elle. Et il n'était pas si loin. Peut-être qu'elle pourrait essayer le Patronus qui parle. C'était peut-être plus facile quand elle n'avait pas à l'envoyer très loin.
Remplie d'une confiance soudaine, elle se leva et leva sa baguette. Pourquoi perdre du temps, pensa-t-elle. Elle était seule, Draco était occupé ailleurs. Elle pourrait aussi bien essayer de voir ce qui pourrait arriver.
Bien sûr, elle n'avait jamais été capable de faire parler un Patronus, mais il devait y avoir une première fois à tous, non?
Elle ne voyait pas d'autre choix que d'essayer et de pratiquer. Elle ferma les yeux et pensa fort à un souvenir heureux. C'était cette partie du sort qui la dérangeait toujours. Elle avait du mal à garder le souvenir dans sa tête en prononçant l'incantation.
Elle se concentra sur sa mémoire. Ce serait peut-être idiot, mais le souvenir qu'elle avait choisi était celui de l'époque où Ron et Harry l'avaient sauvée du troll. C'était un souvenir empli de frayeur mais aussi de bonheur au-delà de toute croyance. C'était le moment où elle avait compris qu'ils seraient amis pour toujours. Le souvenir était probablement le plus heureux qu'elle ait eu.
"Expecto Patronus," Dit-elle et une loutre d'argent sortit de sa baguette. Elle n'avait aucune idée si elle pourrait parler. Mais elle n'avait pas le temps de s'en rendre compte.
Avant qu'elle ne puisse comprendre ce qui se passait, elle était allongée sur le sol, pressée sous un corps dur, sa baguette lui échappa et la loutre disparut. Elle se tortilla et lutta pour se libérer, mais Draco la maintien clouer sous lui.
"Qu'est-ce que tu fais, Granger ?!" Siffla-t-il agressivement à son oreille.
"Je pratique," Bégaya Hermione. Son cerveau travaillait dur pour comprendre comment elle s'était retrouvée dans cette situation.
Draco rigola durement.
"Ne me mens pas," Continua-t-il en sifflant. "Ne crois pas que je ne sais pas ce qu'un Patronus peut faire. Tu essayais d'envoyer un message à quelqu'un, n'est-ce pas?"
Hermione pressa ses lèvres l'une contre l'autre et refusa de répondre. Mais son silence était suffisant pour répondre à Draco. Il soupira et relâcha ses mains qu'il maintenaient au-dessus de sa tête, relevant le haut de son corps, tout en restant à cheval sur ses cuisses entre les siennes. Il passa une main sur ses yeux et semblait vraiment fatigué. Hermione avait presque pitié de lui.
Presque.
"Pourquoi ne peux-tu pas simplement accepter que nous devons être ici?" Il lui a demandé. Elle était sur le point de lui donner une réponse chauffée, mais il la fit taire avec un doigt sur ses lèvres. "Je sais, je sais. Ce n'est pas dans ta nature de te rendre. Je devrais le savoir."
Il sourit. Un sourire déséquilibré que Hermione dut à contrecœur admettre était plutôt sexy. Il la quitta complètement et se leva.
Il lui offrit une main pour l'aider à se relever, mais Hermione ignora son geste lz tête haute et se releva elle-même. Elle trébucha un peu, sentant une douleur aiguë à la hanche, de la dure collision avec le plancher en bois.
Draco tendit la main pour la vérifier, mais Hermione était toujours en colère et repoussa sa main. Elle se pencha pour ramasser sa baguette et la mit dans la poche arrière de son jean moulant.
"Vraiment Granger, tu es incroyablement têtu," Remarqua Draco, mais Hermione refusa de répondre. "Là, je nous préparais à dîner, un dîner tout à fait merveilleux si je puis dire, et ensuite je découvre que tu es en train de comploter pour sortir d'ici ..."
Il n'avait visiblement pas fini de parler, mais Hermione l'interrompit.
"Comment a-tu su?"
"Pardon?"
"Comment a-tu su pour le Patronus?"
Soudain, Draco sembla un peu coupable.
"Regarde ton poignet droit."
Hermione fit avec hésitation ce qu'il avait dit. Ce qu'elle vit là l'a surprise. Autour de son poignet, une ligne noire torsadée se dessinait sur sa peau. Elle a frotté la ligne pour essayer de l'éliminer mais bien sûr, cela n'a pas marché. La ligne était toujours là.
C'était magique.
"Qu'est-ce que c'est ça?" Elle a tiré avec colère sur Draco, qui semblait s'éloigner d'elle.
"C'est un traceur de sorts."
"Wow," Vint la réponse totalement irrationnelle du cerveau d'Hermione. Elle n'aurait pas dû penser à quelque chose comme ça. Mais plutôt, comment ose-t-il?!' ou peut-être 'je le déteste!'.
Mais au lieu de cela, elle sentit une sorte d'admiration étrange se former dans sa poitrine. Un traceur de sorts était une magie extrêmement avancée. Elle ne l'avait pas essayée elle-même, mais savait que c'était presque impossible à obtenir. Et apparemment celui-ci a fonctionné. Il avait su exactement quel sort elle avait jeté.
"Quand as-tu fait ça?" C'était la seule chose qu'elle pouvait se demander.
"Après que tu te soit évanoui," Dit Draco."J'ai réalisé que tu étais… instable. J'avais besoin d'un moyen de savoir exactement ce que tu faisais." Il fit une pause, essayant de trouver les mots pour ce qu'il voulait dire. "Je n'avais vraiment pas envie de le faire, mais tu ne m'as pas laissé le choix. Vraiment Hermione, tu dois me croire quand je dis que c'est pour ton bien."
"Mais je ne te crois pas," Murmura-t-elle. "Je ne peux pas te faire confiance. Surtout pas après ça."
Draco soupira et inclina la tête. "Je n'avais jamais imaginé que tu dirais autre chose. Tu devras juste le découvrir par toi-même." Il soupira encore et commença à se retourner pour la quitter à nouveau, mais à mi-chemin il s'arrêta et la regarda par-dessus son épaule. "Au fait, le dîner est prêt."
"Je n'ai pas faim," Dit Hermione, les bras croisés sur la poitrine. C'était puéril, elle le savait, mais il était hors de question qu'elle mange avec lui après cela.
"Je pensais que tu dirais quelque chose comme ça," Dit-il avec un petit sourire. "J'ai mis un sortilège de réchauffement sur ta portion. Tu peux le manger quand tu veux."
"Bien", Il n'y avait aucun moyen qu'elle l'en remercie.
"Tu sais que tu rend vraiment la tâche plus difficile que nécessaire."
Elle décida qu'elle pourrait aussi bien continuer à être enfantine.
Elle lui tira la langue et lui tourna le dos. Elle pouvait l'entendre rire en partant.
