Disclaimer: Je ne posséde rien.
les personnages appartiennent à J.K Rowling, cette histoire est écrite par maja3322, je ne suis que votre humble traductrice pour cette histoire.
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Chapitre 6: Deuxième après-midi seul.
Après le bain, Hermione se sentit presque comme une nouvelle personne.
Sa tête était plus clair et ses pensées étaient plus rassemblées et ordonnées qu'auparavant.
Quand elle sortit de la baignoire, elle s'enroula dans la serviette et trouva un nouvel ensemble de vêtements dans sa valise. Elle était heureuse de ne plus avoir l'uniforme qu'elle portait, Recurvite ne suffisait pas. Elle trouva son jean préféré et une chemise rouge. Elle sourit méchamment lorsqu'elle enfila la chemise, au couleur de Gryffondor. C'était une rébellion subtile mais une rébellion néanmoins. Cela la fit se sentir un peu mieux.
Alors qu'elle s'habillait, elle commença à s'interroger sur le secret de Draco concernant les valises.
Où les avait-il cachés? Pourquoi ne pouvait-elle pas voir l'endroit? Y avait-il autre chose dans cette cachette secrète qu'elle n'était pas censée connaître? Les possibilités étaient nombreuses, mais elle revenait toujours à la seule chose qui était presque sûr, il y avait quelque chose là-bas qu'elle n'était pas censée voir.
Assise sur sa chaise, elle jeta un sort de séchage rapide sur ses cheveux et pour faire bonne mesure un sort pour dicipliner ses boucles folles, elle ne voulait pas lui mâcher le travail avec des cheveux en paillasson, elle fini par mettre sa crème pour le visage et une touche de baume rosé et de mascara. Elle voulait être a son meilleur pour compenser son désespoir interne.
"Es-tu décente, Granger?" La voix de Draco résonna ensuite à l'autre bout de la bibliothèque.
"Oui," Grogna-t-elle et se glissa sur les coussins du fauteuil. Draco apparut alors, Il lui jeta un coup d'œil, et elle était ravie de voir le dégoût sur son visage quand il remarqua son choix de chemise. Elle lui sourit, se sentant un peu audacieuse. "Quel est le problème, Malfoy?"
Il cligna des yeux de surprise face à son ton presque gentil, mais tres vite son visage devint blanc, toutes les émotions quittèrent ses traits et il était encore une fois un vrai Malfoy; froid et dangereux.
"Rien" Répondit-il et il s'assit dans son fauteuil.
Hermione ne put s'empêcher de laisser ses yeux le parcourir. Il ne portait pas non plus son uniforme d'école, à la place, il portait un pantalon en denim bleu foncé et une chemise noire avec un col vert foncé.
Elle devait admettre que l'uniforme scolaire ne rendait pas justice à son corps.
Ses épaules et son torse étaient plus développé qu'elle le pensait et finement musclé, sa chemise lui cintrait la taille, parfaitement au bon endroit.
Si ce corps avait appartenu à quelqu'un de moins détestable, Hermione aurait pu être tenté. mais elle avait besoin des qualités du coeur et de ce côté là il y avait de grosses lacunes.
"Maintenant qui regarde qui, Granger?" La voix satisfaite de Malfoy la poussa à sortir de son rêve.
"Je ne regardais pas," répondit-elle, retrouvant rapidement son esprit."Il n'y a que toi qui fait des choses comme ça."
"Si ça ce n'est pas regarder, je ne sais pas ce que c'est."
Hermione soupira.
"C'est facile, moi je te regard rapidement parce-que... sérieusement tu porte un jeans moldu, alors que toi tu me fixe tout le temps, même quand je te demande de ne pas le faire!"
Il n'a pas répondu, mais lui souri avec ironie, ce sourire blême, ennuyeux et tordu, la narguait et la mettait en colère.
"Tu me regarde tous le temps, Malfoy. Je te regarde de temps en temps."
"Bien", Draco se rendit, mais il était clair pour Hermione qu'il avait seulement dit le mot pour la faire taire. Il n'était pas du tout d'accord avec elle. Piqûre égocentrique. "Alors quoi maintenant?"
"Que veux-tu dire par quoi maintenant?"
"Qu'est-ce que tu veux faire?"
"Qu'est-ce que je veux faire?" Répéta Hermione avec un petit rire ennuyé. "Eh bien voyon, j'aimerais bien sortir d'ici, mais cela n'arrivera pas. J'aimerais aussi que tu me laisses tranquille, mais tu sembles réticent à le faire J'aimerais aussi comprendre clairement les choses mais apparemment tu t'es pris de passion pour les énigmes. Alors je suis tout à fait en dehors de mes voeux. "
Quand elle regarda Draco, elle réalisa soudainement à quel point il était fatigué. Et pas le genre de fatigué habituel - celle où vous avez passé toute la nuit debout et dormi seulement trois heures avant l'école.
C'était l'autre type de fatigue. Celle qui crie, "Je suis fatigué de ça, qu'on en finisse!" Mais elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi il avait l'air ainsi. Et comme Hermione était une fille curieuse, elle ne pouvait s'empêcher de le lui demander.
"Draco, qu'est-ce qui te trouble?" Elle n'avait pas voulu dire son nom. C'est venu naturellement, il lui semblait juste d'utiliser son prénom dans cette situation.
Draco n'a pas répondu. Il plaqua un bras sur ses yeux et pencha sa tête en arrière jusqu'à ce qu'il repose lourdement sur le dos du fauteuil. Hermione ne put retenir une vague de pitié. Pour la première fois, elle a pu voir la véritable vulnérabilité de Draco.
"Draco, dis-moi," Dit-elle, la voix à la fois douce et exigeante.
"Je ne peux pas", Fit Draco tristement. "Je ne peux simplement pas."
"D'accord" Dit Hermione, en prenant garde de ne pas appuyer sur les mauvais boutons. En ce moment, il semblait vulnérable, mais elle avait appris de première main que rien n'était comme ce qu'il semblait être avec Draco Malfoy.
Bien sûr, maintenant, il semblait pathétique et faible, mais si elle le poussait, il pourrait exploser, et s'en prendre à elle.
Mieux vaut prévenir que guérir. "Alors parlons juste ?"
Draco éclata de rire, ce qui était probablement destiné à être un rire moqueur, mais il se termina par un long soupir fatigué.
Hermione était stupéfaite devant cette nouvelle facette qu'il révéla soudainement.
Pas deux minutes plus tôt, il avait été comme à son habitude, désagréable et piquant, mais maintenant, il ne ressemblait plus à la personne qu'elle a connu auparavant. Et cela ne la faisait pas se sentir aussi bien qu'elle le pensait.
Il était évident que quelque chose lui pesait lourdement, quelque chose qu'il ne pouvait pas partager avec elle. sûrement que cela avait quelque chose à voir avec leur enfermement ici.
Peut-être y avait-il réellement une humanité caché quelque part dans ce garçon, homme plutôt, sombre et perturbé, assis en face d'elle.
"Parle-moi," Répéta-t-elle en tendant la main pour retirer son bras de son visage.
Il ne lutta pas, il ne tira pas son bras de son emprise. Il resta assis passivement et la laissa faire ce qu'elle souhaitait faire. D'une certaine manière, ça passivité, la troubla plus que tout ce qu'il aurait pu faire. S'il l'avait criée, combattue ou l'avait maudite, elle s'y serait attendue, elle aurait pensé que c'était typique de lui.
Mais pas ça. S'il y avait une chose que Draco Malfoy n'était pas alors c'était passif, pensa-t-elle.
Apparemment, elle avait tort à ce sujet. Elle soupira et regarda profondément dans ses yeux gris triste, se demandant sur quoi d'autre s'était-elle tromper le concernant?
"Tu es un enfant unique, non?" Sa voix était aussi fatiguée que son visage et ses yeux. Elle acquiesça.
"Est-ce que tes parents exigent beaucoup de choses de toi?"
Elle fronça les sourcils.
"Je ne suis pas sûr de te suivre…?" Dit-elle perplexe.
Draco soupira et retira doucement ses mains de son bras. Elle n'avait pas réalisé qu'elle le tenait toujours.
"Bien sûr que non," Dit-il avec un petit sourire qui était probablement destiné à lui remonter le moral.
Eh bien, il a lamentablement échoué avec ça. Sa tristesse s'échappa de ce sourire et s'abattit droit dans son cœur, frappant ses cordes fragiles. Cela avait toujours été sa plus grande faiblesse, lui avait-on dit encore et encore, elle se sentait toujours désolée pour les autres, peu importe ce qu'ils lui avaient fait dans le passé. Elle suportait très mal la souffrance d'autrui, on l'avait souvent qualifiée de naïve, pour ça. mais elle ne l'était pas, elle a toujours eu un bonne instinct pour juger le coeur des gents.
"Alors explique-moi," Demanda-t-elle en s'asseyant bien droite dans son fauteuil. Draco rit et cette fois le son était authentique. Hermione se sentit mieux instantanément.
"Tu es comme toi-même", Songea Draco, laissant ses yeux errer sur son visage."Toujours la fille de l'école, désireuse d'apprendre."
Hermione y vit une provoquation à ces mots et se leva. Rapidement, la main de Draco se dégagea et lui saisit l'épaule, la repoussa dans le fauteuil.
"Ne te fâche pas", Dit-il. "Ce n'était pas une insulte."
"Qu'est-ce que je devais en penser d'autre?" Elle a demandé, se sentant toujours mal. "Je suis seulement habitué à des insultes venant de toi."
"Je sais," Draco soupira et caressa sa joue avec deux doigts. "Mais s'il te plaît, essayez de ne pas sauter aux conclusions hâtives."
Hermione n'a rien dit à ça, trop choquée par ses actes. Venait-il de lui caresser la joue. Elle ne savait pas si elle devait considérer ça comme un autre coup tordu ou s'il voulait vraiment dire ce qu'il disait et faire ce qu'il a fait.
Draco n'attendit pas de réponse avant de continuer.
"C'est assez normal que les parents attendent beaucoup plus de leur premier-né que de leur deuxième ou troisième enfant," Commença Draco, donnant l'impression qu'il donnait une conférence. "Selon ma théorie, si un couple n'a qu'un enfant, toutes les attentes qu'il aurait dû avoir pour leurs futurs enfants sont transférés à cet enfant. Par conséquent, ils subissent beaucoup plus de pression que les enfants qui ont des frères et sœurs."
Il s'arrêta et attendait clairement qu'Hermione dise quelque chose, mais elle ne savait pas quel type de réponse il cherchait. Est-ce qu'il s'attendait à ce qu'elle confirme sa théorie? Si c'était le cas, elle ne pourrait pas le faire.
"Mes parents ne m'ont jamais fait pression," Finit-elle par murmurer, regardant le visage de Draco retomber dans la tristesse.
"Je m'en doutais", Dit-il avec une excuse excentrique des lèvres.
"Est-ce que tes parents font pression sur toi?" La question était faible et hésitante. Elle ne s'attendait pas à une réponse.
"Pas de pression à proprement parler," Dit Draco aussi hésitant qu'elle a formulé la réponse. "Ils ont juste ... des ambitions pour moi."
"Partage-tu leurs ambitions?" Cette fois, la question était plus assuré.
"Certaines d'entre elles. Bien sûr, je veux réussir dans ce monde. Mais je ne suis pas nécessairement d'accord avec leurs méthodes."
Hermione fronça les sourcils mais ne commenta pas ça non plus. Elle connaissait trop bien les méthodes de sa famille. Ils les avaient utilisés sur elle, elle avait encore la cicatrice sur son bras en souvenir.
"A qui t'adresse-tu quand tu as besoin d'aide?" Demanda soudain Draco, complètement hors de propos.
"C'est à dire?" Demanda Hermione confuse.
"Quand tu as besoin de conseils, à qui tu demande? Je veux dire si tu ne demandes pas à tes parents?"
Hermione commença à se demander où tout ça allait mener. Elle avait en fait une conversation civile et profonde avec Draco Malfoy, son bourreau, son ennemi, son rival et son ravisseur. Commencé-t-elle à souffrir du syndrome de Stockholm ou quelque chose comme ça?
Elle secoua la tête pour se débarrasser de ces pensées et les tourna vers sa question.
"Je demande habituellement à mes parents," Admit-elle "Mais tous dépend vraiment du problème. Les parents ne peuvent pas aider pour tous. Je demande aussi à Harry. Tu ne l'aime peut-être pas, mais c'est un véritable ami, je peux toujours compter sur lui. Mais si ni lui ni mes parents ne peuvent m'aider, je demande à ma tante Ariel. Elle a toujours la bonne réponse. "
"Tu as de la chance d'avoir autant de gents qui t'aime," Dit Draco et Hermione pensa qu'elle détectait l'envie dans ses mots.
"J'en suis consciente ", Dit-elle doucement, pour une fois, d'accord avec lui. "Ils me sont vital. Mais pourquoi as-tu posé des questions à ce sujet?"
Pendant un long moment, Draco la fixa, la mesurant de son regard. Puis il ferma les yeux, soupira et se leva. Il se tenait grand au-dessus d'elle, regardant son visage.
"Aucune raison," Dit-il - un mensonge, Hermione le sentit au moment où il ouvrit la bouche. "Je suis juste curieux."
Avec un dernier regard sur elle, il partit.
Pourquoi fait-il toujours ça?! Se demanda Hermione, alors qu'il s'éloignait d'elle. Chaque fois que nous parlons de chose profonde, il finit par me laisser seul.
Comme s'il avait peur de dire quelque chose de mal ou quelque chose qu'il ne devrait pas.
La pensée remua quelque chose chez Hermione.
Avait-il vraiment peur de dire quelque chose qu'il allait regretter? Et en quoi consistait tout ce truc de pression familiale? Clairement, il n'a pas demandé par simple curiosité. Mais quoi alors?
Perdu dans ses pensées, Hermione se laissa tomber dans le fauteuil, la tête dans ses mains.
