Disclaimer: Je ne posséde rien.
les personnages appartiennent à J.K Rowling, cette histoire est écrite par maja3322, je ne suis que votre humble traductrice pour cette histoire.
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Chapitre 9: Troisième après-midi seul
"Que pense-tu d'un déjeuner?" Draco dit après un long silence entre eux qu'Hermione avait passé à lire son livre de poésie moldue - Draco avait examiné le livre avant de la laisser le lire, mais assez curieusement, elle en avait ri, trouvant ça pathétique.
Hermione était sur le point de le repousser quand son estomac maugréa bruyamment. Draco avait remarqué comment elle avait ouvert la bouche pour refuser et avait commencé à rire lorsque le son de son estomac affamé chanta à son oreille.
"Je pense que ça veut dire oui," Rigola-t-il en lui arrachant le livre. Il était sur le point de le fermer quand Hermione lui ordonna de s'arrêter.
"NON!"
Draco resta immobile comme une pierre et regarda Hermione, qui se tenait aussi immobile que lui. Son estomac fit un bond nerveux quand Draco lui sourit.
"Y a-t-il quelque chose dans ce livre que tu voulais lire?" Il a demandé sournoisement.
Lentement, Hermione hocha la tête. "C'est l'un de mes poèmes préférés…" Murmura-t-elle regardant le sourire narquois de Draco grandir. Il ouvrit le livre et lut le poème. Son sourire disparut et ses yeux se voilèrent. Quand il la regarda de nouveau, son expression fut celle d'une profonde surprise.
"Qui l'aurait crû ?" Dit-il incrédule. "C'est aussi l'un de mes poèmes préférés. "Et puis il a commencé à le lire à haute voix. C'était "Elle marche en beauté" De Lord Byron.
Elle marche en beauté, comme la nuit
Des climats sans nuages et des cieux étoilés;
Et tout ce qu'il y a de mieux de sombre et de brillant
Rencontrer dans son aspect et ses yeux:
Ainsi adouci à cette tendre lumière
Quel ciel au jour de gaudy nie.
Une nuance de plus, un rayon de moins,
Avait à moitié altéré la grâce sans nom
Quelles vagues dans chaque corbeau,
Ou éclaircit doucement son visage;
Où les pensées sereinement douces s'expriment
Quelle pureté, quelle douceur dans leur demeure.
Et sur cette joue, et sur ce front,
Si doux, si calme, et pourtant éloquent,
Les sourires qui gagnent, les teintes qui brillent,
Me racontant des jours passés dans la bonté,
Un esprit en paix avec tout ce qui est en bas,
Un coeur dont l'amour est innocent.
Hermione était à bout de souffle quand il lu le dernier mot. Sa voix grave était devenue rauque et sensuelle et ses yeux ne s'étaient jamais écartés des siens.
D'une certaine manière, elle avait l'impression qu'il lui avait dirigé le poème comme s'il parlait d'elle.
Mais c'était juste idiot, n'est-ce pas? Draco ne serait jamais aussi doux et romantique. Et certainement pas envers elle!
C'était tout simplement absurde! Hermione secoua la tête pour se débarrasser des pensées désuètes, qu'elle aurait aimé bizarrement et qu'elle désirait ardemment ressentir un jour. Était-ce le deni dont il parlait.
"Allons déjeuner," Dit-elle, prenant le livre à Draco et le posant sur la table.
Elle n'attendit pas qu'il la suive et se dirigea vers la cuisine. Quand elle entra, elle s'assit, croisa les bras sous sa poitrine et jeta un regard noir à Draco quand il entra juste après elle.
Elle n'était pas tout à fait sûre de savoir pourquoi il l'irritait, mais il n'en restait pas moins que c'était le cas. Et il ne pouvait pas changer ça. Peu importe à quel point il lui souriait avec charme, il ne pouvait pas se faire aimer d'elle.
"Que désire-tu?" Demanda-t-il galamment lui lançant un autre sourire éclatant qui fit que le souffle d'Hermione resta bloqué dans sa gorge. Qu'est-ce qui n'allait pas par la barbe de Merlin avec cette image?Oh, d'accord, elle se retrouvait en train de tomber sous le charme fictif de Draco Malfoy. Et pourquoi se comportait-il comme un serviteur? Était-ce juste un tour? Une partie de son plan qu'il avait fait avec son père? Hermione étaient méfiante de ses intentions.
"Pourquoi souri tu sans cesse? En sept ans je ne t'ai vue sourir qu'une poignée de fois et ce n'était jamais bon signe"
"Peut être que je suis heureux pour changer."
Hermione plissa les yeux de suspicion "Fais juste ce que tu veux", Rétorqua-t-elle toujours méfiante. Il arqua un sourcils d'incompréhension "À manger" Répondit-elle à sa question muette.
"Bien", Dit-il toujours en souriant. Apparemment, rien ne pouvait freiner son moral. Dommage !
Un peu frustré, Hermione le regarda alors qu'il commençait gracieusement à extraire des ingrédients des différentes armoires et à les jeter dans une casserole.
Il l'a fait paraître la chose si facile. Et il avait l'air plutôt bien aussi. Pas ce qu'elle était supposée remarquer! Quelques secondes plus tard, il posa devant elle une assiette de jambon et des œufs.
Ça sentait bon et elle pouvait à peine garder sa salive. Elle piqua l'œuf et en mettait un peu dans sa bouche.
Elle lui lança un regard noir mais ne put garder la façade quand elle vit sa petite anticipation enfantine.
"C'est vraiment bon", S'entendit-elle dire. Et ce qui était pire, elle se sentit heureuse en regardant son sourire s'élargir.
"Je suis content que ça te plaise," Dit-il et commença à manger tout en la regardant.
"Ok, pourquoi continue-tu à faire ça?" Elle a finalement cassé et a posé sa fourchette. "Tu me regardes toujours."
Draco rit jusqu'à ce que tout son corps soit secoué.
"Tu es censé comprendre ça par toi-même", Sa voix était à bout de souffle à cause du rire. "Mais tu es vraiment amusant quand tu es toute agité." Et puis il a recommencé à rire. Hermione décida de ne rien faire à ce sujet. Il était étonnamment agréable d'être avec lui quand il était dans cet état d'esprit.
"Alors tu me dis," Commença-t-elle, "Que le fait que tu n'arrête pas de me regarder a quelque chose à voir avec notre présence ici?"
Draco cessa de rire et ses yeux se rétrécirent. "J'ai dit ça?"
"Indirectement."
"Alors je vais l'approuver."
Ils mangèrent le reste de leur déjeuner en silence. Hermione ne commenta pas que ses yeux suivaient chacun de ses mouvements. Draco ne fit pas de commentaire sur son changement d'humeur soudain, passant d'aigre à souriant. Quand ils posèrent leurs fourchettes sur leurs assiettes, le silence devint un peu gênant. Surtout avec Draco la regardait toujours. Elle sentit un rougissement se propager sur ses joues déjà roses et elle se racla la gorge nerveusement.
"Qu'est-ce qu'on fait maintenant?" Elle a demandé, évitant son regard.
"Dis-moi une théorie," Demanda Draco. Hermione fronça les sourcils de confusion.
"Quelle théorie voudrais-tu? La théorie de la relativité d'Einstein? La psychanalyse de Sigmund Freud? Ou peut-être la gravité d'Isaac Newton?"
"Ce n'est pas une théorie comme ça," Rigola Draco en se frappant les cuisses. "Une de tes théories!"
"Un des miennes …?"Elle s'est arrêtée. "Je ne sais pas…"
"Allez Hermione, dis-le moi simplement."
"Tu m'as appelé Hermione." C'était une déclaration, et bizarrement elle n'était pas en colère comme elle le pensait. Au contraire, elle était étrangement contente, même si elle ne le montrait pas.
"Et alors?" Dit Draco aussi indifférent qu'elle. "Dis-moi."
"J'en ai une …" Dit-elle avec hésitation. "Mais ce n'est pas encore spécifique…"
"Crache le!"
"Je pense que c'est ton travail de me garder jusqu'à ce que ton père ait Harry et ensuite tu vas me tuer."
Draco l'observait silencieusement avant de se lever lentement. Il lui tourna le dos et commença à franchir la porte. Juste avant de pouvoir la quitter, il s'arrêta.
"Tu as raison", Dit-il d'une voix neutre. "C'est ma mission. Mais tu n'as toujours pas fini."
Etrangement, elle n'avait pas peur de savoir qu'elle allait peut-être mourir. La connaissance la rendait moins agitée elle s'y était préparer, c'était la seule finalité possible, pour ça "mission". Mais ça n'expliquait pas son comportement étrange.
Il a recommencé à marcher mais cette fois, Hermione ne pouvait pas le laisser partir, il l'avait fait trop souvent. Elle se leva et courut à moitié après lui, attrapant son bras et la faisant pivoter.
"Pas cette fois, tu ne fuit pas!" Dit-elle en se tenant à son bras. Il la regarda avec étonnement. "Tu part toujours! Et cette fois, tu viens de me confirmer que tu allais me tuer, alors tu ne peux pas partir comme ça !"
Draco la regarda incrédule. Puis - sans aucun avertissement - il passa un bras autour de ses épaules, l'autre autour de sa taille et l'attira dans une sorte d'étreinte amoureuse, qui fit finalement tomber Hermione en larmes. Elle pleura contre son torse dur alors qu'il lui caressait les cheveux et le dos avec tendresse. Quand les larmes ont cessé et se sont terminées par de petits sanglots, il la tenait toujours et elle ne ressentait pas le désir de se retirer.
Quelle réaction étrange, non? Étreindre l'homme qui va te tuer et être toujours heureuse qu'il soit le seul à le faire.
"Je ne vais pas le faire…" Hermione entendit le murmure de Draco à son oreille. Elle leva la tête pour le regarder. Il avait aussi les larmes aux yeux. "Je ne le ferai pas."
"Pourquoi pas?" Demanda Hermione. "Avec un père comme le tien, je comprends pourquoi tu dois le faire Draco ."
"Tu m'as appelé Draco." Il sourit à travers ses larmes.
"Et alors?" Hermione l'imitait. "Je t'ai juste dit que je comprenais pourquoi tu dois me tuer et tu semble plus intéressé par l'emploi de ton nom ."
"Je t'ai dit Hermione, je ne vais pas te tuer."
"Mais tu dois…"
Draco commença à rire et la serra dans ses bras. Elle se sentit presque étranglée mais le sentiment n'était pas mauvais. C'était réconfortant et sécuritaire.
Étrange…
"Je m'en fiche si je dois le faire, je ne le ferai pas."
"Mais Draco…"
"Fin de la conversation!" Dit-il avec fermeté. Elle réalisa soudain qu'elle était probablement devenu folle. Elle venait indirectement de dire à quelqu'un de la tuer. Quelqu'un qu'elle n'aimait même pas.
Oui, le syndrome de Stockholm à coup sûr.
"Ne te trompe pas je ne suis pas suicidaire, mais pourquoi ?" Elle a finalement pépié.
"C'est la deuxième partie de l'énigme que tu dois résoudre."
Le cerveau d'Hermione continua à rouler pendant une seconde avant de proposer une idée totalement absurde qui la plongea dans une crise de fou rire.
"Quoi?" Demanda Draco.
"Ce parce que tu es gay et que tu aimes Harry, n'est-ce pas?" Hermione rit et sentit Draco se raidir. Puis il se détendit soudainement et commença à rire aussi.
"Non ce n'est vraiment pas ça!" Il se mit à rire et la pressa contre lui ne voulant apparemment plus la lâcher
Vraiment très étrange.
