Attention, ce chapitre n'est pas à mettre entre toutes les mains, il va faire chaud, très chaud. Ce peut-être mis en NC17 ou M pour les tous nouveaux.
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Chapitre 9
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Trois jours après leur arrivée sur l'île, Kanon et Ryordan se promenaient dans la jungle à la recherche de la corderie qui leur permettrait de réparer le Dragon des Mers. Alors que le jeune homme avançait silencieusement, la jeune femme parlait pour deux et surtout imaginait la vie qui avait été celle de Kanon avant qu'elle ne le trouve au cap Sounion.
-Hmmm ! Alors je vous verrais bien… Skieur de l'extrême. C'est ça, vous étiez un skieur, mais un jour vous avez vu votre meilleur ami être emporté par une avalanche et, torturé par la tristesse, vous avez décidé de retrouver votre ami dans la mort…
Elle se mit à pleurnicher et s'exclama :
-C'est trop triste.
Kanon la regardait avec un air soupçonneux se demandant ce qu'elle avait bien pu boire ou fumer avant de partir et il lui dit :
-Vous avez trop d'imagination. Ce n'est pas ma vie...
-Vraiment ?
-Vraiment !
-Bon, d'accord… Alors voyons…. J'ai trouvé !
-Et c'est quoi ?
-Et bien voilà, vous êtes un homme d'affaire très puissant, et vous êtes tombé amoureux de la fille de votre pire ennemi. Mais quand il a apprit votre liaison, il a tué sa fille et vous, fou de douleur, vous l'avez occis et vous avez décidé de retrouver votre amour dans la mort.
-… ! 0.0'
-C'est tellement romantique ! Pleurnicha la jeune femme.
-Ppfffffrrrr ! BOUAHAHAHAHAHAHAHAH !
Kanon en pleurait de rire, il n'avait jamais entendu d'histoires aussi stupides. Ryordan était ravie, elle avait réussi à le faire rire, c'était un premier pas vers la guérison. Au bout de cinq minutes de fou rire, il lui répondit :
-Bien essayé, mais non. Ce n'est pas ma vie.
-… Heu…. Je n'ai plus d'idées là.
-Ce n'est pas grave. Vous en trouverez bien d'autres. Répliqua-t-il avec un petit sourire qui ne voulait bizarrement pas quitter ses lèvres.
Ils continuèrent à avancer quand ils virent un vieux bâtiment en pierre qui, pourtant, avait l'air d'être neuf. Il se précipitèrent dessus et Ryordan cria de joie et sauta au cou de Kanon quand elle lut la plaque qui annonçait cordes. Le jeune homme resta figé alors que Ryordan pressait ses formes assez voluptueuses contre son corps puissant. Il ne savait pas quoi faire, quand, aussi soudainement qu'elle lui avait sauté dessus, elle le libéra et entra dans le bâtiment. Dedans, ils virent assez de stock pour changer cinq fois tous les cordages du navire. Tandis que la jeune femme calculait le nombre d'aller et retour qu'ils devraient faire pour transporter les cordes nécessaires sur le Dragon des Mers, Kanon les attrapa toutes sans avoir l'air fatigué et sans effort. Elle le regarda avec de grands yeux stupéfaits devant l'épreuve de force qu'il venait d'effectuer devant ses yeux ébahis. Il se tourna vers elle et lui demanda :
-On rentre ?
-…. Heu.. oui, oui !
Ils firent demi-tour et retournèrent sur le vaisseau et Kanon déposa les cordes sur le pont quelques trois heures plus tard, leurs sacs et leurs estomacs vides. Ils rentrèrent dans la maison et Ryordan demanda à Kanon de rester avec elle afin d'apprendre à faire la cuisine. Elle ne fit que de simples pâtes à la carbonara, mais au moins, le jeune homme saurait les cuisiner.
Après manger, et après une bonne douche, ils allèrent se coucher. Kanon, de son côté, se posait des questions existentielles et surtout se demandait s'il devait ou non lui parler de son passé. Il voulait lui faire confiance, mais il n'osait pas. Et si elle le chassait comme son frère l'avait fait ? Et si elle était écœurée par ce qu'il avait fait ? Il avait peur de ça. Lui qui n'avait pas faibli devant Rhadamanthe, Minos et Eaque avait peur de perdre cette nouvelle amitié, ça le terrorisait.
Alors que Kanon balisait dans son lit, Ryordan se tordait sur le sien à rêver de faire certaines choses au jeune homme qui tentait de dormir dans la chambre d'en face. Elle en avait la bave aux lèvres. Alors que le dragon des mers s'endormait à l'aube, elle se réveilla à ce moment pour prendre une douche froide afin de calmer ses ardeurs et s'empêcher d'agresser un pauvre ex-marina meurtri par la vie.
Le lendemain, le jeune homme sortit, mais ne vit pas la jeune femme. Il se prépara donc son petit-déjeuner, prit sa douche, s'habilla et sortit. Il découvrit la jeune femme en train d'essayer de retirer les vieux cordages, mais avec beaucoup de difficultés. Alors il se précipita et se mit à l'aider. Il leur fallut toute la journée pour changer les cordes du grand mât et autant de temps pour le mât de misaine. Durant près d'une semaine, ils travaillèrent d'arrache-pied pour rendre sa mobilité au vieux voilier, s'effondrant dans leur lit et s'endormant sans l'aide d'un médicament et sans faire le moindre rêve ou cauchemar. Quand enfin ils terminèrent, Ryordan descendit sur le pont, puis s'exclama :
-A L'EAU ! HIIIIIIII HHHHHHHHHHAAAAAAAAA !
Kanon l'observa avec un sourire la regardant se mettre à courir vers la plage. Le soleil commençait à se coucher et il était vraiment très fatigué. Il s'approcha de la plage et vit la jeune femme étalée sur le sable, qui regardait le ciel. Le jeune homme s'approcha d'elle et lui demanda :
-Que regardez-vous ?
-Le ciel, j'attends la nuit pour voir les constellations. J'aime les regarder briller dans l'obscurité. Elles sont tellement belles. Ma mère me les montrait et mon père aussi. Mais je préférais la version de ma mère, parce que les histoires de combats et de mort, je n'aimais pas mais, celles d'amour et d'aventure, c'était plus pour moi.
-Il se fait tard, nous devrions rentrer.
-Vous avez raison.
Une fois de plus, ils se couchèrent tôt et s'endormirent profondément. Kanon se réveilla brutalement en pleine nuit en remarquant qu'il n'avait pas une seule fois de la semaine culpabilisé, il avait été bien et heureux. Si pour avoir le bonheur il fallait qu'il soit loin de son monde, alors il n'y reviendrait jamais, il resterait sur cette île, protégé des autres. Il se rendormit profondément et pour la première fois depuis sa résurrection, heureux de vivre.
Durant un mois, ce fut le paradis sur terre. Ryordan était toujours là quand il avait besoin de parler, même s'il ne le faisait pas. Cependant, une nuit qu'elle avait du mal à dormir et qu'elle pensait à faire des choses pas catholiques à un pauvre dragon des mers dans le plus simple appareil ou sous la douche, faisant les cents pas après une énième douche froide, elle entendit de lourds sanglots venant de la chambre d'en face. Elle y entra doucement et vit Kanon, les yeux encore pleins de larmes, grelottant au fond du lit, les genoux ramenés contre sa poitrine. Elle s'avança vers lui, puis, grimpant près de lui, elle le prit doucement dans ses bras, le poussant gentiment à poser sa tête sur son épaule. Il frissonna, tenta un moment de se dégager, mais se remit à pleurer. Il était pourtant rassuré par la présence de la jeune femme. Il sentait toute la tristesse qu'il avait au fond de lui vouloir s'échapper de son être, il voulait lui raconter ses malheurs, pleurer sur son épaule, qu'elle entende sa confession et que surtout elle ne le juge pas. Alors lentement, il commença à lui raconter sa vie. Elle écoutait calmement, sans l'interrompre, sans parler, en lui caressant tendrement ses longs cheveux bleus hirsutes. Il avait mal mais, pourtant, il sentait cette pression au fond de son être partir à mesure que la douleur qu'il ressentait ressortait de son corps sous forme de mots. Il parla longtemps, de la séparation d'avec son jumeau, de son entraînement si terrible en Grèce, son emprisonnement, sa rancœur, sa haine, sa rédemption, sa mort, sa résurrection et sa tentative ratée de suicide. Après presque cinq heures de souffrance, de larmes et de confidences, il s'endormit, serrant fort contre son cœur un oreiller.
Ryordan sortit doucement de la pièce, referma silencieusement la porte puis alla à l'extérieur afin de réfléchir à ce qu'il lui avait dit. Elle aurait pu le traiter de menteur, mais elle le croyait, car ce n'était pas normal qu'un vieux bonhomme apparaisse dans un éclair, puis disparaisse aussi bizarrement. Et puis ce qu'il avait dit avait été vrai, il savait exactement quand et où elle le trouverait, son dragon des mers. C'était vraiment une étrange coïncidence que son navire et son invité aient le même nom. Alors les dieux existaient. Mais qui avait-elle rencontré ? Peut-être Zeus, pourquoi pas ? Après sa petite mise au point avec elle-même, elle remonta vers sa chambre et, stoppant devant la chambre de Kanon, elle murmura :
-N'aie crainte Kanon des Gémeaux, jamais je ne te jugerai pour tes actes passés. Tu as suffisamment souffert dans ta vie.
Elle retourna dans sa chambre, ferma la porte à double tour afin de protéger Kanon d'une pulsion qui pourrait échapper à son contrôle et se coucha, pensant énormément à cet homme brisé qui dormait dans la chambre en face de la sienne. Elle avait réussi à le faire parler, maintenant les choses iraient beaucoup plus vite, il allait s'ouvrir un peu plus, redécouvrir celui qu'il était au plus profond de lui-même. Il allait avoir énormément besoin d'elle et elle serait là pour l'aider. Quand il se réveilla le lendemain, il se découvrit seul dans sa chambre. Il crut que ce qu'il avait fait la veille, ses nombreuses confidences à la jeune femme n'avaient été que le fruit de son imagination. Cependant, il changea d'avis quand il alla dans la cuisine. En effet, il vit Ryordan en train de petit-déjeuner et cette dernière lui demanda avec un sourire et une moustache de chocolat au-dessus de la lèvre supérieure :
-Vous allez mieux ?
Il eut un grand sourire en comprenant que non, il n'avait pas rêvé et que oui, elle ne l'avait pas jugé, elle ne l'avait pas chassé et ne l'avait pas regardé avec mépris. Il n'avait jamais été aussi heureux et soulagé de sa vie. Il lui fit un sourire reconnaissant et lui répondit :
-Oui, ça m'a fait le plus grand bien, merci d'être resté avec moi et de ne pas m'avoir jugé.
-Je n'en avais pas le droit.
Elle reposa son bol et eut l'air assez nerveuse et pensive. Il lui avait fait confiance, alors elle devait faire la même chose. Elle lui dit d'une voix tremblante :
-Je… je dois vous dire quelque chose.
-Qu'est-ce ?
-C'est assez difficile.
-N'ayez crainte.
-Je me lance… Voilà, je vous ai menti quand je vous ai raconté la mort de mes parents. Ils ne sont pas morts dans un accident de voiture.
Kanon fronça les sourcils et la laissa continuer.
-Mon père s'appelait Benedict Kennedy, et ma mère Tara Kennedy. Mon père était un homme violent, agressif et tyrannique, il n'a jamais pardonné à ma mère d'avoir mis au monde une fille et surtout d'être devenue stérile après ma naissance. Il a décidé de m'apprendre la voile afin que je devienne son second, c'est là qu'il m'a appris la place des constellations afin de pouvoir me diriger en pleine mer alors que ma mère m'apprenait les histoires mythologiques liées aux étoiles. Un jour sur le Dragon des Mers, le timonier d'un navire arraisonné par mon père, le Nina, a entendu une discussion entre mon père et moi sur la manière d'aller sur l'île. Malheureusement, il a été surpris par un mousse et mon père lui a arraché les deux yeux. C'était horrible, je me retenais de le tuer, mon père a ri comme jamais. Seule, je ne pouvais rien faire contre lui. Et puis, un jour que nous étions à New York, il a commencé à frapper ma mère, il l'a frappé tellement et tellement fort qu'il lui a brisé le crâne. J'étais dans un tel état que j'ai pris un couteau et je… je… je l'ai poignardé. Quand les policiers sont arrivés, ils m'ont trouvé près des corps de mes parents, le couteau encore sanglant dans ma main, je pleurais et ils m'ont placée dans un hôpital psychiatrique. J'y suis restée presque quatre ans. La justice m'a rapidement relâchée en disant que je voulais protéger ma mère, mais je suis quand même restée à l'hôpital de mon plein gré. Puis, là-bas, j'ai rencontré Sean. C'était un infirmier, il a été très gentil avec moi et m'a permis de me sortir de l'enfer dans lequel j'évoluais. Après tout cela, je suis repartie pour l'Irlande. Là-bas, j'ai vu qu'un incendie avait tout ravagé, qu'il ne restait rien de la maison familiale. Alors j'ai pris le Dragon des Mers et je suis allée sur l'île de mon ancêtre, de mon enfance. Et puis, il y a environ six mois, alors que je marchais sur la plage, un homme est apparu devant moi et il m'a dit qu'un homme aurait besoin de moi et que je devais aller immédiatement en Grèce. Je ne sais pas pourquoi, mais je lui ai obéi et je suis partie le lendemain. Voilà, je t'ai tout dit. Termina la jeune femme sans remarquer qu'elle était passée au tutoiement.
Il avait un grand sourire, elle lui avait fait entièrement confiance en lui racontant son passé si tragique. Elle ne l'avait pas jugé, alors il n'avait pas à le faire. En fait, il avait envie de faire quelque chose qu'il décida de faire. Il s'approcha lentement d'elle, baissa doucement son visage vers le sien et délicatement s'empara des lèvres tremblantes de la jeune femme. Ryordan reposa délicatement son bol et répondit au baiser aussi doux et que maladroit du jeune homme. Elle se leva sans briser le contact et enlaça tendrement le corps de son futur amant qui avait repris sa puissance antérieure. Il se détacha d'elle avec délicatesse, et lécha avec délectation la moustache de chocolat qu'elle avait toujours autour de ses lèvres douces et charnues. Ryordan, sous la douce et chaude caresse humide, sentit sa bouche s'étirer en un tendre sourire frémissant. Elle desserra les mâchoires, happa la langue de Kanon et la caressa avec la sienne afin de les mettre en contact prolongé, mimant l'acte sexuel. Kanon la serra encore plus contre lui et laissa leurs deux langues jouer entre elles jusqu'à ce qu'ils manquent vraiment d'oxygène. Ils se séparèrent, essoufflés, et le dragon des mers la regarda avec une passion et un désir qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Ryordan voyait au fond du regard de son futur amant une flamme de désir qui n'attendait qu'un petit coup de pouce pour exploser et envahir tout son être.
Kanon se baissa légèrement, plaça un de ses bras sous les genoux de Ryordan et l'autre sous son dos. D'un geste saccadé, il la souleva sans aucun problème et quitta la cuisine afin de monter dans sa chambre en la transportant dans ses bras. Il se pencha de nouveau vers elle et l'embrassa avec plus de passion, plus de ferveur, plus de désir, plus d'amour. La jeune femme referma ses bras autour du cou de Kanon et répondit avec autant de passion que lui. Elle caressait avec tendresse la nuque délicate de son partenaire et jouait avec ses longs cheveux souples et doux. Lui jouait avec la langue de sa compagne et caressait de la sienne son palais doux et chaud. Quand enfin il arriva dans sa chambre, il la déposa tendrement sur le lit. Il écarta un instant ses lèvres afin de retirer son haut. La jeune femme était fascinée par la puissante musculature de son compagnon qui se dénudait devant son regard gourmand et n'hésita pas une seconde à poser délicatement ses mains fébriles sur sa poitrine chaude et offerte. Elle découvrit avec bonheur ses muscles puissants, envoyant des pics de plaisirs au jeune homme au-dessus d'elle. Kanon rejeta un instant sa tête en arrière en sentant la caresse douce qui pourtant allumait un brasier qui n'avait pas l'air de vouloir s'éteindre, loin de là.
Quand il la regarda de nouveau, la flamme du désir était devenue un véritable incendie qui brûlait tout son corps fébrile. Il monta sur le lit, s'agenouilla devant elle et avec délicatesse déboutonna sa chemise de pyjama. Il avala difficilement sa salive en voyant le corps de la jeune femme se dénuder devant ses yeux affamés. Il jeta la chemise loin du lit et tendit une main tremblante vers la jeune femme. Ryordan attrapa la main de Kanon et la posa sur ses seins nus. Le guerrier sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine tandis que sa respiration déjà haletante s'accélérait. Il se pencha vers elle et l'embrassa passionnément comme si sa vie en dépendait. Sous la pression du corps puissant, elle s'allongea sur le lit et l'entraîna avec elle. Il plaça ses mains de chaque côté de son corps afin de ne pas l'écraser sous son poids. Gémissant d'un plaisir anticipé, la jeune femme l'enlaça tendrement et le pressa contre elle, effleurant voluptueusement les muscles forts de son dos. Kanon, les sens affolés par le plaisir, caressait le corps de sa compagne qui frémissait de tout son être et poussait des petits cris qui ravissaient son tortionnaire.
Soudain, Ryordan repoussa Kanon, tout étonné, et d'un coup de rein se plaça sur lui. Elle lui fit un sourire impertinent, fière de son coup, et commença à passer avec délice ses mains sur son torse. Il la regardait avec un désir et un amour de plus en plus grands, découvrant une chose que personne ne lui avait jamais apprise, et il aimait ça. Ryordan retira à Kanon son t-shirt, qui se retrouva sur le sol, suivi de près par le caleçon de la jeune femme et sa culotte. Nue, elle se pencha sur lui et remplaça ses mains par ses lèvres brûlantes. Elle parcourait ses épaules ainsi que son cou de baisers laissant un chemin humide et brûlant qui faisait frissonner de plaisir le jeune homme. Elle laissa les épaules de Kanon et commença à descendre vers le ventre de son futur amant qui commençait à pousser des gémissements rauques de plaisir. Après un dernier baiser sur son ventre, elle lui retira son pantalon de pyjama, le laissant aussi nu que le jour de sa naissance. Il attrapa la jeune femme, la remonta sur lui. Ils errèrent sur le lit se prodiguant caresses et baisers de plus en plus osés, rendant l'atmosphère de plus en plus chaude entre les deux amants qui n'en finissaient pas de crier leur plaisir. Leurs respirations étaient de plus en plus saccadées à mesure que leur passion devenait de minute en minute plus forte. Enfin, tremblant et maladroit, Kanon se hissa sur le corps de sa compagne et avec le plus de douceur et de tendresse possible la pénétra profondément. Ryordan sentit son cœur accélérer ses battements sous les assauts puissants de son amant. Leurs gémissements et leurs cris résonnaient sur l'île désertée de toute présence humaine autre que la leur. Dans la chaleur humide du début de matinée, Kanon se déversa en Ryordan, criant et assouvissant un plaisir qu'il ne connaissait pas auparavant en même temps que sa jeune amante folle de plaisir. Enlacés, leurs membres entremêlés, ils reprenaient difficilement leurs respirations, leurs corps luisants de sueur. Epuisés, ils s'endormirent alors que la journée commençait, radieuse.
A suivre
