Bonjour tout le monde! J'ai décidé de publier une fic que j'ai écrite il y a plus de deux ans et que j'avais seulement publiée sur un petit site de Harry Potter. J'avais eu de bons commentaires alors j'espère que vous apprécierez! Bonne lecture!
Rating : K
Couples : Ron/Hermione
Pas de spoilers
Chapitre 1
C'était le 31 juillet et minuit venait de sonner. Au 4 Privet Drive, un jeune garçon de quinze ans du nom d'Harry Potter était encore réveillé. Il était caché sous ses couvertures, tentant de faire ses devoirs de vacances, éclairé par une simple lampe de poche. C'était en fait la seule façon de travailler pour ne pas que les Dursleys s'en appercoivent. Un claquement familier se fit entendre à la fenêtre, ce qui fit sursauter Harry. Trois hiboux grands-ducs ainsi qu'une jolie chouette blanche, qui n'était nul autre qu'Hedwige, donnaient des coups de becs en essayant vainement d'ouvrir la fenêtre. Harry se leva de son lit, ouvrit la fenêtre et les quatre chouettes s'engouffrèrent dans sa chambre avant de tendrent la patte en espérant être débarassé la première. Harry retira la lettre que portait Errol, le hibou de Ron, puis commença sa lecture :
Salut Harry,
comment
tu vas? Moi je vais pas si mal si ce n'est pas de Fred et George qui
font tout exploser dans la maison. Eh, Bon Anniversaire Harry! Pour
ton cadeau je n'ai pas pu sortir de la maison car maman ne voulait
pas que j'aille sur le chemin de traverse à cause du retour de
Tu-Sais-Qui mais elle a quand même dit oui pour que tu viennes
passer le reste des vacances à la maison. Que tes moldus
veulent ou non, on viendra te chercher demain à 10 heures. En
tout cas, tu ne connais pas la meilleure, Hermione est présentement
en bulgarie avec son Vicky. Je n'arrive pas à y croire. Elle
fraternise encore avec l'ennemi. Non mais, quand elle va revenir de
là-bas elle va savoir ma façon de penser. En tout cas
je te vois demain et encore une fois Bonne
Fête!
Amitiés,
Ron.
Harry se
demandait si Ron cesserait de détester Viktor Krum un moment
donné mais il lui semblait que cela était impossible.
Il semblait bien vouloir surprotéger Hermione. Peut-être
l'aimait t-il? Harry ressentit comme un coup de poing rien qu'en
pensant que son meilleur ami pourrait sortir avec son autre meilleure
amie. Depuis longtemps, il se demandait s'il éprouvait plus
que de l'amitié envers elle mais il en doutait encore. Est-ce
qu'il tenait à elle et voulait la protéger parce qu'il
était son ami ou parce qu'il était tombé
amoureux d'Hermione? À présent, tout se bousculait dans
sa tête. Et en plus Ron qui soupçonnait de l'aimer. Il
préféra ignorer l'effet de déboussolement qu'il
ressentait et consentit à ouvrir la dernière lettre,
celle qui venait d'Hermione.
Salut Harry,
comment ça va?
Moi ça va plutôt bien. Présentement je suis en
Bulgarie avec Viktor et je m'amuse bien. Il y a pleins de choses à
visiter mais j'ai tout de même hâte de revenir à
Londres, surtout pour vous voir toi et Ron puisque cela fait un petit
bout de temps que l'on ne s'est pas vu. Je reviens de Bulgarie demain
main mais je voulais tout de même t'écrire pour te
souhaiter Bonne Fête! Je te vois demain chez
Ron!
Bisous,
Hermione
Harry sourit à savoir qu'elle s'ennnuyait de lui puis après être sorti de ses pensées, ouvrit la lettre qui arborait l''insigne de Poudlard.
Cher M. Potter,
nous sommes ravis de vous informer, après
consultation des membres de l'équipe de Quiddich de
Gryffondor, que vous succèderez cette année Olivier
Dubois pour capitaine. Si vous êtes en accord pour assumer
cette tâche, veillez me prévenir le plus vite
possible.
Professeure M. Macgongall
Il s'en suivait de cette lettre la liste des fournitures scolaires ainsi que la date et l'heure du départ pour l'école. Mais tout ça lui importait peu. Il n'avait en tête que la proposition du professeur Mcgonagall. Comme par instinct, il se précipita à son bureau, prit un bout de parchemin et écrivit sa réponse évidemment positive à son professeur. Il confia sa lettre à Hedwige qui s'envola par la fenêtre. Il rerssentait une telle joie à l'intérieure de lui qu'il oublia tous ces soucis, lui capitaine de l'équipe de Quiddich. Il imaginait deja la tête que Malefoy fera quand il l'apprendrait. Il était à présent très tard et il consentit à se coucher. Malgré son énervement, il parvint à s'endormir pour une nuit calme et reposante. Après tout, le lendemain, Ron venait le chercher et il pourrait enfin quitter cet affreux endroit...
Harry
de réveilla de bonne heure le lendemain matin. Il sorti de son
lit, se coiffa, s'habilla et, après avoir terminé ses
bagages, descendit déjeuner avec les Dursley. Ils étaient
déjà installé autour de la table de la cuisine
et mangeaient chacun un quart de pamplemousse, Dudley étant
encore au régime. Harry s'assit à la table et prit sa
part de fruit.
- « Oncle Vernon, risqua Harry, étant
habitué au crise de son oncle. »
- « Qu'est-ce
que tu veux, répondit t-il sèchement. »
-
« Euh, mon ami Ron m'a invité à passer le
reste des vacances chez lui et euh, il vient me chercher aujourd'hui.
En voiture, ajouta précipitamment Harry en voyant l'expression
de son tuteur. »
- « Tant que nous aurons
plus à te supporter jusqu'au mois de septembre. »
-
« Ça veut dire oui? »
- « T'as
qu'à aller où tu voudras. Comme ça nous aurons
plus à entendre ta maudite chouette crier tout le temps. »
-
« À l'année prochaine alors ! »
Et
sur ce, il monta au premier étage prendre ses valises et alla
attendre les Weasley dehors. Quelques minutes plus tard, la vielle
voiture du père de Ron de garra dans l'entrée de la
maison et M. Weasley en sortit.
- « Salut Harry! »
-
« Bonjour M. Weasley! »
- « Voyons
Harry, cela fait assez longtemps que l'on se connaît je crois
que tu peux m'appeler Arthur n'est-ce pas? »
Harry
hocha la tête d'un air gêné.
- « Ah
oui, reprit t-il, Ron est resté à la maison avec
Hermione. Elle est arrivé tôt ce matin. »
-
« D'accord. »
Ils montèrent à
bord de la voiture et partirent. Une demi-heure plus tard, ils
arrivèrent au Terrier.
- « Harry, s'écria
Hermione quand il franchit le seuil de la porte. Et avant qu'il ait
pu faire le moindre geste elle se jeta dans ses bras. Comme tu m'as
manqué! »
- « Tu m'as manqué
aussi, dit Harry en desserrant son étreinte. »
-
« Salut Ron! »
- « Salut Harry,
répondit Ron en serrant la main qu'il lui tendait. Tu veux
aller porter tes bagages dans ma chambre? »
- « Ouais,
d'accord. C'est assez lourd avec mon chaudron. »
Et ils
disparurent dans l'escalier menant au deuxième étage.
Durant l'après-midi, ils allèrent sur la
colline près de la maison et furent une partie de Quiddich
avec Fred, George, Ginny et Hermione avec qui ils eurent de la
difficulté à les convaincre de jouer. Ils jouèrent
ainsi jusqu'au coucher du soleil et après avoir bien mangé,
ils montèrent se coucher, épuisés.
- « Huh,
dit Ron en se laissant tomber dans son lit. Quelle journée! »
-
« Ouais, répondit Harry, en faisant de même.
Une bonne nuit de sommeil ne nous fera pas de tort crois-moi. Même
si je ne suis pas vraiment fatigué. »
- « Moi
non plus. Alors, tu as passé un bel été? »
-
« Comme d'habitude. »
Ron hocha la tête.
Il était manifestement perdu dans ses pensées. Harry
lui parlait de ses vacances mais il ne pouvait dire ce dont de quoi
il parlait puisqu'il pensait à quelqu'un d'autre.
- « Ron
tu m'écoutes, questionna Harry. »
- « Quoi,
demanda t-il en se redressant brusquement. »
- « Tu
peux me dire à quoi tu penses depuis ce matin? Depuis que je
suis arrivé tu es dans la lune. Il y a quelque chose qui ne va
pas? »
- « Non, non je vais bien. Enfin, non
tu as raison, ajouta t-il après une brève
hésitation. »
- « C'est Hermione
c'est ça? »
Ron releva la tête,
visiblement surpris de la question de son ami.
- « Quoi,
répéta t-il. Enfin, ça, ça paraît
tant que ça? »
- « Je te demande
pardon? Ron, depuis l'année dernière - même je
dirais si ce n'est pas avant - tu la surprotège, tu lui fait
des crises de jalousie, quand tu la regarde t'as la bave qui coule
sur le bord de la bouche – ne me regarde pas comme ça - et
tu es de plus en plus perdu dans tes pensées. »
Tout
en parlant des possibilités que Ron puisse l'aimer, il
éprouvait une drôle de sensation au creux de son
ventre.
- « La preuve, continua t-il, c'est que tu n'a
pas écouté un sale mot de ce que je viens de te dire
sur mon été. »
Il le regarda d'un air
gêné.
- « Je ne sais plus quoi faire
Harry. Je ne fais que penser à elle. »
Même
si quelque chose au fond de lui ne voulait pas savoir, sa curiosité
personnelle l'envahit et il posa la question auquelle il n'était
pas certain de vouloir connaître la réponse.
- « Tu
l'aimes? »
Ron, qui le regardait dans les yeux,
détourna soudainement le regard et baissa la tête.
-
« Je t'en prie Ron répond-moi? »
-
« Bonne Nuit Harry, dit-il dans un souffle. »
Même
s'il ne lui avait pas répondu clairement, avoir détourné
la conversation, même l'arrêter complètement
voulait dire «oui» pour lui. Il ne voulait pas parler à
Ron de ses doutes à ce qu'il ressentait vraiment pour son
amie. Il était habitué aux crises de jalousie de son
ami et il ne voulait pas lui faire de peine ni l'enrager. Il se cacha
donc sous ses couvertures, essayant vainement de s'endormir.
-
« Debout là-dedans, s'écrièrent deux
voix familières. »
Sur le coup, Harry et Ron
reçurent tous les deux un oreiller en pleine figure.
-
« Ginny, s'exclama Ron sur un ton qui mêlait
l'étonnement à la colère tout en se redressant
dans son lit et en renvoyant l'oreiller qu'elle lui avait jeté.
Mais qu'est-ce que vous faites ici, ajouta t-il en voyant aussi
Hermione, ensevelie par les coussins qu'Harry lui avait lancé
pour se venger. Je vous ferais remarquer qu'ici c'est MA
chambre. »
-« Et moi je te ferais remarquer
qu'il est presque onze heures et que maman nous a demandé de
vous réveiller, précisa Ginny. Elle a fait des
crêpes. »
- « Le dernier arrivé,
cria Hermione avant de se précipiter hors de la chambre suivit
de Ginny. »
- « Tu parles d'un réveil,
bougonna Ron. »
Ils enfilèrent chacun un jean et
un t-shirt puis descendirent déjeuner. Ils s'assirent à
coté des filles et se servirent quelques crêpes.
-
« Vous avez reçu vos lettres de Poudlard ce matin,
dit Mme. Weasley. Elle les distribua à chacun. »
-
« Oh c'est pas vrai, se plaigna Ron en jetant un coup
d'œil à la liste de Harry. J'arrive pas à y
croire. »
- « Qu'est-ce qu'il y a mon
chéri? »
Il lança un regard noir à
sa mère. Il semblait qu'elle l'appelait comme ça
uniquement en présence de ses amis.
- « Je
crois savoir de quoi il parle, dit lentement Harry en affichant une
grimace. Il y aura encore un bal de Noël cette année.
Regardez, là, c'est inscrit : N.B. Veuillez vous procurer une
tenue de soirée puisqu'un bal de Noël sera organisé
pour les quatrième, cinquième, sixième et
septième années. »
- « Et
alors, c'était bien le bal de l'année dernière,
dit Hermione. »
- « Bien sûr, toi tu
t'es bien amusé avec ton Vicky, dit Ron sarcastiquement. »
-
« C'est pas vrai, tu ne vas pas recommencer. Et il
s'appelle Vikor je te le rappelle. »
- « Ah
ouais, et en plus, Harry m'a dit que tu avais été chez
lui cet été. Je croyais que tu t'étais lassée
de fraterniser avec l'ennemi. »
- « Cela
fait la centième fois que je te le répète,
Viktor ne veut pas de mal à personne. Et si je ne te l'ai pas
dit que j'avais été en Bulgarie c'est bien parce que je
n'avais pas envie de me taper tes petites crises de jalousie,
voilà. »
- « Mes petites crises de
jalousie? Je te demande pardon?
- Et bien ouais! Si tu ne voulais
pas me voir avec Viktor et bien tu n'avais qu'à te rendre
compte que moi aussi figure-toi je suis une fille. »
Et
sur ce, elle se leva et courut jusqu'au premier étage.
-
« Ne me regardez pas comme ça, murmura Ron, en
sentant tous les regards fixés sur lui. »
-
« Euh, si je peux me permettre, qu'est-ce qui vient de se
passer, demanda M. Weasley. »
- « Il se
passe que Ron est amoureux d'Hermione, dit négligemment Ginny.
Et qu'Hermione st amoureuse de cet imbécile. »
-
« Quoi, s'exclamèrent Monsieur et Madame
Weasley. »
- « Eh, c'est même pas
vrai, se défendit Ron, en devenant soudainement rouge. Et
qu'est-ce qui te fait dire qu'elle m'aime? Tu n'en sais rien. »
-
« Et moi je te dis qu'elle n'aurait pas réagi comme
ça sinon. Je crois qu'elle est fâchée que tu l'a
pas invitée au bal. »
- « Oh, la
ferme Ginny! »
- « Ohhhhh, la vérité
choque, dirent les jumeaux à l'unisson. »
Ron se
leva à son tour et monta dans sa chambre. Les parents
regardèrent les enfants, de l'étonnement dans le
regard.
- « Euh, il y a quelqu'un qui va nous
expliquer? »
- « Bon et bien nous on avait
des choses à faire n'est pas George? »
- « Euh,
ouais. Bonne Journée. »
- « Je viens
avec vous, dit Ginny. »
Et ils disparurent à
l'extérieur. À présent, M. et Mme. Weasley
regardaient attentivement Harry.
- « La seule
chose qu'il vous faut savoir c'est que quand ils se chicanent, ce qui
arrivent souvent, il ne faut pas les obstiner, il faut les laisser
faire. Je crois que je vais aller les rejoindre, ajouta Harry en
faisant un signe de tête vers le jardin. À tout à
l'heure. »
Les deux adultes se regardèrent en
fronçant les sourcils mais se sourirent bien vite et
s'embrassèrent.
- « Je croyais bien que notre
fils était amoureux. Tu as vu la façon dont il
surprotège Hermione et comment il est jaloux. Comme son père
l'était avec une certaine personne que je connais bien, laissa
t-elle sous-entendre. »
Et c'est en rigolant qu'ils se
rendirent eu aussi dans le jardin.
À
l'arrière de la maison, Harry, Fred et George chassaient les
gnomes de jardin du potager, comme leur avait demandé M. et
Mme. Weasley qui parlaient de chose et d'autres. Même si cette
tâche ne les enchantaient guère au départ, ils
trouvaient à présent bien amusant de jouer à
celui qui lançait le gnome le plus loin possible. Pendant ce
temps, Ron et Hermione s'étaient chacun enfermés dans
leur chambre respective. Ils pensaient, chacuns de leur coté,
de leur petite dispute qui pourtant avait beaucoup d'effet sur eux
pour une petite chicane.
« Je déteste ma sœur,
pensa Ron, allongé sur son lit. Non mais pour qui elle se
prend. Je ne suis pas du tout en amour avec Hermione. Enfin j'espère.
Argh, reprends-toi mon vieux, c'est Hermione Granger, ta meilleure
amie depuis cinq ans. Tu ne peux pas être amoureux d'elle.
C'est impossible! Mais je n'aurais quand même pas dû
l'insulter. J'espère qu'elle ne m'en veux pas trop. Après
ce que je lui ai dit elle doit être fâchée.
Pourquoi il faut toujours que je lui parle méchamment ? C'est
pourtant pas mon intention. Je devrais aller m'excuser. Ah non
jamais, c'est à elle de venir ».
« Non mais
pourquoi je me suis liée d'amitié avec un crétin
pareil, songea Hermione, tout aussi confortablement installée.
S'ils pensent tous que je suis tombée amoureuse de mon
meilleur ami ils se mettent le doigt dans l'œil. Enfin sûrement.
Non mais à quoi tu penses ma vielle, ça va pas, c'est
Ronald Weasley, ton ami depuis la première année.
Comment je pourrais être en amour d'un imbécile pareil ?
Mais pourtant, je n'ai pas été très gentille
avec lui. Je devrais quand même aller m'excuser. Mais il est
tellement jaloux et possessif. Tant pis, c'est lui qui me dois des
excuses.
« Oh, pourquoi elle ne vient pas, se demanda Ron.
Peut-être qu'après tout c'est à moi d'y aller.
C'est vrai qu'elle doit être tannée que je m'acharne
toujours sur Krum. Et puis peut-être est-ce que je m'en fais
pour rien? Et si elle ne l'aimait pas, qu'elle était
simplement son ami? Oh et puis tant pis j'y vais».
Ron se
leva puis sorti de sa chambre avant de se diriger au premier étage,
où se trouvait la chambre de Ginny. Il s'approcha de la porte
puis cogna.
- « Je ne veux voir personne, cria
Hermione. Allez-vous en! »
Mais Ron ne tenu pas compte
de sa remarque et ouvrit la porte. Hermione était étendue
sur son lit, pensive.
- « Hermione, tenta t-il. »
-
« Qu'est-ce que tu fais ici, dit t-elle sur un ton plus
dur qu'elle ne le voulait. »
- « Euh désolé,
je ne voulais pas te déranger. Enfin, je voulais te parler. Si
tu le veux bien? »
- « Assieds-toi. »
Ron
s'avanca dans la pièce puis s'assit à coté
d'Hermione qui était toujours couchée sur le dos.
-
« Écoute, je sais que je n'aurais pas dû
m'énerver tout à l'heure. Enfin, tu vois, parler de
Krum et de « piquer ma crise de jalousie » comme Harry
dirais. Je suis vraiment désolé Hermione, acheva t-il
en lui prenant les mains. »
Elle le regarda dans les
yeux et son regard soudain brillant s'assombrit.
- « Si
tu étais si désolé que tu le prétend être
tu n'aurais pas fait allusions à tout ça au déjeuner,
tonna t-elle en se redressant brusquement. Tu n'aurais pas parlé
de Viktor de cette façon et encore moins m'humilier devant
toute ta famille. »
- « C'est toi qui a
commencé, répliqua Ron. »
- « Je
te rappelle que c'est toi qui a parlé du bal. »
-
« Et puis de toute façon c'est toi qui n'avait pas
à m'humilier devant ma famille. »
-«
Puisque je te dis que ça tu le fais tout seul. J'aime mieux ne
pas m'obstiner avec toi encore une fois car je pourrais dire des
choses que je pourrais regrettées. »
Après ces derniers mots, elle se leva de son lit, claqua la porte avec fracas, puis se dirigea vers le jardin en espérant être un peu seule. Malheureusement, quand elle arriva près de la porte menant à l'extérieur, elle aperçu Harry, Fred et George qui balançait les gnomes de jardin par-dessus la clôture et M. et Mme Weasley qui parlait tranquillement, assis sur un banc un peu plus loin. Préférant être seule, elle arracha son regard de la fenêtre puis se coucha sur le divan, puisque Ron se trouvait encore dans la chambre de Ginny. Malgré la chaleur, elle s'emmitoufla dans la grosse couverture qui se trouvait sur le sofa puis sombra dans un sommeil profond.
