Bonjour tout le monde! Voilà le deuxième chapitre!

Elle fit un affreux cauchemar. Elle rêva qu'elle était à Poudlard avec Harry et Ron mais un bon soir, dans la tour de Gryffondor, Voldemort surgissait devant eux et la kidnappa. Elle se trouvait dans son repère, un tunnel poussiéreux plongé dans la pénombre qui débouchait dans les égouts. Quand Voldemort s'appréta à la tuer, un étrange sifflement retenti ce qui la fit ouvrir les yeux. La première chose qu'elle vu fut le visage d'Harry, qui la tenait dans ses bras au milieu de l'escalier.
- Qu'est-ce que..., commença t-elle.
- Oh, excuse-moi, c'est que tu t'es endormi dans le salon et on croyait que tu serais mieux dans ton lit. Mais je crois que le sifflement du grenier t'as réveillé, expliqua Harry avant de la poser sur ses pieds.
- C'est gentil. Mais je ne suis plus fatiguée maintenant. Quelle heure est-il?
- 8 heures, dit Harry en regardant sa montre. On s'apprêtait à manger.
- Oh tu sais je n'ai pas très faim, dit Hermione en devinant ce que Harry voulait lui demander.
- Mais Hermione, tu n'as pas mangé depuis ce matin, s'exclama Harry. Tu as forcément faim. Tu es malade?
- Non je t'assure, tout va bien. C'est juste que, je préfère aller me coucher.
Harry la regarda d'un aie soupçonneux.
- Allez, n'essaie pas avec moi je sais que tu n'es pas fatiguée. Tu ne veux pas voir Ron c'est ça? Allez, avoue.
- Je n'avouerai rien du tout. Je vais me coucher voilà tout, à demain.
Et sur ce, elle tourna les talons.

Elle courut jusqu'au deuxième étage, entra dans la chambre de Ginny puis s'effondra dans son lit, en larme. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était triste, ou peut-être trop fatiguée. Plusieurs minutes plus tard, quelqu'un frappa à la porte et elle se décida à ouvrir.
- Oh c'est toi Harry.
- Je t'apporte quelque chose à manger, dit Harry en poussant le plateau vers elle.
- Oh Harry, gémit Hermione, découragée. Je t'ai dit que je n'avait pas faim. Je sui fatiguée.
- T'as pleuré, observa Harry.
- Quoi? Oh non, ça va, bafouilla t-elle en essayant de cacher ses larmes car elle s'était remise à pleurer. Oh excuse-moi mais... mais...
- Chut, allez calme-toi, chuchota Harry en déposant le plateau sur la table pour pouvoir la prendre dans ses bras. Je crois que tu as raison, tu dois être fatiguée. Allez viens.
Il l'entraîna près du lit et la borda.
- Bonne Nuit! Il se dirigea vers la porte mais Hermione l'interpella :
- Harry! Il se retourna.
- Oui.
- Merci.
Il lui fit un beau sourire puis avant de quitter la chambre, éteignit les lumières.

Harry redescendit pour aller souper avec le reste de la famille. Il s'assit à coté de Ron et se servit une aile de poulet.

- Hermione n'est pas avec toi, Harry, demanda Madame Weasley.
- Oh, euh, elle était fatigué et elle s'est couchée.
- Elle va bien, dit t-elle, inquiète. Tout à l'heure elle était étendue sur le divan. Elle n'a pas assez dormie? Est-ce qu'elle a faim? Elle n'a presque pas mangé aujourd'hui?
- Ça va aller. Je crois qu'elle a simplement besoin de sommeil. Elle a vécu trop d'émotions ces temps-ci je crois, termina Harry en jetant un regard accusateur à Ron qui baissa la tête.
- Je vois.

Jusqu'à la fin du repas, personne n'osa rompre le silence gênant. Harry et Ron quittèrent la table, prétextant être fatigués puis montèrent jusqu'au grenier avec l'intention de parler un peu...

Jusqu'à la fin du repas, personne n'osa rompre le silence gênant. Harry et Ron quittèrent la table, prétextant être fatigués, puis montèrent jusqu'au grenier avec l'intention de parler un peu...

- Qu'est-ce qui se passe, demanda Ron qui était assit sur son lit avec Harry.
- Qu'est-ce qui se passe, répéta Harry en se demandant sur quelle planète Ron vivait. Écoute je ne sais pas ce qui s'est passé entre toi et Hermione ces derniers jours mais ce que je sais c'est qu'elle a de la peine à cause de toi.
- Ah oui et tu crois qu'elle elle ne m'en a pas fait.
- C'est pas ce que j'ai dit. C'est juste que... Ah, et puis j'en sais rien moi mais elle ne va pas bien du tout, s'énerva Harry.
- Et bien tu vois, après notre dispute l'autre jour au diner, je suis allé la voir pour m'excuser. Mais ça ne s'est pas passé exatement comme je l'avait prévu. En fait, tout ce que ça a donné, c'est qu'on s'est chicané une fois de plus. Et vois-tu, ça j'en ai marre et moi aussi ça me rend triste. On dirait que tu t'inquiètes juste d'elle depuis que tu es arrivé ici. Tu ne t'en fait que pour Hermione mais moi, ton meilleur ami. Ce n'est pas parce que je ne pleure pas que je suis joyeux pour autant. Moi aussi je suis malheureux depuis que moi et Hermione on s'est engueulés. Elle ne m'aimera jamais, finit-il en murmurant.
- Moi je suis sûr qu'elle tient à toi, affirma Harry même si cela lui serrait l'estomac.
- T'en es sûr, dit Ron, un grain d'espoir dans la voix.
- Et bien ça il n'y a qu'elle pour te le dire.
Il lui sourit et Harry lui rendit son sourire.
- Tu vas aller la voir, risqua Harry.
- N'y pense même pas. La dernière fois ça a foiré. Je ne prendrai pas de risques cette fois et puis de toute façon, c'est à elle à venir s'excuser.

Le lendemain au petit déjeuner, tout le monde se réjouissait puisque toute la famille se rendrait au chemin de traverse afin d'acheter les manuels scolaires. L'automne arrivait à grands pas et la rentrée était le lendemain déjà. Après une bonne nuit de sommeil, Hermione allait beaucoup mieux mais ne semblait pas avoir encore pardonné à Ron. Par la poudre de cheminette, Ron, Harry, Hermione, Fred, George, Ginny et Mme Weasley purent se rendre à l'endroit convoité. Les jumeaux partirent de leur coté et Molly et Ginny disparurent à travers la foule. Nos trois amis furent d'abord une halte à Gringotts puis de dirigèrent ensuite chez Fleury et Bott pour acheter les livres necessaire. Resssortis de la boutique avec plusieurs sacs, ils allèrent chez Mme. Guipure pour que Ron puisse s'acheter une nouvelle robe de bal convenable.

- Celle-ci est trop courte, observa Harry.
- Tu as raison. Essaie-en une autre, Ron.
- Non, le rouge ne te vas pas bien, argumenta Hermione. Surtout avec la couleur de tes cheveux.
- Quoi, qu'est-ce qu'ils ont mes cheveux, s'indigna Ron.
- Ils sont roux, répliqua t-elle. Allez essaie la bleu.
- Wow, s'exclama Hermione. Tu es... magnifique. Euh je veux dire, hum, elle te va super bien.
- Merci, souffla Ron en rougissant.
- Tu sais Ron, la couleur de visage non plus ne va pas très bien avec tes cheveux, dit Harry sur un ton amusé.
Hermione rougit à son tour en regardant Ron lancer un regard noir à Harry et lu sur les lèvres de Ron quelque chose qui ressemblait à « la ferme espèce d'imbécile». Ron paya à caisse et ils sortirent du magasins pour se rendre chez Florian Fortârome, là où ils devaient rejoindre les autres Weasley.
- Je vais chercher les glaces, dit Harry. Je reviens.
- D'accord, répondit Ron.
Il y eu un silence gêné puis Hermione se décida à parler.
- Écoute Ron, euh enfin je suis désolée de m'être emportée l'autre jour. C'est que j'étais beaucoup fatiguée ces derniers temps et puis je crois que mes émotions ont pris le dessus. Enfin, je ne savais pas si je devais vous en parler à toi et à Harry mais... La raison pour laquelle je ne vais pas très bien c'est que, mes parents se sont séparés il y a moins d'un mois. C'est pour ça que je pleure tout le temps, termina t-elle en étouffant un sanglot.
- Hermione, pleure pas. Je suis désolé pour tes parents. Et puis je m'excuse aussi, j'aurais dû me rendre compte que tu n'allais pas bien.
- Tu ne pouvais pas savoir, sanglota Hermione.
- Je n'aime pas ça te voir dans cet état là.
- Oh Ron tu peux pas savoir comment ça me rend malheureuse.
Du coup, elle se jeta dans ses bras et pleura toutes les larmes de son corps. Harry arriva avec les glaces et s'arrêta soudainnement de marcher en les aperçevant de loin. Il attendit quelques minutes qu'ils se séparent puis s'assit à coté de Ron.
- Tiens Hermione, ça c'est ta glace aux fraises, et au chocolat c'est la tienne Ron.
- Elle est à quel saveur la tienne Harry, questionna Hermione entre deux bouchées.
- Caramel.
Ron la regarda intensémment et elle se décida à parler.
- Écoute Harry, j'ai quelque chose à te dire.
- Euh, vas-y je t'écoute.
- Ron est déjà au courant, je viens de le lui dire mais, tu sais que je n'étais pas vraiment en forme cette semaine et bien, c'est que mes parents se sont séparés cet été.
- C'est vrai, demanda Harry, surpris. Pourquoi tu nous en a pas parlé plus tôt?
- Et bien je ne voulais pas vous embêter avec mes histoires.
- Tu sais bien que si tu es malheureuse nous aussi on l'est Hermione.
- Je suis chanceuse d'avoir des amis comme vous, dit t-elle en essuyant une larme mais en souriant.
- Je crois que c'est la première fois que je te vois sourire depuis que tu es arrivée ici.
- Alors on se régale ici, demanda une voix familière derrière eux.
Fred, George, Ginny et Mme. Weasley se trouvait derrière eux. Les jumeaux et Ginny regardèrent Hermione qui avait encore les yeux pleins d'eau puis essayèrent de détourner l'attention de Molly mais elle avait déjà remarqué.
- Tu as pleuré Hermione.
Le trio se questionnèrent des yeux puis Ron pris la parole :
- C'est que on se rappelait un moment drôle de l'année dernière.
- Ah je vois, dit Mme. Weasley toujours sceptique.
- Si on rentrait, risqua Fred en espérant que sa mère oubli l'histoire de Ron.
- Très bonne idée. Allez venez les enfants, il est deja tard et demain on partira de bonne heure pour aller à la gare. Vous ferez vos bagages ce soir.
Ils se dirigèrent vers le Chaudron Baveur puis disparurent dans la poussière de la cheminée du bar.

Après avoir souper, tout le monde monta dans sa chambre respective. Ginny et Hermione étaient dans leur chambre, en train de faire leur bagage.

- Alors, tu en a parlé à Harry et à Ron, demanda Ginny.
- Ouais. Je leur ai dit.
- Et puis, comment ils ont réagis?
- Et bien ils m'ont dit que j'aurais dû leur en parlé avant, ils se demandaient se que j'avais, ils s'inquiétaient pour moi, répondit Hermione en fermant sa valise. Ma valise est pleine à craquer.
- La mienne aussi, dit Ginny en fermant à son tour son bagage. Mais je te l'avais dit qu'ils comprendraient. Qui ne comprendrait pas une telle situation? En plus ça m'aurait beaucoup étonné que mon frère reste indifférent quand la fille qu'il aime est triste.
- Ouais. Hein, quoi, qu'est-ce que tu viens de dire?
- Moi? Rien, rien du tout.
- Ouais c'est ça, bonne nuit.
- Bonne Nuit Hermione. Fait de... de beaux rêves...
- Ouais c'est ça, n'en rajoute même pas. Toi aussi tu devrais faire de beaux rêves puisque le gars de tes rêves se trouve dans la chambre de Ron.
- Ça va, ça va, je ne t'énerverai plus avec mon frère, j'ai compris.
- Bonne Nuit.
Elles se glissèrent dans leur lit, éteignirent leur lumière puis s'endormirent presque aussitôt. Pendant ce temps, Ron et Harry discutaient eux aussi des deux filles.
- Ça te fait quoi toi de savoir que les parents d'Hermione ne sont plus ensemble, demanda Ron à Harry, qui venaient de finir leur bagages.
- Je ne sais pas, on dirait que je suis triste pour elle. Remarque que c'est normal, c'est ma meilleure amie. Mais je me demande pourquoi elle ne nous en pas parlé plus tôt?
- Elle a dit qu'elle ne voulait pas nous embêter avec ses problèmes. Mais en quoi ça nous embêterait? Nous tout ce qu'on veut c'est l'aider, pas vrai. Et puis nous, quand il y a quelque chose qui ne va pas on lui dit.
Harry hocha la tête puis haussa les épaules.
- Je crois qu'elle est mélangée. Tu vois, ça fait deux mois qu'elle ne nous a pas vus, elle se chicane avec toi, elle s'inquiète pour ses parents, pour nous puisque Voldemort est re... Oh Ron, je t'en prie, ajouta Harry en voyant Ron se boucher les oreilles en grinçant des dents, il faudra bien t'y habituer.
- Je déteste quand tu prononces son nom, hurla presque Ron.
- Je sais mais bref, je disais qu'elle s'inquiétait aussi pour nous à cause du retour de, hum, enfin tu vois où je veux en venir, et elle s'inquiète peut-être même pour elle. Il faudra simplement ne pas faire comme en troisième année et la laisser seule parce qu'elle voulait nous aider. Elle a besoin de nous...
- Tu crois qu'elle ferait une petite dépression.
- Non je ne pense pas mais il faut juste être là pour elle comme elle l'a été pour nous quand on n'allait pas bien.
- Tu as sans doute raison.
- Ouais.
- Aiiiiiiillllllllleeeeee, bailla Ron. Je suis fatiguée, moi je me couche.
- D'accord moi aussi. Bonne Nuit!
- Bonne Nuit!
Ils éteignirent à leur tour leur lampe puis se reposèrent pour la rentrée de demain.

Debout les paresseuses, s'exclamèrent Ron et Harry en repliant les couvertures de Ginny et Hermione pour qu'elles soient déshabrillées.
- Mais qu'est-ce que vous faites, demanda Ginny qui venait de s'aperçevoir de la présence de son frère et de Harry. Ron sort de ma chambre. Et puis il est quelle heure?
- L'heure de la vengeance Ginny, déclara Ron sur un ton narratif. Tu vois moi et Harry voulions nous venger pour...
Ron s'arrêta de parler en observant qu'Hermione le regardait, endormie, et il resta complètement bouche bée de décourvrir qu'elle ne portait qu'une camisole amplement décoletée ainsi qu'une paire de boxer assorti. En contantant son trouble, Hermione remonta précipitant les couvertures sur elle, rougissante, sous les rires camouflés de Ginny et Harry.
- Tu disais, s'impatienta Ginny.
- Euh, je, je, bredouilla t-il en rougissant.
- Très bien si tu n'as rien à dire tu peux partir, la porte est ouverte, ajouta Ginny en poussant son frère dehors.
- Le déjeuner est prêt, précisa Harry, en dissimulant un fou rire. Et il est 8h30.
Ginny rit à son tour puis Harry ferma la porte.
- Je ne dors plus jamais de ma vie habillée de cette façon, déclara Hermione, très sérieuse.
Ginny ria mais Hermione resta neutre.
- Allons, rit un peu. T'as vu la tête de mon frère quand il t'a vu. Ça va, je n'ai rien dit, ajouta t-elle en voyant l'air de son amie. Tu descends déjeuner?
- J'avoue que je n'ai pas vraiment le choix.
Elles sortirent du lit, s'habillèrent puis descendirent à la cuisine.

Monsieur et Madame Weasley ainsi que Ginny, Harry, Ron et les jumeaux étaient assis à la table de la salle à manger. Quand Ron vit Hermione, il rougit avant de baisser la tête pour ne pas la regarder. Gênée, Hermione prit place entre Fred et Ginny et se beurra une tranche de pain. Après le petit déjeuner, tous se préparèrent pour ensuite monter dans la voiture que Monsieur Wesley avait obtenu du Ministère. Malgré l'interdiction de sa femme, il avait agrandi par magie l'automobile afin de tous pouvoir s'y asseoir confortablement.
- Et on est partis, annonca t-il après que George eu fermé la portière arrière.
Vers 10h45, ils arrivèrent à la gare et se rendirent près de la plate-forme 9.
- Allez-y les filles, fit Monsieur à sa fille et Hermione.
Elles traversèrent sans difficulté la barrière puis se fut au tour de Ron et Harry puis de Fred et George. Les adultes passèrent en dernier lieu et firent monter leurs enfantsà bord du train. Le sifflet indiquant le départ rettentit et nos trois amis se faufilèrent à travers la foule pour enfin dénicher un compartiment vide où ils s'effondrèrent sur leur siège.
- Et une autre année d'ennuis qui commence, déclara Ron, anéanti.
- Ne sois pas aussi négatif. Moi je suis bien content de quitter les Dursley pour retourner à l'école.
- Ouais, peut-être. Et toi Hermione qu'est-ce que t'en d... Ron s'intérrompit en observant tou à coup qu'Hermione n'était pas présente. Hermione? Mais où est-elle passée?
- Ça j'en sais rien, elle était avec nous il y a même pas 5 minutes.
- Suis-moi.
Ils sortirent du compartiment et partirent à la recherche de leur amie. Ils les fouillèrent tous mais sans succès. Ils commençaient à s'inquièter et allaient même jusqu'à se demander si Malefoy n'y était pas pour quelque chose. Mais ce ne pouvait pas être lui puisque deux minutes plus tard, il fit irruption dans leur compartiment.
- Tiens, tiens, si ce n'est pas Potter et son inséparable Weasley, dit Malefoy d'un ton méprisant.
- Tiens, tiens, si ce n'est pas Malefoy et ses deux inséparables gorilles, réplqua Harry sur un ton de défi.
- Je vois que votre Sang-de bourbe à dents de lapin n'est pas là. Vous l'avez abandonné?
- Ce n'est pas exactement ça. On la cherche si tu veux savoir. Tu sais où elle est?
- Bien sûr. Pourquoi? Tu ne sais pas où elle est, déclara Malefoy, totalement surpris. Elle ene vous a rien dit?
- Ne joue pas les imbéciles avec nous, où est-elle, dit Ron, en se levant.
- Je te croyais plus intelligent, Weasley. Et bien la voilà ta petite amie à dents de lapin, dit Malefoy en désignant Hermione qui venait de pénétrer dans le compartiment.
- Hermione n'est pas ma petite amie.
- Bien sûr, bien sûr.
Sur ce, il s'en alla en fermant la porte avec fracas.
- Non mais tu peux me dire où tu étais, s'inquiéta Ron. On t'a cherché partout!
Hermione regarda de Ron à Harry, nerveusement, cherchant quel mensonge elle pouvait bien inventé cette fois-ci.
- Hum, je, je... j'étais aux toilettes.
- Ah, je vois, répondit-il simplement.
- Écoutez les gars, en fait, je n'étais pas vraiment aux toilettes. J'étais à l'avant du train, enchaina t-elle, a... avec les... les autres euh. Avec les autres préfets, termina t-elle à voix basse.
- Quoi, s'indigna Ron. T'es préfète et tu nous...
- Mais c'est génial, coupa Harry en jetant un regard glacial à Ron. Mais tu aurais pu nous en parler pus tôt, non?
- Ja sais mais, enfin...
- Peu importe.
Elle sourit à Harry puis dirigea son regard vers la fenêtre. Durant le reste du voyage, Hermione dormit sur la banquette tandis que Ron et Harry jouaient à la bataille explosive ou parlaient Quiddich. Ron eut la même expression qu'il avait eu avec Hermione quand Harry lui annonça qu'il avait été choisi pour être capitaine de l'équipe de Gryffondor. Il commençait à pleuvoir quand ils arrivèrent à Poudlard et c'est trempés jusqu'aux os qu'ils s'installèrent à la table de Gryffondor où ils discutèrent avec les anciens, attendant l'arrivée du Professeur Mcgonagall et des nouveaux élèves. Après que Ron se soit plaint durant toute la répartition, Dumbledore se leva pour annoncer le début du repas.
- Il était temps, ronchonna Ron.
Hermione roula des yeux puis se servit du poulet. Vers 9 heures les élèves montèrent se coucher puis se reposèrent pour leur première journée bien chargée de demain.