Allo tout le monde! Merci à jellyka, elodie et larmes d'ange, les trois seules personnes à avoir laisser une review! Si vous aimez, allez cliquez sur le ptit bouton en bas, j'aimerais bien avoir de vos commentaires. Et voilà le troisième chapitre. Bonne lecture à tous!
Chapitre 3
Le
lendemain matin, Harry et Ron descendirent dans la Grande Salle pour
prendre leur petit déjeuner. À l'autre bout de la
table, ils apperçevirent Hermione. et allèrent
s'assirent près d'elle.
- Salut Hermione, dit
Harry.
Hermione leva la tête de son assiette puis les
regarda.
- Ah salut les gars, répondit-elle entre deux
bouchées. Je ne vous avais pas vu.
- Dis donc, Hermione,
questionna Ron, ce n'est pas toi qui doit distribuer les horaires ce
matin.
- Si, mais j'aurais bien aimer finir de déjeuner
avant. Mais si tu insistes.
Elle se leva et revena quelques
minutes plus tard avec les emplois du temps de tous les Gryffondor à
partir de la quatrième année.
- Voilà,
annonça t-elle en leur donnant leur horaire. Et puis?
- Tu
ne devineras jamais. On passe la journée complète avec
les Serpentard.
- Oh, c'est pas vrai, s'exclama t-elle. Et je te
paris qu'on commence avec Potions?
- Ne répond même
pas Harry, implora Ron. Je ne veux même pas le
savoir.
Bougonnants, ils se dirigèrent vers leurs dortoirs
pour prendre leurs livres pour ensuite prendre la direction des
cachots, où se donnait le cours de Potions. Ils s'assirent
-comme à leur habitude- au fond de la classe et attendirent
que Rogue ait finit de faire l'appel.
- Aujourd'hui, nous allons
fabriquer une potion... disons très spéciale, déclara
Rogue de sa voix toujours aussi froide. Malgré mon objection
de vous apprendre cette potion, je me dois de vous l'enseigner
puisqu'elle figure sur le programme des cinquièmes années.
Le filtre d'amour.
- Quoi, s'exclama Dean Thomas. Vous n'êtes
pas sérieux. Si vous nous enseignez cette potion... Enfin,
c'est interdit de la fabriquer...
- Je vous remercie de votre
commentaire Thomas mais je suis parfaitement au courant des
restrictions que nous apporte ce filtre. Mais nous croyons qu'à
15 ans vous soyez assez... contiens de la gravité que peut
apporter le filtre d'amour pour usages personnels, ajouta t-il sur un
ton sans réplique.
Il se tourna vers le tableau et écrit
les ingrédients nécessaires pour la fabrication de la
potion. Harry, Ron et Hermione se mirent au travail. Rogue marchait à
travers les rangées en réprimendant les élèves
qui parlaient ou qui se trompaient. Bien sûr, il continuait de
s'acharner sur le pauvre Neville qui avait cette fois-ci répandu
de la potion sur Lavande Brown qui ne cessait de se jeter sur Rogue
pour essayer de l'embrasser, répandant l'hilarité
générale.
- Longdubat, mais qu'avez-vous fait
encore, hurla t-il, en repoussant son élève. En raison
de Longdubat le cours est terminé. Weasley, accompagnez Miss
Brown à l'infirmerie et expliquez la situation à Mme
Pomfresh.
Ron se leva et prit Lavande par le bras avant de
l'entraîner hors de la classe pendant que les élèves
se précipitaient hors de la classe afin d'échapper à
la colère de leur professeur de potions.
- Tu crois que
Lavande va s'en remettre, demanda Harry à Hermione qui
marchaient en direction du cours d'Enchantements. Je la plaint!
Tomber amoureuse de professeur Rogue. Ah mon Dieu! J'espère
qu'elle ne se souviendra plus de rien.
- Malheureusement non,
gémit t-elle. Le filtre d'amour est une potion très
délicate. Elle agit durant 48 heures et quand Lavande sera
sortie de sa transe, elle se rappellera avoir essayé
d'embrasser Rogue.
Ils frissonnèrent à cette pensée.
Arrivés devant la porte de la classe, ils entendirent Ron
arriver à pas de courses vers eux.
- Lavande est à
l'infirmerie, expliqua t-il. Pomfresh lui a donné une potion
pour qu'elle puisse dormir durant 48 heures afin que les effets
disparaissent.
Vers 8 heures, après avoir passé
une journée bien remplie, ils montèrent de coucher.
Dans la salle commune, Harry croisa Ginny qui se mit à rougir
à la vue de celui-ci.
- Salut Ginny!
- Sa...salut Harry,
dit-elle timidement.
- Ma sœur est toujours follement amoureuse
de toi on dirait bien, déclara Ron sur un ton amusé.
-
La ferme Ron.
Après leur première
semaine de cours, c'était enfin le week-end. La veille, Harry
avait organisé les sélections de Quiddich où Ron
avait été sélectionné comme gardien et un
Gryffondor de septième année jouait comme Porsuiveur.
Tout les Gryffondor ne cessaient de féliciter Ron qui était
trop heureux. Par contre, Rogue lui avait infligé une retenue
pour la stupide raison qu'il était trop de bonne humeur. C'est
donc bougonnant que Ron se rendit à sa retenue en ce samedi
soir 8 heures, tandis que Harry et Hermione travaillait sur leur
devoir de Défense contre les forces du mal dans leur salle
commune.
- Alors c'est quoi le sujet du devoir, questionna
Harry.
- Les vampires. Faire une dissertations de 2 parchemins sur
les mœurs des vampires, précisa Hermione.
Après
avoir terminés leur dissertation, il était presque 11
heures et la salle commune était déserte. Il s'étaient
installés sur un fauteuil près du feu et discutaient de
choses et d'autres.
- Alors Harry, tu dois être content
d'être le nouveau capitaine de l'équipe de Quiddich de
Gryffondor cette année. Après tout, ajouta t-elle
prudemment, ton père aussi était capitaine, n'est-ce
pas?
- Si. Ça doit être dans mes gênes,
répondit-il en souriant.
- Sûrement. Tu as toujours
été doué pour le Quiddich.
- Merci.
Ils
se sourirent puis, gênés, dirigèrent leur regard
vers le feu. Harry jouait nerveusement avec sa montre. Il se posait
encore des question sur le fait qu'il était vraiment amoureux
d'Hermione et le fait d'être seul avec elle l'angoissait
beacoup. Sur le coup, sa montre se détacha et tomba sur le
divan. Il mit sa main sur l'objet en même temps qu'Hermione
déposait sa main par-dessus la sienne par accident. Ils
frissonnèrent puis relevèrent la tête. Leur
visage n'était plus qu'à quelques centimètres et
Harry se rapprocha et déposa ses lèvres sur les
siennes. Ils s'embrassèrent ainsi durant quelques secondes
puis ils se séparèrent et se regardèrent dans
les yeux. Un bruit se fit entendre à l'autre bout de la pièce
et ils se retournèrent aussitôt pour apercevoir Ron qui
revenait de sa retenue. Il avait la bouche entrouverte et avait les
larmes aux yeux. Ils se retourna et passa le portrait de la Grosse
Dame.
- Ron attends, cria Hermione, en se levant. Mais Ron était
déjà en train de courir dans les couloir, la vue
embrouillée par les larmes.
- Pourquoi t'as fait ça,
hurla presque Hermione à Harry.
- Eh je te signale que
c'est autant de ta faute, se défendit Harry aussi fort
qu'elle.
Elle se rassit sur le divan puis pleura en silence.
-
Hermione, pleure pas, dit Harry en posant une main sur son épaule.
-
Me touche pas, cria Hermione.
Et sur ce, elle se leva et courut
jusqu'à son dortoir, laissant Harry seul dans ses pensées.
Et sur ce, elle courut jusqu'à son dortoir, laissant Harry seul dans ses pensées...
Quand Harry se réveilla le
dimanche matin, il était étendu sur un des fauteuils de
la salle commune de Gryffondor. Il se rappelait parfaitement la
raison pour laquelle il était là et non dans son
dortoir. Tout se bousculait dans sa tête : son premier baiser
avec sa meilleure amie, Ron qui les surprenait, Hermione qui était
triste, fâchée et mélangée. Il le savait
trop que Ron ne voudrait plus jamais lui adresser la parole.
Embrasser la fille qu'il aimait.
- Je suis vraiment trop stupide,
murmura Harry pour lui-même.
Il se leva puis décida
de commencer la journée par un bon petit déjeuner. Même
s'il n'avait pas très faim, cela l'aiderait peut-être à
affronter les problèmes qui le hantait. Hermione fit irruption
dans la Grande Salle quelques temps après. Elle avait quelque
peu les yeux rouges et, à la vue de Harry, tourna les talons
et partit en courant.
- Qu'est-ce qu'elle a Hermione ce matin,
demanda Seamus, qui mangeait à coté d'Harry.
Harry
ne répondit même pas puis , après s'être
levé, courut après Hermione. Il la repéra au 3e
étage, assise par terre entrain de pleurer. Il s'approcha
doucement d'elle mais elle se releva précipitamment puis se
remit à courir. Cependant, Harry réussi à la
rattraper facilement et la saisit par le bras afin de la faire
pivoter pour la regarder. Elle baissa la tête et des larmes
coulaient toujours sur ses joues. Il la lâcha pour ne pas la
brusquer et, à son grand étonnement, au lieu de se
sauver, releva la tête pour le regarder dans les yeux.
- Je
suis désolée Harry, réussit-elle à
articuler. Tout est de ma faute. Je suis partie sans même
m'expliquer hier soir. J'étais trop fâchée et
triste et... et j'étais aussi trop gênée de
t'avoir embrassé. Tu sais, tu es tout de même mon
meilleur ami depuis longtemps et... et je ne savais plus où
j'en étais. Tout va mal depuis cet été. D'abord
mes parents qui se séparent, là Ron qui es en colère
contre moi.
Elle se remit à pleurer et Harry ne savait
plus quoi faire. Il s'approcha lentement d'elle puis la prit
doucement dans ses bras. Elle ne le repoussa pas, au contraire, elle
mit sa tête dans le creux de son épaule.
- Merci de
me consoler Harry.
- Tu sais Hermione, je dois t'avouer quelque
chose, dit-il au bout d'un moment.
Elle s'écarta de lui
puis le regarda dans les yeux.
- Je crois que c'est bien
finalement ce qui s'est passé hier soir. Parce que j'ai pu
mettre de l'ordre dans ma tête, ajouta t-il précipitamment
en voyant Hermione froncer les sourcils. Cet été, je me
demandais si... Si j'étais amoureux de toi. Mais quand je t'ai
embrassé j'ai compris que... que si je tenais beaucoup à
toi et que je voulais te protéger c'est parce que tu étais
ma meilleure amie.
Elle lui sourit mais elle pleurait quand
même.
- Je ne sais pas quoi te dire Harry, avoua t-elle en
souriant légèrement.
- Alors ne dit rien. Et je suis
désolée d'avoir tout gâché entre toi et
Ron.
- Il n'y a rien entre moi et lui, dit-elle durement.
Il
eut un bref silence puis Harry parla :
- Pourquoi tu as dit tout à
l'heure que Ron était en colère contre toi. Moi je ne
l'ai pas vu encore aujourd'hui mais je suis certain qu'il ne me le
pardonnera jamais.
- Je ne sais pas pourquoi tu me poses cette
question Harry. Parce que tu connais très bien la réponse.
-
Effectivement. Mais il y a dû se passer autre chose parce que
sinon tu ne serais pas aussi triste.
- Et bien je l'ai croisé
ce matin dans un couloir, dit-elle enfin. Et il s'est mis à
m'engueuler. Il s'est mis à m'insulter, il était très
en colère. Il criait. Il m'a dit que je n'avait pas le droit
de faire ça. Et... et il m'a dit... Elle prit une grande
respiration tandis que des larmes roulaient toujours sur ses joues.
Il m'a dit que je n'était qu'une pute qui embrassait n'importe
qui. D'abord Viktor, et ensuite toi.
À présent, elle
pleurait bruyamment et se réfugia dans les bras d'Harry.
-
Il n'avait pas le droit de me dire ça, hein Harry. Il n'avait
pas raison, hein. Dis-moi que non.
- Hermione, regarde-moi. Tu
n'es pas une putain. Ron était juste en colère. Un peu
trop. Tu le connais autant que moi. Toujours jaloux et possessif. Et
puis tu sais ce que l'amour peut faire. Je sais qu'il n'aurait jamais
dû dire ça mais la seule chose que je sais, c'est qu'il
ne le pensait pas.
- J'en sais rien. Je ne sais plus rien
maintenant. Si je l'aime ou si je veux encore lui parler.. Il est
allé trop loin.
- Mais non tu vas voir, il va se
calmer.
Il la réconforta du mieux qu'il pu puis ils se
dirigèrent vers les serres pour leur cour de Botanique.
Ils
ne virent pas Ron de la journée. Il était venu à
aucun des cours et ils commençaient à se demander s'il
était malade. Mais quand ils approchaient des portes de la
Grande Salle, dans le Hall, Harry et Hermione aperçurent Ron
qui descendaient les marches. À sa vue, Hermione disparut à
travers la porte puis laissa les deux garçons discuter un peu.
Ron vint se placer devant Harry puis attendit.
- Pourquoi tu as
insulté Hermione, Ron. Tu ne te rends pas compte que ce que
lui a dit c'est affreux. Elle est malheureuse maintenant à
cause de toi.
- Pardon. Tu me demandes bien pourquoi. Vous vous
fichez de moi, hurla Ron.
À présent, la rumeur des
conversations commençaient à diminuer dans la Grande
Salle. Les élèves et professeurs entendaient des voix
(ou plutôt des cris loll) et tous se turent pour mieux
comprendre.
- T'es pas obligé de crier. La chose que je
peux te dire, c'est que tu n'avais pas à engueuler Hermione ce
matin, c'était un accident.
Hermione, qui était
assise à la table des Gryffondor, se demandait bien quand son
nom allait être cité. Quelques élèves se
retournèrent vers elle mais elle n'y tint pas compte.
-
Accident ou pas je croyais que tu étais mon meilleur ami
Harry. Tu savais pourtant mais tu l'as fait quand même.
- Tu
peux t'expliquer.
- Tu savais que j'aime Hermione mais tu l'as
embrassé quand même, cria Ron.
Dans la Grande Salle,
tout le monde regardait Hermione mais celle-ci se leva devant tout le
monde puis ouvrit les portes de la Grande Salle pour y trouver un
spectacle affreux. Ron se jeta sur Harry et ils se battaient à
mains nues.
- Non mais vous êtes malades ou quoi. Ron
arrête, lâche Harry.
- Ce n'est qu'un hypocrite.
Hermione pousse toi, ordonna Ron tandis qu'Hermione le tirait.
-
Tu ne vas quand même pas te battre. Arrêtez, cria
t-elle.
Hermione continuait toujours à tirer Ron par en
arrière et Ron la poussa de toute ses forces et elle fut
projetée contre le mur. Harry plaqua Ron à terre et se
précipita vers Hermione. Elle saignait de la lèvre
inférieure et était évanouie.
- Est-ce que
quelqu'un pourrait nous expliquer ce qui se passe, demanda Dumbledore
qui venait d'arriver avec les professeurs Rogue et McGonagall.
-
Minerva, pouvez-vous amenez Mademoiselle Granger à
l'infirmerie s'il vous plait, dit le directeur voyant que personne
parlait. Très bien, maintenant M.Weasley, expliquez-nous
pourquoi vous vous êtes battus avec M. Potter.
- Si vous ne
parlez pas les conséquences seront plus graves. M. Potter?
-
C'est parce qu'il est fâché contre moi, avoua Harry. Et
Hermione. Dis-lui le reste, ajouta t-il à l'adresse de Ron.
-
Vous voulez tout savoir, demanda Ron.
- Oui.
- Et bien c'est
privé, répondit t-il brusquement.
- Bien, dit
Dumbledore au bout de quelques minutes. Puisque aucun de vous deux ne
parlera, je demanderai à Miss Granger. Aurevoir. Et il tourna
les talons en direction de l'infirmerie. Rogue leur jeta un dernier
regard assassin puis suivit le directeur.
Tandis que Rogue et Dumbledore prenaient le chemin de l'infirmerie, Harry regarda brièvement Ron puis, sans avoir lancé un dernier regard à celui-ci, il partit.
Rendus à
l'infirmerie, Rogue et Dumbledore durent parler avec Mme. Pomfesh
longtemps avant qu'elle cède à leur demande, parler à
Hermione. « Mais cette jeune fille a besoin de repos, ne
cessait de répéter l'infirmière ». Ils
s'approchèrent d'Hermione qui avait repris connaissance
mais pleurait sans cesse.
- Bonsoir Hermione, dit le directeur en
souriant. Vous vous sentez mieux?
Elle ne dit rien.
- Vous
savez sûrement pourquoi M. le directeur tient à vous
parler, Miss Granger.
Elle hocha la tête et des larmes
continuaient toujours à rouler sur ses joues.
- Je suis
désolé de vous surcharger de questions ce soir vu votre
état mais je me dois de savoir la situation. Harry et Ronald
n'ont rien voulu me dire.
- Je dois vous avouer que je ne sais
pas non plus si je dois vous parler. En fait c'est assez bête
comme… comme situation. Et puis, je ne vois pas pourquoi vous
voulez savoir ce qui se passe, Monsieur. Vous les avez bien entendu
parler comme moi depuis la Grande Salle, n'est-ce pas?
- Eh
bien, seulement peu. Mes vielles oreilles n'entendent plus comme
avant. Mais ce que je me demande cependant, c'est la raison pour
laquelle M. Weasley s'est battu avec Harry.
- Si je vous disais
que c'est à cause de moi est-ce que cela vous aiderais.
-
Je crois que je commence à comprendre, dit lentement Rogue.
Vous voulez dire que Weasley, ajouta t-il un sourire malicieux sur
les lèvres. Je me doutais bien aussi qu'il y avait une
histoire d'amour en dessous de tout ça. Est-ce exact, Miss
Granger.
- Vous devez nous dire Hermione. Je sais que cela peut
être difficile mais comme je l'ai déjà dit à
Messieurs Potter et Weasley, les conséquences seront plus
graves si vous ne parlez pas.
- Bon d'accord si vous insistez.
Je crois que je n'ai vraiment pas le choix. Voilà, j'ai,
euh, hum j'ai. Elle respira un grand coup puis se lança.
J'ai embrassé Harry et… et Ron nous a surpris et
maintenant il est fâché et jaloux, voilà c'est
tout. Le reste je crois que vous le savez, termina t-elle.
- Merci
pour votre soutient Hermione. Venez Severus, je crois que Miss
Granger a besoin de repos.
Il lui adressa un sourire puis elle
lui adressa un faible sourire en retour.
- Vous croyez à
cette histoire d'amourettes, M. le directeur, questionna Rogue, en
sortant de l'infirmerie.
- Bien sûr, pourquoi Hermione
nous aurait-elle mentit? Voyons Severus, rapelez-vous quand vous
aviez 15 ans. Est-ce que maintenant cette histoire paraît plus
possible à vos yeux?
- En effet Monsieur.
Dumbledore
entra dans son bureau puis Rogue poursuivit son chemin jusqu'à
son bureau.
Après une bonne nuit de sommeil, les
élèves se rendirent en cours. Ron et Harry ne se
parlaient plus et Hermione refusait d'adresser la parole à
Ron. Toutefois, elle s'était expliqué avec Harry et
tout allait bien maintenant entre eux depuis qu'ils avaient
éclaircis les choses. Hermione avait quitté
l'infirmerie le matin même mais elle ne s'était pas
du moins présenté au cours de la journée. Harry
voulait aller la voir mais malheureusement, le professeur McGonagall
lui rapella ainsi qu'à Ron que leur retenue serait ce soir,
juste après le repas du soir. Ils partirent donc, séparément,
au bureau du professeur Dumbledore où ils étaient tout
d'abord convoqués. Ils prononcèrent le mot de passe
et le phénix gardant l'entrée du bureau directeur
disparu derrière une longue escalier en colimaçon.
Harry n'eut même pas le temps de cogner que Dumbledore ouvrit
la porte.
- Bonsoir jeune gens, souhaita t-il.
- Bonsoir
Monsieur, répondirent-ils la mine basse.
- Je crois que
vous vous doutez la raison pour laquelle je souhaitais vous voir ce
soir, n'est-ce pas?
Ils hochèrent la tête.
- Moi
ainsi que Severus sommes allez voir Miss Granger hier soir.
Malheureusement, elle était très fatiguée et
elle n'a rien voulu dire. J'espère seulement que ce soir,
vous parlerez, termina Dumbledore avec sérieux. (N.B. Je sais
qu'Hermione a tout raconté mais lisez la suite à
place de vous posez des questions… loll)
- Je crois que nous
n'avons pas vraiment le choix, dit Harry. Mais… mais ce n'est
pas à moi de lui raconter, s'emporta t-il en s'adressant à
Ron. Si tu n'aurais pas encore fait ta petite crise rien de tout ça
serait arrivé.
Ils avaient à présent oublié
la présence de Dumbledore et hurlaient comme deux démens.
-
C'est ça, dit donc que tout est de ma faute. Si tu aurais
pensé une seule seconde tu n'aurais jamais fait ça à
moi.
- Ah oui, et bien qui te dit que ce n'est pas elle,
hein?
Ron le regarda haineusement, les larmes aux yeux.
Soudainement, il couru jusqu'à la porte et disparu derrière
celle-ci.
- Argggggghhhhhh, cria Harry. J'en ai marre, j'en ai
marre, j'en ai marre.
- Harry, demanda Dumbledore.
- Hein?
Oh euh, excusez-moi Monsieur c'est juste que je… euh je, dit-il,
gêné en réalisant qu'il avait tant parlé
devant Dumbledore.
- Ne t'en fait pas Harry, dit-il en souriant.
Mais j'aimerais bien savoir une bonne fois pour toute cette
histoire. S'il te plaît.
- Très bien. Et puis de
toute façon, au point où j'en suis…Tout ça a
commencé un soir il y a deux jours. Ron était à
sa retenue et moi je travaillais avec Hermione dans la salle commune.
Mais quand Ron est revenu vers 11 heures, il nous a vu en train de…
entraindesembrasser,dit Harry très vite.
- Pardon,
questionna le directeur.
- On était en train de… de
s'embrasser, reprit Harry, aussi rouge qu'une fraise.
- Je
vois, dit Dumbleodre qui malgré la situation, gardait son
calme et son sérieux, sans pour autant afficher un petit
sourire amusé. Vas-y continue.
- Et il est partit. Il était
très fâché et le lendemain, quand on s'est
rencontré dans le Grand Hall, et bien il m'a crié
dessus et il s'est jeté sur moi. Et Hermione aussi était
fâchée contre lui parce qu'il l'a grandement insulté
à cause de… enfin de ce qui s'est passé et c'est
tout.
- Mais, si je peux me permettre, ajouta Dumbledore, il y a
tout de même quelque chose que je ne comprends pas
-
Laquelle.
- Pourquoi M. Weasley est-il tant en colère
contre vous et Miss Granger?
- Vous n'avez qu'à lui
demander vous-même, dit précipitamment Harry,
soudainement paniqué. Et puis de toute façon, je doute
qu'il veuille vous dire que… enfin…
- Tu sais Harry, en
fait, Hermione m'avait raconté une partie de l'histoire
hier. Mais je voulais tout de même avoir votre version à
tous les deux.
- Bien sûr.
- Et après notre
rencontre avec Miss Granger, Severus m'a dit quelque chose qui m'a
semblé… enfin impossible au début. Mais après
avoir réfléchis à ce que m'a dit Hermione et
avoir écouté ta version des faits, je crois que cette
hypothèse est en fait la vérité. Vous voulez,
savoir ce que m'a dit Severus, Harry?
Il hocha lentement la
tête, nerveux d'entretenir une telle conversation avec le
directeur.
- Il m'a dit que M. Weasley était amoureux de
Mlle Granger, dit-il avec un sourire. Est-ce vrai?
- Je… je dois
aller à ma retenue, dit Harry. Aurevoir.
- Harry, attends.
Je voulais simplement te remercier pour ta franchise et… est-ce que
je peux te donner un conseil.
- Allez-y.
- Parle lui et dis-lui
ce que tu ressens pour elle. Explique-lui et il va comprendre
puisqu'il est ton meilleur ami.
- Merci pour votre conseil. Je…
je crois que c'est ce que je vais faire.
Il lui sourit et Harry
lui renvoya un sourire puis sortit du bureau pour se rendre à
sa retenue avec Ron.
Arrivé
à la salle des trophées où se déroulerait
sa retenue, il aperçu McGonagall et Ron qui n'était
pas de bonne humeur.
- Vous êtes en retard Potter, tonna
t-elle.
- Oui, je sais mais…
- Il n'y a pas de mais vous
êtes en retard et cela vous vaudra une autre heure de ret…
-
Dumbledore, la coupa t-il.
- Pardon?
- C'est le professeur
Dumbledore. Il voulait me parler.
- Très bien alors. Vous
devez tout nettoyer et vous partirez à 10 heures, ordonna
t-elle en redressant son chapeau.
Et elle quitta la pièce.
Ron prit un torchon et prit un trophée entre ses mains et
commença à le récurer. Harry s'approcha de
lui.
- Ron. Je… je pourrais te parler quelques minutes.
Il
ne répondit rien.
- Écoute, je sais que je t'ai
fait de la peine mais il faut que tu saches que toi aussi tu nous en
a fait. Et surtout Hermione, elle est extrêmement malheureuse,
elle a besoin de toi. Je ne sais toujours pas pourquoi tu nous as
ignoré comme ça simplement… et bien disons parce que
j'avais embrassé celle que tu aimais. Par accident, je te le
répète. C'est arrivé… comme ça, c'est
tout.
- Tu es sérieux, dit-il en se retournant.
-
Très sérieux. Et je te le redis encore, Hermione a
besoin de toi. Et… ce que je tenais à te dire c'est qu'au
début de l'été je me croyais amoureux
d'Hermione. Mais quand je l'ai embrassé j'ai compris que
ce n'était qu'une amie. Une très bonne amie. Mais
je savais que tu l'aimais. Et qu'elle aussi t'aimais mais…
-
Tu veux dire qu'elle t'as dit qu'elle était amoureuse de
moi, le coupa t-il.
- Et bien elle ne m'a rien dit mais ce que
je sais, c'est qu'elle s'ennuie énormément de
toi, mais elle te déteste en même temps pour ce que tu
lui a fait, si tu vois ce que je veux dire.
Il hocha la tête.
- Pourquoi est-ce que je lui ai dit ça? Elle ne voudra
même pas m'écouter pour que je m'excuse. Mais je
dois aller lui parler quand même. Elle est restée dans
le dortoir toute la journée d'après ce que m'a dit
Lavande. J'irai la voir demain matin.
- Bonne idée.
-
Et Harry je m'excuse de m'être battu avec toi. Je suis
désolé.
- Je te pardonne. Disons que tu n'as pas
été trop fort sur ce coup là.
- Ouais. Enfin
ce qui est important maintenant c'est que tout est redevenu comme
avant. Ou presque…
- Hum. Tu iras la voir demain. Si tu lui dit
franchement ce que tu ressens, ou enfin presque tout ce que tu
ressens, elle t'excusera.
- Merci.
Ils se sourirent, puis
après avoir roulés des yeux se prirent dans leurs bras
en même temps que McGonagall entra dans la pièce.
-
Et bien je venais voir si tout allait bien, renseigna t-elle. Je suis
bien contente que vous vous soyez réconciliez tous les deux
mais il faudrait peut-être se mettre au travail, n'est-ce pas
jeunes gens?
- Oui professeur, répondirent-ils à
l'unisson.
Elle sortit de la pièce, les laissant à
nouveau seuls. Ils finirent de nettoyer tous les mérites puis,
à 11 heures, prirent le chemin de leur dortoir où ils
s'endormirent, épuisés.
