Auteur : Fisou
Titre :
Rebirth
Genre : Remède pour Déprime post-fin
d'Hikago, c'est à dire, avec un Sai vivant dedans !
Base :
Hikaru no Go
Note : Merci à tout le monde, ceux
qui ont lu ma fic, ceux qui ont attendu la suite et viennent la lire
après autant de temps. Merci à ceux qui mont envoyé
des reviews pour me demander de continuer, c'est grâce à
vous que j'ai culpabilisé et ai gardé cette fic en tête
malgré ma lenteur à m'y remettre. Voilà ce que
vous attendez depuis environ deux ans ! Mais comme on dit : "
plus c'est long, plus c'est bon ! " :-)
Sai : Comme les
frites :-D
Fisou : Oui Sai, comme les frites /sweatdrop/
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Rebirth
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£ Chapitre 13 : Débilité et faux semblants £
- J'abandonne…
A ce moment là, le fan-club de Sai poussa un hurlement de joie. Le brun s'inclina puis aida son adversaire à ranger les pierres. Il se leva en rougissant devant toutes les paires d'yeux levées sur lui. Hikaru jouait des coudes mais il arriva quand-même à l'atteindre.
- Sai tu… !
Mais un homme vient se mettre devant lui.
- Fujiwara-san, veuillez me suivre s'il vous plaît.
Sai lui sourit gentiment et le suivit. Ils montèrent sur l'élévation qui servait de scène, et Sai se vit remettre un nouveau trophée, celui du Champion International de Go Amateur.
Une vingtaine de minutes plus tard, Sai, Hikaru, Waya et Akira avaient enfin fini par s'échapper de la salle. Ils décidèrent de rentrer rapidement chez Hikaru, avant qu'Ogata ne décide de pointer le bout de son nez dans le coin. C'était déjà une aubaine qu'ils ne l'aient pas croisé…
Sai aperçu du coin de l'œil une silhouette assise contre le flanc du distributeur de boisson, une canette à la main. L'ex-fantôme fit volte-face et s'approcha du jeune garçon, sans donner d'explications aux autres qu'il laissa en plant.
- Tu attends quelqu'un ?
L'européen leva son regard bleu vers celui qui venait de lui parler. Ah oui, Fujiwara no Sai, qui lui avait fait perdre sa première partie pour les éliminatoires, et qui avait loupé sa partie d'aujourd'hui.
- Si tu viens pour disputer ta partie, c'est trop tard, c'est déjà terminé, l'informa-t-il.
- Je sais, actuellement, j'ai fait exprès de ne pas venir, ou plutôt je n'ai pas eut le choix… s'expliqua Sai en affichant un sourire penaud.
L'autre brun loucha sur la plaque dorée que Sai tenait sous son bras.
- Ah je vois, tu as gagné ce championnat aujourd'hui ? Félicitations, ajouta-t-il pour la forme. Mais alors, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu me voulais !
Le visage de Sai se fendit d'un grand sourire amical.
- Et bien puisque tu avais l'air de t'ennuyer, je voulais t'inviter chez Hikaru et moi. Connaissant ses amis, ils vont certainement faire une fête…
- Une fête ? fit l'européen en haussant un sourcil.
- Oui ! s'exclama Sai en se grattant la nuque. Ils vont utiliser ma victoire comme excuse pour manger de la pizza jusqu'à en avoir le nombril qui ressort, et boire jusqu'à tomber ivre mort.
Un sourire amusé ourla les lèvres de son interlocuteur.
- Ça m'a l'air intéressant. Ok je viens, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose de prévu de toutes façons !
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- Où est passé Sai ? s'enquit Hikaru au bout de quelques minutes.
Ils venaient d'arriver chez lui, pour préparer leur petite fête traditionnelle, avec pizza et bière à volonté.
- C'est juste maintenant que tu te poses cette question ? fit Waya en haussant un sourcil. Je l'ai vu aller parler à quelqu'un à l'Institut…Ogata je crois…
Hikaru recracha la première gorgée d'une canette de coca qu'il venait d'ouvrir. Waya était mort de rire.
- Je plaisante Hikaru ! Il est allé voir un autre gars.
Si sa canette avait été vide, le mi-blond l'aurait volontiers balancée dans la tête de son ami.
- BAKA ! hurla-t-il.
Kaga, suivit d'Akari, avait choisit ce moment là pour entrer dans le studio.
- Je t'aime aussi Hikaru, lança le roux dans une bonne imitation d'un moment sirupeux de série B.
Le visage d'Hikaru se fendit d'une grimace, lorsqu'Akira l'appela à l'aide depuis l'endroit qui se voulait être une kitchenette. Apparemment, le bazar qu'il y avait dans les placards était en train de s'effondrer…
- Non c'est bon Shindo ! Touche pas ça ! Nooon !
BROUM !
Correction, tout avait fini par s'écrouler lorsqu'Hikaru avait tenté d'aider Akira. Alors qu'ils étaient en train de tout déblayer, la porte s'ouvrit gaiement sur Sai, qui traînait son nouvel ami par le poignet. Ami qui ouvrit des yeux grand comme des soucoupes en admirant le bordel omniprésent. Il se serait cru chez lui !
- Tadaima ! s'exclama l'ex-fantôme.
- Ah Sai ! Enfin t'es là ! fit Hikaru avant de loucher sur l'étranger qui se trouvait chez lui. C'est qui ça ?
- Kyagi ! Je l'ai battu à l'examen pro !
- Et tu comptes nous ramener tous les gens que tu as vaincus ?
Hikaru se trouva brusquement bousculé par Kaga, qui d'un coup semblait beaucoup s'intéresser à ce qu'il se passait dans le coin. Les yeux de Kyagi s'ouvrirent encore plus si c'était possible, et il pointa un doigt accusateur vers le roux.
- TOI !
- Le Bishôjo ! ( bishôjo voulant dire un truc comme jolie jeune fille ) Sai t'as des fréquentations douteuses !
Sai clignait bêtement des yeux.
- Vous-vous connaissez ?
- Ce type et le plus nul au Shôgi que je connaisse ! rit Kaga.
- Je pourrais dire pareil pour toi en ce qui concerne le Go… rétorqua Kyagi en plantant son index sur le front du roux, et le poussant en arrière.
Puis le brun salua Hikaru.
- Désolé de m'incruster comme ça, Fujiwara m'a demandé de venir.
- Y'a aucun problème, si t'es un ami de Sai, sourit Hikaru.
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- Alors comme ça tu es le cousin de Kaga ? demanda le mi-blond à Kyagi avant d'avaler une longue gorgée de bière.
L'Européen hocha lentement la tête la tête en haussant les sourcils d'un air accablé, puis il mordit dans sa pizza.
- A part ton prénom, rien ne fait penser que tu ais des origines asiatiques, observa Toya en observant l'intérieur de sa canette à moitié vidée.
- Ma mère est française, et je lui ressemble, c'est pour ça que je ne ressemble pas à ce truc là-bas, répondit-il en pointant Kaga du pouce.
- Je t'emmerde, lança élégamment ce dernier.
- Vous ne vous entendez pas tous les deux ? demanda Sai en cherchant des fourches dans ses cheveux.
- Nous n'avons jamais pu échanger une conversation civilisée les rares fois où nous-nous sommes vus.
Waya se leva et pointa un doigt sur Kyagi.
- Ca ne va pas du tout ! Faut vous réconcilier ! Kaga est un type bien, il est le seul qui veuille bien dénigrer Toya avec moi !
- Je te demande pardon Waya ? fit Akira dont l'énervement naissant se montrait par une veine enflant sur son front.
Pour le consoler, Sai lui tendit une nouvelle canette de bière. L'alcool fait tout oublier, lui avait-on dit.
L'européen haussa les épaules et sourit.
- C'est Kaga qui l'a mauvaise envers moi parce que je suis meilleur au Go que lui depuis que nous sommes petits. C'est à lui de faire le premier pas.
- Ta gueule c'est toi qui m'en veut parce que je t'avais pris pour une fille la première fois que je t'ai vu, bishôjo ! s'exclama Kaga sur la défensive.
Hikaru et Waya se retenaient de rire. Kyagi arborait maintenant la même expression énervée qu'Akira, jusqu'à ce qu'Akari lui place une canette de bière entre les mains. Au moment où il vit l'expression de la jeune fille, sans savoir pourquoi il prit peur. Et les paroles qu'elle prononça avec le sourire lui montrèrent qu'il avait raison d'être effrayé.
- Tu devrais prévenir tes parents que tu es avec ton cousin pour ne pas qu'ils s'inquiètent si tu rentres tard. Hikaru, tu viens avec moi au convini !
Akari attrapa le mi-blond par la manche et le traîna hors de son appart, pleine d'entrain. Sai cligna innocemment des yeux, se demandant ce qu'elle avait derrière la tête.
- Sake, prédit Akira.
- Ahlala, Akari et ses obsessions yaoistes… soupira Waya en secouant la tête.
Il posa une main sur l'épaule de Kyagi d'un air compatissant.
- Bon courage vieux.
- Heh ? fut la réponse intelligente du brun.
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Akari n'avait pas fait dans la dentelle et avait ramené trois bouteilles de liqueur avec seulement une bouteille de jus de fruit pour mélanger, et avait fait jouer les garçons au jeu de « l'Enculé », qui est un jeu de carte où les descentes de culs sec font légion, en plus d'avoir l'air stupide lorsque l'on garde sa dernière carte sur son front.
Tout ça pour saouler Kaga et Kyagi pour les faire se…réconcilier ! Ca avait en partie fonctionné, au moins les deux garçons s'étaient supportés pendant la soirée, sans se crier dessus.
Et ce lendemain de fête ne fut pas différent des autres, c'est-à-dire : extrêmement difficile. Hikaru, Sai, Akira et Waya se retrouvèrent au petit matin à l'Institut, une boîte d'aspirine dans la poche et les paumes des mains collées au front. Seul Kyagi semblait reposé et frais comme une rose, paré pour ses parties de la journée.
Les autres le regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes…enfin pas trop longtemps parce que la lumière était trop vive pour leurs pauvres prunelles fatiguées.
En attendant le début de leurs parties, ils s'installèrent dans le salon de Go, la tête posée sur les tables fraîches de l'endroit.
Une douleur aigue telle une piqûre d'abeille se fit sentir dans la tempe d'Hikaru. La cause ? Il venait de penser soudainement à quelque chose.
- Toyaaaaa…
- Hmmmm…
- Te souviens ske tu m'avais dit ?
Akira haussa les sourcils et cligna deux fois des paupières.
- T'écoutes jamais ce que je dis et maintenant tu veux des cours de rattrapage ? Que dalle.
- Nan, pour ta partie contre Sai.
- Celle que je dois mythoner à Ogata ?
Waya haussa un sourcil. Lorsque Toya n'était pas dans son état normal, ( en état d'ébriété dans ce cas précis ) il agissait et parlait presque comme un être humain normal.
- Ogata, c'est pas l'autre hautain avec ses lunettes ? demanda Kyagi en sirotant sa canette de Ponta au raisin.
- Tu peux rajouter pervers à la liste aussi, grogna Waya. Avec un complexe obsessionnel.
- Ah ? Bon… Et donc Toya, tu dois monter une fausse partie contre Fujiwara ?
Le fils du Meijin se hissa difficilement sur ses coudes et porta un regard noyé de sake sur son interlocuteur.
- Nan, juste lui faire croire que j'ai joué contre lui, pour lui dire ensuite ce que j'en pense.
- Et tu dois en penser quoi ?
- Pourquoi aujourd'hui de tous les autres jours, faut que tu nous fasses réfléchir ? Et pourquoi t'as pas un mal de tête à t'ouvrir la boite crânienne avec un couteau à huître, hein ! s'exclama Hikaru dans un sursaut d'énergie.
- Reviens à l'état de mollusque Shindo, ça reposera tout le monde, rétorqua l'européen avec un sourire.
Sai commença à pouffer sur la table. Le mi-blond voulu lui donner un léger coup de coude mais se rata lamentablement. Son bras pendouillait dans le vide, mais comme il était apparemment trop lourd à relever, Hikaru décida que c'était aussi bien de le laisser là où il était.
- Merci bien, fit Kyagi. Donc, disais-je, tu dois en penser quoi Toya ?
- Je dois gagner, et penser qu'il a du potentiel.
Kyagi avala une gorgée de ponta en entortillant une de ses longues mèches de cheveux noirs autour de son index gauche. Il savait bien que cette histoire ne le regardait pas, d'ailleurs il n'avait pas demandé pourquoi il fallait monter une fausse partie à faire avaler à Ogata. Mais il n'était pas complètement idiot non plus. Vu la description que ses camarades faisaient du sensei, et la force dont Sai avait fait preuve lors de la partie qu'il avait joué contre lui ( là encore il avait sentit que son adversaire n'y avait pas été à fond ), il se doutait bien que toute cette mascarade servirait à protéger Fujiwara du « complexe obsessionnel pervers » – ou quelque chose du genre – d'Ogata.
En pleine réflexion, il fini par vider sa canette, et toujours jouant avec sa mèche de cheveux, caressait doucement sa joue avec la pointe. (1)
Hikaru le regardait avec admiration : comment ce gars pouvait-il continuer à réfléchir après tout l'alcool qu'il avait ingurgité ?
Waya le fixait avec le même air bovin.
- Tu ressembles encore plus à une fille comme ça ! s'exclama-t-il avant de se recevoir une canette de jus de fruit vide en pleine tête.
- IDIOT ! cria l'européen qui se rassit ensuite calmement et parla à Akira comme si rien ne s'était passé. Ce cher Ogata ne vient-il pas aujourd'hui ?
- Normalement. Pourquoi, tu veux qu'on fasse ça maintenant ?
- Pourquoi attendre ? Allez deux aspirines de plus et tout le monde est en forme ! sourit-il.
- T'es pas humain toi…soupira Hikaru en se redressant mollement.
Kyagi lui offrit un grand sourire et ricana derrière sa main. Il n'allait quand même pas leur avouer que la veille, il n'avait vidé que la bouteille de jus de fruit et seulement elle !
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Et c'est ainsi que deux jeunes hommes se retrouvèrent à jouer au Go malgré une migraine affreuse. La foule s'était rapidement regroupée autour d'eux, et le miracle se produisit : Ogata-sensei pointa le bout de son nez assez longtemps avant la fin de la partie pour avoir tout le temps d'admirer un Sai agiter son éventail d'une manière faussement stressée. Sous les yeux du pervers à lunette, il perdait. L'ex-fantôme se mordillait les lèvres pour s'empêcher de sourire et en secouait d'avantage son éventail.
- Toya a…gagné souffla Hikaru comme s'il n'en croyait pas ses yeux.
- Ce fut une belle partie, Fujiwara-san, sourit Akira en s'inclinant.
Kyagi qui assistait à la scène depuis un coin de la pièce, baissa la visière de sa casquette sur ses yeux et avala une énième gorgée de ponta, se moquant mentalement de la crédulité du public. Il fit un clin d'œil discret à Sai et sortit de la pièce en jetant sa canette vide à la poubelle. Exam maintenant ! Exam !
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Hikaru rejoignit Waya qui l'attendait en dessous du climatiseur. Le rouquin était sagement adossé au mur frais, avalant une canette de café glacé.
- Alors ? fit-il en voyant son ami arriver.
- On attend le retour habituel : qu'Ogata en parle au Meijin et que ça arrive à nos oreilles.
Waya regarda pensivement sa canette.
- Tu fais confiance à l'autre ?
- Kyagi ?
- Ouais.
- C'est un pote de Sai, il a l'air cool, alors on va dire oui. Pas toi ?
- Je ne sais pas encore. Je suis peut-être juste contrarié du fait qu'il soit au cœur de l'intrigue dès son arrivée ici, alors que moi j'ai mis des années avant de connaître la vérité ! s'exclama-t-il en tirant les joues d'Hikaru façon grand-mère.
- Itatatatai ! Gomen ! Je t'achèterai des sushi mais lââââcheuh moi !
Le rouquin eut un sourire.
- D'accord, vendu. Fujiwara et l'autre jouent là non ? On s'incruste ?
- On s'incruste !
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Hikaru plaça sa pierre et regarda son adversaire, sûr de lui. Mais son assurance se brisa lorsqu'Akira soupira et déposa une pierre blanche à un endroit qui bloquait complètement sa stratégie.
- Shindo, on dirait que tu n'apprends jamais.
- C'est de ta faute si je suis déconcentré ! Je veux que tu me le dises maintenant !
- Je t'ai promis de te dire ce dont mon père m'a parlé, seulement si tu arrivais à progresser durant cette partie. Ce n'est pourtant pas trop demander.
- Pour moi si ! Accouche !
Plusieurs semaines étaient passées depuis la fausse partie qu'avaient jouée Akira et Sai, et le plan avait l'air d'avoir marché comme sur des roulettes ! Ogata avait confié ses doutes au Meijin ! Ou du moins il lui en avait parlé, mais Hikaru avait envie d'être optimiste sur le sujet.
- Bien Shindo, je vais t'en parler, mais tu m'offres un thé glacé.
-…Ok… soupira un Hikaru vaincu en baissant la tête.
Un thé glacé servit plus tard, Akira se décida enfin à faire part de ses révélations.
- Ogata-sensei est finalement allé parler à mon père. Il semble pour l'instant abandonner l'idée que Fujiwara-san soit le Sai du net mais…
- Mais ?
- Il veut le tester une dernière fois, il a remarqué que nous étions tous deux fatigués, et a pensé que nous n'avions pas joué au maximum de nos capacités.
- Je savais bien que de faire ça ce jour là était une mauvaise idée, maudis Français, soupira Hikaru en faisant voleter ses mèches blondes.
- Ce n'est pas si mal que ça Shindo-kun. Ogata-sensei veut a nouveau jouer contre lui, mais dans un environnement où Fujiwara-san devra être à fond, comme lors de sa première partie en tant que professionnel. Il voulait le battre en tant que pro, non ?
- C'est sûr que vu sous cet angle là… Mais quand il aura battu Ogata, comment on v'a empêcher ce pervers de le coller ?
- On devrait peut-être former un groupe pour le protéger, comme les Weiss Kreuz…
- Toya, je vais arrêter de te prêter mes DVD…
- Il faut espérer qu'Ogata-sensei agisse comme un enfant, qu'il arrête son caprice une fois l'objet de sa convoitise obtenu, et qu'il s'en désintéresse.
- J'espère que tu as raison.
- Où alors il sera encore pire et viendra toquer à votre porte tous les matins !
- Ca c'est déjà moins rassurant…
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- Mais c'est top moumoute ! (2)
- Top…moumoute ? répéta Hikaru en regardant Sai comme s'il était un extra-terrestre. Qui lui a appris à dire ça ?
Il scanna son appartement, et ne vit qu'un Waya secouant lentement la tête de dépit, un Kyagi affichant un sourire trop plein de dents, et un Sai clignant bêtement des paupières.
…
Un Kyagi souriant de toutes ses dents ?
- TOI ! s'écria Hikaru en pointant son doigt vers le brun portant une casquette. Arrête de lui apprendre des trucs débiles !
- Mais je proteste ce n'est pas moi ! C'est le jeu que je lui ai prêté !
- Donc c'est de ta faute… grogna le mi-blond.
- Quoi qu'il en soit, même si tu deviens pro Fujiwara-kun, ça ne veut pas dire qu'Ogata te laissera en paix si tu gagnes contre lui, exposa Waya en passant une main dans ses cheveux.
- Peut-être que si je le bats suffisamment souvent il en aura assez et me laissera tomber ?
- Pourquoi ne pas avoir fait ça depuis le début alors ? demanda Kyagi en haussant un sourcil.
Sai pencha légèrement la tête sur le côté, l'air pensif.
- Ca m'amuse ! Et puis ce n'est peut-être pas une bonne raison, mais à cause de son arrogance j'ai envie de le battre, parce qu'il me fait penser à quelqu'un, répondit-il le regard dans le lointain.
Hikaru le regarda un instant, puis la lumière se fit dans son esprit.
- L'autre professeur ?
Sai se redressa et hocha la tête en souriant.
- L'était pas top moumoute lui ! (3)
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- On y est hein ? On y est ? On y est ?
- Bien sûr qu'on y est, tu croyais quoi !
Sai sauta sur le dos de Kyagi qui battit des bras pour tenir en équilibre, feuille des résultats en main.
- C'est géniaaaal !
- Arrêtes ton délire, c'était obligé que tu y arrives, et moi j'avais pas le choix.
Sai fini par poser les pieds à terre sans se rendre compte que tout le monde les regardait.
- Mais c'est bien on va faire la fête encore !
- Génial…
- T'as pas l'air content ! Pourtant si on fait la fête tu reverras ton cousin, c'est pas bien ça ?
Kyagi cligna des yeux et fit mine de réfléchir quelques instants.
- Quoi que t'a raison, vais lui envoyer ma réussite dans la tronche ! s'exclama-t-il tout sourire. Allez vite on va voir Hikaru !
Et c'est ainsi que deux des trois heureux vainqueurs de l'exam pro quittèrent la salle sous les regards médusés du reste des participants.
A Suivre…
(1) Lui il me ressemble de plus en plus / sweatdrop/ je fais tout le temps ça en cours /re-sweatdrop/
(2) Alors ça faut que je vous en parle : j'avais vu cette expression "c'est top moumoute" dans un jeu ( Musashi : Samurai Legend ) et comme dans ma région ça ne se dit pas, mais alors pas du tout ( chez moi on dit des trucs comme "c'est gavé trop laid" c'est pas mieux mais ça fait moins rire lol ), ben ça m'a bien faite rire ( et aussi Katiel qui était avec moi à ce moment là ) et depuis on le dit pour n'importe quoi, et j'ai voulu le mettre là, voilà / sweatdrop/
(3) Je ne sais pas si l'allusion est assez claire, mais Hikaru et Sai parlent du second professeur de Go de l'empereur à l'époque où Sai était vivant, celui qui a triché et qui a fait croire que c'était Sai.
Fisou : voilà, le dernier chapitre est enfin
terminé. ( ne vous inquiétez pas, y'a un épilogue
/sweatdrop/ ) J'aurais mis le temps -- Je ne sais pas trop quoi
dire dessus, il me plait moyennement, j'ai fait mon possible pour
que mon OC ( Kyagi ) ne vous soit pas désagréable, et
j'ai essayé de ne pas trop bâcler non plus. Mais bon,
c'est la fin, et je ne suis pas mécontente de m'y être
remise, même si mon inspiration sur cette fic rase le
sol !
Voilà voilà, rdv dans l'épilogue !
