Titre : La véritable histoire du petit teigneux

Nous connaissons toutes et tous le comportement pour le moins agressif et sadique de celui que j'appelle « le petit teigneux » et qui est mon personne préféré dans la série Kingdom Hospital : Paul. Mais à quoi ressemblait sa vie dans le monde des vivants avant qu'il n'échoue dans ces couloirs lugubres en dessous de l'hôpital ? Paul raconte…

C'est ma première fanfiction et apparemment la première en français sur le Kingdom Hospital. J'espère qu'elle vous plaira (n'hésitez pas à me laisser des commentaires !). Je prévois environ neuf chapitres qui paraîtront tous les samedis (le rythme normal commence samedi prochain !)

Chapitre 1

Un jour je serai le plus grand médecin que la terre ait jamais connu. Je soignerai des maladies jusqu'à lors incurables ; je guérirai les riches comme les pauvres. Plus personne ne connaîtra la douleur…

« Paul ? Qu'est-ce que tu fabriques encore ? Tu…oh…c'est répugnant… »

Je me levai pour tenter de faire barrage à mon père afin de l'empêcher de voir mes travaux. Sauf que quand on a huit ans et que votre père mesure 1m90, ça ne sert pas à grand chose…

« Rentre à la maison tout de suite. Quand est-ce que cette manie de torturer les animaux te passera ? Il paraît que c'est de ton âge mais quand même il y a des limites ! »

« Mais je les torture pas ! Cet oiseau était déjà mort !…Je, je voulais juste voir ce qu'il y avait dans son corps ! Je ne ferais jamais de mal à un animal vivant ! Il était déjà mort…. »

« Rentre je te dis ! »

Je m'exécutai, non sans maudire intérieurement mon père. Décidément il ne comprendrait jamais rien.

Les années passaient et ma soif de connaître le fonctionnement de la vie ne cessait de croître…au grand désarroi de mes parents ! J'avais beau leur expliquer le but de mes recherches (comprendre le fonctionnement interne des êtres vivants afin de devenir un grand médecin), ils ne me comprenaient pas ; pire, plus les années passaient, plus leur expression changeait lorsqu'ils posaient leur regard sur moi. Qu'était-ce que cette lueur dans leurs yeux ? De la haine ? Du dégoût, oui, sans doute. De la peur assurément. De plus, ils imaginaient mal leur fils devenir médecin ! Un travail à la chaudronnerie, comme mon père, voilà tout ce que je pouvais espérer.

Et c'est là que j'atterris.

Le travail était dur ; je voyais des gens souffrir autour de moi. Quelle ironie du sort : moi qui voulais soulager au quotidien des gens qui seraient venu me demander de l'aide, je voyais chaque jour des gens souffrir, mourir, sans que je puisse faire quoi que ce soit.

A l'aube de mes 18 ans, je fis la connaissance d'une ravissante jeune fille. Je n'avais jamais eu beaucoup de succès auprès des filles. J'étais trop solitaire, trop repoussant peut-être dans ma passion pour l'étude de la vie, peut-être aussi mes parents faisaient-ils barrage ; quoi qu'il en soit, je fus tout de suite saisi par le charme de cette demoiselle.

Je la croisai pour la première fois dans l'usine et ce fut elle qui m'adressa la parole :

« Bonjour. Je…je suis nouvelle ici… mes parents et moi nous sommes installés dans la région et je dois voir monsieur Johnson pour un travail à l'usine. Je ….euh….je suis un peu perdu, est-ce que tu pourrais m'indiquer ou se trouve son bureau s'il te plaît ? »

« Je….oui…bien sûr ! » J'étais subjugué par sa beauté. c'était une déesse, un ange, elle n'avait rien à faire sur terre, sa place était dans un paradis enchanteur ; pourtant, elle avait atterri en enfer où elle demandait une place. « Je vais t'y conduire, suis-moi. Je m'appelle Paul Morlock. Et toi, quel est ton nom ? »

« Emily Watson. »

Emily. Son prénom résonnait dans ma tête tandis que la conduisais auprès du directeur de l'usine.

« Merci beaucoup Paul. J'espère que nous nous reverrons ! me dit-elle avec un sourire enchanteur. »

« Oui moi aussi je l'espère. »

Et nous nous revîmes en effet très rapidement. J'appris qu'elle avait été affectée à un poste qui nous donnait l'occasion de nous voir très souvent.

…à suivre (suite samedi 04/03/06)