Un Battement d'Aile de Papillon
Auteur : Mona May56
Genre: Univers Alternatif , romance et mystère
Couple : Harry/Draco et bien d'autres
Rating : Pour l'instant c'est PG13 mais si j'en ai le courage ça montera jusqu'à R
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.
Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !
Chapitre 1
« Vous avez fait QUOI ! » hurla une voix féminine dont l'écho se fit entendre dans les recoins les plus sombres du château Malfoy.
En temps normal, Narcissa Malfoy était une femme charmante et une hôtesse affable.
Et sa petite taille, son port gracieux et ses traits fins, aristocratiques, laissaient mal présager du caractère d'acier trempé qui s'y cachait.
Narcissa n'était pas, et n'avait jamais été du genre à se laisser marcher sur les pieds et elle obtenait toujours, oui toujours, ce qu'elle désirait. Et si les choses n'allaient pas comme elle le voulait, elle les faisait entrer dans le droit chemin d'un seul coup d'œil meurtrier.
Rien ni personne ne lui résistait.
Mais la plupart du temps, elle n'avait pas à aller jusqu'à ces extrémités. Elle était une femme belle, charmante et généralement obtenait ses quatre volontés des gens autour d'elle d'un sourire.
Aujourd'hui semblait être une exception étant donné qu'elle était allée jusqu'à crier.
Mais elle avait des circonstances atténuantes, estimait-elle.
La journée avait pourtant bien commencée. Le temps était radieux, sa robe lui allait à merveille et la faisait paraître plus grande, elle avait pris son petit déjeuner entouré de son mari adoré et de leur fils chéri dans une ambiance amicale.
Cela avait tourné au vinaigre à partir du moment où elle s'était retirée dans le petit salon et qu'elle avait laissé entrer ces deux énergumènes.
« Pourriez-vous répéter, en détail, ce qu'il s'est passé exactement » fit-elle d'un voix glaciale.
"Madame, il faut que vous compreniez que c'est pas nous qui avons commencé…" fit le plus âgé des deux hommes qui se trouvaient devant elle courageusement.
Malheureusement pour lui, le courage, dans ce genre de situation, n'était pas la vertu favorite de la jeune femme blonde.
« Tout de suite ! » gronda-t-elle, élevant à peine la voix et transperçant le petit homme du regard.
Celui-ci se pétrifia et ne réussit plus à articuler un seul mot. Il n'avait jamais été la cible de la hargne de Lady Malfoy et en découvrir l'effet le paralysait.
Le second homme, qui jusqu'ici n'avait pas ouvert la bouche, prit son courage à deux mains (enfin, c'est plutôt qu'il avait envi de voir le jour ce lever le lendemain !) et se lança :
« Ben voilà, commença-t-il, on était au Chaudron Baveur, tranquille. On se mêlait de nos oignons sans s'occuper du reste et on cherchait d'embrouilles à personne. »
Un coup d'œil agacé de Narcissa le fit accélérer brutalement.
« Et puis voilà-t-y pas qu'ils arrivent, vous savez, ceux du Clan Potter, et qu'ils nous agressent en nous injuriant et nous traitent de meurtriers. Ben alors nous on riposte, vous voyez, mais pas physiquement, vous voyez, mais à ce moment là, ils disent quelque chose de vraiment pas bien sur Monsieur Lucius, quelque chose que je vous répèterais pas parce que vous êtes une Dame et que… »
"Abrégez !" s'exclama Narcissa, à bout de nerf.
Le jeune homme sursauta et se précipita pour raconter le reste.
"Ben, alors on a commencé à se jeter des sorts, vous voyez, pis c'est devenu plus physique, on leur a distribué quelques pains, vous voyez, et ils ont continué alors nous aussi on a continué, pis enfin c'est allé un peu plus loin qu'on pensait mais y z'auraient pas dû dire ce qu'ils ont dit de m'sieur Lucius et je regrette rien et si je devais le refaire, ben je le referais….. peut-être….si vous êtes d'accord….enfin …"
Au fur et à mesure qu'il parlait, il accélérait tout en baissant la voix et vers la fin de sa phrase il en était presque arrivé au murmure devant le regard dur de Lady Malfoy.
Narcissa jeta un regard noir aux deux hommes pour bonne mesure et plongea dans ses pensées.
Cela allait de mal en pis.
Elle avait lu le matin même l'annonce dans le journal du meurtre de la jeune Auror Jessica Wells et connaissait bien les implications. La jeune fille avait été tuée dans des circonstances mystérieuses, et le sceaux de Voldemort était appliqué sur le mur du lieu du crime.
Narcissa connaissait les rumeurs qui avaient couru sur l'appartenance de Lucius aux mangemorts et savait qu'aujourd'hui les soupçons de l'opinion publique, quant à ces horribles meurtres, balançaient entre un retour éventuel de Voldemort et l'œuvre des mangemorts.
Et qui disait mangemorts disait Lucius, bien évidemment.
Mais ce n'était pas les soupçons qui pesaient sur son mari qui l'inquiétaient le plus et la mettait en rage dans cette histoire.
Il était prévisible qu'il y ait des accrochages entre les Malfoy et les Potter. Il y en avait toujours eu. Mais avec ces histoire et ces rumeurs, leur haine mutuelle ne faisait que s'accroître. Et cela devenait incontrôlable en ce moment. Ils avaient même reçu plusieurs avertissements du ministère de la magie.
Pas qu'elle craigne ce crétin de Fudge mais il détenait quand même beaucoup de pouvoirs sur le monde sorcier et pouvait leur créer des ennuis. Il ne valait mieux pas se mettre à dos le Ministre de la Magie, même s'il était un idiot.
Le problème était qu'elle ne voyait pas comment se dépêtrer de la situation. En effet, par la plus grande des malchances, certaines des personnes assassinées sur le compte de Voldemort étaient des proches de la famille Potter.
Les soupçons se dirigeaient donc d'autant plus vers la famille Malfoy, les tensions augmentaient et les accrochages s'aggravaient. C'était un cercle vicieux que Narcissa ne voyait pas comment briser.
Elle fut distraite à ce point là de ces pensées par les deux hommes qu'elle avait laissé poirauter et qui se dandinaient d'un pied sur l'autre nerveusement.
En voyant qu'ils avaient attiré son attention, ils s'immobilisèrent et baissèrent les yeux d'un air fautif.
Narcissa fronça les sourcils et leur nervosité s'accru. Puis elle poussa un soupir et les congédia d'un geste de la main.
« Allez-vous-en. Je vous ai assez vu pour aujourd'hui. »
Les deux hommes tombèrent presque l'un sur l'autre dans leur hâte de sortir de ce qui leur paraissait être l'antichambre de l'Enfer.
Lady Malfoy alla s'asseoir sur le fauteuil qu'elle avait déserté à l'arrivée des deux sous fifres et fixa d'un air pensif le feu qui brûlait dans l'âtre de la pièce.
Un petit toc toc à la fenêtre quelques instants plus tard la fit tressaillir.
C'était un hibou officiel du ministère.
Elle ouvrit la fenêtre et le fit entrer. Il lui tendit se serre d'un air digne pour qu'elle détache le parchemin qui y était fixé, puis il repartit sans attendre de réponse.
Narcissa ouvrit immédiatement la missive et blêmit.
C'était une convocation dans la salle de réception du ministère de la magie pour l'après-midi même.
Elle ne pouvait que deviner la raison pour laquelle les membres les plus proéminents du Clan Malfoy étaient convoqués et ça ne présageait rien de bon.
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La salle de réception du ministère de la magie n'avait jamais été aussi silencieuse de mémoire de sorcier.
C'était une vaste pièce pouvant s'agrandir magiquement selon le nombre de personnes qu'elle accueillait. Le plancher était ciré et luisait sous les lumières des chandeliers et les murs étaient décorés de fresques moyenâgeuses évoquant des amours courtois et des quêtes spirituelles depuis longtemps éteintes.
Lors de ses multiples utilisations passées, cette pièce avait vu se dérouler devant elle les événement importants, joyeux ou tristes, du monde sorcier, et si on avait bien voulu écouter les personnages peints sur les murs, ils auraient pu raconter bien des histoires sur des négociations plus ou moins secrètes qui s'étaient déroulées ici même.
Mais jamais n'y avait il eu dans la grande salle une concentration aussi intense de sorciers dans un silence aussi pesant.
Même les chevaliers peints sur les murs n'osaient battre un cil de peur de faire grincer leur armure, brisant par là le calme trompeur.
En effet, une cinquantaine de personnes se trouvaient présentes, divisées en deux par une ligne invisible, mais qui semblait pour autant aussi impénétrable qu'un mur en béton armé. D'un bord et de l'autre de cette frontière, les sorciers se regardaient en chien de faïence, la plupart essayant de faire disparaître les personnes en face d'elles d'un regard. Leurs baguettes leur avaient été confisquées avant d'entrer dans la pièces et toutes les armes d'apparat présentes normalement dans les lieux avaient été retirées. Le ministre de la magie était peut-être bien un idiot, mais ses collaborateurs n'étaient pas fou. La réunion historique qui avait lieu aujourd'hui se devait d'être planifiée soigneusement.
Les deux familles Malfoy et Potter ne comptaient pas en elles même beaucoup de membres, mais leur querelle avait entièrement divisé le monde sorcier anglais avec d'un bord les partisans des Malfoy et de l'autre les partisans des Potter. Cela avait pris l'ampleur d'une mini guerre civile qui divisait les sorcier jusque dans leurs propres familles. Sirius Black en était le meilleur exemple. Sa famille avait été pendant des générations de fervents partisans des Malfoy, et lui avait complètement coupé les ponts avec eux en devenant le meilleur ami de James Potter. Et aujourd'hui, les voilà tous réunis sous le même toit, à la fois curieux et inquiets de ce qui allait leur être annoncé, mais surtout furieux de se trouver face à face.
Au bout de la pièce, en plein centre de la ligne divisant les deux factions, se trouvait le fauteuil d'apparat du Ministre de la Magie, à la droite duquel se situait une grande partie des membres proéminents du Clan Potter, avec à leur tête James et Lily Potter, tous deux majestueux dans leurs robes de sorcier rouge rebrodées d'or.
En face d'eux se trouvaient le Clan Malfoy, menés eux même par Lucius et Narcissa Malfoy qui, le visage impassible, se tenaient droits et fiers, vêtus des couleurs verte et argent de leur Maison.
En fait, la salle semblait être divisée entre une marée rouge et une marée verte, ne se mélangeant jamais, les membres des deux Clans ayant décidé pour l'occasion de se revêtir de leur couleurs respectives, montrant par là leur totale dévotion.
Draco Malfoy s'ennuyait comme un rat mort.
Vraiment, il avait d'autres choses, plus intéressantes, à faire que de poirauter pendant des heures dans une pièce surpeuplée, polluée par l'air que respiraient une trop forte concentration de Potter, en attendant que ce crétin de Fudge fasse son apparition. Il pouvait d'ailleurs penser à une chose qu'il préfèrerait faire au moment même à Susan Bones, sa copine du moment, et qui impliquait peu de vêtements et n'importe quelle surface plane.
Un sourire rêveur brisa son air impassible jusqu'à ce qu'un pincement dans les côtes ne le fasse revenir sur terre. Il baissa les yeux sur la jeune fille accrochée à son bras et qui le fusillait d'un regard réprobateur, un regard qui disait : Je-Sais-Très-Bien-A-Quoi-Tu-Penses-Draco-Malfoy-Et-Ce-N'est-Vraiment-Pas-Le-Moment-Alors-Arrêtes-Tout-De-Suite-Ou-Tu-Vas-Le-Regréter.
C'était vraiment un des Grands Mystères de la Vie, la façon dont Pansy parvenait à convoyer une bibliothèque de sentiments rien que dans un seul regard. Ca, et le fait qu'elle semblait arriver à lire dans ses pensées.
Sans doute le bénéfice d'être sa meilleure amie, et soit-disant fiancée, depuis qu'ils savaient marcher, et même peut-être avant.
Il lui adressa un sourire éblouissant et un regard tendre auquel il savait qu'elle ne pouvait résister.
Elle fronça les sourcils, faisant mine de rester fâchée contre lui mais le coin de ses lèvres se retroussa et elle serra son bras tendrement en détournant son regard à nouveau vers les Potter.
Draco repris son air impassible et fixa un point invisible au dessus de l'oreille gauche de cet idiot de Harry Potter.
Un mouvement retint son attention vers la porte d'entrée : c'était Rémus Lupin, le loup-garou ami de James Potter, qui arrivait en retard et adressa un sourire d'excuse à ce dernier tout en allant rejoindre Sirius Black.
Draco parcouru des yeux l'assemblées en face de lui, passant rapidement sur James et Lily Potter et s'arrêtant sur Harry. Il ne semblait pas très à l'aise, mais que ce soit en raison de sa robe d'apparat ou du fait que la petite Weasley semblait bien déterminée à couper la circulation de son bras auquel elle était agrippée comme une sangsue, ça Draco l'ignorait.
Comment s'appelait elle d'ailleurs … Jenny…. Ginger…, enfin, un truc dans le genre. Les Weasley avaient bien trop d'enfants pour qu'on puisse se souvenir de leurs noms à tous. Il se demandait même comment faisaient leurs propres parents.
D'ailleurs, en parlant des Weasley, ils étaient venu en force aujourd'hui. Draco pouvait compter au moins six têtes rousses parmis la foule en face. Il pouvait également apercevoir les Granger, se tenant un peu à l'écart des autres. C'étaient des Moldus et ils ne devaient pas se sentir à l'aise au milieu de cette assemblée, mais ils étaient quand même venus pour montrer leur soutient.
Draco reconnaissait également quelques familles puissantes du monde sorcier comme les Finnigan et les Longdubas. Le dernier de la lignée de ceux-ci, Neville, se trouvait directement derrière Potter et il regardait la Weaslette avec des yeux de crapaud mort d'amour.
Allait-il délivrer Potter de la rouquine et ainsi avouer son amour inconditionnel, se demanda Draco avec amusement. Et non, il restera à les regarder comme un merlan frit sans agir. Et dire qu'il était sensé avoir du courage ! Mais finalement ce n'était pas plus mal que Longdubas ne l'ai pas secouru, Draco trouvait Harry plutôt mignon avec cet air légèrement mal à l'aise et crispé
Le blond détourna son regard de ce spectacle pathétique et posa les yeux sur un des personnage des fresques, une jeune femme aux cheveux couleur de blé et aux yeux d'azur portant une robe rose pâle, très décolletées, et qui lui faisait penser à Susan. La peinture sentit son regard sur elle et se retourna vers lui, lui adressant un clin d'œil, accentuant ainsi la ressemblance avec la jeune fille.
Susan et lui ne se « fréquentaient » que depuis quelques semaines, et quelles semaines ! En temps normal, Draco ne gardait jamais très longtemps ses amants, mais il s'entendait bien avec elle. Elle était belle, drôle, bien que moyennement intelligente, et surtout, ils savaient tous les deux à quoi s'en tenir. Elle ne lui réclamait ni demande en mariage, ni promesses d'amour éternel et lui n'exigeait pas d'elle qu'elle lui soit fidèle. Et tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes !
La seule personne dont Draco pouvait dire qu'il aurait pu tomber amoureux était celle avec qui il était resté le plus longtemps : Ian Fergusson. Ian était le joueur de quidditch le plus sexy de l'univers (dixit Sorcière Hebdo !) et il avait été l'amant du blond pendant un peu plus de trois mois.
C'était la première fois que Draco avait été attiré par un garçon, et, grâce à lui, il avait pu apprendre les plaisirs inédits que peuvent s'apporter deux hommes. Ils s'étaient quittés en bon terme et, lorsqu'ils se revoyaient, restaient très amicaux l'un avec l'autre (et même parfois un peu plus que cela).
En définitive, Draco pouvait admettre avec franchise qu'il était un garçon satisfait de son existence.
Pour en revenir au présent, le jeune homme n'était pas très inquiet de ce que Fudge avait à leur dire, bien qu'il se soit aperçu que sa mère semblait un peu nerveuse.
Bien sûr, c'était la première fois qu'ils étaient tous convoqués au Ministère. Mais la haine entre les Malfoy et les Potter durait depuis des génération et Fudge ne pouvait pas penser qu'il allait régler cela rien qu'en leur tapant sur les doigts.
Draco, lui, ne haïssait pas spécialement les Potter.
Bien sûr, il n'était pas vraiment fan et trouvait leur côté gentillet à la limite de la nausée, mais ça n'allait pas jusqu'à ne pas pouvoir les voir sans vouloir les réduire en purée. Ce qui n'était pas le cas pour d'autres personnes, pensa-t-il en jetant un coup d'œil amusé à son parrain, Sévérus Snape, qui tentait avec détermination, mais vainement, de réduire en cendre Sirius Black d'un regard à l'acide citrique. Il ne savait pas exactement l'histoire qui existait entre les deux hommes, mais en tout cas, ils en avaient gardé une rancune qui semblait éternelle.
La personne que le blond ne pouvait vraiment pas supporter était placée à la gauche de Potter et lui faisait d'ailleurs des grimaces ridicules qu'il pensait sans doute être menaçantes.
Ronald Weasley.
Draco et lui s'étaient détestés dès le premier regard, une sorte de coup de foudre à l'envers.
Draco pinça les lèvres et toisa Ron avec mépris puis détourna la tête et fixa la porte par laquelle le Ministre devait entrer.
Comme si ça avait été un signal, la porte s'ouvrit sur Fudge et deux de ses conseillers dont Draco ne connaissait pas ( et ne voulait pas connaître) les noms. Le petit homme porcin souriait aux anges, toute sa posture exprimant une suffisance extrême. Ses accompagnateurs, eux, semblaient beaucoup plus nerveux et, après qu'ils aient jugés de l'ambiance de la salle, le jeune homme blond pu apercevoir leurs mains qui tremblaient et leurs regards furtif et inquiets allant d'une faction à l'autre.
Le ministre alla s'installer sur son fauteuil alors que les deux autres l'encadraient comme des gardes du corps.
"Bonjour à vous tous ! dit Fudge gaiement, Je suppose que vous voulez savoir pourquoi je vous ai tous réuni ici ?"
"Oui, cela serait très agréable Cornélius", grinça Lucius, lui adressant un regard noir.
"Pour une fois, je suis d'accord avec ce que raconte Malfoy commenta James Potter, J'aimerai savoir pourquoi nous sommes ici depuis une heure à attendre."
Fudge ne parut pas se troubler du fait d'être confronté aux visages hostiles de cinquante sorciers et se redressa d'un air fier.
"Comme vous le savez tous, il y a eu ces derniers temps une augmentation des altercations entre vos deux Maisons. Et cela ne peut plus durer", affirma le ministre fermement.
Quelques ricanements nerveux, rapidement étouffés, parcoururent les rangs.
Fudge effleura du regard l'ensemble de l'assistance et pris le ton d'un enseignant grondant un enfant têtu et un peu débile.
"D'ailleurs, le dernier s'est fini avec plusieurs personnes à Sainte Mangouste. Allons, allons, ne trouvez- vous pas que c'est pousser la plaisanterie un peu trop loin que d'aller transformer deux personnes en cochons, trois en singe et une en salsifis. Ils pourraient ne jamais se remettre de cette expérience !"
Draco faisait tout ce qu'il pouvait pour garder son sérieux mais c'était difficile. Il savait qu'il y avait eu une altercation récemment mais n'en connaissait pas tous les tenants et aboutissants, et les apprendre comme ça était vraiment trop pour lui.
Un coup d'œil vers son père le fit presque exploser de rire. Celui-ci n'avait visiblement apprécié que modérément le ton sentencieux de Fudge et son teint avait pris un ton proche de l'éruption volcanique qui jurait violemment avec les couleur de sa robe.
Lucius Malfoy perdait rarement son calme et Draco attendait la suite avec curiosité.
Il se sentait lui même totalement détaché de la situation, toutes ces histoires ne le préoccupant pas vraiment.
"Mais tout cela va finir, rajouta Fudge pompeusement, car moi, Cornélius Fudge, J'ai décidé que c'en était trop, JE vais arrêter cette haine absurde et J'ai trouvé LA solution."
Le blond vit son père hausser un sourcil mi interrogateur mi moqueur, et comprenait son scepticisme. D'ailleurs, la majorité des personnes assemblées semblaient de son avis. Des chuchotements se firent entendre, rompant le silence qui régnait depuis leur entrée à tous dans la salle de réception.
Fudge eut l'air satisfait de leur curiosité et se rengorgeât comme un paon un peu trop enveloppé.
"Eh oui, je possède LA solution qui règlera cette haine qui déchire le monde sorcier "dit-il d'un ton pédant
La curiosité de Draco s'éveilla, qu'est-ce que ce crétin avait bien pu trouver ?
Fudge fit un sourire béat et leur dit :
"Et cette solution passera par les jeunes générations, qui sont notre avenir : Draco Malfoy et Harry Potter"
A ces mots, Draco leva un regard légèrement paniqué vers le ministre et vit du coin de l'œil que Harry faisait de même.
"J'ai décidé qu'ils se marieront ensemble, n'est-ce pas une idée merveilleuse ?"
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Maugrey Fol Œil fixait depuis le seuil de la porte d'un air sombre le bureau qui avait été celui de Jessica Wells au Quartier Général des Aurors.
Il avait rencontré la mort plus d'une fois sur son chemin au cours de sa carrière mais celle-ci le touchait particulièrement.
Il considérait tous les Aurors, et notamment ceux qui travaillaient dans son service, comme sa famille et il avait vu Jess entrer dans ses fonctions et s'épanouir dans son travail. Il l'avait vu commencer ses fonctions, jeune stagiaire nerveuse, prendre de l'assurance à la fois dans son travail et dans son attitude envers les autres. Il l'avait vu tomber amoureuse, se fiancer, faire des projets, puis être désespérée par la mort de son aimé. Même s'il ne le montrait que rarement, le vieil Auror s'attachait aux hommes sous son autorité et s'intéressait à eux. Tout ce qui leur arrivait le touchait sous son masque d'indifférence.
Auparavant, il avait déjà concentré sur l'enquête des meurtres signés Voldemort toute son attention, comme il l'avait toujours fait sur toutes les affaires qui lui avaient été confiées. Mais maintenant, c'était devenu personnel et foi de Maugrey Fol Œil, il n'aurait aucune pitié pour ce monstre. Il le traquerait, le débusquerait et l'achèverait comme un chasseur le faisait de son gibier, implacablement.
Fin du chapitre 1Voilà, le chapitre 1 est dans la boite, j'espère que vous ne perdrez pas patience avec cette fic, le chapitre 2 sera là la semaine prochaine normalement et sera beaucoup plus animé avec la réaction des deux familles à l'annonce et celle de nos deux héros chéris et peut-être (si ils veulent bien coopérer) une scène entre Harry et Draco.
Je tiens à préciser que je ne déteste pas Ginny (qui est devenue beaucoup plus intéressante avec le 5eme volume de HP, je trouve) mais je l'ai décrite telle qu'il me semblait que Draco la verrait. ( Bon j'admet qu'elle aura pas un rôle très flatteur au début de cette fic, mais ça veut pas dire que je la déteste ! - )
Dites moi ce que vous en avez pensé (positif ou négatif), ça m'encourage beaucoup !
Réponses Aux Reviews :
Eni : Merci beaucoup pour tes encouragements, ça m'a fait très plaisir (ma 1ere review, j'étais toute émue lol !) et voilà la suite, j'espère que ça t'as plu
Ichy-chan : Chalut ! je suis très flattée et très heureuse que la fic t'ai plu. J'avoue qu'en écrivant sa vie, je m'étais aussi attachée à Jessica, mais c'était prévu dans le scénar qu'elle meure alors bon… merci beaucoup pour tes compliments ! Gros poutou à toi aussi !
vert emeraude : je suis heureuse que le prologue t'ai plu, le sujet principal de la fic arrive comme tu l'as vu ici (j'ai jamais trop aimé attendre pour les bonnes choses, ça se voit non ?) et le prochain chapitre aura beaucoup d'évolution, tu verras !
La Nouille : Salut ! Je suis contente de pas avoir à te mordre parce que j'aime pas trop le goût de la chair humaine, trop salée (je crois qu'on a fréquenté la même école sans le savoir lol !) Je rougis comme une tomate de tes compliments, merci beaucoup ! Je déteste moi aussi les Mary Sue dans les fic que je lis, alors c'était hors de question qu'il y en ait dans ma fic faut pas t'inquiéter. Bisou
Tobby : merci d'avoir laissé un mot, ça fait très plaisir. La suite est venue assez rapidement j'espère ! Je vais essayer de poster le plus souvent possible mais je sais pas à quelle cadence précisément (j'ai pas internet la semaine), j'essaierai au maximum toutes les deux semaines
Claddagh : Tu sais que je t'adore et que je ne vis que pour tes commentaires positifs lol ! gros bisou
Lovely A : Merci beaucoup ! Ca fait plaisir d'avoir des reviews aussi positives que la tienne ! J'ai fais aussi vite que j'ai pu pour la suite. Bisou !
Minimay : Si tu es confuse pour le moment, c'est normal : j'adore faire ça ! J'espère avoir rendu le prologue aussi intrigant que je le souhaitais. Pour le tueur, ben je peux quand même pas te le dire tout de suite, sinon ça gâcherait la surprise (et quelle surprise hihihi !)
Lapieuvredudesert : J'admet que j'ai eu peur un instant ! y a rien de pire qu'une réflexion qui commence par « te fâches pas mais… » lol ! Merci pour la review !
Zeynel : Merci beaucoup pour ton petit mot !
Lunenoire : Ca me fait plaisir que ça t'ai plu et j'espère que tu seras pas déçue du reste !
Saina : Je connais bien moi aussi la tristesse que procure une histoire qui n'est pas mise à jour - Merci pour tes compliments et oui, en effet, ça va partir en vrille lol ! Bon, je dois préciser quelques secrets (tu diras rien pas vrai ?) : l'observateur, en fait n'est qu'une pirouette scénaristique pour introduire l'histoire (en fait j'avais pas trop d'inspiration pour le faire et puis j'ai eu cette vision de lui en plein cour et EUREKA ! j'avais mon introduction de la situation !), le pudding c'est une histoire très compliquée que je raconterai peut être dans un prochain chapitre, la ligne de HDHDHD c'est parce que mes jolies petites nétoiles s'étaient effacées et on comprenait plus rien à l'histoire (ça, et en plus j'ai une très légère obsession). Je resterai bouche cousue pour Jessica ! En tout cas merci d'avoir laissé une review !
ange de un cisme : Tes compliments m'ont fait très plaisir et je suis ravie d'avoir eu une réponse aussi positive à mon prologue. J'ai un peu trop tendance à me noyer dans les détails aussi tes compliments me font doublement plaisir ! J'espère que ce chapitre te décevra pas. Merci beaucoup !
