Un Battement d'Aile de Papillon

Auteur : Mona May56

Genre: Univers Alternatif , romance et mystère

Couple : Harry/Draco et bien d'autres

Rating : Pour l'instant c'est PG13 mais si j'en ai le courage ça montera jusqu'à R

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.

Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle: la mauvaise c'est que je ne vais probablement pas pouvoir poster la semaine prochaine (p... d'interro à la c..!) mais ça sera fait la semaine suivante promis juré!

La bonne, c'est que ce chapitre fait le double du chapitre 1 (là je sens que je me rattrape lol!) et que vous aurez une bonne surprise à la fin!

Je dédie ce chapitre à ma Claddagh adorée, qui m'a beaucoup soutenue et encouragée.

Chapitre 2

Pendant quelques secondes, un silence stupéfait, ébahi envahis la salle de réception du Ministère de la Magie. Ce court instant sembla durer des siècles pour les protagonistes de ce qui s'avérait devenir un moment historique dans le monde magique (celui où un ministre allait être démembré pièce par pièce et dévoré au court-bouillon par une foule en furie).

Les gens assemblés formaient, dans leur stupeur, un charmant tableau ressemblant à s'y méprendre à un banc de carpes sur l'étal d'un marchand de poissons, leurs yeux écarquillés et leurs bouches bées leur conférant l'aspect de ceux-ci.

Un bruit sourd fit sursauter tout le monde, les réveillant de l'espèce de transe qui s'était emparée d'eux : Mme Weasley venait de tomber, évanouie, aux pieds de son mari, qui se précipita avec plusieurs de ses fils à son aide.. Un brouhaha de voix furieuses prit naissance et s'éleva rapidement au niveau de hurlements rageurs et incohérents. Pour une fois tous, les partisans des Malfoy comme ceux des Potter, étaient du même avis : Fudge avait complètement pété les plombs et il fallait d'urgence l'enfermer dans une des cellules capitonnées de Sainte Mangouste.

Lucius Malfoy et James Potter arboraient des expressions curieusement similaires sur leurs visages de fureur et de confusion mêlées. Il ne semblaient tous deux pas savoir comment réagir et visiblement hésitaient entre s'en aller d'un air digne et méprisant ou courir étrangler cet abrutit de ministre.

Fudge continua de sourire, comme s'il n'était pas sur le point de mourir dans d'atroces souffrances, et leurs fit à tous signe de se taire. Personne ne fit attention à lui jusqu'à ce qu'il fasse un sort de sonorus pour que sa voix porte au dessus du bruit de la foule.

« Je vous prie de m'écouter jusqu'au bout, commença-t-il, je sais ce que vous êtes en train de penser, surtout vous messieurs, fit-il en désignant d'un hochement de tête les deux chefs de famille et leurs enfants, mais vous devez…. »

"C'est impossible, jamais je ne serai d'accord pour cautionner ça !" s'exclama James, interrompant Fudge.

"Oui, continua Sirius Black d'une voix forte, cette idée est complètement absurde et, moi vivant, jamais cela ne se réalisera !"

"Jamais mon fils n'épousera ce Potter, rugit Lucius, je préfèrerait qu'il se fasse moine et parte vivre avec ces moldus fous qui font des tableaux en sable au Tibet !"

"Eh ! protesta Draco d'une voix faible en tournant vers son père un regard de léger reproche, T'exagère un peu quand mê…"

"Bien sûr que c'est possible, l'interrompit le ministre, s'attirant un regard noir du jeune homme, vos deux fils ne sont pas déjà engagés, ils sont d'âge de fonder un foyer et ils se doivent de se sacrifier pour le Bien Etre de Toute la Communauté. Réfléchissez, un mariage n'est rien comparé au bonheur et à la paix de tout le monde sorcier ! De plus, rajouta-t-il d'un air rusé que personne ne lui connaissait, je suis sûr qu'il vous serait très pénible à tous deux de devoir fermer vos entreprises et quitter l'Angleterre avec femmes et enfants. C'est malheureusement la seule autre issue que je voie à ce conflit," finit le petit homme d'un air faussement contrit.

Un silence choqué tomba sur la pièce comme une chape de plomb. (Décidément, il était écrit dans le Destin que cette journée serait celle du silence !) Les visages dans l'assistance exprimaient une palette d'émotions aussi variées que violentes, allant de l'incrédulité à la fureur, en passant par l'incertitude et le mépris.

« Serais-ce une menace Cornélius ? » gronda Lucius d'un ton inquiétant. Son teint avait pris une couleur pourpre violente et les veines de son cou saillaient, prêtes à exploser.

"Bien sûr que non ! fit le petit homme levant ses mains devant lui comme pour écarter cette idée, ce n'est pas une menace, je n'oserai pas bien sûr. C'est simplement une constatation. Je vous offre un choix tout à fait raisonnable entre une union de vos deux familles ou le départ du pays. C'est à vous de décider de vos priorités."

Le petit homme rondouillard sautillait presque sur place d'excitation et son sourire radieux ne faiblit pas un seul instant.

La seule explication que Lucius pouvait donner sur cette attitude téméraire était, soit que Fudge s'était shooté à l'eau de javel, soit que quelqu'un l'avait mis sous impérius.

Malheureusement, il n'avait pas le loisir de vérifier ses conjectures et se trouvait particulièrement gêné. Fudge ne pouvait pas forcer Draco et Harry à se marier, mais il avait bel et bien le pouvoir de les exiler définitivement. Cette nouvelle attitude chez lui faisait d'ailleurs craindre que les techniques d'intimidation qui avaient si bien marché avec lui auparavant seraient beaucoup moins efficaces. Lucius se trouvait dans une impasse, dans une situation tout à fait inconfortable, et il ignorait totalement ce qu'il devait faire. Il jeta un coup d'œil sur l'air horrifié de sa femme et celui halluciné, presque absent, de son fils et une certitude étreignit son cœur. Peu importe les conséquences, il allait lutter pour le bonheur de son fils et se battrait bec et ongles pour qu'il ne passe pas le reste de sa vie avec quelqu'un qui lui était odieux, quitte à tout perdre.

Il prit sa respiration pour se lancer dans une tirade lorsque Sévérus Snape lui passa devant et s'exprima d'une voix forte :

« Ca ne se passera pas comme ça, nous ne vous laisseront pas faire ! Draco n'épousera jamais ce moins que rien ! »

"Non mais dis donc, c'est plutôt Harry qui devrait être horrifié de se marier avec ce crotale !" protesta Sirius Black, adressant un regard venimeux à son pire ennemi.

"Il est vrai qu'il a d'autres options beaucoup plus intéressantes", persifla le Maître de potion en jetant un regard ironique vers Ginny Weasley.

Le visage de Sirius s'empourpra et il grimaça de rage.

« Parce qu'avec sa face de rat albinos tu crois qu'il est fringant ton protégé ! » hurla-t-il en se rapprochant de plusieurs pas.

"Oh ! C'est sûr que ton porc-épic à moitié aveugle de filleul est bien mieux "ironisa Sévérus cruellement, se rapprochant lui aussi de Black.

Les deux hommes se retrouvèrent face à face, leurs nez se touchant presque.

« Tu n'as jamais été qu'une pourriture visqueuse Snivellus »

"Et toi, tu n'est qu'un salaud arrogant et une ordure putride"

Les deux hommes retroussèrent leurs lèvres, montrant leurs dents et grondant comme des loups enragés.

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Christina Prewett lissa nerveusement sa robe noire puis passa sa main sur son chignon pour vérifier qu'aucune mèche ne dépassait. Elle serra ses mains devant elle puis se balança d'un pied sur l'autre. Christy haïssait les enterrements, ils lui rappelaient trop celui de son père quand elle avait 11 ans, et la douleur qu'elle avait éprouvé à l'époque.

La jeune femme rousse n'osait regarder personne et fixait les arbres verdoyants au fond du cimetière. Elle ne voulait pas voir les proches de Jessica la pleurer et surtout pas sa mère sangloter dans les bras de son père, qui semblait avoir pris vingt ans en une nuit.

C'était peut-être égoïste, mais Christy fut soulagée quand l'inhumation fut finie et qu'elle pu partir. Elle sorti du cimetière, grimpa au volant de sa petite voiture jaune, boucla sa ceinture puis resta immobile, comme pétrifiée.

Elle n'avait pas très bien connu Jessica Wells, même si elles s'étaient plusieurs fois parlées au QG des Aurors. Christina avait fini sa formation depuis un an et cherchait depuis à faire ses preuves. Jess était une collègue gentille et serviable avec qui elle bavardait de temps en temps pendant la pose café, mais elles n'avaient jamais été proches.

Christy était une jeune femme ambitieuse et volontaire, elle trouvait que la timidité de Jess était un handicap qui faisait qu'elle ne se réaliserait jamais totalement dans son métier. Bien sûr, elle avait été une bonne enquêtrice, mais son caractère l'empêchait d'avoir le charisme nécessaire à ce que la sorcière rousse se représentait être un bon représentant de la loi.

Mais en réalité, si elle regardait avec plus de franchise en elle même, Christina avait toujours été un peu jalouse de Jess. Cette dernière était admirée et respectée dans son boulot et la jeune Auror ne se faisait pas d'illusions, si Jessica n'avait pas été aussi impliquée dans l'affaire, c'est elle qui aurait été intégrée dans l'équipe de Fol Œil qui enquêtait sur le cas des meurtres de « Voldemort ». Lorsqu'on lui avait offert une place dans cette équipe, Christina avait été folle de joie. Ce n'était pas tous les jours qu'on offrait à une bleue comme elle la chance d'enquêter avec la fine fleur des Aurors et elle se sentait fière d'avoir été choisie. Mais sa joie avait été lourdement tempérée par la certitude que Jess aurait été le premier choix si les circonstances avaient été différentes.

Cette jalousie diffuse l'avait rendue mal à l'aise à l'enterrement de celle qu'elle avait considéré comme une rivale. Elle avait l'impression qu'elle devrait avoir des sentiments plus purs pour l'inhumation d'une collègue.

La jeune femme passa sa main dans ses cheveux, défaisant son chignon. Elle sortit son petit miroir de poche et vérifia son maquillage. Il était inutile de ruminer de telles pensées, cela ne changerait rien et ne ferait que la faire se sentir mal.

Elle prit son sac à main et sortit la baguette qu'elle avait rangée là pour l'occasion. Depuis le meurtre de Jess, Christy ne la quittait que rarement et la laissait toujours à portée de main.

Bien qu'elle soit décidée à briller dans cette enquête, elle la rendait nerveuse. Ils n'avaient absolument aucun indices à part ceux que le meurtrier leur avaient laissés délibérément.

Jess avait été retrouvée dans une ruelle contiguë au QG des Aurors par un Moldu auquel il avait fallu enlever une partie de la mémoire. Son sac était à quelques pas d'elle et on n'avait trouvé aucune trace de sa baguette, ni sur les lieux ni dans son appartement. Ce que Jessica faisait là en pleine nuit, Christy ne pouvait que le supposer. Sans doute faisait-elle une enquête de son côté sur la mort de son fiancé. Avait-elle trouvé quelque chose, se demanda Christina, nerveuse, quelque chose que le meurtrier ne voulait pas qu'elle découvre ? Sans doute. On avait retrouvé des traces récentes de son passage dans le bureau des archives mais pas ce qu'elle avait pu y trouver. Tous les dossiers étaient à leur place et aucun ne manquaient. Etait-elle seulement venue vérifier des données ?

Les lieux du crime ne montraient pas de trace de lutte : n'avait-elle pas vu son assaillant ? A moins que ce ne soit quelqu'un qu'elle connaisse et en qui elle avait confiance ?

Cette dernière possibilité faisait frissonner Christy. Ils avaient fait des recherches dans la ruelle où son corps avait été découvert dans l'espoir de retrouver des résidus magiques provenant d'un transplanage. Malheureusement, elles étaient restées infructueuses. Le meurtrier était soit venu à pied, soit il avait utilisé un moyen de transport Moldu. Bref, ils en étaient au point mort.

La jeune Auror ne comprenait pas pourquoi Fol Œil s'obstinait à ne pas aller là où il était évident que le tueur se cachait, qu'il soit Voldemort ou un autre.

Tout le monde connaissait les familles qui flirtaient avec les Forces Obscures et qui avaient été, au moins, des sympathisants de Voldemort : les familles Parkinson, Zabini, Goyle, Crabbe, Snape et bien d'autres. Et ce qui était encore un point commun entre ces familles : leur loyauté à la famille Malfoy. Elle était la pire de toutes, une bande de snobinards arrogants et imbus d'eux-mêmes, plongés jusqu'au cou dans les pratiques occultes et la Magie Noire.

C'était sur eux qu'il fallait enquêter, chez eux qu'il fallait fouiller jusqu'à ce qu'on débusque Voldemort, ou qui que soit le meurtrier.

La jeune femme plissa ses yeux bleus d'un air résolu, peu importait ce que Fol Œil disait sur un soit-disant manque de preuves, elle réussirai à démontrer la culpabilité d'un de ces « Sang Pur ». Qui sait, c'était même peut-être une coalition entre toutes ces familles !

Christina mit le contact et démarra la voiture. Elle avait du pain sur la planche.

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Harry ouvrit la porte de sa chambre et la claqua derrière lui violemment.. D'un pas rageur, il se dirigea vers son lit et s'y effondra. Il savait que c'était une réaction puérile d'aller bouder dans sa chambre mais il ne savais pas quoi faire d'autre.

Quelques jours s'étaient écoulés depuis la rencontre au ministère de la magie qui avait fait s'écrouler son monde. Il avait été si choqué par la proposition de Fudge qu'après ça, tous ses souvenirs étaient flous et seulement quelques images décousues lui revenaient : Molly Weasley s'évanouissant, le poing de Sirius s'abattant sur le visage de Snape, son père hurlant quelque chose à Fudge, sa mère les prenant par le bras lui et son père pour les éloigner du Ministère, le visage rouge de fureur de Ron, celui inquiet et compatissant d'Hermione, la petite main pâle de Ginny serrant son bras à lui faire mal.

Se marier avec Malfoy…

Harry était passé par plusieurs stades une fois que l'hébétude s'était dissipée. Tout d'abord la colère, puis la peur et enfin, maintenant, une sorte de résignation rageuse. De toute façon, il n'avait même pas son mot à dire !

Plus que l'ultimatum de Fudge, plus que le mariage, ce qui le révoltait c'était que personne, oui personne, ne lui avait demandé ce qu'il désirait. Tout le monde s'en fichait et croyait savoir ce qui était le mieux pour lui. Son père, une fois à la maison, avait continué à hurler son indignation. Sirius s'était joint à lui peu après que la cuisinière lui ait donné un sac de glaçons pour sa mâchoire enflée par un coup de coude de Snape (Lily avait refusé de le lui soigner parce qu'elle estimait qu'il s'était conduit comme un enfant et méritait de guérir sans aide magique). Sa mère, elle, s'était mise à réfléchir, peser les arguments et les options qui leur étaient offertes. Lorsque Harry avait voulu se joindre à eux pour tenter de trouver une solution pour sortir de ce guêpier, il avait été gentiment mais fermement éconduit. On lui avait enjoint de laisser les adultes régler la question et d'aller s'amuser de son côté.

Putain, mais c'était quand même de sa vie à lui dont il s'agissait ! Ils ne pouvaient pas l'écarter comme quantité négligeable !C'était à lui de se marier et de passer le reste de sa vie avec ce snob de Malfoy si les plans de ce tordu de ministre aboutissaient.

Mais ça ne semblait pas compter pour eux. Ils ne se préoccupaient pas de son avis et se contentaient de l'envoyer dans sa chambre lors des nombreuses visites des alliés de la famille, venus les aider. En plus, personne ne lui disait rien, ils se contentaient de lui tapoter gentiment le crâne avec un sourire qu'on réserve aux petits enfants un peu limités intellectuellement et ils lui disaient d'aller jouer ailleurs.

Harry n'avait jamais été aussi proche de la rébellion ouverte contre ses parents. Les visites de Ron et d'Hermione n'arrangeaient rien.

Ron ne s'était toujours pas remis de l'idée que quelqu'un ait osé ne serais-ce qu'envisager de lier par les liens sacrés du mariage son meilleur ami et son pire ennemi. D'ailleurs, toutes les personnes passant dans un périmètre de dix mètres de Ron pouvaient se rendre compte de son avis sur la question, qu'il exprimait vigoureusement à grands renforts de jurons et de mouvements de bras désordonnés. Harry ne reconnaissait plus son meilleur ami dans cet être au visage perpétuellement plus rouge que ses cheveux et aux lèvres écumantes.

Hermione n'était pas beaucoup mieux, elle se contentait de le regarder avec pitié en secouant la tête, en lui disant que les adultes régleraient tout et qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète.

Bref, entre Ron qui écumait de rage et Hermione qui essayait de lui prodiguer des conseils de patience, en haussant le ton pour se faire entendre au dessus du boucan que faisait le rouquin, le jeune sorcier brun se sentait seul et incompris.

Harry se retourna sur le dos et fixa son plafond d'un œil vide, ses lunettes de travers sur son nez.

Il avait cru toute sa vie tracée devant lui et voilà qu'il se retrouvait devant un avenir incertain, obscur et dont il n'avait aucune maîtrise.

Comment choisir entre l'exil et épouser Malfoy ?

Une bouffée de colère lui vînt alors qu'il se souvenait qu'en fait son futur ne dépendait même pas d'un choix qu'il aurait fait lui-même mais de celui de ses parents !

Il passa sa main sur ses yeux, délogeant par la même occasion ses lunettes, et poussa un profond soupir.

Lorsqu'il avait commencé à sortir avec Ginny, quelques mois plus tôt, il avait crû que son futur était tout tracé devant lui. Ginny était gentille, belle avec ses longs cheveux d'un roux presque rouge et ses yeux bruns couleur de chocolat. Ses lèvres avaient un goût de caramel et elle avait le plus joli sourire du monde quand elle riait. Elle était également la sœur de son meilleur ami et la fille des amis les plus fidèle de la famille Potter. De plus, leur couple rappelait étrangement celui de Lily et de James, ce qui laissait dire aux gens que leur amour était forgé par le destin.

Bien sûr, il y avait quelques bémols : Harry ne ressentait pas avec Ginny l'impression d'entrer en combustion dès qu'il lui adressait la parole qu'il avait ressenti avec Cho avant de sortir avec elle, et leurs baisers, s'ils étaient doux, ne semblaient pas très passionnés à Harry. Mais la passion dans un couple n'était pas ce qui le faisait durer et il aimait énormément Ginny.

Bien que personne ne le lui ait dis explicitement, il sentait bien que tout le monde s'attendait à le voir offrir une bague de fiançailles à la rouquine, que ce soit ses parents, Ron et même Sirius.

Il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de savoir ce qui allait se passer dans le futur, c'était agréable.

Et maintenant, tout s'effondrait littéralement sous ses pieds à cause de cette stupide querelle familiale, de ce stupide Fudge, de ce stupide Malfoy !

Harry avait l'impression, qu'il savait lui même être injuste, que si Malfoy n'existait pas, rien ne se serait passé et qu'il vivrait toujours en paix.

C'était idiot, il le savait. Ce n'était pas la faute du blond et, à l'heure actuelle, la seule personne qui devait savoir comment il se sentait était Draco Malfoy, vu qu'il devait ressentir la même chose. Ron tomberait sans doute en syncope si il l'entendait dire ça.

Mais pour l'instant, Harry se foutait de l'avis de son meilleur ami, la seule chose qui comptait pour lui c'était que le lendemain, à la même heure, son destin serait fixé et qu'il ne pouvait rien contre cela. Demain, ils devaient tous se réunir dans le bureau de Fudge pour donner leur réponse et il ne savait pas quoi faire.

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Pansy prit une profonde inspiration, leva la main et toqua à la porte de la chambre de son meilleur ami. Une voix à l'intérieur de la pièce lui dit d'entrer.

Ca faisait quatre jours que Pansy n'avait pas vu Draco et elle ne savait pas à quoi s'attendre. Ils étaient à la veille du jour où se déciderait l'avenir de son meilleur ami et elle se sentait un devoir de le soutenir.

Elle entra et découvrit Draco attablé devant son bureau, en train d'écrire sur un parchemin.

Elle l'examina pendant qu'il continuait son travail. Il ne semblait pas spécialement catastrophé ou révolté. En fait, il semblait même plutôt serein, ses traits étaient reposés, ses cheveux impeccablement coiffés et il était habillé avec goût, comme d'habitude. Cette image était loin de celle qu'elle s'était imaginée d'un Draco échevelé, bouillant de rage et épuisé de ne pas avoir dormi pendant trois nuits. En fait, d'eux deux, c'était plutôt elle qui ressemblait à cette dernière description. Elle avait hâtivement natté ses longs cheveux noirs, sa robe était celle qu'elle avait mise la veille et avait besoin d'un bon coup de fer à repasser, et ses yeux étaient cernés de trop de nuits blanches.

Elle avait quand même des excuses pour son apparence pitoyable, elle avait passé les derniers jours à tenter de calmer les crises hystériques de sa mère, qui avait du mal à voir partir à l'eau les projets matrimoniaux qu'elle avait eu pour l'héritier des Malfoy et sa fille. Ainsi, Pansy n'avait pas eu le temps de se pencher sur sa propre déception. L'idée d'épouser son meilleur ami avait un côté très pratique, et s'il y avait bien une chose que la jeune sorcière était c'était pragmatique. Ils s'aimaient, se connaissaient par cœur et avaient un vécu ensemble qui leur permettait de tout se pardonner. Le fait que Draco soit beau et riche n'était que la cerise sur le gâteau.

La cadette des Parkinson n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort, et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle commencerait. Elle n'était pas ici pour elle même mais pour Draco. Elle s'était beaucoup inquiété pour lui et aurait aimé le voir plus tôt.

Elle se gratta discrètement la gorge, il leva alors les yeux sur elle d'un air distrait et lui adressa un sourire éblouissant. Il se leva d'un bond, se dirigea à grands pas vers elle et l'embrassa sur les deux joues. Pansy se laissa faire, choquée par sa bonne humeur.

« Pansy ! s'exclama-t-il. Juste la personne que je voulais voir ! »

"Draco ! Fit-elle, interloquée. Je te trouve particulièrement….. de bonne humeur ! J'aurai pense que, vu l'occasion, tu serais plus….. fou de rage ?"

"Moi ! Rageur ! C'est bien mal me connaître," dit-il d'un air de dignité offensée.

La jeune fille lui lança un regard sceptique, un sourcil levé et il lui fit à nouveaux un sourire à 10000 Watts.

"Bon d'accord, ça n'aurait pas été très hors caractère de ma part, mais comme tu peux le constater, tout va pour le mieux !"

Elle le regarda, les yeux légèrement hallucinés.

"Bon, tant mieux, fit-elle d'une vois hésitante. Où sont tes parents ?"

"Oh, fit-il avec un geste négligeant de la main, sans doute toujours avec leurs avocats en train de manigancer un tour de passe-passe juridique pour nous sortir de l'embarras."

"Ah… Et toi tu…."

La jeune fille brune ne finit pas sa phrase, elle était complètement suffoquée par l'attitude désinvolte du blond. C'était tellement « pas Draco » que de laisser les choses se faire, sans réagir, qu'elle s'inquiétait pour sa santé mentale.

"Et moi je fais ce pour quoi je suis le meilleur."

"Qui est…." Continua Pansy, espérant qu'il finisse sa phrase.

Il lui adressa alors un sourire qui était tout simplement diabolique.

"Je fais en sorte que les choses aillent dans mon sens, bien sûr : je planifie. J'ai d'ailleurs besoin de ton aide", rajouta-t-il en désignant le parchemin sur lequel il travaillait.

Brusquement, un grand poids se leva des épaules de Pansy. Tramer des complots était bien plus dans le style de Draco et ça la rassurait. Elle lui rendit son sourire machiavélique et se dirigea vers le bureau, sûre que ce qu'il lui demanderait était dans ses cordes.

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C'était le grand jour et ils étaient tous réunis dans le bureau d'un Fudge satisfait, dont l'air évoquait celui d'un chat ayant avalé un canari. Dans la pièce étaient présentes dix-sept personnes. Du côté des Potter, il y avait James, Lily, Harry, Sirius Black, Rémus Lupin, M et Mme Weasley, Ron, Ginny et Hermione. Du côté des Malfoy, Narcissa, Lucius, Draco étaient présents, avec Snape, Crabbe senior et Pansy Parkinson.

Harry, depuis qu'il était entré dans la pièce avait les yeux scotchés au parchemin posé sur le bureau du ministre : le Contrat de Fiançailles.

Une boule de nervosité s'était formée dans son estomac et sa trachée semblait avoir tellement rétréci qu'il ne pouvait plus respirer. Il avait l'horrible sensation d'être pris dans un piège, à la fois par Fudge qui avait concocté cette aberration, mais aussi par ses parents qui avaient refusé de l'écouter. Le bras de sa mère entourant ses épaules n'arrangeait pas cette impression et il se dégagea doucement, évitant son regard interrogateur et inquiet. Il examina du coin de l'œil Malfoy. Lui semblait totalement détendu. Ca étonna Harry. Les Malfoy avaient-t-ils trouvé une échappatoire ?

Ca ne semblait pas être le cas, ils étaient tous réunis ici depuis déjà une demi heure, ils ne faisaient que parlementer inutilement et Lucius Malfoy avait l'air aussi mal à l'aise que James.

Harry ne les écoutaient pas, ça ne menait à rien, le problème restait le même.

Le ton montait et Harry pouvait voir son père hésiter entre étrangler Fudge et assommer Lucius.

Le jeune homme n'était pas non plus surpris de voir son parrain et Snape face-à-face en train de se hurler des insultes au visage. Harry avait l'impression d'être retourné cinq jours en arrière et d'être à nouveau dans la salle du ministère tant les protagonistes de l'évènement agissaient de façon identiques.

Il détacha son regard du contrat et fixa ses pieds rageusement. Il imaginait déjà leurs vies d'exilés. Dans quel pays allaient-ils s'installer ? La compagnie Potter&Black avait des filiales dans toute l'Europe et les USA, aussi avaient-ils l'embarras du choix. Peut-être allaient-ils…

Le fil de ses pensées se rompit brutalement quand deux chaussures cirées entrèrent dans son champ de vision. Il remonta son regard le long de la robe formelle verte sombre jusqu'à un visage qu'il connaissait bien mais qu'il lui semblait redécouvrir aujourd'hui. Il n'y avait jamais vu une expression pareille, ou en tout cas, pas adressée à lui. Harry pouvait à présent comprendre pourquoi beaucoup de filles s'extasiaient sur la beauté de Draco Malfoy, maintenant qu'il avait vu son visage sans le masque de froideur et de mépris qu'il portait habituellement.

Il avait des traits fins, masculins malgré un menton un peu trop pointu, un nez droit, aristocratique. Ses yeux, il le voyait maintenant, n'étaient pas gris muraille, comme il l'avait cru jusqu'ici, mais d'un gris argenté.

Qu'est-ce qu'il faisait là, aussi près de lui ?

« Il faut qu'on parle Potter, dit le jeune homme blond d'une voix calme.

"Mais je… "hésita Harry en jetant un coup d'œil à ses parents.

"Allez, viens, fit Draco en lui prenant le bras. Ils ne remarqueront même pas notre absence."

Et en effet, personne ne réagit de voir les deux acteurs principaux de ce drame théâtral quitter la scène. Ils se dirigèrent vers une porte sur le côté de la salle et aboutirent dans un petit bureau inoccupé. Draco se retourna vers lui et l'examina d'un air sérieux. Le sorcier brun ne savait pas trop comment réagir. Qu'est-ce que Malfoy lui voulait ?

« Je vais parler et je veux que tu m'écoutes jusqu'au bout, d'accord ? »

Harry hocha la tête avec hésitation.

Draco prit un air malicieux qui fit Harry se méfier. Le sorcier blond mit un genou en terre, leva les yeux vers lui, lui prit la main dans les siennes et dit :

« Harry Potter, voulez-vous m'épouser ? »

Harry, les yeux écarquillés, regardait d'un air éberlué le jeune homme à ses pieds. Son cerveau était complètement court-circuité et il ne parvenait pas à bouger d'un muscle. Ses pensées s'étaient figées sur un énorme point d'interrogation.

Draco éclata d'un rire clair qui réveilla Harry de son état de stupeur.

« J'aurai dû prendre une photo ! Si tu avais vu ta tête ! s'esclaffait le blond en se relevant.

Le sorcier brun rougit de colère et s'apprêta à lui lancer une réplique cinglante quand Draco l'interrompit dans son élan en plaçant un doigt sur ses lèvres et en lui souriant gentiment.

« Ma question était sérieuse, même si je n'ai pas pu m'empêcher de faire l'idiot. »

Harry ne savait plus que penser entre la demande en mariage, le sourire qui illuminait les yeux du blond et le fait qu'il admette de s'être comporté en idiot (miracle pour un Malfoy). Il se sentait totalement désorienté et hésitait entre éclater de rire et s'enfuir en courant.

« Je ne comprend pas… hésita Harry

"Bien sûr que tu comprends, affirma Draco, je suis sûr que chez toi ça se passe exactement comme chez moi. Les adultes ont pris l'affaire en main et t'ont totalement mis à l'écart d'une décision qui te concernes principalement. Je suis sûr que tes parents ont fait ça, comme les miens, pour ton bien et qu'ils t'ont dit à mots couverts que tu étais trop jeune et irresponsable pour savoir ce que tu veux faire de ta propre vie, fit-il avec amertume. Bien sûr, tu es assez âgé pour qu'on te proposes en mariage mais pas pour que tu puisses faire tes propres choix. »

Draco semblait s'adresser plus à lui même qu'à Harry, mais celui-ci ne s'en préoccupa pas. En effet, à ces mots, il ressentait la bouffée de révolte qui l'avait taraudée ces derniers jours. Il avait eu raison, Draco le comprenait totalement sur ce point et ressentait les choses comme lui.

« Mais que pouvons nous faire ? questionna Harry.

"On pourrait faire la chose à laquelle ils s'attendent le moins ! Prendre notre vie en main et décider de notre futur, même si ce n'est pas celui que nous avions imaginé."

"Non, je ne peux pas, se décida fermement le brun. Je ne peux pas me marier comme ça, pour défier mes parents."

"Mais quel autre choix avons-nous ? s'exclama le blond d'un air passionné. Nous exiler à l'étranger, la queue entre les jambes ? Je suis sûr que c'est ce que veut Fudge, et jamais je ne ferait plaisir volontairement à ce débile !"

"On se déteste ! On pourra jamais vivre ensemble…"

"Je te promet de te rendre heureux, dans la limite de mes moyens, jura solennellement Draco en le regardant dans les yeux d'un air sincère. Si un jour tu veux te remarier, je ne te ferai pas d'ennuis et te laisserait faire. Et vice versa, je suppose."

"Je…"

Harry ne savait pas quoi répondre. Il était à la fois terrifié et attiré par la proposition du blond. Que devait-il faire ?

"Marions-nous, rajouta le blond d'un air persuasif en voyant que Harry commençait à céder, et laisse nous quatre mois pour voir si on peut au moins s'entendre tous les deux. Ensuite, si vraiment on peut toujours pas se supporter, je te laisserai tranquille et on fera notre vie chacun de notre côté. Réfléchi bien à ma proposition."

Harry prit une profonde inspiration, mit de côté ses hésitations et puisa dans toutes ses ressources de courage. Et il allait en avoir besoin ! Il se lançait totalement à l'aventure, vers un futur incertain qu'il était persuadé que ses parents n'approuveraient pas. Il leva les yeux et les plongea dans le regard argenté de Draco.

"J'accepte", fit-il d'un air décidé.

"Formidable ! s'exclama Draco, puis il s'interrompit et regarda Harry d'un air sérieux. Tu es sûr de ta décision ? Une fois qu'on signe le Contrat de Fiançailles on ne peut plus faire machine arrière et on sera mariés dans quelques semaines, que tu le veuilles ou non."

"Oui, j'ai pris ma décision et je ne changerai pas d'avis", dit Harry refusant d'examiner de façon plus profonde les conséquences de cet acte.

"Parfait, tu viens, on va le leur annoncer Harry. Je peux t'appeler Harry ? On va être fiancés dans moins de cinq minutes alors…"

"Oui… Bien sûr… Draco."

A ces mots hésitants, le sorcier blond lui dédia un sourire radieux, le pris par la main et l'entraîna vers la porte menant au bureau de Fudge. Tout à coup, Draco s'arrêta, si brusquement que Harry se heurta contre son dos.

« J'allais oublier quelque chose, dit Draco en se retournant vers lui. On ne peut pas aller à côté sans avoir réglé ça. »

Harry était intrigué, il lui semblait qu'il n'y avait plus rien à dire. L'héritier des Malfoy était si proche de lui que Harry pouvait voir clairement les longs cils blonds ourlant les yeux argentés de Draco. Sa bouche s'étira dans un sourire et Harry se retrouva comme hypnotisé par elle. Qu'est-ce qui se passait ? Une crainte le prit à la gorge, est-ce que son futur fiancé allait lui flanquer un coup de poing en vengeance de leur querelles d'autrefois, ou alors toute cette histoire de mariage était-elle une blague pour l'humilier !

« Je ne veux pas que le premier ait lieu en public » dit calmement le blond.

Le visage de Draco se rapprocha du sien jusqu'à ce que Harry sente sur son visage le souffle de l'autre. Le blond lui sourit une dernière fois et posa ses lèvres sur les siennes.

Il avait semblé à Harry qu'il avait épuisé dans la dernière semaine sa capacité à être étonné par le comportement des autres. Et bien il se trompait. Il était complètement stupéfait et une étrange chaleur se concentrait dans son ventre. Les lèvres de Draco étaient très douces et effleuraient tendrement celles de Harry dans une caresse légère. En voyant que Harry ne le repoussait pas, Draco appuya un peu plus le baiser. Un gémissement jaillit involontairement de la gorge de Harry, qui avait l'impression qu'une colonie de papillons avaient trouvé résidence principale dans son ventre.

En l'entendant, Draco s'enhardit et caressa de sa langue les lèvres de Harry qui sentit son corps s'enflammer. Par pur réflexe, du moins c'était ce qu'il se disait, celui-ci ouvrit la bouche pour l'accueillir. Cela n'avait absolument rien à voir avec les quelques baisers maladroits qu'il avait échangé avec Cho ou Ginny. C'était comme de comparer un léger coup de soleil avec une brûlure au troisième degrés. Le contact humide et chaud faisait ses jambes vaciller et une douce chaleur lui envahir les reins. Il n'avait jamais rien ressenti de pareil et avait l'impression que c'était la première fois que ses sens fonctionnaient réellement. Sans s'en rendre compte, il répondit au baiser de Draco qui se prolongea pour un temps qui sembla bien trop court au brun.

Draco interrompit le baiser un moment plus tard et Harry rougit en se rendant compte qu'il était dans les bras de Draco, les siens entourant le cou du blond. Ce qui le rassura c'est de voir les yeux assombris de désir de Draco et de sentir les mains de celui-ci caresser doucement le bas de son dos. Heureusement d'ailleurs qu'il ne l'avait pas lâché parce que Harry n'était pas sûr que ses jambes pouvaient le soutenir.

Lorsque le blond repris la parole sa voix était un peu rauque et tremblante :

« Bon, eh bien comme ça on sait que de ce point de vu là au moins on s'entendra dans notre mariage. »

Harry était si rouge qu'il avait l'impression qu'on aurait pu cuire un œuf sur ses joues. Draco lui sourit très tendrement et déposa un doux et chaste baiser sur ses lèvres. Puis il se recula et lui pris la main, l'entraînant vers la sortie pour qu'ils aillent confronter leurs familles à leur décision.

Fin du chapitre 2

Bon, j'espère qu'il vous a plu et que vous n'avez pas été déçu. J'aimerai beaucoup que vous me disiez ce que vous pensez de ce chapitre. Il est particulièrement important pour moi parce qu'il est à la base de cette fic et que c'est cette scène (la réaction de la famille et le baiser) qui ont été l'inspiration pour le reste.

En plus, j'aimerai que vous me donniez votre avis, c'est la première fois que j'écris une scène de baiser.

Merci d'avoir lu jusqu'ici et à la prochaine

Bisou à tous !

Réponses Aux Review

Lapieuvredudesert : Je n'aime pas particulièrement Fudge moi non plus mais il me fallait une figure d'autorité pour leur ordonner de se marier alors… . Merci pour tes compliments, ça me fait plaisir que quelqu'un apprécie ma fic ! A+

Eni : Comme tu vois, Fudge a bien failli se faire électrocuté ! J'espère que la suite te déçois pas et merci beaucoup pour tes encouragement ! Bisou !

vert emeraude : Et oui, les choses sérieuses commencent et comme tu as vu dans ce chapitre, ça va s'accélérer (enfin, j'espère). Merci pour la review !

Lovely A : Je suis heureuse que la chapitre t'ai plu. Et, en effet, on me dit souvent que je suis sadique, mais je le prend comme un compliment ! lol ! Bon, le chapitre 2 finit pas comme ça alors ça va, je me rattrape ! Bisou !

Ichy-chan :merci beaucoup pour ta review, ça me fait chaud au cœur ! J'espère que la réaction de nos deux chéris ne t'as pas déçue. Moi aussi, j'ai hâte de traiter leur mariage ! Je vais bien m'amuser !

Lunenoire : Et voilà le moment qu'on attendait tous : la réaction de nos deux héros. Je trouve moi aussi que personne ne fait vraiment attention à ce qu'ils veulent, et ils vont se venger ! Merci pour ton commentaire !

Lilyne-chan : Ca arrive à tout le monde de se tromper lol ! Merci enormement pour tes encouragements. J'ai voulu faire passer Fudge pour un fou dans cette fic. Qui d'autre voudrait s'opposer à des Malfoy et des Potter réunis ? Tu verra le lien plus tard, je me tais pour ça ! Bisou !

Zeynel : Merci pour tes encouragements, ça me fait très plaisir !

vega264 : Je te remercie pour tes compliments, je suis très flattée ! D'autant plus que j'ai adoré ta fic La rançon du pouvoir : elle est excellente et j'ai hâte de lire la séquelle ! bisou !

dmoniac Cat's : Merci pour ta review, ça m'a fait très plaisir et ça m'encourage beaucoup. Bisou!