Un Battement d'Aile de Papillon

Auteur : Mona May56

Genre: Univers Alternatif , romance et mystère

Couple : Harry/Draco, SB/RL et HG/RW (mais celui là va probablement changer)

Rating : Et oui, maintenant c'est M (anciennement R) !

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.

Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !

Cette fic est du slash, c'est à dire des relations homosexuelles entre hommes, et elle contient des scènes classées dans le rating M ce qui veut dire que ceux que ça gêne ou qui n'ont pas 16 ans ne doivent pas la lire !

Ce chapitre contient plusieurs LEMONS, aussi pour ceux qui ne veulent pas (ou ne devraient pas) les lire j'ai placé ce symbole:(HDHDHD) au début et à la fin de chacune de ces scènes pour que vous puissiez les sauter. Ces scènes n'ont pas d'importance capitale pour l'intrigue aussi n'hésitez pas à ne pas les lire si cela vous met mal à l'aise!

Je m'excuse pour le retard dans la mise à jour, je n'ai eu accès à mon ordinateur que cet après midi et j'ai fait le plus vite que j'ai pu!

Bonne lecture! (surtout aux perverses qui attendaient impatiemment le lemon depuis le prologue! lol!)

Chapitre 6

Hermione s'extirpa de l'étreinte enthousiaste et maladroite de son cavalier, essoufflée et riant à perdre haleine. Ron tangua légèrement, ses yeux brillants et ses joues rouges témoignant de l'amour qu'il s'était découvert ce soir pour le champagne. La jeune fille brune, elle même, se sentait gaie et légère, les trois flûtes qu'elle avait bu lui ayant allégé l'esprit. Elle avait l'impression de flotter au dessus du sol comme les ravissantes bulles du breuvage mordoré. Ron se dirigeait déjà vers sa sœur pour l'entraîner sur la piste de danse quand Hermione traversa la salle de bal dans l'espoir de trouver des toilettes où elle pourrait se rafraîchir.

Elle mourrait de chaud et essayait vainement de s'éventer avec son mouchoir dans l'espoir de rafraîchir ses joues brûlantes.

La fête était très réussie. Malgré un début un peu oppressant entre les deux clans, quelques verres avaient relativement détendu l'atmosphère et les groupes commençaient à se mêler les uns aux autres dans un joyeux désordre.

Elle pouvait voir Pansy Parkinson danser avec Arthur Weasley, qui faisait preuve d'un sens du rythme surprenant étant donné qu'il était le père de Ron. Pénélope Deauclaire avait pour cavalier Goyle senior, qui semblait vaguement mal à l'aise face à la conversation brillante de la jeune femme. Lucius Malfoy, Sévérus Snape, Rémus Lupin et Oliver Wood discutaient avec animation d'une recrudescence dans le monde sorcier de la vente de drogues illicites.

Alors qu'elle sortait de la salle de bal et se dirigeait avec hésitation dans un couloir vers ce qu'elle espérait être son but, elle vit une porte ouverte et des voix féminines s'en échappaient. Elle y glissa un œil, curieuse de ce qui pouvait s'y passer et s'étouffa presque de rire quand elle vit Dumbledore coincé par Lily et Narcissa qui, chacune leur tour, lui expliquaient de façon… euh vive et sans équivoque leur opinion sur ses démonstrations d'originalité et d'improvisation aux moments les plus inopportuns. Genre, la cérémonie de mariage de leurs bébés adoré. Le vieux sorcier les regardait d'un air mi amusé, mi craintif, reculant de plus en plus comme devant des bêtes sauvages affamées. Hermione se retira discrètement, ne voulant surtout pas se mettre au milieu de cet affrontement sanglant.

Après tout, ce n'était pas pour rien qu'on la disait la jeune sorcière la plus intelligente de sa génération !

Après plus d'un quart d'heure à tourner en rond et à passer dans plus de couloirs et de corridors qu'un labyrinthe, elle parvint enfin à son but.

Après s'être lavé les mains, elle les mit en coupe pour retenir de l'eau et s'aspergea le visage, ne se préoccupant pas des gouttes d'eau qui tombaient sur son corsage. Elle se sentit tout de suite mieux, la chaleur qui l'avait submergée depuis un moment reculant un petit peu.

Alors qu'elle se regardait dans le miroir, elle ne pu s'empêcher de sourire. Malgré les heures de torture qu'elle avait vécu sous la houle de Narcissa, elle devait bien admettre que ça avait valu la peine. Elle se trouvait elle même plutôt jolie (ce qui était un fait assez rare pour être noté : Hermione était toujours très sévère dans l'appréciation de sa propre beauté, qu'elle pensait inexistante.) et avait reçu de nombreux compliments tout au long de la soirée.

Bien sûr, elle n'avait pas oublié qu'aujourd'hui était un jour essentiel, limite dramatique, pour Harry. Mais étant donné qu'elle ne pouvait rien faire pour l'empêcher et qu'il lui avait dit de profiter de la soirée, elle ne s'était pas appesantit sur la question. Mais maintenant qu'elle était plus calme et éloignée de la musique et de la compagnie enivrante de la salle de bal, elle se sentait coupable de n'avoir pas fait plus attention à lui et à ses sentiments. Elle avait l'impression qu'il aurait été plus loyal envers lui d'être restée dans son coin à se lamenter sur son sort misérable avec lui et Ron.

Elle fronça les sourcils et se décida à retrouver Harry dans la salle de bal et à rester avec lui le reste de la soirée. Après tout, il aurait besoin de tout le soutien et de toute l'amitié qu'il pouvait pour supporter ce qui se passerait plus tard dans la nuit.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Hermione sortit d'un pas vif dans le couloir et pris au hasard le couloir de droite étant donné qu'elle n'avait aucun sens de l'orientation et qu'elle avait oublié le chemin par lequel elle était venue.

Cette fois ci elle n'eut à marcher que dix minutes avant d'entendre des voix venant d'une pièce dont la porte était entrouverte.

Soulagée, la jeune fille ouvrit plus grand la porte, espérant trouver quelqu'un qui pourrait l'aider à retourner à son point de départ.

Ce qu'elle y découvrit, par contre, la laissa sans voix.

Percy Weasley se tenait proche d'un autre homme, leurs têtes penchées l'une vers l'autres comme s'ils échangeaient des confidences, et il discutait avec lui de façon animée. Mais ce qui était stupéfiant, c'était la personne avec laquelle il parlait. Hermione ne la connaissait pas bien elle même, mais elle l'avait vu quelques fois et ne pouvait confondre avec personne d'autre la haute stature, le visage découpé à la serpe et les cheveux couleur de corbeau : Marcus Flint.

Qu'est-ce que Percy faisait là à discuter avec Marcus Flint, comme s'il était un vieil ami ?

A la connaissance d'Hermione, ils ne s'étaient jamais même adressé la parole à part pour des insultes, Marcus venant d'une famille qui avait soutenu depuis des générations les Malfoy.

Et la fin de la conversation qu'elle surprit piqua encore plus sa curiosité :

"…. peux pas me faire ça, Marcus !" s'exclamait Percy d'un air agité. "Tu sais très bien qu'il m'est impossible de…"

"Tu es plongé dans cette affaire jusqu'au cou, Weasley," l'interrompit brutalement Flint d'un air sombre, ses épais sourcils froncés renforçant l'impression sinistre et menaçante qui se dégageait de lui.

"Rappelles toi que c'est toi qui as eu cette idée au départ," poursuivi-t-il en serrant son énorme poing d'un mouvement convulsif qui fit craindre à Hermione qu'il ne l'abatte sur le visage du rouquin. "Tu ne peux plus faire demi tour maintenant."

"Je sais," fit le rouquin d'un air sérieux et avec une force de conviction que la jeune femme lui avait rarement vu. "Et je ne compte pas…"

Le bruit de la porte heurtant le mur leur fit brutalement prendre conscience qu'ils n'étaient plus seuls et ils se retournèrent d'un même mouvement vers Hermione. Celle-ci vit Percy reculer précipitamment de sa position si proche du grand brun, et son visage prit une expression si coupable que la brune ne pu s'empêcher de se poser encore plus de questions sur cette conversation mystérieuse.

"Hermione…" commença le rouquin avec hésitation.

Flint resta totalement de marbre mais un éclair de colère passa rapidement dans son regard quand celui ci revint sur Percy. Ce fut une expression si furtive que Hermione pensa l'avoir imaginée.

"Je cherche la salle de bal," le coupa-t-elle, presque aussi mal à l'aise que lui. "Je me suis perdue."

Percy se dirigea précipitamment vers elle en lui disant qu'il allait la reconduire, comme s'il voulait l'éloigner le plus rapidement possible de Flint.

Mais alors qu'ils franchissaient la porte, elle le vit échanger un regard intense qu'elle ne put déchiffrer avec le grand brun.

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La porte se referma avec un bruit sec derrière Harry, coupant court à ses réflexions troublées sur ce que son père venait de lui dire. Quoiqu'il ait voulu dire, de toute façon le brun n'avait plus le temps de le comprendre. Il venait d'entrer dans la chambre où il allait perdre sa virginité et il avait d'autre choses à faire que de réfléchir aux divagations de son père. Il sentait sa nervosité augmenter, ses mains tremblaient et il sentait une sueur froide, désagréable, couler le long de son dos. Il ne se détendit que légèrement quand il se rendit compte qu'il était seul dans la chambre.

Celle-ci était très belle. Spacieuse, elle n'était éclairée que par le feu qui crépitait dans la cheminée. Elle était décorée d'immenses tentures bleu clairs et de tableaux représentant des scènes champêtres dont les coloris s'harmonisaient avec le reste. Pour se décontracter il en fit le tour et l'examina minutieusement, ignorant délibérément l'immense lit à baldaquin qui trônait au centre de la pièce.

Alors qu'il se retournait après avoir contemplé pendant quelques minutes un tableau totalement inintéressant représentant une scène dechasse quelconque, il vit Draco qui le regardait d'un air amusé depuis le seuilde la porte. Dans la pénombre de la pièce, ses yeux brillaient d'un éclat presque surnaturel qui lui donnait l'apparence d'un tigre ayant repéré son petit déjeuner. Harry rougit, embarrassé de l'examen dant il était la cible et se mit à tripoter nerveusement sa manche. Il sursauta quand il sentit la main de Draco lui toucher le visage pour le lui relever. Il ne l'avait pas entendu approcher.

Lorsque les lèvres du blond se posèrent sur les siennes, il sentit une bonne part de son anxiété fondre grâce à la chaleur que le baiserprovoquait dans tous son corps. Leur baiser se faisait plus passionné quand Harry s'écarta légèrement de Draco.

"Il faut que je te parles de quelque chose."

"Mmmh… de quoi ?" fit le blond en déposant de petits baisers le long de la mâchoire de son époux, le distrayant totalement du sujet.

Harry repoussa à nouveaux son époux en appuyant légèrement sur ses épaules pour le regarder dans les yeux. Il se sentait une obligation de prévenir Draco avant qu'ils n'entament les choses sérieuses.

"Je… je n'ai jamais fait… ça auparavant"

Le blond lui fit un chaud sourire, ses yeux argenté pétillant de malice.

"Ca n'a pas d'importance", fit-il, "je me doutais que tu n'avais jamais eu de rapports avec un garçon avant aujourd'hui. Mais ce n'est pas bien différent de ce que tu as pu faire avec une fille…"

"Hum…" hésita Harry en rougissant de plus belle, "Le truc c'est que j'ai jamais rien fait avec une fille non plus…"

Les yeux de Draco s'arrondirent de surprise puis se plissèrent d'un air prédateur.

"Vraiment… "dit-il d'un air pensif, puis un sourire carnassier illumina son visage. "Ne t'inquiètes pas, je me ferai un plaisir de t'apprendre tout ce que je sais."

Harry s'empourpra un peu plus mais son sourire s'élargit.

"Alors qu'est-ce que tu attends ?" fit-il en levant les sourcils d'un air séducteur.

Draco éclata d'un rire amusé et étonné et prit le brun dans ses bras. Celui-ci sentit une brusque bouffée de désir monter en lui alors qu'ils s'embrassaient et que leurs langues se mêlaient en un duel passionné, les deux jeunes hommes tentant de faire accepter à l'autre leur domination.

Leurs deux corps se plaquaient l'un contre l'autre et Harry sentait le feu maintenant presque familier du désir qui parcourait ses veines et enflammait ses reins. Il ne sentit pas les doigts du blond s'agiter dans son dos et ne se rendit compte de ce qu'il manigançait que lorsqu'il s'écarta de lui avec un sourire et que la robe de Harry tomba à terre. Il s'empressa alors de débarrasser le blond de sa robe rouge et sourit en voyant la chemise en soie pourpre et le pantalon noir qu'il portait ne dessous.

Draco le prit par le main et le dirigea vers le lit. Il s'y assirent tous les deux, le blond se pencha vers lui et prit délicatement la lèvre inférieure du brun entre les siennes et la suça doucement puis la relâcha. Il pénétra ensuite sa bouche d'une langue curieuse et exploratrice qui fit éclater un feu d'artifice dans la tête de Harry. Celui-ci glissa ses doigts dans les cheveux blonds soyeux de son époux et les agrippa un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu quand il sentit les mains de Draco descendre le long de son dos et se poser doucement sur ses fesses qu'il caressa tendrement.

Harry dégagea la chemise du blond de son pantalon d'une main pour pouvoir la glisser dessous et effleurer la peau chaude et douce qui s'y cachait. Ils rompirent leur baiser et Draco s'attaqua à son cou, le mordillant et le suçant tendrement, ravivant la marque qu'il avait faite une semaine auparavant et qui avait commencé à s'effacer. Harry poussa un petit gémissement alors qu'il sentait comme une flèche de feu traverser tout son corps pour venir se figer sur son aine. Il avait l'impression que la parcelle de peau que Draco dévorait était directement liée à son sexe qu'il sentit se durcir en un éclair. Il s'écarta du blond et tira violemment sur sa chemise, faisant sauter la moitié des boutons et il s'attaqua au torse qu'il découvrait, l'embrassant avec passion.

Draco eut un rire rauque et sensuel devant l'impatience de son mari en le faisant basculer sur le lit.

Cette fois ci, Harry ne se laissa pas faire et passa au dessus du blond. Il s'assit à califourchon sur les hanches de Draco et se mit à embrasser doucement sa mâchoire, en partant du menton pour aller vers son oreille droite dont il mordilla le lobe. Un gémissement de l'héritier des Malfoy fut le seul signal dont Harry eut besoin pour se rendre compte qu'il venait de trouver un point très sensible et il l'exploita sans pitié, suçant, embrassant, mordillant et léchant son oreille et le pourtour, arrachant de petits cris de plaisir au blond. Son corps s'arqua de désir quand Harry posa ses lèvres sur l'espace juste derrière son oreille, à la limite des cheveux. Le brun était stupéfait de constater à quel point Draco réagissait à la moindre de ses caresses dans cette région du corps qu'il avait toujours trouvée insignifiante. Tout à sa joie d'avoir découvert un tel point faible à son époux, il ne sentit pas les muscles du blond se bander jusqu'au moment où il se retrouva sur le dos, Draco installé confortablement entre ses cuisses. Il poussa un long gémissement quand son érection rencontra celle du blond et que celui ci fit un mouvement de va-et-vient, frottant sensuellement leur deux membres gonflés de désir l'un contre l'autre.

"On fait moins le malin maintenant, hein ?" fit malicieusement le blond avant de lui ôter d'un geste sa chemise et de se pencher pour mordiller sa clavicule.

Le corps de Harry était en combustion et il eut l'impression de sentir son sang entrer en ébullition lorsque les lèvres de son époux touchèrent son téton. Celui ci se durcit immédiatement, envoyant des frissons tout le long de son corps. Le blond suçait et mordillait doucement le téton tout en caressant et pinçant l'autre de sa main libre. Harry poussa un miaulement de plaisir, agrippa d'une main la tête de son mari pour l'obliger à continuer et cambra son corps pour mieux sentir le poids de celui du blond.

Draco lâcha le téton après une dernière caresse de la langue et descendit le long du torse et du ventre du brun, déposant une traînée de baiser qui laissaient sur leur sillage sa peau enflammée de désir. Il s'arrêta un long moment sur son nombril, mimant l'acte d'amour en faisant pénétrer de façon rythmée sa langue dans le petit orifice.

Harry sentit son époux défaire sa ceinture et les boutons de son pantalon d'une main experte, mais il ne pouvait pas se concentrer sur ça tant le fait même de respirer prenait toute la capacité mentale dont il était capable à ce moment là. Il avait l'impression que tous ses sens étaient assaillis en même temps de la plus agréable des façons et il était sûr qu'il allait bientôt exploser.

Un cris étranglé jailli de sa gorge quand Draco lui retira le pantalon et le boxer qui retenaient son érection prisonnière. Le blond souffla doucement sur le gland pourpre obtenant un long râle du brun. Puis il caressa lentement son sexe de haut en bas avec sa main, et Harry comprenait enfin pourquoi c'était tellement mieux quand c'était une autre personne qui vous le faisait.

Puis brusquement, Draco n'était plus là.

Harry mit quelques seconde dans l'état où il était à se rendre compte qu'il ne faisait plus l'objet de caresses et que le poids du blond sur son corps avait disparu. Il se redressa alors sur ses coudes, cherchant du regard avec frénésie son époux.

Il ne s'était, en fait, pas beaucoup éloigné. Il fouillait dans le tiroir de la table de nuit tout en retirant le reste de ses vêtements. Harry n'avait jamais rien vu de plus beau que Draco Malfoy entièrement nu. Sa peau lumineuse et pâle paraissait aussi douce que de la soie. Son corps long et fin était délicatement musclé et se mouvait avec la grâce d'un félin.

Harry passa distraitement sa main sur sa bouche pour vérifier s'il ne bavait pas tout en continuant à le dévorer du regard. Alors que Draco se relevait, le brun regardait, hypnotisé, les fesses musclées et il rougit quand le blond se retourna et qu'il lui sourit. Il tenait une petite fiole bleue dans sa main qu'il déboucha et porta à son nez pour la sentir, tout en revenant vers le lit.

"Qu'est ce que c'est ?" demanda le brun distraitement.

"C'est du lubrifiant," répondit Draco en se recouchant à côté de lui. "Ca rendra la suite plus facile."

Harry aurait bien aimé lui demander ce qu'il avait entendu dire par « la suite » mais à ce moment là le blond l'embrassa. Il oublia tout ce qu'il voulait demander quand sa langue chaude s'empara de sa bouche.

Draco s'agenouilla sur le lit et sema une pluie de baisers sur son torse et son ventre jusqu'à son sexe. Le cerveau de Harry court-circuita quand il sentit la langue du blond se poser sur son membre tendu de désir et le parcourir sur toute sa longueur.

Ses lèvres se resserrèrent sur son gland qu'il suça tout doucement. Harry n'avait jamais rien ressenti de tel de toute sa vie et il avait l'impression qu'il allait s'envoler. Sa tête se vida de toute pensée et sa vision devint un grand vide d'un blanc lumineux. Il sentit les mains de Draco se poser sur ses fesses et les écarter doucement, mais il n'y prêta pas attention jusqu'à ce qu'il sente un doigt humide toucher avec précaution son anus. Mais il ne parvenait pas à s'en inquiéter grâce à l'overdose de sensations que lui procuraient les mouvements de la langue du blond sur son pénis.

Il tressaillit légèrement quand il sentit le doigt glisser entièrement dans son orifice, mais à ce moment là, Draco opéra une forte succion sur son membre qui faillit le faire exploser de plaisir. Il n'avait même pas envie de savoir ce que son mari lui faisait tant qu'il continuait de lui procurer une telle extase. Harry pouvait entendre des gémissements et des cris qui comblaient le silence de leur chambre d'une musique sensuelle. Il ne se rendit compte que c'était lui qui les poussait que lorsque sa gorge commença à lui faire mal.

Un deuxième doigt s'ajouta au premier et cette fois ci, cela lui fit vraiment mal. Pas beaucoup, mais ça le tiraillait fortement et il tendit les bras pour repousser la douloureuse intrusion. Au moment où il touchait les épaules de Draco, les doigts de celui-ci bougèrent d'avant en arrière et trouvèrent un point au centre de son être qui le fit hurler de plaisir, son corps cambré violemment vers le ciel, ses yeux aveugles fixés sur le ciel de lit.

"Encore ! Encore !" Gémit-il d'une voix rauque qu'il reconnaissait à peine.

Draco bougea à nouveau ses doigts, faisant bien attention à heurter chaque fois ce point magique qui faisait voir des étoiles au brun.

Lorsque le troisième doigt se rajouta aux autres, la douleur fut plus violente. Mais il l'oublia rapidement parce qu'au même instant Draco engloutissait totalement son sexe et que ses doigts touchaient à nouveau sa prostate.

Puis il n'y eut plus rien. Ni doigts, ni bouche jusqu'à ce qu'il sente le corps du blond s'installer sur le sien, entre ses cuisses, et la bouche du blond s'emparer de la sienne. Le sexe de Harry était prisonnier de leurs deux corps, et il sentait celui de Draco se frotter lentement contre ses fesses.

Les mains du blond se posèrent sur ses hanches et les soulevèrent. Il plaça un coussin en dessous afin de les surélever.

Draco le pénétra lentement, mais malgré toutes les précautions qu'il prit, la douleur brûla les reins de Harry. Il poussa un cri et resserra convulsivement ses jambes autour de la taille du blond. Draco resta immobile un moment, puis se mit à bouger tout doucement d'avant en arrière, changeant d'angle afin de trouver la prostate du brun. Peu à peu, la douleur reflua et se mêla de plaisir.

C'était une sensation bizarre que de sentir Draco à l'intérieur de lui. Pas désagréable mais… étrange. Comme s'il se rendait compte que toute sa vie il avait été incomplet et qu'il venait de retrouver sa partie manquante. Comme si, en entrant en lui, Draco remplissait en même temps un vide qui avait été béant jusqu'ici.

Enfin, Draco trouva le centre du plaisir de Harry et s'appliqua à le heurter à chaque coups de reins qu'il lui donnait. Harry enroula ses bras autour du cou blond, planta ses pieds fermement dans le matelas et accompagna ses mouvements dans un rythme de plus en plus rapide. Leurs deux corps se mouvaient en parfaite harmonie en une danse de désir et de plaisir aussi vieille que le monde.

Harry voulait que Draco ailles plus vite et plus profond, à chaque coup de reins il levait ses hanches violemment pour qu'il entre plus profondément et il criait de jouissance . Il agrippa le postérieur musclé de son époux pour le pousser à accélérer encore la cadence et à entrer encore plus. Il n'avait jamais rien éprouvé d'aussi intense et il avait peur que son cœur ne lâche. La douleur s'était effacée pour faire place à un plaisir foudroyant, presque insupportable. Il avait envie que ça s'arrête, tant il n'était pas sûr que quand l'acte atteindrait son paroxysme il n'allait pas exploser en un million de particules. Mais en même temps, il avait envi de rester comme ça pour toujours.

Il sentait son désir atteindre un niveau intolérable dont il connaissait l'issue. Lorsqu'il sentit la vague de sa jouissance le frapper, il mordit violemment l'épaule de son époux, étouffant son cris de plaisir alors que tout son corps vibrait d'une violente secousse. Tout devint noir pour lui.

Lorsqu'il reprit conscience du lieu où il était, il vit Draco, le visage déformé par la jouissance, donner un dernier coup de rein et crier de plaisir quand il atteignit l'orgasme.

Le corps du blond s'effondra sur le sien, comme privé de toute énergie, et Harry resserra ses bras autour de lui, savourant son poids rassurant sur lui. Harry pouvait sentir son corps tout entier vibrer de désir satisfait, apaisé après le déferlement de passion.

Il venait de vivre le moment le plus bouleversant de toute sa vie et il se sentait vide et étrangement vulnérable. Il ferma les yeux et écouta leurs respirations rapides et bruyantes et les battements effrénés de leurs deux cœurs.

Après quelques minutes, Draco se retira de Harry et bascula sur le côté. Celui-ci regretta immédiatement la chaleur du corps du blond et se recroquevilla légèrement sur lui même. Mais bientôt il sentit le main de son époux le chercher, l'attraper et l'attirer tout contre lui. Draco lui posa la tête sur son torse et entoura ses épaules de ses bras. Le brun eut un sourire content et se blottit tendrement contre lui. Il rouvrit les yeux après un moment de silence et tomba nez à nez avec la morsure qu'il lui avait faite sur l'épaule. Il la toucha avec douceur puis l'embrassa.

"Je suis désolé," fit-il avec culpabilité.

"Pourquoi !" rit Draco en l'embrassant sur le front. "Pour m'avoir offert la meilleure expérience sexuelle de toute ma vie !"

Harry n'avait même plus la force de rougir mais il embrassa le menton de Draco, puis sema des petits baisers jusqu'à sa bouche. Il explora alors tendrement les lèvres du blond, puis vint effleurer sa langue avec la sienne dans un balais de satisfaction sensuelle. Entre deux baisers voluptueux, Draco reprit la parole :

"Mais si tu tiens vraiment à te faire pardonner, "dit-il d'une voix sensuelle," tu peux toujours me prouver à quel point tu es désolé et… mettre en pratique les leçons que je viens de te donner."

Il lui tendit la fiole de lubrifiant avec un sourire innocent. Harry écarquilla les yeux puis sourit d'un air de défit avant de se jeter sur son époux pour le dévorer.

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Pansy s'ennuyait.

Depuis que Draco était parti, elle ne s'amusait plus beaucoup. Elle avait dansé et bu tout son saoul, mais elle avait tendance à avoir l'alcool pensif et, maintenant qu'elle ne faisait que contempler les couples se déchaînant sur la piste de danse, elle ne pouvait s'empêcher de plonger dans des réflexions moroses.

Même Blaise l'avait abandonné. Il avait repéré au milieu de la soirée Géraldine Malfoy, l'assistante de Lucius et une lointaine cousine du côté français, et il lui avait couru après toute la soirée. Il était fou d'elle depuis des années et la poursuivait de ses assiduités dès qu'il en avait l'occasion. Il n'avait bien sûr aucune chance. Géraldine était une femme de deux ans leur aînée, grande, belle et intelligente. Un femme à poigne qui menait avec Lucius la Malfoy Corporation d'une main de fer. Elle traitait Blaise comme un petit frère blagueur et amusant, mais sans plus. Elle ne le prenait pas du tout au sérieux. Pansy avait bien essayé de le lui dire, mais il persistait dans son obsession.

Elle poussa un soupir et dirigea son regard vers ses voisins. Sévérus Snape et Lucius Malfoy discutaient d'une nouvelle formule qui permettrait de faire une nouvelle recette améliorée du Polynectar qui pourrait durer trois heures au lieu d'une. Bref, une conversation on ne peut plus barbante.

Elle tourna son attention un peu plus loin vers Arthur Weasley qui examinait avec enthousiasme un livre moldu très épais que les parents de Granger lui avaient apporté et qui permettait de se servir d'un … phélitone ? Télétonne ? Enfin, une invention moldue quelconque sans intérêt.

Alors qu'elle parcourait du regard la foule, elle fronça les sourcils en voyant le comportement curieux de la demoiselle d'honneur de Potter. Elle avait remarqué depuis quelques temps le comportement étrange de Granger mais l'avait attribué à une de ses nombreuses lubies. Mais là, c'était vraiment suspect.

Elle se trouvait près du bol de punch et faisait semblant de l'examiner tout en jetant de fréquents coups d'œils sur le côté. Elle semblait être en train d'espionner, mais avec très peu de discrétion, un de ces rouquins de Weasley. Patrick ? Perry ? Elle ne se souvenait plus. Celui ci discutait avec animation avec Oliver Wood.

Qu'est ce qu'ils pouvaient avoir à se raconter qui intéresse Melle Hermione Je-Suis-Un-Géni Granger. Oliver était un excellent joueur de Quidditch mais il n'était pas connu pour la profondeur de ses conversations alors…

Pansy se leva et, d'un pas un peu chancelant, se dirigea vers la sorcière brune. Une fois à côté d'elle, elle la fixa d'un regard intense qu'Hermione, si concentrée dans sa tâche d'espionnage, ne sentit pas. Ce ne fut que lorsque Pansy se pencha tout près de son oreille et lui parla d'une voix calme qu'elle se rendit compte de sa présence.

"Tu es aussi discrète qu'un hippogriffe dans une boutique de porcelaine."

Hermione sursauta si violemment qu'elle renversa le verre de punch qu'elle venait de prendre et trempa la nappe de la table des rafraîchissements. Pansy sortit sa baguette et lança un sort d'un geste vif qui nettoya les dégâts en lui disant :

"Quelle maladresse Mademoiselle Granger ! Et tu es une bien piètre espionne. Tout le monde peut comprendre ton petit manège."

Hermione la regarda d'un air affolé puis jeta un coup d'œil à droite et à gauche comme pour vérifier les dires de la fille aux cheveux noirs.

"Chut !" siffla-t-elle précipitamment." Je ne vois pas de quoi tu parles !"

"Moi, ce que j'aimerai savoir," fit Pansy d'une voix normale, "c'est ce qu'ils peuvent se raconter de si passionnant."

Constatant que la meilleure amie de Draco n'allait pas se taire ni être discrète sur ce qu'elle venait de découvrir, Hermione décida qu'une retraite stratégique serait le choix le plus judicieux. Elle partit donc précipitamment en agrippent le bras de Pansy et en la traînant vers un coin de la pièce plus discret.

"Alors ?" fit Pansy en croisant les bras devant elle.

"Alors rien. Je suis juste un peu curieuse."

"Curieuse à quel propos ? Oliver ne sait parler que de Quidditch et ce Weasley est encore moins mystérieux qu'un veracrasse. S'il y a un Weasley qu'il serait valable d'espionner ce serait plutôt celui là," fit-elle en désignant Bill qui dansait avec Fleur. "Il est tellement sexy ! J'arrive pas à croire qu'il vienne d'une telle famille !"

Hermione se renfrogna et fusilla du regard Pansy, qui n'y prêta pas attention, trop occupée qu'elle était à baver sur l'aîné de la famille Weasley.

"Ca ne te regarde pas !"

"Oh, j'ai bien vu que tu suivais le rouquin depuis tout à l'heure ! Je suis venue faire cesser cette pitoyable tentative d'imitation de James Bond et te faire bénéficier de ma science infinie en ce qui concerne l'art de l'obtention discrète d'informations."

Hermione la regarda d'un air surpris et sceptique, haussant un sourcil interrogateur.

"Ce n'est pas vraiment que je veuille t'aider, Merlin m'en préserve !" rajouta Pansy d'un air hautain. "C'est juste que je m'ennuyait à mourir et que dans un élan de bonté qui ne se répètera sans doute jamais, j'ai voulu te faire bénéficier de mes lumières."

"Je n'ai pas besoin…"

"Mais d'abord dis moi ce qui peut bien t'intéresser dans leur discussion. Ce Weasley est ton petit ami et tu l'espionnes ?"

"Bien sûr que non !" fit Hermione pourpre de rage. "Je sort avec Ron !"

"Qui ça ? Enfin, peu importe. Si ce n'est pas Weasley qui t'intéresse alors c'est Oliver ! Que raconte –t-il de si passionnant ? Oh ! Est ce qu'il donne des détails croustillants sur sa liaison torride avec Marcus Flint ! Si c'est ça, il faut que je l'entende. Ils sont si sexy ensemble !"

"Mais bien sûr que non !" s'écria la brune agacée, puis elle s'interrompit, repassa dans sa tête ce que venait de lui dire l'autre jeune fille et écarquilla les yeux d'un air stupéfait. "Marcus Flint et Oliver Wood sont amants !"

"Bien sûr que oui !" fit la meilleure amie de Draco d'un air dédaigneux. "Tu n'es pas au courant ? Bien sûr, ils ne le crient pas sur les toits mais ça à fait scandale chez les familles Sang Pur. Un Flint et un Wood ! Mais moi je trouve ça incroyablement excitant !"

Hermione avait pris un air pensif pendant tout ce discours jusqu'à la dernière phrase de Pansy.

"Excitant ? Je ne vois pas ce qu'il y a d'excitant dans un couple homosexuel !"

Pansy la regarda comme si elle était un bout de chocogrenouille collé à la semelle de sa chaussure, puis elle pris un air malicieux et lui dit :

"Ne me dit pas que ça ne te fait rien d'imaginer Draco et Potter pendant leur nuit de noce ? La beauté blonde glaciale de l'un et le charme brun torride de l'autre ?"

Pansy leva les sourcils et fit un sourire un peu moqueur alors qu'une foule d'images invoquées par les paroles de la jeune fille venait à l'esprit de Hermione. Il est vrai qu'ils formaient un très beau couple et…

Hermione secoua vivement la tête pour chasser ces pensées de son esprit. Harry était son meilleur ami et elle se sentait coupable de penser à ça.

"J'ai changé d'avis, je vais tout te raconter." Dit elle à Pansy.

Alors qu'elle lui racontait l'étrange rencontre qu'elle avait faite plus tôt dans la soirée, Pansy perdit peu à peu son air indifférent qui faisait place à une expression intriguée. Finalement, après quelques minutes de réflexion elle dit à Hermione :

"Weasley et Marcus… Il est vrai que cette conversation est intrigante. Et vaguement inquiétante ce qui ne fait que rajouter du sel ! Je n'aurai jamais cru que ce Weasley serait du genre à fréquenter Flint pour ce genre de conversation. J'ai vu la manière dont tu te prenait et tu ne découvriras rien comme ça, surtout sur Marcus. Il risquerait de te briser en deux pour t'être occupée de ce qui ne te regarde pas. Je vais t'aider et nous allons résoudre ce mystère."

Et pour la première fois de toute leur vie les deux jeunes filles étaient d'accord sur quelque chose et allaient s'associer ensemble.

Elle se serrèrent la main pour sceller leur accord.

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Harry avait l'impression d'être entré au Paradis. C'est d'ailleurs tout juste s'il ne voyait pas les anges passer devant ses yeux.

Il haletait violemment, son corps en sueur était parcouru de longs frissons d'extase et un long gémissement animal s'échappait de sa gorge sans qu'il puisse le contrôler. Une seule pensée tournoyait dans sa tête comme une comptine obsédante : Je suis à l'intérieur de Draco ! Je fais l'amour à Draco et c'est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée !

Il appuya son front contre l'épaule du blond et resta comme ça, sans bouger pendant quelques minutes. Son sexe était emprisonné dans la chaleur torride de Draco et celui ci était tellement étroit que Harry avait peur d'exploser s'il respirait trop fort. Il pouvait sentir la respiration lourde du blond contre son visage, les battement frénétiques de son cœur contre sa poitrine et son érection qui pulsait de désir, prisonnière entre leurs ventres.

Draco poussa ses hanches vers le haut et la sensation du mouvement était presque trop pour Harry. Mais une fois commencé, il ne savais plus comment s'arrêter. Ses reins avaient entamé d'eux même un mouvement d'avant en arrière qui le propulsait rapidement au septième ciel. Il se souvint du point dans son corps qui lui avait apporté une telle jouissance et il tenta de le trouver chez Draco, changeant la trajectoire de ses coups de boutoirs jusqu'à ce que le blond pousse un miaulement de plaisir qui se transforma en rugissement alors qu'il heurtait le même endroit plusieurs fois de suite.

Il sentit les jambes de son époux lui entourer la taille et ses hanches se soulever, permettant à Harry de le pénétrer plus profondément encore et de se perdre dans la volupté du corps de son amant.

Le rythme des va-et-vient du brun s'accéléra sans qu'il puisse s'en empêcher et bientôt il se retrouva en train de marteler le blonds de coups de reins puissants qui le faisaient hurler de plaisir.

Malheureusement, Harry sentit venir la fin bien trop rapidement. C'était sa première fois et il n'avait pas, pour l'instant, autant d'endurance que son mari. Mais il refusait de jouir le premier aussi se saisit-il du membre tendu de désir du blond et il lui appliqua quelques caresses tendres et rapides jusqu'à ce qu'il le sente se tendre sous lui. Lorsqu' enfin Draco explosa, son passage se resserra étroitement autour de Harry qui ne pu tenir plus longtemps et atteint sa jouissance dans les profondeurs du corps de son époux.

Maintenant il était sûr et certain qu'il était homosexuel. Il ne pouvait imaginer de plaisir plus intense que de posséder le corps de Draco et d'être possédé par lui. Il se demandait d'ailleurs comment les garçons hétéro faisaient pour supporter de ne jamais connaître l'extase d'être pris par un autre homme. Sans doute que s'ils essayaient, il n'y aurait plus un seul homme hétérosexuel sur cette planète. Ce serait vraiment dommage pour le reste de la population féminine ! Finalement, c'était peut être mieux comme ça.

De toute façon, il avait mieux à faire que de délirer sur la sexualité des autres.

Comme par exemple se blottir contre le torse de Draco et se repaître de la chaleur de son corps.

Ou répondre aux baisers paresseux et repus qu'il lui donnait.

Alors que Harry s'endormait, épuisé par toutes ces activités, il décida que oui, il était bien au Paradis.

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Lily n'avait pas pu dormir de la nuit, elle était folle d'inquiétude. Il était midi maintenant et ils n'étaient toujours pas sortis de leur chambre.

Elle savait bien ce qui allait se passer quand elle avait conduit Harry dans sa chambre pour sa nuit de noce. Mais la réalité ne l'avait vraiment frappée qu'au moment où elle avait vu James s'effondrer ivre mort aux côtés d'un Sirius complètement shooté par les gouttes que lui avait donné Rémus. Il délirait sur le fait que son petit garçon était en ce moment même avec ce monstre obsédé sexuel de Malfoy qui allait lui faire les pires perversions.

Bien sûr, Lily avait réagi avec sa vivacité coutumière et lui avait rapidement lancé un sort de silence afin qu'il ne perturbe pas les invités. Et elle avait continué à ignorer les regards meurtriers qu'il lui adressait pendant tout les reste de la soirée. Il s'en remettrait.

Mais ça ne voulait pas dire qu'elle était arrivée à oublier ses paroles pour autant. Elle avait passé le reste de la nuit à se faire un sang d'encre pour son petit. Elle savait qu'il était inexpérimenté, avec les femmes et les hommes, et elle ne pouvait que s'imaginer l'état d'angoisse et de peur dans lequel il devait avoir été avant de rentrer dans cette chambre. Surtout après avoir entendu les conseils idiots de James.

Elle savait à quel point il était important que sa première fois se passe bien, que ce soit pour un garçon ou pour une fille, et elle avait peur que cela ne se soit mal passé pour Harry. D'autant plus qu'il n'avait même pas choisi lui même avec qui il franchirait cette étape importante ! C'était cette ordure de Fudge qui avait fait ce choix pour lui !

Harry et Draco n'avait pas d'affection l'un pour l'autre, comment son fils réagirait-il à la perte de sa virginité avec quelqu'un qu'il n'aimait pas et qui n'éprouvait pour lui, au mieux, que de l'indifférence. Elle se sentait coupable de ne pas l'avoir préparé elle même à ce jour et d'en avoir chargé James. Elle avait cru que son fils se sentirait plus à l'aise pour parler de ça avec un autre homme, mais vu le conseil de dernière minute de James, le conversation ne s'était visiblement pas déroulée comme elle l'avait espéré.

Elle n'ignorait pas que Draco avait de l'expérience en matière sexuelle, aussi bien avec des femmes que des hommes, et cela aurait du la rassurer de savoir qu'au moins l'un d'eux savait ce qu'il fallait faire. Mais au contraire, cela ne faisait qu'augmenter son inquiétude.

Et si Draco avait été cruel avec Harry ? S'il l'avait blessé ?

Elle n'en saurait jamais rien étant donné qu'après le déjeuner ils devaient partir pour leur voyage de noce, une croisière sur le Nil. Elle ne reverrait pas Harry avant deux longues semaines !

Elle pouvait le voir devant ses yeux, étendu sur le lit comme une marionnette à laquelle on aurait coupé ses fils, son corps brisé par l'insensibilité de son mari et ses grands yeux verts la regardant avec reproche. Pourquoi m'as tu abandonné ? lui disaient ses yeux. Pourquoi me laisses tu souffrir ?

Lily s'interrompit au milieu d'un de ses aller et retour. Son visage pris une expression déterminée et elle se dirigea d'un pas ferme vers l'escalier géant qui menait à l'étage. Elle ne supportait plus d'imaginer des scénario de plus en plus horribles. Il fallait qu'elle vérifie de ses yeux qu'ils étaient faux.

Elle s'arrêta devant la porte de leur chambre, prit une profonde inspiration et ouvrit la porte.

La chambre était totalement silencieuse et bien rangée, comme elle l'avait été quand Narcissa et elle l'avaient aménagée. Le feu s'était éteint dans l'âtre mais c'était une douce journée de printemps aussi l'air n'était il pas froid dans la pièce. Les rideaux étaient entrouverts et laissaient entrer le soleil lui donnant un aspect chaleureux.

Par contre, les rideaux du lit étaient complètement fermés et elle ne pouvait pas voir les occupants. Elle remarqua déposés sur le sol en tas les robes de cérémonie et elle cru même entrapercevoir un pantalon, mais elle préféra ne pas mieux examiner. Elle était venu jeter un rapide coup d'œil pour voir si son fils allait bien, c'est tout.

Elle s'approche du lit et tira lentement un des rideau qui l'entourait. La lumière de la pièce éclaira faiblement l'intérieur du lit mais assez pour que Lily puisse voir le jeune Draco profondément endormi. Il dormait sur le côté, un de ses bras lui servant de coussin et l'autre recroquevillé contre son torse nu. C'est là qu'elle remarqua le bras de son fils, sa peau dorée contrastant vivement avec celle, pâle, du blond. Il entourait la taille de ce dernier et sa main touchait inconsciemment celle de Draco. Elle suivit du regard le bras pour constater que son fils était blotti tendrement contre le dos de son mari, son visage endormi enfoui dans les cheveux blonds.

Elle sourit doucement puis referma le rideau, et sortit de la pièce sur la pointe des pieds. Elle n'aurait pas espéré une meilleure preuve pour être rassurée que la vue de ces deux là blottis l'un contre l'autre. Finalement, Fudge n'avait peut être pas eu un si mauvaise idée.

Quand ils descendirent pour le déjeuner, elle ne fit aucune remarque sur leurs airs radieux et épanouis, pas plus que lorsque Harry l'embrassa pour lui dire au revoir quand il partit pour son voyage de noce. Mais elle eut un sourire secret lorsqu'elle vit l'empressement qu'ils avaient de se retrouver seuls.

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Harry et Draco revinrent de leur voyage souriant et bronzés. Alors que le blond partait s'occuper de leurs bagages, Harry s'assit sur un des sièges de la salle spécialement réservé pour l'arrivée des voyageurs prenant des portoloins longue distance (une sorte d'aéroport sorcier, mais ça il ne fallait pas le dire à Draco sinon il allait faire une crise).Personne ne les attendaient étant donné qu'ils avaient prolongé leurs « vacance » d'une semaine au dernier moment.

Il prit un journal qui traînait sur une des tables et l'ouvrit, apprenant comme ça la terrible nouvelle qui paniquait le monde sorcier.

Un nouveau meurtre avait été commis par celui que l'on surnommait Voldemort et la victime était un Auror.

Lowell Harding, la personne qui se chargeait de la formation d'Auror de Harry.

Fin du Chapitre 6

Voilà mes premiers lemons, je suis toute émue! J'espère qu'ils vous auront plu!

Exceptionnellement je ne répondrai qu'aux personnes qui m'ont posé des questions, je m'excuse mais je suis très fatiguée et je veux poster le plus rapidement possible.

Je remercie tous ceux qui m'ont encouragé pour le chapitre précédant et pour celui là, votre aide m'a été très précieuse et j'espère que votre attente n'as pas été déçue! Enorme bisou à tous!

La nouille : oui, c'est normal que Draco ait des phoenix et Harry des Dragons, je voulais créer un contraste et évoquer l'unité entre les deux maisons (PS:J'ai emprunté un nouveau livre de David Eddings à la bibli: le réveil des anciens dieux, tu l'as lu?). Lou : Il est très probable qu'ils aient au moins un enfant, reste à savoir comment! crazysnape: la cérémonie restera un secret pour quelques temps encore, faudra avoir de la patience! celine.sLineC-Line: Draco a un esprit très tortueux, faudra voir ça plus tard! Je suis désolée de te l'annoncer mais il n'y a aucune cure à la fanfictionmanie, quand on est atteinte, c'est pour la vie! lol! Quiproquo: Je suis désolée mais en effet, je suis sadique et j'adore faire souffrir mes lecteurs hinhinhin! Sérieusement, généralement je met environ une semaine à faire des mises à jour mais pendant le mois de mai elles risquenet d'être très rares parce que j'ai mes partiels. Mais dès juin je me remettrai à mon rythme! Je connais les fic d'Artoung mais j'avoue que je ne me souvenais pas d'y avoir vu ce terme. Faudra que je relise. Je ne me souviens plus la 1ere fic anglaise où je l'ai vue mais je sais qu'elle y est dans plusieurs.