Un Battement d'Aile de Papillon
Auteur : Mona May56
Genre: Univers Alternatif , romance et mystère
Couple : Harry/Draco, SB/RL et HG/RW (mais celui là va probablement changer)
Rating : Et oui, maintenant c'est M (anciennement R) !
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.
Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !
Cette fic est du slash, c'est à dire des relations homosexuelles entre hommes, et elle contient des scènes classées dans le rating M ce qui veut dire que ceux que ça gêne ou qui n'ont pas 16 ans ne doivent pas la lire !
Ce chapitre contient plusieurs LEMONS, aussi pour ceux qui ne veulent pas (ou ne devraient pas) les lire j'ai placé ce symbole:(HDHDHD) au début et à la fin de chacune de ces scènes pour que vous puissiez les sauter. Ces scènes n'ont pas d'importance capitale pour l'intrigue aussi n'hésitez pas à ne pas les lire si cela vous met mal à l'aise!
Note Importante: Bon, je suis désolée de vous annoncer que je ne pourrai pas faire de mise à jour avant le début du mois de juin parce que je serai en partiels tout le reste du mois de mai. Mais ne vous inquiétez pas, je reprendrai la fic et je la terminerai dès que j'en aurai la possibilité!
Bonne lecture!
Chapitre 7
Après avoir confier leurs bagages à un elfe de maison qui les avait transportés au Manoir Malfoy, Draco se dirigea vers l'endroit où il avait laissé Harry. Il avançait d'un pas rapide, pressé de rejoindre son époux, et ne regardait que distraitement autour de lui les autres voyageurs qui s'agitaient d'un bout à l'autre du grand hall dans un désordre faramineux.
Il avait lui même une impression assez mitigée sur leur retour. Il était heureux de retourner en Angleterre et de revoir ses parents et amis mais en même temps, ces trois dernières semaines en Egypte seul avec Harry avaient été merveilleuses. Même dans ses rêves les plus fous il n'aurait jamais imaginé que cela puisse se passer aussi bien entre eux. Il suffisait à Draco de fermer les yeux pour sentir le goût des lèvres de Harry alors qu'ils s'embrassaient devant un magnifique coucher de soleil sur la pyramide de Gizeh, ou la douceur de sa peau alors qu'ils faisaient l'amour au rythme lent du tangage de leur dahabieh (1)sur le Nil.
Il ne put s'empêcher de sourire alors qu'il se souvenait de l'émerveillement de Harry devant la magie ancienne du peuple des pharaons et son audace alors qu'il entraînait le blond dans les recoins sombres d'un musée du Caire pour quelques baisers volés.
Il avait bien conscience que leur intimité ne cesserait pas avec leur arrivée en Angleterre (Il espérait bien que non !), mais il devait admettre qu'il regretterai leur solitude. Il espérait que leur complicité continuerait dans la vie quotidienne et surtout quand ils seraient entourés de leurs proches. Il redoutait un peu cette loi qui semblait universelle selon laquelle les parents et amis savaient tout mieux que la principale personne concernée et donc se sentaient un devoir sacré de se mêler de ce qui ne les regardaient pas, notamment, en l'occurrence, de leur vie de couple.
Enfin, ce ne serait qu'un défit de plus à relever que de déjouer les pièges que le train train quotidien ne manquerait pas de leur tendre. De plus il avait la vague, mais persistante, impression qu'il ne s'ennuierait jamais avec Harry à ses côtés.
Draco arriva à ce moment là de ses réflexions devant les bancs de la salle d'attente et il chercha du regard son époux parmis les personnes assises. Il eut un peu de difficultés à le retrouver car son visage était caché derrière un journal. Il s'approcha de lui, posa sa main sur son épaule et lui dit :
"Nos bagages sont déjà au Manoir. Il est temps d'aller à la salle de transplanage. Il faudra envoyer un hibou à tes parents pour les prévenir de notre arrivée sinon ils vont me…"
Le blond interrompit sa phrase quand il remarqua que son mari ne l'écoutait pas mais regardait d'un œil fixe le journal qu'il tenait dans ses mains. C'était une édition de la veille de la Gazette du Sorcier.
"Que se passe-t-il Harry" fit-il avec inquiétude en se penchant vers lui.
Le brun ne répondit pas et se contenta de lui tendre le journal, levant vers lui un regard complètement perdu. Draco fronça les sourcils et prit le quotidien. A la une s'affichait le titre :
UNE NOUVELLE VICTIME DE VOUS-SAVEZ-QUI
Le tueur se moquerait-il de nos forces de l'ordre ?
Ce tueur sanguinaire qui sévit à nouveaux parmi nous a fait une nouvelle victime : Lowell Harding, 56 ans, était un Auror expérimenté et respecté, quoique assez controversé en raison de ses méthodes peu conventionnelles d'investigation. Il a été célèbre notamment pour son arrestation du gang des voleurs sorcier Winston et Glick et pour son implication dans la résistance contre Vous-Savez-Qui lors de son règne de terreur il y a plus d'une quinzaine d'années.
Mais il semble maintenant que ce même meurtrier ait réussi à éliminer son ennemi, avec du retard, certes, mais néanmoins très efficacement. Son corps aurait été découvert par son épouse, Mme Elma Harding, qui revenait d'un voyage en Allemagne. Nous n'avons malheureusement pas réussi à recueillir son témoignage mais d'après certaines sources, préférant rester anonymes, il aurait été retrouvé dans son salon, horriblement mutilé, son sang couvrant les murs mais ne pouvant cacher la marque de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Mais la question qui brûle les lèvres du monde sorcier est: pourquoi Harding ?
Est-ce parce qu'il a été par le passé un de ses ennemi ? Mais dans ce cas, il y en avait d'autres et des bien plus important que cet homme ! Vous-Savez-Qui se serait-il lancé dans une chasse macabre aux Aurors ?
En effet, la précédente victime de ce tueur sans merci était, nous le rappelons, Jessica Wells, elle même une jeune Auror de 26 ans. Il semblerait qu'après s'en être pris à des civils, ce monstre s'attaque à nos forces de l'ordre qui se retrouvent impuissantes à l'en empêcher. Lowell Harding est tout de même la sixième victime !
Maugrey Fol Œil, un des plus célèbre agent de notre temps et le chef de l'équipe s'occupant de cette enquête, a refusé de faire de commentaires à nos reporters et même menacé de les blesser s'ils ne le « laissaient pas en paix, bon sang ! ». Mais visiblement l'intégralité des Aurors est sur le pied de guerre afin d'appréhender celui qui sème la terreur sur le monde sorcier, bien que cela ne donne aucun résultat effectif pour l'instant.
Mais en attendant, qui sera la prochaine victime ?
Rita Skeeter
Draco reposa le journal sur la petite table, dégoûté par l'article racoleur, s'agenouilla devant Harry et lui prit les mains dans les siennes.
"Tu le connaissais" ? demanda-t-il avec douceur.
Harry hocha la tête sans prononcer un mot. Ses yeux était élargis par le choc de la nouvelle et le blond pouvait sentir ses doigts trembler légèrement.
"Je le connais depuis toujours" dit-il d'une voix hachée. "C'était un ami de mon père. Et il était aussi un de mes professeurs à l'Ecole des Aurors."
"Je suis désolé Harry" souffla le blond en le prenant dans ses bras, indifférent aux regards curieux qu'ils attiraient.
Tout ce à quoi Draco pouvait penser, c'était de le consoler. Il se moquait de ce que les autres pouvaient penser alors qu'il serrait son époux fort contre lui et qu'il lui embrassait le front tendrement.
"Rentrons à la maison " fit le brun d'une voix tremblante.
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Hermione attacha son badge d'apprenti à sa poitrine et entra dans le Quartier Général des Aurors. Elle fut tout de suite submergée par l'atmosphère d'Apocalypse qui y régnait. La salle principale, où se trouvaient la plupart des bureaux, ressemblait à un poulailler dans lequel un renard serait entré. Certains tournaient en rond, affolés, sans savoir quoi faire ni vers qui se tourner. D'autres s'afféraient, ou du moins faisaient semblant, l'air pressé et important sur le visage de celui à qui on a confié une mission soit disant capitale.
Elle s'arrêta sur le seuil de la porte et contempla d'un œil ahuri cette pagaille monstre.
Pour sa carrière, Hermione avait eu une gamme de choix très large. Un peu trop peut être. Elle aimait les livres et étudier, elle était persuadée qu'avec un peu de bonne volonté elle aurait réussi dans n'importe quelle branche d'étude dans laquelle elle se serait lancée. Mais ces vastes possibilités étaient aussi un peu ce qui lui avait compliqué la tâche. Elle était intéressée par tant de choses qu'elle ne pouvait se résoudre à faire un choix quel qu'il soit. Elle avait donc longuement réfléchi afin de découvrir un métier qui lui convenait.
Harry et Ron avaient, semble-t-il, toujours su ce qu'ils voulaient faire de leurs vies. Et d'ailleurs leurs futures carrières correspondaient bien à leurs caractères : dès la fin de leurs études secondaires Harry s'était inscrit à l'Ecole des Aurors et Ron à celle de journalisme. Il voulait devenir journaliste sportif et écrire des articles dans les journaux sur sa Grande Passion le Quidditch. Son rêve absolu serait de faire les commentaires lors de matchs, mais pour ça, il faudrait vaincre sa timidité qui l'empêchait de prononcer deux phrases correcte dans un discours public.
La jeune femme brune avait envié cette confiance qu'ils avaient en ce qu'ils voulaient vraiment devenir alors qu'elle même était tiraillée par l'indécision.
Et puis elle avait eu une illumination.
En fait, c'était plutôt une révélation qui s'était faite à elle assez brusquement. Elle ne s'était jamais sentie attirée par le métier d'Auror. Ce qu'elle aimait, elle, c'était les recherches, qu'elles soient faite dans de vieux bouquins poussiéreux ou grâce à la toute dernière technologie moldu. Mais aussi résoudre des enquêtes, fouiner, découvrir des choses. Mais les enquêtes sur le terrain, les courses poursuites, le danger, ce n'était vraiment pas pour elle. Elle se voyait plus en tant qu'Hercule Poirot, travaillant avec ses petites cellules grises, qu'en tant que Starsky et Hutch , le revolver à la main. C'était bon pour les têtes brûlées comme Harry mais pas pour elle.
Sa révélation ne s'était pas faite sous la forme d'un éclair lumineux ou de vision fulgurante, mais de façon beaucoup plus simple, en regardant la télé avec ses parents. Elle avait alors découvert LA série télévisée américaine la plus brillante qu'elle ait jamais vu (en fait, ce n'était pas dire grand chose étant donné qu'elle ne regardait pas très souvent la télé). Cela s'appelait Les Experts ou CSI en anglais.
L'histoire de ces médecins légistes et de leurs enquêtes l'avait passionné et elle avait su alors ce qu'elle voulait faire. Elle s'était donc renseignée pour savoir si le monde sorcier était doté d'un tel service et avait découvert qu'il existait effectivement. Il était rattaché à l'unité des Aurors et portait le nom de Médicomagie légale. Bon, d'accord, il n'était composé que d'une seule personne, Aloysius Bingley, un vieil excentrique qui avait au moins 100 ans, mais il était un véritable géni dans son domaine. Quand il n'oubliait pas où se trouvait son bureau bien entendu. Il n'avait jamais eu d'apprentis aussi avait-il accueilli Hermione à bras ouverts. Elle avait appris énormément de lui et même si certaines fois ses méthodes étaient démodées, il lui arrivait souvent d'avoir des éclairs de brillance qui en faisait sans doute le meilleur professeur que la jeune fille aurait pu souhaiter.
Récemment, il avait été affecté en priorité aux affaires de meurtres qui défrayaient la chronique du monde sorcier, aussi il avait confié à Hermione les autres affaires moins importantes et moins urgentes qui l'occupait. Elle avait été extrêmement flattée et honorée de la confiance qu'il lui témoignait par ce geste. Bon, il fallait admettre qu'il n'avait pas vraiment le choix étant donné qu'elle était la seule autre membre ayant un tant soit peu de connaissance en médicomagie légale. Mais elle n'allait pas pour autant se démoraliser avec de telles pensées, elle profitait seulement de sa toute nouvelle indépendance.
Elle avançait d'un pas prudent dans la grande salle, essayant le plus possible de ne pas se faire heurter par un des enquêteurs distraits lorsqu'elle vit Arthur Weasley qui se dirigeait d'un pas rapide vers la sortie (et donc vers elle).
"Bonjour monsieur !" lui dit-elle en souriant.
Arthur tressaillit, il ne s'était pas rendu compte qu'elle était là, et serra un peu plus fort la poignée de la mallette en cuir brun qu'il tenait dans sa main. Si fort que ses doigts devinrent blanc un instant, avant de se détendre quand il la reconnu. Il lui adressa un sourire nerveux qui cadrait mal avec son habituelle apparence débonnaire.
"Hermione ! Comment vas-tu ?"
"Très bien, M Weasley. Mais que faites vous là ?"
Il prit alors un air contrit et peiné, ses sourcils se fronçant et il passa sa main dans ses (rares) cheveux roux d'un geste gêné.
"Je suis venu présenter mes condoléances pour Lowell, Maugrey le connaissait bien. C'est vraiment terrible ce qui lui est arrivé."
"C'est vrai " fit Hermione tristement. "Je ne le connaissait pas bien mais je sais que c'était un très bon Auror."
"Oui. Je suis venu voir si je pouvais faire quoi que ce soit pour aider dans l'enquête. Mais j'ai bien vu qu'ils sont bien assez chargés comme ça avec leurs propres effectifs sans s'encombrer en plus avec moi !"
"Je suis sûre que toute l'aide que vous pourriez apporter à l'enquête sera très appréciée" fit la jeune fille charitablement.
"Bon, il faut que je retourne à mon service. Au revoir !"
"Au revoir M Weasley."
Le pauvre Arthur semblait si peiné de la mort de Harding ! Peut être qu'il le connaissait ? C'était très possible étant donné que James Potter avait été l'ami du défunt pendant de nombreuses années.
Alors qu'elle se dirigeait vers le bureau auquel on l'avait assignée, une main sur son épaule l'arrêta. Hermione se retourna pour voir le visage souriant de Nymphadora Tonks et surtout ses cheveux qui étaient aujourd'hui d'un bleu électrique qui lui convenait parfaitement au teint.
"Tu es attendue ailleurs Hermione. C'est le bordel ici depuis le meurtre de Harding," fit-elle en tournant son regard vers la foule désorganisée," Et les articles de cette petite punaise de journaliste n'arrangent rien. Tout le monde a pour consigne de se concentrer sur cette affaire. Toi aussi d'ailleurs."
"Ah bon ?" fit Hermione, étonnée.
Elle n'avait pas pensé un seul instant qu'une bleue comme elle aurait pu être mêlée à une affaire aussi importante. Même si maintenant qu'elle y réfléchissait, elle en était ravie, cela promettait d'être passionnant !
"Ne soit pas si étonnée, ton bon travail a été remarqué."
La brune rougit d'un air gêné du compliment mais sourit d'un air content.
"Je dois rejoindre le professeur Bingley alors ?"
"Hum.." hésita l'autre femme "En fait non. Bingley a eu un malheureux accident de tapis volant et il sera indisponible pendant quelques mois. Mais ne t'inquiètes pas," rajouta-t-elle très vite," à Sainte Mangouste ils on réussi à refaire pousser presque la moitié de ses os, et ses oreilles ont arrêté de fumer depuis quelques heures !"
"Mais," répondit Hermione stupéfaite, "comment un accident de tapis volant a pu engendrer de telles conséquences !"
"Ben…" fit Tonks gênée. "Tu sais que ces tapis sont illégaux. Un de nos collègue a fait un peu trop de zèle en voulant l'arrêter et voilà le résultat !"
"Oh le pauvre !" s'exclama la brune, inquiète.
Elle s'était beaucoup attachée à son mentor pendant ces derniers mois.
"Enfin bref," continua la fille aux cheveux bleu, "tu ne pourras donc pas travailler avec lui. Mais ne t'inquiètes pas" rajouta-t-elle avec malice, "nous avons eu la chance qu'un des meilleurs maîtres de potion de tout le monde sorcier accepte de quitter son travail habituel pour nous aider dans l'enquête. Tu auras l'honneur et le privilège de te trouver sous ses ordres."
Sur ces mots, elles étaient arrivées devant le bureau de Bingley et elle se quittèrent, non sans que Tonks lui adresse un clin d'œil. Hermione se demandait avec un brin de nervosité qui était cette personne qui allait remplacer le vieux sorcier. Elle ne pouvait s'empêcher de se méfier du ton avec lequel Tonks lui avait annoncé le changement. Un grand maître de potion…
Oh. Non.
Ca ne pouvait pas être LUI ! Le sort ne serait pas assez cruel avec elle pour…
Elle déglutit difficilement quand elle tourna la poignée de la porte et l'ouvrit. Le joyeux désordre qui régnait du temps de Bingley n'était plus qu'un souvenir. Toute la pièce était propre et bien rangée, et cet ordre ambiant semblait l'œuvre d'un maniaque. Bien qu'elle se soit toujours plainte de l'organisation très « spéciale » de son mentor, Hermione ne pu s'empêcher de ressentir cet excès de propreté comme un mauvais signe. Elle fut accueillie par une voix glaciale lui disant :
"Vous êtes en retard Miss Granger."
Elle se paralysa en entendant ce timbre de voix qu'elle connaissait bien et tourna difficilement la tête vers son propriétaire. Les yeux noirs flamboyants qui la fusillaient du regard ne firent que confirmer sa crainte.
Sévérus Snape était son nouveau supérieur.
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« … et alors il m'a dit : Ne restez pas plantée là comme un piquet Miss Granger et venez m'aider ! de sa voix horrible et froide comme un iceberg ! » raconta Hermione d'une voix animée à ses deux amis. Alors que trois jours s'étaient écoulés depuis cette rencontre fatale, elle en frissonnait encore.
Ils se trouvaient tous au Terrier qui était étrangement vide, à part eux. Arthur se trouvait dans le garage à trafiquer ses objets moldus en profitant de l'absence de Molly, partie faire des courses avec Ginny.
Ron se moqua de sa petite amie et de sa mésaventure. Il pouvait voir d'ici la tête d'Hermione quand elle avait découvert qu'elle passerait les prochains mois à travailler en tête à tête avec Snape (le rouquin ne pouvait pas imaginer de pire torture que celle ci) et il imaginait parfaitement cette espèce de chauve souris mal lunée tourner autour d'elle comme un vautour guettant sa proie en attendant qu'elle commette la moindre erreur.
"Ne ris pas Ron," le gronda-t-elle, son expression sévère mais un sourire au fond des yeux. "C'était vraiment traumatisant !"
"J'imagine !" s'exclama Harry joyeusement," Et dire que c'est le parrain de Draco !"
"Son parrain !" s'étonnèrent à l'unisson Ron et Hermione.
"Oui," fit le brun en hochant la tête d'un air résigné. "J'ai cru qu'il allait me sauter à la gorge pour m'étrangler quand il est venu me présenter ses vœux de bonheur après le mariage !"
"Blague à part," reprit Hermione," c'est un maître de potion brillant et nous avons eu de la chance qu'il accepte de nous aider pour l'enquête, surtout depuis l'accident de Bingley."
"Au fait," fit Harry d'un ton intéressé, "ça avance ?"
"Oui et non," répondit la jeune fille d'un ton sérieux.
Elle jeta un coup d'œil tout autour de la pièce, comme pour vérifier qu'aucune oreille indiscrète ne traînait dans les parages, puis se pencha vers eux d'un air de conspiration et leur chuchota :
"Je ne devrai pas vous raconter tout ça, mais je sais que je peux avoir confiance en vous et que vous ne raconterez rien à personne !"
Les deux jeunes hommes promirent de se taire et se penchèrent en avant eux aussi pour mieux entendre.
"Le dernier cadavre, celui de Lowell Harding, a bien été retrouvé chez lui comme l'ont dit les journaux. Mais il n'a pas été tué avec un couteau comme les autres victimes. Il est mort à la suite d'un Avada Kedavra."
"QUOI !" s'écria Harry d'une voix forte, puis il baissa le ton lorsqu'il vit le regard de reproche de la jeune fille. "Quoi ! "chuchota-t-il. "Vous êtes sûr que c'est le même meurtrier ? Je veux dire, ce n'est pas du tout le même mode opératoire !"
"Je sais," reprit la brune, "mais nous sommes sûr que c'est le même. Tout d'abord parce qu'il y avait la marque de Voldemort sur les lieux du crime et ensuite parce que… la baguette utilisée pour jeter le sort était celle de Jessica Wells."
La stupéfaction se lu sur les visages des deux garçons.
"Cette baguette avait disparue et nous ignorions où elle était passée. Maintenant, on le sait. Le tueur s'en est servi pour abattre Harding qui était probablement trop expérimenté pour qu'on puisse le tuer au corps à corps. Mais il a fait une grosse erreur cette fois ci. Il a laissé la baguette près du corps, pensant sans doute qu'elle lui serait inutile à l'avenir et qu'il risquait de se faire arrêter s'il la gardait sur lui maintenant que nous savions que c'était lui qui l'avait. Et maintenant nous avons une piste et nous pouvons faire toute une batterie de test sur elle pour tenter de le retrouver."
"Vous avez trouvé des empreintes ?" demanda Harry, un peu perdu.
"Non, mais les analyses que nous avons faites prouvent que c'est bien cette baguette qui a jeté le sort qui a tué Harding. Malheureusement, à l'heure actuelle, nous ne sommes capables d'analyser que les empreintes magiques laissées par les baguettes. Nous sommes encore incapable de différencier les une des autres les signatures magiques laissées par les sorciers eux même"
"Je comprend absolument pas ce que tu veux dire," fit Ron, "Est-ce que c'est pas la même chose ?"
"Non, la signature magique laissée par une baguette lors du lancement d'un sort est plus facilement déterminable parce qu'elle laisse une trace durable selon la puissance du sort lancé. Il est facile alors de remonter à la baguette puis au sorcier à qui elle appartient. Par contre, l'empreinte magique inhérente au sorcier est beaucoup plus dure à trouver, d'abord parce qu'elle se mêle souvent avec celle de la baguette et ensuite parce qu'elle laisse une trace beaucoup moins persistante. Nous avons la capacité de repérer où on fait de la magie, mais pas qui. C'est pour ça qu'il est quasiment impossible de déterminer qui à jeté un sort quand celui ci a été lancé sans baguette."
"Mais alors en quoi ça vous avance ?" demanda Harry
"Ca prendra du temps," s'enthousiasma Hermione, "mais Snape et moi avons décidé, enfin c'est plutôt lui qui l'a décidé tout seul, de créer une potion qui détectera et cataloguera les signatures magiques des sorciers ! Ainsi, nous pourrons déterminer qui est le tueur !"
"Mais est-ce que vous allez réussir?" fit Harry avec inquiétude.
"Bien sûr que oui," s'exclama Ron, "Hermione est un géni ne l'oublies pas !"
La brune et le rouquin échangèrent un sourire complice qui fit Harry se sentir un peu à l'écart. Mais il ne ressentait plus vraiment d'amertume face à ça. Maintenant il avait Draco, et même si tous les deux n'avaient pas encore atteint ce niveau d'intimité et de familiarité, Il espérait bien qu'ils y arriveraient un jour.
"Au fait, je change de sujet totalement" dit le rouquin en se tournant vers le brun d'un air navré. "Comment s'est passé ton voyage de noce avec ce cauchemar de Malfoy ? J'espère qu'il ne t'as pas rendu la vie trop dure ?"
Au grand étonnement de Ron, celui ci vit le visage de Harry se colorer de rouge et ses yeux se baisser d'un air presque coupable vers le sol. Même s'ils étaient les meilleurs amis du monde, Harry n'avait jamais été du genre à beaucoup se confier. Il gardait généralement tout pour lui et ne parlait de lui même que s'il y était vraiment forcé.
"Hum…" fit le brun en rougissant. "Non… Ca… c'est bien passé…"
"Vraiment" fit Ron d'un ton incrédule. "Vous ne vous êtes pas sautés dessus ?"
Maintenant ce n'étaient plus seulement les joues de Harry qui étaient rouges mais tout son visage, ses oreilles et son cou qui avaient pris une ravissante couleur pourpre. Il semblait s'avachir de plus en plus sur sa chaise, il prit un verre d'eau et en bu une grande gorgée. Le rouquin était très intrigué par ce comportement et adressa un regard interrogateur à hermione. Celle-ci regarda le brun d'un air suspicieux puis elle écarquilla les yeux comme si elle réalisait quelque chose, et avant que Ron ne puisse lui demander quoi que ce soit elle prit la parole :
"Au fait, Ron, tu ne devais pas faire un stage auprès du Chicaneur pendant l'été ? Tu en as discuté avec Luna ?"
"Quoi ?… Euh… oui. Elle doit demander à son père pour moi. Mais Harry, tu…"
"Il faut que tu prennes ça plus au sérieux Ronald Weasley. Tu dois à tout prix avoir le plus d'expérience journalistique possible avant d'entrer dans la vie active ! C'est très important pour ton avenir !"
Comme il le faisait souvent quand elle se mettait dans ces états là, il ignora complètement ce qu'elle lui disait, sa voix se fondant dans un bourdonnement assez désagréable mais supportable. Il était complètement dérouté par l'attitude de Harry et de Hermione. Il voulait juste laisser l'occasion à Harry de se plaindre tout son saoul de ce crétin de Malfoy.
Il sentait qu'on lui cachait quelque chose et ça ne lui plaisait pas du tout.
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Draco comprenait parfaitement que Harry veuille voir ses parents. C'était un besoin naturel et il n'avait absolument pas envi de l'en empêcher. Après tout, jusqu'à ce qu'ils trouvent un appartement, ils vivaient au Manoir Malfoy (ce qui arrangeait beaucoup Draco étant donné que le Manoir était assez grand pour qu'ils puissent passer toute une semaine entière sans croiser ses parents) donc il était compréhensible que les parents du brun lui manquent de temps en temps.
Ce qu'il ne comprenait pas c'était ce qu'il faisait là, lui, à boire du thé dans leur salon familial tout en endurant les regards meurtriers de James Potter et de Sirius Black et les sourires curieux de Rémus Lupin. Il ne savait pas comment Harry avait réussi à le convaincre de se jeter dans la gueule du loup. Ou plutôt, il le savait parfaitement et n'en revenait toujours pas.
La veille, Harry avait honteusement profité du fait qu'il était au bord de la jouissance alors qu'ils faisaient l'amour et que le brun allait et venait en lui pour lui soutirer la promesse de l'accompagner. Alors qu'il reprenait ses esprits, il avait réalisé la portée de ce qu'il venait de dire et en avait fait le reproche à son époux le traitant de sournois et de profiteur. Harry s'était contenté de rire puis de l'embrasser avant qu'ils ne reprennent des caresses de plus en plus ardentes. Draco s'était alors rendu compte qu'il avait créé un monstre.
Il était diablement fier de Harry.
Mais bon, se sentiment d'auto satisfaction n'avait duré que jusqu'au moment où il s'était retrouvé en face de ces deux bêtes féroces enragées que Harry appelait son père et son parrain. Heureusement que sa mère avait décidé elle aussi de venir pour voir Lily, sinon l'ambiance aurait été plus que pesante. Bien sûr, il faudra que Draco se venge. Peut être en laissant Harry seul avec sa mère pendant qu'ils iront refaire sa garde robe. C'était un peu cruel mais il trouvait que le tour que lui avait joué le brun valait bien cette revanche.
Alors qu'il écoutait distraitement Harry parler avec ses parents de leurs recherche pour un appartement, il sentit la main de Harry se poser sur sa cuisse. Ah non ! Pas cette fois encore ! Pendant le repas du mariage, déjà c'était limite mais là ! Il posa sa main sur celle de son époux et la repoussa doucement mais fermement. Non mais ! Pour qui se prenait ce petit… Il faillit renverser sa tasse quand il sentit une caresse plus prononcée se faire à un endroit plus intime. Bordel, mais c'est qu'il voulait la guerre.
Draco essayait vainement de se concentrer pour ne pas réagir tout en repoussant les avances du brun et en continuant à boire son thé. Il trouvait qu'il ne s'en sortait pas trop mal jusqu'au moment où Rémus Lupin s'adressa à lui :
"Vous vous sentez bien Draco ?"
Le blond leva des yeux affolés vers lui, touten bataillant avec Harry et il pouvait voir sur les lèvres de celui ci s'ourler un sourire malicieux. Le petit démon !
"Oui, tout va très bien. J'ai seulement un peu… euh chaud."
"C'est vrai que le temps s'est beaucoup réchauffée" fit sagement le loup garou, puis changeant de sujet:. "J'avoue que j'ignore ce que vous faites dans la vie."
Le blond prit une profonde inspiration, évidemment il fallait que Lupin commence une conversation avec lui juste au moment où il faisait un bras de fer avec Harry sous la table pour l'empêcher de le mettre dans l'embarras. C'était bien sa veine. Il se demandait ce qu'il avait bien pu faire dans une vie passée pour mériter ça. Quoi que peut être que ce qu'il avait fait dans cette vie présente avait été suffisant ?
"Oui, c'est ça," l'interrompit Black avec un sourire mauvais en baissant la voix pour que seul Draco l'entende, "dites nous ce que vous faites de vos journées. Des parties de golf sorcier ou torturer de pauvres petits moldus innocents ?"
Malheureusement pour Sirius, et heureusement pour Draco, il avait sous estimé les capacités d'auditions améliorées du loup garou qui lui asséna un violent coup de pied dans la cheville.
"A vrai dire, non," fit Draco très calmement et très froidement, "je suis l'apprenti de Sévérus et nous créons des potions pour l'entreprise pharmaceutique de mon père."
"Et j'ai entendu dire que tu étais très doué dans ce domaine" intervint Lily.
"Je me débrouille. Avec un professeur aussi talentueux que Sévérus, ce n'est pas très difficile."
Le blond jeta un coup d'œil à Black pendant qu'il disait ça, se demandant si le loup garou pourrait le retenir de se jeter sur lui après cette apologie de son ennemis juré. Il pu entendre Sirius littéralement grogner et ses yeux luire d'une lueur quasi surnaturelle. Rien n'était plus divertissant qu'une bonne dose de haine dans une conversation qui promettait de devenir ennuyeuse. L'animagus grommela quelque chose qui ressemblait à ils se valent bien tous les deux mais à ce moment là Lupin lui enfourna un biscuit dans la bouche pour le faire taire.
Draco tourna la tête vers Harry d'un air satisfait d'avoir réussi à semer la zizanie et croisa le regard de reproche de son époux. Il lui fit son sourire le plus innocent et lui pinça les fesses, le faisant sursauter violemment.
Finalement, il aimait bien les réunions de famille.
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L'entretien de l'avocat avec son client doit rendre l'exercice des droits de la défense possible. L'Auror doit indiquer à l'avocat avant l'entretien la nature et la date présumée de l'infraction sur laquelle porte l'enquête. On constatera que ce texte ne vise pas la qualification de l'infraction. L'objectif poursuivi par le législateur est plus d'informer l'avocat des faits proprement dits que de la qualification juridique de…
La lecture de Harry fut brusquement interrompue par des lèvres qui se posaient doucement sur son cou et déposaient une myriade de petits baisers qui provoquaient des frissons incontrôlables dans tout son corps. Il ferma les yeux un instant et se laissa submerger par les images que lui invoquaient ces attouchements.
"Pas maintenant Draco" gémit-il sans conviction, "J'ai bientôt une interro et il faut que j'apprenne…"
Draco ignora totalement cette protestation et assaillit la bouche du brun de sa langue avide. Harry ne lui opposa aucune résistance et pencha sa tête en arrière pour que le blond puisse mieux l'explorer. Il se trouvait lui même pitoyable, mais il n'arrivait jamais à lui résister.
"Je m'en fiche" dit Draco entre deux baisers passionnés "J'ai bien le droit de me venger pour le coup que tu m'as fait chez tes parents."
Tout en continuant à lui rendre son baiser, le brun ne pu s'empêcher de sourire à ce souvenir. Il n'avait pas pu résister à la tentation à ce moment là, et en plus il avait trouvé ça plutôt drôle sur le moment. Il laissa son mari le relever de sa chaise de bureau et l'entraîner vers le lit tout en le déshabillant. Il état persuadé de ne jamais pouvoir se passer des caresses de Draco.
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Le blond l'étendit à moitié nu sur le lit et s'attaqua directement à ses tétons qu'il suça et mordilla avec violence. Harry poussait déjà des gémissements de plaisir et bénissait du fond du cœur le sort de silence qu'ils avaient installé dans leur chambre, sinon il était sûr qu'ils ameuteraient tout le Manoir. Il sentait son sexe se gonfler de désir et se presser douloureusement contre son boxer, le seul vêtement qu'il lui restait. Il cambra son corps vers le haut pour mieux sentir Draco. Une fois que celui ci l'ait débarrassé du dernier rempart entre leurs deux corps nus, il écarta les jambes pour que Draco s'y installe.
Mais ce n'était pas dans les plans du blond qui se recula, provoquant un gémissement de protestation du brun, et le retourna sur le ventre. Ce n'était pas la première fois qu'ils prenaient cette position mais à chaque fois Harry était un peu nerveux parce qu'il ne pouvait pas voir le visage de son partenaire. Il sentit alors Draco lui lécher tout doucement la pliure du genoux, le faisant hurler de plaisir et se convulser sur le lit. Ils avaient découvert ce point très sensible chez le brun peu de temps après qu'ils aient commencé leur voyage de noce et Draco l'avait depuis exploité sans pitié, s'amusant une fois à le faire jouir uniquement en lui mordillant et en soufflant doucement sur cette partie du corps de Harry qui lui faisait voir des étoiles.
Mais ce n'était pas son intention aujourd'hui puisqu'il abandonna rapidement ce point après avoir fait poussé au brun de petits bruits aigus totalement mortifiants. Il prépara rapidement son époux puis le pénétra d'un coup de rein puissant qui fit augmenter la température du corps du brun d'au moins dix degrés. Draco s'immobilisa un petit moment pour laisser le temps à Harry de s'adapter puis se retira presque jusqu'au bout pour revenir d'un mouvement puissant. Le brun gémit de plaisir en sentant le membre de son époux heurter le point sensible à l'intérieur de son corps. Le blond allait et venait de plus en plus rapidement, imposant un rythme plus violent qu'ils n'en avaient jamais eu en faisant l'amour.
Une partie, minuscule, de Harry était inquiète de cette violence apparente. Mais tout le reste de son être était trop occupé à apprécier cet assaut pour faire attention à ça. Draco se retira à ce moment là totalement du brun, qui miaula de déception, bougeant ses hanches en arrière pour l'obliger revenir. Le blond eut un rire rauque devant ces tentatives, mais avant que son époux puisse émettre de protestation plus articulée, il le redressa à quatre pattes et le pénétra à nouveau, plus profondément encore qu'auparavant. Harry hurla littéralement de plaisir et à chaque coup de rein de son époux, il le rejoignait par un mouvement violent de hanches vers l'arrière pour que la verge de son mari s'enfonce plus loin et plus vite en lui. Le plaisir du brun était si intense qu'il avait l'impression qu'il allait mourir d'un instant à l'autre.
Lorsque la main de Draco se posa sur son sexe, il ne lui suffit que d'une ou deux caresses pour qu'il explose violemment, son corps se convulsant, et sa gorge le brûlait alors qu'il criait sa jouissance. Draco ne mit que quelque centièmes de secondes à le rejoindre, son cris se joignant à celui de son époux.
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Ils s'effondrèrent tous les deux sur le lit, leurs souffles saccadés et leurs cœurs battant à l'unisson dans une course effrénée. Après quelques instants, Draco se retira du corps de son époux, rabattit le drap sur eux et se coucha à côté de lui le prenant dans ses bras, le dos du brun contre sa poitrine. Il déposa un baiser sur sa nuque et le serra dans ses bras en lui caressant tout doucement l'estomac.
A part faire l'amour, il n'y avait rien de meilleur que le câlin qui suivait l'orgasme décida Harry, son esprit un peu embrumé par le plaisir qu'il venait de recevoir. Il n'y avait plus l'urgence du désir, ni la fièvre de leurs étreintes mais seulement la profonde satisfaction d'un corps repu et l'épuisement aussi bien physique que mental qui le plongeait dans une somnolence délicieuse.
Bien sûr, la chaleur du corps de Draco contre son dos n'était pas pour rien dans cette impression générale de bien être. Il avait découvert très vite avec étonnement et satisfaction que le blond était du genre câlin après l'amour. Harry avait un peu redouté le moment où ils devraient s'endormir et les difficiles questions de : de quel côté tu dors et ne t'approche pas trop près / ne t'éloigne pas trop, c'est désagréable. Finalement, ils s'étaient très vite accordé, comme s'ils avaient toujours dormi ensemble. Harry prenait la droite du lit et Draco la gauche et ,comme aucun des deux ne bougeait vraiment la nuit, ils se retrouvaient la plupart du temps le matin dans la position dans laquelle ils s'étaient endormis la veille. Etdans la majorité des cas, ils dormaient comme ça, en cuillère, le torse de l'un plaqué contre le dos de l'autre.
Harry avait trouvé tout d'abord bizarre de se réveiller tous les matins avec quelqu'un dans son lit avec lui, mais il s'y était habitué très rapidement et voulait ne jamais avoir à dormir à nouveau seul.
Une fois que l'agréable torpeur se fut dissipée, le brun ne voulu pas s'endormir comme il le faisait généralement après leur activités horizontales. Il se retourna donc dans les bras de Draco et examina soigneusement son visage. Il avait les paupières entrouvertes qui laisaient filtrer son regard argenté satisfait et il souriait légèrement de contentement. Ses cheveux étaient délicieusement ébouriffés et des mèches d'un blond si clair qu'il en était presque blanc lui tombaient en désordre sur le front. Son sourire s'affirma un peu plus quand il vit l'examen dont il était l'objet, il leva la tête vers Harry et il l'embrassa langoureusement.
Après quelques minutes d'un baiser sensuel, le brun s'écarta et lui dit :
"Tu sais ce que je voudrai un jour ?"
"Non, dis-moi" ronronna Draco
Harry se pencha à l'oreille du blond et la mordilla, provoquant des frissons irrépressibles chez lui, et lui chuchota :
"J'aimerai qu'on fasse l'amour dans le bureau de ton père."
Draco s'écarta brusquement de lui pour le regarder, ses yeux étaient élargis d'étonnement et d'excitation. Puis il éclata de rire.
"Petit pervers ! Je n'aurai jamais imaginé ça venant de toi ! Tu m'étonneras toujours." Puis redevenant plus sérieux, "Mais je te réitère mon avertissement, ne vas pas dans le bureau de mon père. Il serait vraiment furieux si tu le faisais et tu n'as vraiment pas envi de voir Lucius Malfoy furieux."
"D'accord," bouda Harry," Mais on pourrait le faire quand même ! Je ne serais pas seul à ce moment là puisque tu serais avec moi !"
Draco rit doucement en l'embrassant et lui dit :
"On verra, si tu es bien sage."
Une lueur diabolique éclaira à cet instant les prunelles vertes de Harry qui lui répondit
"Tu vas voir si je vais être sage !"
Il se jeta alors sur le corps allongé de son époux et dévora ses lèvres, se mettant à califourchon sur son ventre. Il pouvait sentir sous son corps les vibration du rire du blond qu'il étouffait avec sa bouche.
A cet instant précis, ils entendirent la porte craquer doucement alors qu'elle s'ouvrait et Harry se rendit compte qu'ils avaient oublié de s'enfermer à clef. Alors qu'ils tournaient tous les deux la tête vers la personne qui venait d'envahir leur intimité, Harry eut l'impression qu'il vivait son pire cauchemar. Il était totalement nu, positionné au dessus du corps de Draco Malfoy, tout aussi ne que lui, avec seulement un drap très fin qui préservait avec peine leur modestie alors que Hermione Granger les regardait d'un air horrifié du pas de la porte.
Il ne lui ferait jamais avaler le mensonge qu'ils étaient en train de se battre, pas vrai ?
Fin du chapitre 7
Voilà, ce chapitre sera probablement le dernier que je posterai jusqu'au mois de juin. J'espère qu'il vous aura plu.
Si vous avez aimé ou détesté, laissez moi un commentaire!
Bisou à tous et à dans un mois!
(1): Une dahabieh, pour ceux qui n'ont pas lu un crocodile sur un banc de sable d'Elisabeth Peters (que je recommande chalereusement) est un bâteau luxueux, une espèce de péniche qui se louait au siècle dernier pour voguer sur le Nil.
Réponses Aux Reviews
vert emeraude : Merci énormément pour tes encouragements, je suis euphorique que mes lemons t'aient plu. J'admet que j'étais très stressée face à la réaction des lecteurs, et ça m'a beaucoup soulagée de voir la tienne. Bon, je vais quand même pas gâcher la surprise pour Percy et Flint, je dirai seulement que c'est très important pour la suite de l'histoire. Merci pour tes encouragements pour mes partiels, j'en aurait bien besoin ! Et surtout, bonne chance pour ton bac ! Tu dois être en terminales S si tu passes l'histoire et le français non ? (sinon, faut m'excuser, je suis plus très au courant pour ces choses là) Moi, j'ai passé un bac ES et je me souviens que le bac de français m'avait super stressée, mais faut pas trop s'inquiéter, je suis sûre que ça se passera bien. En tout cas je croise les doigts pour toi et comme on dit chez moi : Merde pour ton bac ! Bisou !
La nouille : Bon ben JOYEUX ANNIVERSAIRE ! en retard mais mieux vaut tard que jamais lol ! Alors, ça te fais combien ? Pour le bouquin, il a aucun rapport avec la Belgariade, c'est une autre décalogie mais ça commence plutôt bien, l'histoire à l'air sympa. Pour ma réflexion sur les perverses, ben je pensais à toi mais aussi aux autres qui me disaient tout le temps « j'ai hâte d'être à la nuit de noce ! » lol mais j'admet que moi aussi, quand je lis une fic j'ai hâte qu'ils s'y mettent, alors bon… Merci énormément pour tes encouragements, je te fais un gros bisou et encore une fois je suis contente d'avoir pu poster pour ton anniversaire (même si c'était pas vraiment fait exprès, ce doit être le Destin lol !)
demoniac Cat's : Merci beaucoup pour tes encouragements, je suis contente que tu ais apprécié le lemon et le reste. J'espère que la suite te déçois pas. Bisou !
Ichy-chan : Bon, j'admet que je suis très très très méchante de pas écrire le voyage de noce. Mais bon, faut admettre que ce serait que des lemons tout au long du chapitre et que ça commencerait à lasser non ? Je ferai peut être, si tu insistes, des flash back sur le voyage. Je suis très contente (et rassurée) que les lemons t'aient plu. Gro bisou !
Hannange : Merci pour tes compliments, j'espère que la suite te plais. Pour le mpreg, je sais pas vraiment. Peut être. Bisou !
Onarluca : Merci pour ton petit mot ! J'espère que la suite te plais. Bisou !
Loryah : Une nouvelle fan de la Belgariade ! J'adore cette décalogie, je la trouve géniale, un des meilleurs livres de fantasy que j'ai jamais lu. Tu trouves pas Garion trop naïvement adorable ? Et Ce'Nedra est ma petite peste préférée ! Je suis amoureuse aussi de l'histoire entre Hettar et Adara, soupir,. Bon, faut pas que je me lance sinon, j'en ai pour toute la journée lol ! J'ai lu les préquelles et elles sont super aussi (même si j'avoue avoir une nette préférence pour la Belgariade par rapport aux suites) Je suis heureuse que les lemon t'aient plu et j'espère que je continu à t'interresser avec les meurtres (je sais, ça avance lentement mais il faut que j'installe tout pour le dénouement et j'avoue que c'est un peu la galère !) Gros bisou !
mini pouce : Merci de me rassurer pour les lemon, ça me fait très plaisir ! Je suis désolée pour le voyage de noce, mais il apporatit pas grand chose à l'intrigue aussi je l'ai zappé. Je ferai peut être des flash back y faisant référence si vous y tenez. Je ne me suis toujours pas décidée pour le mpreg, je sais pas si y en aura ou non, j'hésite beaucoup. Ce sera la surprise ! Je suis contente que tu aimes bien Draco. Bisou !
zaika : Et voilà, j'ai atteint mon but ultime dans la vie : j'ai rendu zaika bouche bée. Je suis très fière de moi même tu peux pas savoir lol ! J'espère que la suite te plais, bisou !
hanna : Merci pour tes encouragements, ça fait du bien quand je suis un peu démoralisée avec cette fic, j'espère que le reste te plait aussi. Bisou !
loyal man : Merci pour tes compliments. Je suis désolée si j'ai mal décrit la scène, mais Draco prend Harry par devant, il me semblait que c'était clair mais faudra peut être que je modifie le chap si on le comprend pas. Bisou !
gaelle griffondor : Merci pour ton petit mot. Alors comme ça tu as des jumeaux ! Félicitations ! Ils s'appellent comment, ils ont quel âge ? (Ne réponds pas si tu me trouves trop curieuse !) En tout cas, ça a du être un sacré choc quand tu as appris qu'ils étaient deux ! Je te souhaite bon courage avec eux, je sais que les bébés, c'est beaucoup de boulot !(je suis la marraine d'un petit diable de 5 ans). Gros bisou !
Lunenoire : Bon, ben, je rougis de tous tes gentils compliments ! Je suis contente que ça t'ai plu. Si on n'a pas compris depuis le temps que j'adore Lily lol ! Bisou
Lou : Je suis contente que tu trouve que la nuit de noce valait bien les nombreuses interruptions lol ! Je suis partisane de l'adage : plus on attend, mieux c'est (mais pas trop quand même, faut pas exagérer !) Pour le rôle des mères, t'inquiètes pas, pour la haine entre les familles… Y aura du boulot ! Je tiens en compte vos demandes pour la mpreg avec Harry en tant que « mère » mais je n'ai pas encore pris ma décision. Bisou !
