Un Battement d'Aile de Papillon
Auteur : Mona May56
Genre: Univers Alternatif , romance et mystère
Couple : Harry/Draco, SB/RL et HG/RW (mais celui là va probablement changer)
Rating : Et oui, maintenant c'est M (anciennement R) !
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.
Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !
Cette fic est du slash, c'est à dire des relations homosexuelles entre hommes, et elle contient des scènes classées dans le rating M ce qui veut dire que ceux que ça gêne ou qui n'ont pas 16 ans ne doivent pas la lire !
Je suis désolée du retard pour ce chapitre, mais j'ai eu énormément de mal avec la première scène. Et la prochaine mise à jour ne pourra pas se faire avant au moins 3 semaines étant donné que je pars en vacances. Je suis désolée pour les inconvénients.
Bonne lecture !
Chapitre 9
Le cœur d'Hermione se serra quand elle vit le regard incrédule que lui lança Ron, sa bouche entrouverte sur une protestation muette et ses yeux bleus écarquillés. Figé comme ça, il aurait pu faire un tableau comique si elle n'avait pas su la raison pour laquelle il faisait cette tête.
Tout étais de sa faute, et elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir de gâcher ce qu'ils avaient comme ça. Mais elle avait pris sa décision, et il était inutile d'essayer de revenir en arrière. Elle avait mis trois jours à préparer ce qu'elle allait lui dire afin que leur relation en souffre le moins possible et qu'ils puissent un jour redevenir amis. Elle lui avait donné rendez-vous juste la veille de l'anniversaire de Harry chez elle, alors que ses deux parents étaient absents. Elle ne voulait pas qu'ils aient cette conversation dans un lieu public ou bien au Terrier, où n'importe qui pouvait les interrompre.
"Qu'est ce que tu racontes, Hermione ?" demanda-t-il d'une voix enrouée. "C'est une blague, pas vrai ?"
"Non," fit-elle après avoir pris une profonde inspiration. "Je suis vraiment désolée, mais je voudrai qu'on arrête de se revoir. Du moins, en tant que couple."
"M…mais tu… enfin… pourquoi ?"
"Je ne saurai pas t'expliquer, parce que je ne sais pas moi même ce qu'il m'arrive."
Elle se mordit la lèvre en voyant le regard stupéfait qu'il lui adressait. Elle devait à tout prix lui expliquer avant qu'il ne se mette en colère et qu'il n'écoute plus rien de ce qu'elle lui disait. Sinon, il serait trop tard, et ils ne pourraient plus jamais se réconcilier.
"Tu ne peux pas me faire ça, Hermione. Tu ne peux pas nous faire ça !"
"Ca n'a rien à voir avec toi. C'est moi le problème."
"Toi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu as changé d'avis ? Tu ne m'aimes plus c'est ça ?"
"Non, ce n'est pas ça… Je t'aime toujours mais…"
"Qu'est-ce que tu veux dire par là !" il commençait à s'énerver et la peau de son visage devenait de plus en plus rouge. "Je ne comprends pas! Tu ne peux pas dire que tu m'aimes et ensuite que tu me quittes !"
"Je… Je ne sais pas vraiment comment te dire ça… mais c'est vrai que je t'aime… Mais pas comme je le voudrai.."
"Comment ça ? Ou bien tu m'aimes ou bien tu ne m'aimes pas, il n'y a pas à tergiverser !"
"Ce n'est pas aussi simple, Ron !" s'exclama-t-elle." La seule chose que je peux te dire, c'est que je ne peux pas continuer comme ça ! Je …"
"Il y a quelqu'un d'autre, c'est ça ?" fit-il d'un ton bas, son visage assombri par la colère et la jalousie.
"Non !" s'écria-t-elle. "Je te jure qu'il n'y a personne d'autre !"
"Et pourquoi est ce que je te croirais !"
"Parce que je ne t'ai jamais menti auparavant et qu'il n'y a aucune raison pour que je le fasse maintenant."
Il passa sa main dans ses cheveux d'un geste violent, comme s'il se retenait de ne pas faire autre chose et détourna son regard d'elle, fixant la fenêtre en face de lui d'un air meurtrier. Hermione avait l'impression qu'elle ne pourrait pas continuer cette conversation sans se mettre à sangloter. Déjà, elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle tendit une main hésitante vers lui et toucha doucement son épaule. Ron se dégagea brusquement, lui lançant un regard d'une froideur qu'il n'avait jamais eu pour elle et dont elle l'aurait cru incapable.
"Je suis désolée. Je t'aime vraiment, mais je ne suis pas amoureuse de toi et ça, je n'y peux rien."
Il la regarda d'un air incrédule, comme si elle venait de le trahir de la façon la plus immonde qui soit.
"C'est la même choses !"
"Non, ce n'est pas la même chose" dit-elle d'une voix ferme. "Et si tu ne le comprends pas, c'est que tu as toi aussi, tout comme moi, confondu les deux."
"Parce que maintenant, je suis un imbécile et tout est de ma faute, c'est ça ?" cria-t-il
"Non, ce n'est pas…"
"Maintenant, je suis trop bête pour comprendre mes propres sentiments !" l'interrompit-il. "Et bien entendu, heureusement que Madame Hermione Je Sais Tout Mieux Que Tout Le Monde Granger me l'explique parce que je suis trop débile pour le comprendre !"
Les larmes qu'elle retenaient depuis un moment se mirent à couler sur ses joues, ses mains tremblantes essayant de les effacer avant que Ron ne les voit. Mais ce fut peine perdue et le jeune homme parut s'enflammer encore plus à la vue de la jeune fille en pleurs.
"Je t'interdit !" hurla-t-il, le visage plus rouge encore que ses cheveux. "Je t'interdit de pleurer !"
Il prit la jeune femme par les épaules et la secoua brutalement, ses yeux bleus étincelants d'une rage qui s'alimentait de la douleur qu'elle lui avait infligé. Elle tenta de stopper ses larmes, mais de voir le rouquin dans cet état ne faisait que nourrir son désarroi. Il n'avait jamais été en colère comme ça contre elle. Elle ne l'avait jamais vu en colère comme ça contre personne. Pas même contre Draco, quand ils en étaient encore à se faire des insultes.
Elle baissa la tête vers le sol, n'osant plus le regarder dans les yeux. Elle sentit ses doigt se resserrer sur ses épaules, laissant probablement des marques sur sa peau, mais il ne la secouait plus.
"Tu n'as pas le droit de pleurer !" fit-il d'une voix rauque d'émotion. "C'est toi qui me quittes ! C'est ce que tu veux toi !"
Il relâcha la pression sur ses épaules et il lui tourna le dos. Il se tenait raide face à la fenêtre, son corps tendu comme une corde de violon. Elle ne pouvait pas voir son visage et n'avait pas vraiment envie de le voir. Elle ne voulait pas garder de lui ce dernier souvenir, mais elle savait que cet instant la hanterai pendant le reste de sa vie.
"Tu n'as pas le droit" souffla-t-il d'une voix tremblante sans la regarder, sans même se tourner vers elle.
Elle vit alors que ses épaules tremblaient légèrement et que ses mains étaient serrés en poings, ses bras pressés contre son corps. Elle hésita un instant, essayant de se dominer et d'arrêter de pleurer, puis se dirigea d'un pas incertain vers lui.
Que ne donnerait elle pas pour effacer toute la peine qu'il ressentait et la prendre sur elle même, à sa place ! Un Ron en colère était une chose, elle l'avait souvent vu en colère, même si ça n'avait jamais été contre elle. Mais le voir comme ça, triste et abattu, elle avait l'impression que son cœur se déchirait dans sa poitrine. Elle venait de briser quelque chose entre eux. Quelque chose de précieux et de fragile qu'ils ne pourraient sans doute jamais plus récupérer.
A cet instant même, alors que tout le poids de sa décision retombait sur ses épaules, elle aurait aimé revenir en arrière et ne rien lui avoir dit. Ou plutôt, elle aurait tout donné pour pouvoir l'aimer comme il le méritait.
Ron la sentit probablement approcher de lui et se détourna une seconde fois, se dirigeant d'un pas ferme vers la cheminée du salon des Granger. Une boule de la taille de Gringotts se forma dans la gorge de la jeune femme quand elle le vit s'éloigner d'elle et partir, probablement pour toujours. Elle entendit un petit son aigu, comme le cris d'un animal blessé, et ne se rendit compte que c'était elle qui l'avait poussé que lorsque le dos du rouquin se raidit et qu'il se tourna vers elle de profil, ne supportant toujours pas de la regarder en face, serrant dans son poing la poudre de cheminette qui l'éloignerait définitivement d'elle.
"S'il te plait…" gémit-elle d'une voix blessée qu'elle ne reconnu pas comme étant la sienne. "S'il te plait, dis moi si tu pourras un jour me pardonner ? Si nous pourrons redevenir amis…"
Le jeune homme s'immobilisa, humecta ses lèvres d'un geste nerveux, puis tourna vers elle son visage. Ses yeux bleus étaient brillants de larmes retenues et exprimaient une telle douleur qu'elle ne supporta pas de les regarder plus longtemps et ses lèvres étaient si serrées qu'elles ne formaient plus qu'une ligne blanche barrant son visage. Il la contempla un instant, son regard courant sur ses traits tirés et ses yeux rougis par les larmes.
"Je ne sais pas." répondit-il d'une voix rauque et tremblante. "Je ne sais pas si j'ai vraiment envi de redevenir ami avec quelqu'un comme toi."
Hermione ne le vit pas partir, elle ne l'entendit même pas prononcer le lieu de sa destination. Elle resta un moment figée devant la cheminée, ses yeux fixés sur elle d'un regard aveugle. Puis elle s'effondra sur elle même, ses genoux repliés sous elle et ses bras entourant son torse secoué de sanglots irrépressibles.
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Harry se réveilla tout doucement, au rythme des doux baisers qui pleuvaient sur son visage et son cou, qui lui donnaient envie de sourire et de hurler sur les toits sa joie. En une seconde, tout ce qui s'était déroulé la veille lui revint en mémoire : la découverte grâce à Pansy des documents, sa colère, la dispute avec Draco, le blond lui avouant son amour…
Il entrouvrit les yeux, et sourit devant l'air concentré du blond alors qu'il embrassait doucement son épaule et descendait le long de son bras. Une fois arrivé à sa main, il la prit dans la sienne, la retourna et déposa un doux baiser sur la paume, provocant des frissons le long du dos du brun. Il embrassa ensuite le bout de chacun de ses doigts, puis il adressa une sourire malicieux à Harry avant de sucer tout doucement le bout de son index dans sa bouche. Une douce chaleur se concentra dans le ventre du brun et son corps totalement détendu était la proie de petits frissons électrisants qui lui donnaient la chair de poule.
Harry poussa un petit gémissement quand le blond prit le doigt totalement dans sa bouche, léchant et mordillant au passage sa peau. Draco eut un rire de gorge qui se répercuta en vibrations dans la mains du brun. Celui ci se réveillait un peu mieux, et avec lui se réveillaient une autre partie de son corps, particulièrement exigeante.
Il sourit à son époux, admirant ses joues rosies par le sommeil et ses yeux assombris par le désir. Draco lâcha son doigt et l'embrassa fougueusement sur les lèvres, sa langue jouant langoureusement avec celle du brun. Ils allaient passer aux choses sérieuses quand ils furent brutalement interrompus par quelqu'un qui frappait à leur porte.
Harry tressaillit et se redressa sur ses coudes, obligeant le blond à accompagner son mouvement. Draco eut un gémissement de protestation et s'attaqua à cou de son mari, le mordillant doucement comme pour le punir de son mouvement.
"Draco" soupira le brun. "Quelqu'un est à la porte…"
"On s'en fiche." grogna le blond en déposant une multitude de petits baisers sur la clavicule de Harry. "Laisses les frapper, mon cœur."
"C'est peut être important !"
Draco poussa un soupir de martyr et se leva d'un mouvement gracieux. Il étira son corps nu, souriant quand il remarqua le regard appréciateur du brun sur lui. Puis il enfila son boxer et une robe de chambre bleu pâle tout en se dirigeant vers la porte de leur chambre qui menait au salon.
Grommelant quelques obscénités sur son chemin, il ouvrit la porte d'entrée violemment, surprenant la personne de l'autre côté. Pansy avait sursauté et le regardait d'un air vaguement craintif qu'il ne lui avait jamais vu auparavant. Puis, son expression se referma quand elle constata que ce n'étais que lui. Il fut l'objet d'un examen minutieux de la part de la brune et il prit une pose impatiente, haussant un sourcil inquisiteur.
"Bon ! J'espère que ce que tu veux est très important ! "fit-il d'un ton impatient
"Je vois que tu es de charmante humeur !" s'exclama la jeune fille d'une voix un peu aiguë. "Je suppose que tu n'as pas eu mon message hier ? J'étais venue m'assurer que ta chère et tendre moitié ne t'avais pas massacré !"
"De quoi est-ce que tu parles ?"
"Et bien… Hier quand je suis partie, il n'étais pas de très bonne humeur, si tu vois ce que je veux dire…"
"Hier ? Mais…"
"Tu comprends, je ne pensais pas qu'il réagirait comme ça ! Aussi violemment, je veux dire !"
"Mais qu'est ce que tu racontes ?"
"Ce que je veux…"elle s'interrompit brutalement en comprenant qu'il ne savait pas qu'elle avait donné le Plan à Harry. "Hum… Non, en fait…. Ce n'est absolument rien Draco chéri ! Tu me connais," continua-t-elle d'un air enjoué, "je suis toujours très bizarre quand cette période du mois arrive !"
Le blond fronça ses sourcils d'un air intrigué, totalement dérouté par le comportement de son amie. Ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance et il savait comment elle fonctionnait mieux que la propre mère de la jeune fille. Et le comportement présent de la jeune femme le rendait vaguement soupçonneux, de même que l'air faussement innocent et enjoué qu'elle prenait. Il y avait anguille sous roche.
"Bon," fit elle joyeusement "Et bien, je ne vais pas t'ennuyer plus longtemps et je vais de ce pas retourner chez moi !"
Alors qu'elle faisait vivement demi tour, sa robe tournoyant gracieusement autour de ses chevilles et qu'il refermait la porte d'entrée en secouant la tête d'un air exaspéré, il se souvint de ce qu'elle avait dit : Hier quand je suis partie.
Cela voulait dire qu'elle était là la veille quand Harry avait trouvé les document… Mais d'ailleurs comment les avait-il trouvé ? Il les avait rangé dans son bureau, et à moins que quelqu'un ne lui ait dit… où les trouver…
"Quelle sale petite peste !"
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La jeune femme se posta devant l'immense fenêtre de son bureau et contempla la vue qui lui était offerte d'un air vaguement rêveur. L'immeuble dans lequel elle se trouvait passait, de l'extérieur, pour un de ces bâtiments strictement réservés à des bureaux d'entreprise, tout en verre et en acier, dont les moldus étaient si friands. Et en fait, il accueillait vraiment les bureaux d'une entreprise, la Malfoy Corporation. Mais l'intérieur était loin des petits bureaux étroits et stériles qui étaient le plus fréquemment trouvés dans ce genre de bâtiments. Il fallait toujours le meilleur pour les Malfoy, et le siège social de leur entreprise en était bien la preuve.
Il ressemblait plus à un hôtel particulier du 18eme siècle qu'à autre chose. Mais elle se sentait bien dans ce décor, ce qui était l'essentiel.
A l'âge tendre de 20 ans, Géraldine Malfoy, de la branche français de l'illustre nom, était déjà le bras droit de Lucius dans son entreprise pharmaceutique. Et ce n'était pas par favoritisme. Elle avait été testée, et durement, par son parent avant d'avoir été mise dans cette position élevée. Jeune géni financier de sa génération, elle avait étudié dans les écoles d'économie les plus prestigieuses moldues et sorcières. Et il y avait très peu de situations que la jeune femme ne pouvait maîtriser, professionnellement bien sûr.
Mais là, elle se retrouvait devant un dilemme vaguement inquiétant et ne savait pas vraiment quoi faire. Devait-elle informer Lucius de ce qu'elle venait de découvrir ou fallait-il qu'elle prenne la décision seule, le plus discrètement possible ?
Parce que cette fois-ci, l'enjeu était plus important qu'une vague opération commerciale. Il s'agissait de la famille même des Malfoy, et Lucius prenait cela très au sérieux. L'affaire était des plus délicate et elle essayait de calculer minutieusement les tenants et les aboutissants ainsi que les conséquences de chacun de ses actes.
Elle se retourna vers sa table de bureau, plissant ses yeux gris-verts en une moue pensive. Elle s'en approcha et pris dans ses mains les feuillets qui lui posaient problème. Elle vérifia une deuxième fois, puis une troisième afin d'être certaine de ce qu'elle avançait.
Mais elle retrouvait toujours le même défaut dans les rapports, la même différence qui impliquait plus qu'une simple erreur, mais bel et bien une fraude. Ce n'étais bien sûr pas la première fois qu'elle dénonçait ce genre de manœuvres. Mais c'était la première fois par contre que l'enjeu de sa décision était aussi important.
A l'origine, elle avait été totalement pour une association entre leur entreprise et la compagnie d'import-export Potter&Black. Ils ne pourraient qu'en bénéficier l'un et l'autre. Mais évidemment, à cause de cette espèce de guerre quasi féodale entre les deux familles, Lucius n'avait pas voulu en entendre parler. Aussi, Géraldine avait sauté sur l'occasion d'émettre l'idée quand il avait été question du mariage entre Draco et le fils Potter.
Et après de nombreuses tractations, discutions, hésitations, elle avait enfin réussi à obtenir ce qu'elle voulait grâce à son association avec un des associés de James Potter. Mais Lucius n'avait pas cédé aussi facilement et avait exigé un contrôle minutieux de toutes les affaires financières de l'autre compagnie, ce que la jeune femme avait exécuté avec entrain.
Mais maintenant, elle n'étais plus aussi sûre d'elle même. Et tout cela à cause de certains chiffres qui variaient. Pas de beaucoup et pas systématiquement. Mais trop fréquemment pour qu'aucun doute ne soit laissé dans l'esprit de la jeune femme.
Quelqu'un se servait de la compagnie Potter&Black pour faire transporter illégalement des marchandises. Et cette personne le faisait assez habilement et discrètement pour que les contrôleurs de l'entreprise ne l'aient pas remarqué. Il y avait aussi une deuxième hypothèse, qui plaisait beaucoup moins à Géraldine, c'était que le personnel ne voulait pas découvrir les fraudes. Elle préférait encore imaginer une fraude d'une personne extérieure à la compagnie que l'incompétence des employés leur aurait empêché de voir, plutôt qu'une personne à l'intérieur même de l'entreprise dont on avait eu l'ordre d'ignorer les manœuvres.
Elle s'assit à nouveau sur son fauteuil, en face de son bureau et fixa du regard les feuillets posés sur son bureau.
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Draco n'avait jamais auparavant mis les pieds dans un quartier moldu et pour sa première fois, il regardait de toute part le plus discrètement possible, curieux de voir comment ils vivaient mais réticent à le montrer. Il serait incorrect pour un Malfoy de considérer avec autre chose que du mépris tout ce qui venait des moldus. A part la télévision, bien sûr. C'étais bien la seule invention utile avec le lecteur de DVD que les moldus aient inventé !
C'était aujourd'hui l'anniversaire de Harry et, évidemment, ils avaient été obligés de se rendre chez les parents de ce dernier où une petite fête familiale avait lieu. Il n'avait réussi à s'éclipser que lorsque Harry avait commencé à discuter avec Sirius et James qui des Falmouth Falcons et des Holyhead Harpies avaient le meilleur attrapeur.
Il avait noté immédiatement, en arrivant chez les Potter, l'absence de Granger et de Weasley. Elle avait été vaguement expliquée par Lily, qui avait annoncé qu'ils ne se sentaient pas très bien et qu'ils viendraient voir Harry quand ça irait mieux. Bien sûr, le brun avait été un peu déçu, mais il avait fait preuve d'une compréhension qui avait stupéfait Draco. Si ses amis à lui n'étaient pas venus à sa fête d'anniversaire, il serait allé les chercher et leur aurait jeté des sorts jusqu'à ce qu'ils le supplient de préparer eux même une autre fête en son honneur !
Enfin, ce n'étai que son humble avis. Mais l'absence de Granger l'embêtait beaucoup. Il avait réussi à arracher à Harry quelques fragments de ce qu'il s'était passé pour qu'il s'imagine que le blond l'avait trompé avec Bonnes. Et de ce qu'il avait compris des propos incohérents et gênés de son époux, c'était que le jeune sorcière brune avait été présente lors de faits. Et s'il ne pouvait pas obtenir les renseignements qu'il souhaitait auprès de Harry, il parviendrait bien à retirer quelque chose d'elle.
Il avait demandé l'adresse de la jeune fille à Lily et s'était arrangé pour glisser à l'oreille de Harry qu'il partait un petit moment pendant qu'il était trop occuper à discutailler pour poser des questions.
Et maintenant, le voilà à la porte de la maison de la brune, en train de toquer. Une femme d'âge moyen aux cheveux châtains et aux yeux noisette ouvrit la porte et l'étudia avec curiosité.
"Bonjour…" commença-t-il.
"Bonjour, je suppose que vous êtes là pour voir Hermione ?" l'interrompit elle d'une voix douce.
Draco resta interloqué par la déduction de celle qui devait être la mère de la brune. Il ne savait pas vraiment comment se comporter avec les moldus. Enfin, surtout quand il voulait obtenir quelque chose d'eux. Mme Granger lui sourit et le désigna sa robe de sorcier du menton.
"Généralement, les personnes habillées comme vous sont là pour la voir."
Le blond baissa les yeux vers son élégante robe bleue sombre pendant que la femme lui ouvrait plus grande la porte pour qu'il entre. Il ne savait pas s'il devait se sentir offensé par ce qu'elle venait de dire ou tout simplement gêné de ne pas avoir pensé à se changer. Il se décida à arborer son masque de dédain. Il n'allait quand même pas se sentir mal à l'aise pour des moldus !
Il redressa la tête et entra dans la maison et suivit la mère de Granger alors que celle ci le menait dans sa chambre. Arrivés à destination, elle lui sourit une dernière fois et retourna faire ce que faisaient les moldus faisaient quand ils ne gagnaient pas leur vie.
Après qu'il ait frappé à la porte, celle ci s'ouvrit sur la jeune fille brune et Draco écarquilla les yeux en voyant son apparence. Elle était dans un état pitoyable, ses cheveux défaits étaient emmêlés, ses yeux rougis par les larmes dont il pouvait encore voir les traces sur ses joues. Son t-shirt bleu clair était froissé et elle tenait toujours dans ses bras une sorte de vieille peluche représentant vaguement un chien.
Elle ne s'attendait visiblement pas à sa visite. Elle ouvrit et referma sa bouche silencieusement, comme une carpe, puis rougit en voyant que le regard de Draco s'était porté sur sa peluche. Elle tenta vaguement de la cacher en la pressant derrière sa cuisse le plus discrètement possible.
Draco n'était pas stupide, il comprit immédiatement qu'il était arrivé à un mauvais moment. Et resta un instant silencieux, gêné d'avoir violé cet instant privé de la brune, qu'elle ne voulait certainement partager avec personne, et surtout pas avec lui. Il n'avait pas une grande expérience en ce qui concernait de consoler les filles. Bien sûr, il avait toujours été là pour Pansy quand elle avait eu des coups de blues ou des chagrins, mais il doutait que Granger apprécie qu'il la critique et la houspille jusqu'à ce qu'elle se mette en colère et qu'elle oublie ses peines dans un duel déchaînés de sorts ou de mots (selon le degré de tristesse).
Il pensa à prendre congé en disant qu'il reviendrait plus tard, mais la jeune fille le prit de vitesse en lui faisant signe de rentrer d'un geste impérieux. Le fait qu'il obéisse à cette injonction était bien le signe qu'il avait été choqué de voir la meilleure amie de son époux pleurer.
Il prit alors le parti d'ignorer totalement l'état dans lequel il l'avait trouvé et de se concentrer sur son problème. Avec un peu de chance, il arriverait à lui faire oublier ce qui l'avait mis en pleur et Harry ne le tuerai pas si il apprenait qu'il était venu harcelé chez elle son amie alors que celle ci avait un chagrin quelconque.
"Bonjour Granger" fit il d'un ton péremptoire.
"Bonjour Draco" fit elle en insistant sur son prénom.
Il lui jeta un regard mauvais, sa bouche se plissant en une moue un peu dégoûtée.
"Je suis là parce qu'il paraît que tu étais présente quand quelqu'un a mis dans la tête de Harry que je le trompais. Et je veux que tu me raconte tout.
"Alors ce n'étais pas vrai ?" demanda-t-elle en haussant un sourcil ironique.
"Bien sûr que non !" s'indigna-t-il. "Je ne poserai pas le petit doigt sur cette peste pour tout l'argent du monde !"
"Mouais, c'est ce que tu dis, mais tu es quand même resté avec elle un petit moment !"
"C'étais avant que Harry et moi nous nous fiancions ! Et puis ça n'a jamais été sérieux ! Ca a à peine duré deux semaines !"
"Et qui me dit que ça ne dure pas toujours ?" demanda-t-elle, sceptique.
Le jeune homme prit une profonde inspiration, contrôlant difficilement son envie de frapper la tête de la jeune fille avec un objet contondant. Il détourna ses yeux de ceux bruns de la jeune fille et marmonna rapidement du bout des lèvres :
"ParcequejesuisamoureuxdeHarryetquejepourraispasluifaireça."
"Quoi ?" dit-elle d'un air innocent qui fit grincer des dents au jeune homme.
Il releva les yeux vers elle d'un air exaspéré et articula péniblement :
"Parce que je suis amoureux de Harry."
Il aurait voulu pouvoir effacer le sourire de pure satisfaction qui éclaira les traits de Hermione. A coups de crucio si c'était nécessaire. Si seulement, ça ne lui vaudrait pas énormément d'ennuis avec Harry (et avec la justice, mais ça c'étais accessoire).
"Je suis contente que tu ais réussi à l'admettre. Et je te crois."
Draco se renfrogna encore un peu plus et grommela rageusement un truc du genre « Non mais pour qui se prend cette pimbêche ? J'arrive pas à croire le toupet de cette petite greluche …. » qu'Hermione fit semblant de ne pas entendre alors qu'elle se dirigeait vers son lit pour y déposer la peluche qui avait été oubliée pendant ce temps.
"Revenons en à nos moutons." reprit-elle d'une voix ferme. "Je ne vois pas pourquoi tu es venu me voir moi à propos de cette histoire. Ne serait-il pas plus logique que tu questionnes Harry ?"
Elle se tourna à nouveau vers lui, ses yeux brillants de curiosité avaient perdu cette expression si triste qu'il avait remarqué en entrant.
"Après tout," continua-t-elle," Harry est le principal intéressé."
"Il ne veut rien me dire. Il est tellement gêné d'avoir douté de moi qu'il détourne la conversation, très maladroitement d'ailleurs, dès que j'aborde le sujet."
La jeune fille le considéra d'un œil pensif, tapotant son doigt contre son menton, ses yeux noisette, étrangement semblables à ceux de sa mère, le fixant comme si elle pouvait lire dans son esprit. Une fois qu'elle parut satisfaite de son examen, elle reprit la parole et lui raconta les évènements qui étaient advenus, tels que les lui avait raconté Harry, pendant le bref instant où elle avait été absente du salon. Elle lui confia qu'elle se doutait que Harry ne lui avait pas raconté précisément toute la scène, mais qu'elle avait pu déduire de ce qu'il lui avait dit la duplicité de Susan.
Le blond resta un moment silencieux, sa mâchoire tellement serrée qu'il avait l'impression de pouvoir entendre ses dents craquer, son regard fixé sur ses chaussures alors qu'il essayait de se maîtriser comme il le pouvait.
"Quelle sale garce !" siffla-t-il entre ses dents, ses yeux réduits à deux fentes grises enragées.
"Je suis bien d'accord avec toi." dit calmement la brune. "Ce que j'aimerai rester seule en tête à tête avec elle une petite heure ! Je l'abrutirait tellement de sortilèges qu'elle me supplierait de l'achever !"
Cette réflexion violente, si inhabituelle, provenant de la brune qui avait toujours été si raisonnable et pacifiste fit lever les yeux de Draco de surprise.
"Ne me regardes pas comme ça" fit elle en haussant une épaule. "Je ne regarderai jamais mon meilleur ami souffrir comme elle l'a fait souffert sans réagir de façon… drastique."
Un lent sourire se profila sur le visage du blond. Le genre de sourires qui font partir en courant les petits enfants sages et trembler les loups garous lors de la pleine lune. Le genre qui fit frissonner Hermione et la faire bénir le ciel qu'elle n'en soit pas la cause.
"Intéressant…" souffla-t-il si doucement que la jeune fille du tendre l'oreille pour l'entendre.
Puis, reprenant une voix normale, il rajouta :
"Je me demandait si tu serais d'accord pour que nous administrions à mademoiselle Bones une bonne punition pour tous ses fautes passées ?"
Le sourire que lui rendit Hermione à ces mots était d'autant plus effrayant qu'il était inhabituel sur son visage.
"Je t'écoutes. Je ne serai pas contre une petite séance dans un coin sombre."
"Allons allons, Granger ! Il y a d'autres moyens plus… subtils pour administrer une bonne leçon à ceux qui le méritent."
Les yeux bruns de la jeune femme se plissèrent de malice en comprenant le message silencieux que lui lançaient ceux du blond et son sourire ne fit que s'agrandir encore un peu plus.
"Je vois." souffla-t-elle. "Un moyen qui la toucherait en plain cœur. Ou plutôt dans sa fierté…"
"Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde, miss Granger"-il avec un clin d'œil.
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Harry ne retrouva Ron que tard le lendemain de son anniversaire. Et ce n'étais qu'un hasard, vraiment. Il était venu faire des courses à Pré-Au-Lard et l'avait aperçu qui passait dans la rue à travers de la vitrine du magasin de sucreries où il faisait sa réserve pour le mois. Il se dépêcha donc de payer et de ressortir afin de lui parler. Il n'avait pas eu de nouvelles de lui, à part un hibou qui lui avait apporté son cadeau d'anniversaire (le maillot de l'attrapeur de l'équipe des Cannons de Chuddley) et ne comprenait pas pourquoi lui et Hermione n'étaient pas venus, comme chaque année, à la fête d'anniversaire qu'il faisait avec sa famille.
Harry interpella son meilleur ami, mais celui ci ne l'entendit pas, et il du se dépêcher pour ne pas perdre sa trace.
Le brun s'immobilisa un instant de stupeur quand il vit le rouquin entrer dans le bar à la réputation douteuse, la Tête de Sanglier. Il fronça les sourcils. La seule fois où ils y avaient mis les pieds c'était pour fêter leur admission dans leurs écoles respectives l'année précédente. Et depuis, autant qu'il pouvait en savoir, Ron n'y avait jamais remis les pieds.
Harry n'hésita qu'un instant avant d'entrer. Il pénétra alors dans un épais brouillard de fumée qui lui firent picoter les yeux et racler sa gorge pour se retenir de tousser. Il fouilla du regard la pièce afin de trouver son ami et le faire sortir le plus rapidement possible de ce bouge.
La dernière fois où ils étaient venus, ça avait paru être une bonne idée. Il faisait noir et il ne pouvait pas voir comme à présent la saleté repoussante de l'endroit et ses clients, rien moins que ragoûtants. D'ailleurs, à la fin de leur petite célébration, ils avaient été si complètements torchés qu'ils avaient été obligés de rentrer par le réseau de cheminette de peur d'avoir un accident en transplanant.
Il repéra enfin la tête rousse de Ron dans un coin obscur de la salle et se dirigea vers lui, en prenant grand soin de ne pas regarder trop longtemps les autres personnes présentes. Le rouquin était assis à une petite table avec dans sa main un verre de ce qui semblait être de Whiskey Pur Feu. Ses épaules étaient tombantes et sa tête penchée vers son verre. Il ne vit pas arriver le brun avant que celui ci ne touche son épaule.
Harry tressaillit devant le visage de déterré que lui présenta son ami lorsqu'il leva la tête vers lui. Son teint était si pâle que ses tâches de rousseur ressortaient comme si elles étaient des brûlures sur ses joues, ses yeux étaient entourées d'un cercle noir, preuve de l'insomnie du jeune homme. Et ses yeux bleus si vifs d'habitude, étaient dépourvus de leur étincelle de vie et étaient injectés de sang, preuve que ce n'était pas son premier verre de la journée, même si il venait d'arriver dans ce bar.
"Qu'est ce qu'il t'arrives Ron!" s'exclama le brun, choqué de voir son ami dans un tel état.
"Tu n'es pas au courant ? Melle Ce N'est Pas De Ta Faute Mais De La Mienne ne t'as rien dit ?" articula-t-il avec difficulté, son ton tenté de colère.
"Si tu parles de Hermione, non, elle ne m'a rien dit." dit-il en s'asseyant de l'autre côté de son ami.
Ron baissa les yeux sur ses mains tremblantes qui tenaient son verre et Harry crut distinguer une larme qui coulait le long de sa joue. Le jeune homme comprit qu'il était bien trop saoul pour arriver à contenir ses émotion.
"Elle a dit que c'étais fini entre nous, Harry."
"Quoi ?" s'exclama le brun, stupéfait.
"J'ai pas compris pourquoi… Je sais pas ce que j'ai fait de mal…"
Le rouquin releva ses yeux brillants de larmes contenues vers le brun et celui ci ne put se retenir de passer un bras autour de ses épaules, tentant de son mieux de le réconforter. Ron avala cul-sec son breuvage puis posa sa tête sur la table, contre son bras replié, et des sanglots silencieux soulevaient ses épaules de façon rythmique.
Harry ne savait pas comment se comporter dans une telle situation, aussi il lança un signe au barman pour que celui-ci amène une bouteille. Il faudrait qu'il contacte Draco pour le prévenir qu'il risquait de rentrer tard.
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Percy possédait sa sacoche en cuir depuis qu'il était parti de la maison et avait eu son premier poste au ministère de la magie. Ca avait été le cadeau de félicitations que sa famille lui avait offert et elle était très familière à Ginny. Elle connaissait bien le cuir brun clair qui la composait et le sortilège qui y avait été lié pour qu'elle puisse contenir beaucoup plus que ce qu'il paraissait à première vue. Elle lui apportait toujours un certain sens de familiarité qui était très rassurant.
Mais à l'heure actuelle, la rouquine se sentait pas du tout rassurée. Elle fouillait fébrilement, la peur d'être découverte lui tordait le ventre et ses mains tremblaient légèrement. Elle ne savait pas si c'était à cause de la crainte de faire prendre ou si c'était celle de découvrir quelque chose d'incriminant contre son frère.
Ces derniers temps, la jeune file s'était posé de plus en plus de questions sur le comportement suspect de son frère. Cela faisait de nombreux mois qu'elle avait remarqué qu'il agissait bizarrement, mais elle n'avait jamais rien fait ni rien dit parce qu'elle avait toujours pensé que son frère préféré avait de bonnes raisons de ne pas lui parler et elle le respectait et l'aimait trop pour s'insinuer dans sa vie privée. Elle était, elle même, loin de tout lui raconter aussi elle se voyait mal lui faire des reproches.
Ce qui avait déclenché sa mise en action n'était pas sa curiosité pour ce que son frère lui cachait. Mais plutôt la peur qu'il ne soit mêlé à une affaire qui le dépasse et qu'il n'ose pas leur en parler. Et puis il y avait surtout eu le fait que Hermione s'était mise à lui poser des questions sur lui. Elle avait sans doute pensé le faire de façon discrète, mais Ginny avait tout de suite remarqué où voulait en venir la brune.
Elle était prête à tout pour aider Percy, et si pour cela il fallait fouiller dans ses secrets, elle le ferait. Aussi, elle avait saisi la première occasion qui lui était présentée pour pouvoir découvrir ce qu'il tramait. Au moment même, il discutait avec ses parents dans la cuisine et elle cherchait rapidement dans le sac qui se trouvait dans l'entrée.
Elle ne découvrit tout d'abord pas grand chose. Beaucoup de paperasse et de bidules inutiles qui traînent toujours dans un sac. Puis elle trouva son agenda et se mit à le lire en diagonale. En apparence, il ne contenait rien de bien passionnant, mais Ginny n'étais pas une idiote et elle se doutait que si son frère gardait des information importantes ici, il se garderait bien de les laisser à la vue de tous. Elle jeta donc un sort compliqué de révélation que lui avaient appris les jumeaux.
Quand elle se remit à lire, des inscriptions restées cachées jusque là firent leur apparition. Au fur et à mesure qu'elle prenait connaissance des notes de Percy, ses yeux s'écarquillaient de stupéfaction et de crainte. Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait jaillir de sa poitrine et sa respiration s'accéléra légèrement. Pourtant, ce qu'elle voyait n'étaient que des dates de rendez-vous, des formules et quelques réflexions personnelles du rouquin.
Mais ces notes ajoutées à la fois entre elles et aux soupçons qu'avait déjà la jeune fille, elle ne pouvait s'empêcher d'en arriver à une seule terrible conclusion. Toutes ses craintes s'avéraient fondées et ce grand frère qu'elle avait toujours adoré, qui avait longtemps été le compagnon de ses jeux d'enfant et de ses chagrins d'adolescente, tombait bruyamment du pied d'estal où elle l'avait placé.
Un hoquet de surprise la fit lever les yeux vers le visage défait de Percy. Le regard de celui ci passait alternativement de son visage à elle, et de son expression déçue et accusatrice, à son agenda qui se trouvait toujours dans les mains de la jeune fille.
"Ce n'est pas possible… "souffla-elle. "Tu ne peux pas être…"
"Ce n'est pas ce que tu crois ! Ginny, je t'en prie, écoutes moi avant de sauter aux conclusions !"
Il jeta un bref coup d'œil vers la cuisine, où ses parents se trouvaient toujours, puis rajouta :
"Allons dans un endroit plus discret." Il tourna vers elle un regard suppliant. "Je t'en prie, allons dans ta chambre."
Et parce que Ginny aimait son frère et qu'elle voulait qu'il lui prouve qu'elle avait tort et que ses conclusions étaient fausses, elle le suivit quand il monta les escaliers.
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Hermione pestait contre elle même alors qu'elle désactivait le sort de protection placé à la porte du laboratoire où elle travaillait avec Snape. Il faisait nuit, et les couloirs sombres et mal éclairés du QG des Aurors l'inquiétaient, bien qu'elle ne l'aurait jamais admis à haute voix pour un empire.
Elle ne pouvait s'empêcher de se trouver nerveuse. Le bâtiment étaient désert parce que les Aurors de permanence de nuit avaient été placés dans une autre aile du ministère à la suite d'un incident et elle le trouvait d'autant plus inquiétant. De plus, sa situation lui faisait penser à celle de Jessica Wells, une des victimes du tueur et ça n'étais pas pour la rassurer.
Mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle devait à tout prix récupérer un document qu'elle avait oublié et sur lequel elle avait promis à Snape qu'elle ferait des recherches le soir même sur son ordinateur. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle ait pu oublier quelque chose d'une telle importance ! Elle qui tenait tellement à ce que Snape la respecte !
Il faut dire que seulement trois jours s'étaient écoulés depuis sa rupture avec Ron et qu'elle en ressentait toujours les effets. Bien qu'elle ne regrette pas sa décision et qu'elle soit persuadée qu'elle ait eu raison, elle faisait des cauchemars toutes les nuits où elle voyait le regard trahis qu'avait eu Ron avant de partir et se sentait très mal. Et elle s'en voulait de se sentir comme ça ! Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable de s'apitoyer ainsi sur son sort alors que c'était elle qui avait voulu cette rupture !
Elle secoua vivement sa tête pour chasser ces idées noires et se concentrer sur la tâche qui était sienne. Elle entra dans le laboratoire et frissonna quand elle vit ces lieux, pourtant si familier, prendre un aspect lugubre alors qu'ils n'étaient éclairés que de la lumière de la lune passant par les fenêtres. D'un geste de sa baguette, elle alluma la pièce grâce au torches disposées sur les murs de la pièce et se dirigea vers son bureau, en quête du dossier.
Après quelques minutes de recherches intensives, Hermione dut se résigner : il n'était pas là. Elle tenta de se remémorer ses faits et gestes de l'après midi même. Puis, poussant une exclamation étouffée, elle se dirigea d'un pas vif vers une petite porte annexe du laboratoire. C'était l'endroit où ils rangeaient les ingrédients et le matériel dont ils avaient besoin dans leur fonction. Là, sur une petite table, elle vit les documents qui lui manquaient et elle sourit de soulagement.
Alors qu'elle les avait prit et les feuilletaient rapidement pour voir si rien ne manquait, elle entendit un bruit dans le laboratoire, comme des bruits de pas. Elle leva les yeux de ses papiers et regarda d'un air perplexe la petite porte entrouverte menant au laboratoire. N'entendant à nouveau plus rien, elle se dit qu'elle avait rêvé et se replongea dans son étude. Un bruit de verres qui l'on cogne l'un contre l'autre la fit sursauter nerveusement et son cœur se mit à battre plus fort.
Quelqu'un était dans le laboratoire et fouillait dans les fioles entreposées. Elle redéposa le dossier sur la table et s'avança d'un pas lent vers le laboratoire.
"Monsieur Snape ? C'est vous ?" demanda-t-elle d'une voix un peu inquiète.
Elle ne voyait vraiment pas qui d'autre pouvait venir à cette heure ici. Etait-il un tel acharné du travail qu'il venait faire des heures supplémentaires ?
Alors qu'elle atteignait la porte, un fracas monstrueux de verres brisés se fit entendre, comme si la table contenant les diverses éprouvettes s'était cassée puis le bruit reconnaissable d'un chaudron qui se renverse et qui tombe par terre. La jeune femme poussa précipitamment la porte et se retrouva dans le laboratoire, dont les lumières avaient été éteintes. Elle resta un instant figée devant l'obscurité, mais surtout devant le désastre qu'elle pouvait entrapercevoir grâce aux rayons de lunes. Des mois de recherches mises à néant en quelques instants. Elle avait l'impression qu'elle allait se mettre à pleurer devant l'étendue du désastre.
Un mouvement qu'elle vit du coin de l'œil lui sauva certainement la vie. Elle fit un pas sur le côté par pur réflexe et la douleur explosa sur sa pommette. Elle tomba lourdement à terre, complètement sonnée par le coup qu'elle avait reçu. De sa vision vacillante, elle put vaguement distinguer une silhouette en face d'elle tenant dans sa main une barre en fer. Alors qu'il relevait l'objet qui l'avait frappé au dessus de sa tête, elle nota de façon absente que c'était le tisonnier qui leur servait pour la cheminée du labo.
Etourdie par la douleur, elle se traîna à quatre pattes pour échapper à son agresseur et cria de douleur quand le tisonnier s'abattit sans merci sur sa jambe. Son cœur battant à tout rompre, elle essayait de réfléchir à un moyen de s'en sortir mais son cerveau était paralysé par la frayeur et ses membres, engourdis par la douleur ne lui obéissaient plus. Elle savait que crier était inutile, personne n'étais dans ce bâtiment à cette heure. Elle n'arrivait pas à croire que ça puisse lui arriver !
Elle se retourna pour voir ce que faisait son agresseur et au passage, vit son sac posé à quelques pas d'elle, dans une flaque d'ombre. Sa baguette !
Elle évita de justesse le nouveau coup qu'il voulait lui porter, se redressa péniblement en s'appuyant sur sa jambe valide et clopina le plus loin possible de lui. Elle avançait en posant de petits cris à chaque pas, son sang battant dans ses tempes sous l'effet de la peur et ses blessures la faisant souffrir le martyr. Elle pria, comme elle ne l'avait jamais fait auparavant, pour qu'il n'ait pas compris ce qu'elle comptait faire. Hermione s'effondra sur le sol, simulant une faiblesse due au coups qu'elle avait reçu et attrapa du bout des doigts son sac, qu'elle ramena vers elle rapidement. Elle saisit sa baguette, se retourna sur le dos d'un mouvement rapide.
Le tisonnier descendait sur son visage si rapidement qu'il n'était plus qu'une image floue, dépourvue de substance.
"Impedimenta !" cria-t-elle d'une voix forte.
Le tisonnier s'immobilisa juste au dessus de son front, la pointe à quelques millimètres de son visage. Elle roula sur elle même pour se dégager de la menace de cette arme et pointa à nouveau sa baguette sur la silhouette sombre.
"Expelliarmus !"
La peur devait avoir augmenté ses capacités magique parce qu'au lieu de seulement désarmer son opposant, le sort le fit s'envoler vers l'arrière et heurter violemment la porte. Elle n'eut pas le temps de lui lancer un autre sort, il fit demi tour, ouvrit violemment la porte et se précipita en courrant dans le couloir.
Toujours assise sur le sol, tremblante de tout ses membres et endolorie comme jamais elle ne l'avait été, Hermione regardait dans le vide devant elle, choquée au point qu'elle ne savait plus quoi faire. Elle devait contacter quelqu'un. Elle se traîna donc vers la cheminée, ses jambes refusant de la porter, alluma un feu grâce à sa baguette, jeta dedans de la poudre de cheminette et elle désactiva le sort empêchant les voyages par ce moyen de transport.
"Le domicile du professeur Snape" articula-t-elle péniblement d'une voix enrouée.
Elle sauta dans le foyer, au travers des flammes vertes, et aboutit dans une bibliothèque spacieuse. Le maître de potion était encore debout et elle put le voir, assis confortablement sur un fauteuil. Au bruit qu'elle fit lors de son arrivée, il leva des yeux surpris et agacés vers l'intrus qui le dérangeait. Hermione eut l'impression qu'il allait faire une réflexion désagréable, comme il ouvrait la bouche pour parler. Mais à la vue de l'état dans lequel elle était, il se matérialisa littéralement à son côté, la soutenant alors qu'elle s'effondrait, ses jambes vacillantes refusant de la porter plus loin.
Les membres de la jeune fille sortirent alors de leur torpeur et elle se mit à frissonner et à claquer des dents, comme si elle était glacée. Elle pensa vaguement qu'elle n'avait jamais vu Snape sans la robe noire de sorcier qu'il mettait habituellement au labo et qu'elle le trouvait bien mieux comme ça, habillé en pantalon noir et chemise verte sombre. Il avait l'air plus humain.
Hermione passa son bras autour de son cou et se blotti dans ses bras. Puis elle éclata en sanglot qu'elle étouffa au creux de son cou.
Fin de Chapitre 10
Bon, étant donné que je m'absente pendant trois semaines, j'ai essayé de ne pas vous laisser avec une fin trop sadique, j'espère que vous apprécierez ma bonté d'âme lol !
Si vous avez aimé ou détesté, laissez moi un commentaire!
Bisou à tous et à dans trois semaines!
Réponses Aux Reviews :
la-shinegami : Je ne pouvais pas laisser Harry douter plus longtemps, ce n'étais pas possible lol ! Je suis contente que le chapitre t'ai plu et j'espère que celui là te plait aussi. Et comme tu vois, j'ai mis encore plus de temps à écrire ce chapitre que le dernier, la rupture entre Ron et Herm a pas été facile à écrire… Bisou !
Lunenoire : Il est hors de question que Draco laisse Susan s'en sortir, bien entendu lol ! Ca me faisait aussi de la peine pour Hermione, elle est vraiment embrouillée dans ses sentiments. Bisou !
serpentis-draco : merci beaucoup pour tes compliments, et voilà la suite ! J'espère qu'elle te plaira autant.
ange de un cisme : Si tu vas construire ta tour, ça va prendre pas mal de temps avant que j'emménage alors lol ! On ne saura que bien plus tard pour le texte du mariage, je ne suis pas prête de tout révéler ! C'est vrai que je lis moi aussi tellement de fics HP que je sais plus ce qui vient des fics ou des bouquins ! Bon, j'espère que t'as quand même eu un peu de peine pour Ron dans ce chapitre, parce que le pauvre en prend plein la gueule. Merci pour tes compliments, gros bisous !
alinemcb54 : Malheureusement, je suis ni télépathe, ni voyante lol ! Mais je suis contente d'être tombée à pic pour toi ! J'espère que la suite te plait aussi et merci encore pour tes encouragements. Bisou !
ingrid : Je suis contente que tu ne me maudisse plus lol ! La fic devrait être bientôt terminée (en fait j'en ai pas la moindre idée, mais en tout cas je sais que j'en ai fait plus de la moitié) et Harry et Draco n'auront plus trop de difficultés dans leur couple, ils seront bien trop occupés… ailleurs. Merci pour ta review. Bisou !
jessy : Oui, Pansy a fait une très légère gaffe, qui aura quelques conséquences inattendues… J'aime bien aussi quand Harry est en colère, il est trop craquant ! Bisou !
Tobby : Merci énormément pour ta très gentille review, elle m'a fait extrêmement plaisir (mais ça tu le sais) et je te félicite encore pour tes partiels. Et je t'envoi plein d'ondes positives pour ton chapitre 5, tu vas voir, avec ça il va s'écrire tout seul lol ! Bisou !
Egwene Al' Vere : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plait aussi ! Bisou !
Loryah : Merci pour tes compliments, ça me touche beaucoup. Comme promis, le chapitre est posté le samedi, tu as vu ? J'espère que les fics que je t'ai passé t'on plu ! La vengeance contre Susan ne se fera que dans le chapitre suivant, mais je pense qu'elle va te plaire. Bisou !
gaelle griffondor : Moi ? Méchante avec Harry ? Mais pas du tout, où vas-tu donc chercher ça ! lol ! J'espère que ce chapitre te plait. Bisou !
onarluca : Merci beaucoup pour ta gentille review ! Bisou !
lodie83 : merci pour tes compliments, j'espère que la suite te conviens. Bisou !
Sélène : Je met les avertissements parce que ma fic est clairement, malgré tout ce que je peux dire, NC17 et qu'elles sont interdites sur Ffnet, alors je préfère prévenir les gens plutôt que de me faire virer ! J'adore confusionner les gens, c'est mon hobby lol ! Je sais bien que j'aurai du les faire s'engueuler plus, mais je suis pas du tout douée pour écrire ça ! Si tu savais le temps qu'il m'a fallu pour écrire cette petite scène lol ! Et je te parle pas de la rupture entre Herm et Ron, une horreur ! Et ooouuuiii nananère ! Je suis née le même jour que Draco ! Jalouse hein ? lol ! Et en effet, ce serait pas trop sympa d'avoir son anniversaire en même temps qu'Ombrage, je regarderai pour le 1er mai. Ca sera probablement un mpreg mais la grossesse sera pas décrite, je vais arrêter la fic quand ils auront découvert le meurtrier et je ferai sûrement un épilogue dans le futur. Ce sera probablement Narcissa qui relookera Harry lol ! Gros bisous !
vert emeraude : J'aime penser que Harry est tellement puissant que quand il se met en colère tout tremble autour de lui, après tout, il a bien fait s'envoler la tante Marge ! Tu as raison sur les deux points, Susan aura bien sa punition exemplaire et Pansy sera l'objet d'une petite blague, qui aura des effets surprenants ! Je précise quand même que Pansy n'avait pas vraiment de mauvaises intentions, elle voulait juste jouer un tour à Draco. Je les imagine bien tout les deux à se faire l'un l'autre ce genre de coups foireux tout le temps ! Ca renforce l'amitié lol ! Merci énormément pour tes compliments, j'espère que ce chap te plait aussi. Gros bisous !
Llily.B : Malheureusement pour toi, je dispose d'un bouclier anti hypnotisement sur moi ! lol ! Je suis désolée de te décevoir, mais dans cette fic il n'y aura pas ces couples, peut être dans une prochaine… Avant de voir les parchemins, Harry était plutôt déprimé, mais après il était carrément furax ! Et ca se comprend ! Merci beaucoup pour ta gentille review, ça m'a fait très plaisir. Pour HP6, je vais l'acheter en anglais et il y a pas de problème, je te dirai si Draco retourne sa veste. Laisses moi juste ton e-mail et je te dirai ça. Merci pour mon anniversaire et je viens d'avoir 21 ans ! Bisou !
Lila Flow : Je suis désolée de t'avoir déçue avec le chapitre précédent et j'ai bien conscience que j'aurai du faire continuer leur dispute plus longtemps, ou du moins faire Harry en vouloir beaucoup plus à Draco. Malheureusement, je suis nulle à ch… pour écrire ce genre de scènes. La dispute entre Harry et Dray m'a prit un siècle à écrire, et je te racontes pas la difficulté pour la scène de rupture entre Herm et Ron. Je préfère nettement écrire des lemons lol ! Merci de ta franchise, j'espère que j'arriverai à me rattraper avec la suite. Et merci encore de tes encouragements, bisou !
Mnelor : Merci beaucoup pour tes compliments, ça me fait très plaisir ! Je suis contente de m'être rattrapée par rapport au chapitre précédent lol ! J'espère que tu trouveras la punition de Susan satisfaisante, elle viendra au prochain chapitre. Bisou !
Spirit.w.w :J'adore moi aussi les Experts. C'est une des meilleures séries américaine qu'il existe je trouve (fanatique, moi ? Nooon ! lol !) Je te remercie énormément pour tes compliments (qui m'ont fait rougir lol !) et j'espère que la suite méritera de tels compliments ! Bisou !
Love Draco Malefoy : Je suis contente que ça t'ai plu, et je te rassure, je n'aurai jamais pu faire Draco tromper notre Harry chéri lol ! Bisou !
Lulu-Cyfair : Je te remercie pour tes compliemnts (sur Ffnet et sur HP fanfiction lol !) et j'espère que la suite te plaira aussi. Hermione trouve Snape attirant, c'est vrai, et j'espère que j'arriverai à faire évoluer cette histoire aussi ! Bisou !
Pitchounette : Merci pour ta review ! Bisou !
Tchaye : Merci beaucoup pour tes compliments, j'espère que la suite te plait aussi. Bisou !
Marikili68 : Merci beaucoup ! Bisou !
Quiproquo : Souvent dans les fics Pansy a le mauvais rôle, mais je pense qu'elle a le potentiel de devenir un bon acolyte pour Draco lol ! Normalement, si les personnages veulent bien coopérer, Herm et Snape devraient être ensemble avant la fin de la fic. Mais comme tu as vu, Hermione a prit une très grande part dans cette fic alors qu'à l'origine, elle ne devait être qu'un personnage très secondaire ! Comme tu as pu le constater, notre blondinet international aura de l'aide pour concocter sa vengeance ! Ca va être … enfin, je n'en dis pas plus lol ! Merci pour tes compliments, j'espère que la suite te plait autant. Bisou !