Un Battement d'Aile de Papillon
Auteur : Mona May56
Genre: Univers Alternatif , romance et mystère
Couple : Harry/Draco, SB/RL et HG/RW (mais celui là va probablement changer)
Rating : Et oui, maintenant c'est M (anciennement R) !
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à la divine J.K Rowling que nous vénérons tous.
Note : Je m'excuse à l'avance pour toutes les fautes que je pourrai faire mais je lis beaucoup de fics HP en anglais et j'ai oublié certaines traductions françaises des termes sorciers. Merci de votre indulgence !
Cette fic est du slash, c'est à dire des relations homosexuelles entre hommes, et elle contient des scènes classées dans le rating M ce qui veut dire que ceux que ça gêne ou qui n'ont pas 16 ans ne doivent pas la lire !
Ce chapitre contient un LEMON, aussi pour ceux qui ne veulent pas (ou ne devraient pas) les lire j'ai placé ce symbole:(HDHDHD) au début et à la fin de chacune de ces scènes pour que vous puissiez les sauter. Ces scènes n'ont pas d'importance capitale pour l'intrigue aussi n'hésitez pas à ne pas les lire si cela vous met mal à l'aise!
Je suis vraiment, vraiment désolée pour le retard de ce chapitre. J'ai des excuses quand même, je suis partie trois semaines en vacances et il n'y avait bien évidemment pas d'ordinateur (encore moins d'internet !) et maintenant j'ai commencé mon boulot d'été ce qui fait que j'ai encore moins de temps qu'avant pour écrire ! J'espère que ce chapitre vaudra le coup de l'attente !
Je remercie énormément Loryah, qui a bien voulu devenir ma bêta et qui m'a botté le train pour que j'aille plus vite, gros bisous ma vieille !
Bonne lecture !
Chapitre 11
Hermione avait l'impression étrange et inconfortable de flotter péniblement dans un liquide gluant et gélatineux qui empêchait son corps de se mouvoir et retenait le moindre son qu'elle aurait pu émettre. C'est à dire, si elle avait osé ouvrir la bouche pour le faire. Aussi se laissait elle emporter par le flot noirâtre qui la ballottait dans un sens et dans l'autre sans protester.
Elle ne se demandait pas où elle était ni ce qu'elle faisait là. Elle savait instinctivement que la réponse à ces questions ne lui apporterait que de la douleur. Elle ne faisait donc que regarder autour d'elle l'obscurité qui l'entourait. Cet endroit ne ressemblait en rien à la noirceur froide et infinie d'une nuit sans lune, mais plutôt à celle mouvante et glauque qu'elle imaginait régner au plus profond d'un océan.
Elle ne pouvait entendre qu'un vague bourdonnement dans ses oreilles, à la fois irritant et inquiétant, qui lui faisait penser à des milliers de voix étouffées par la distance, parlant en même temps. Elle essaya de tendre l'oreille pour distinguer ce que les plus fortes disaient, mais il lui semblait qu'elle n'arrivait plus à maîtriser ses sens, comme si elle avait oublié comment faire et n'avait plus qu'une vague notion de ses propres intentions.
Alors qu'elle tentait de se concentrer, elle se sentit tomber comme une pierre au fond d'un puis. Mais au lieu de heurter de l'eau à son atterrissage, elle sursauta brutalement dans le lit sur lequel elle était étendue. La panique et la douleur se saisirent d'elle comme un tigre bondissant sur sa proie.
Son regard affolé parcouru de long en large la chambre inconnue dans laquelle elle se trouvait, se posant sans sembler les voir sur les boiseries sombre qui l'ornaient. Son corps fiévreux se tordit sur les draps de satin rouge sombre tandis qu'un son presque animal qu'elle ne pouvait contrôler jaillissait de sa gorge parcheminée. Sa peau était si sensibilisée par la fièvre qu'elle ressentait la caresse habituellement délicate du tissu comme un frottement irritant.
Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle était mais elle était sûre d'une seule chose : elle était en danger et devait à tout prix s'enfuir. La pièce était sombre, uniquement éclairée par les braises mourantes dans le foyer, et de longues ombres inquiétantes se mouvaient sur le sol, comme des serpents attendant patiemment leur proie.
Son regard se figea sur la porte quand celle ci commença à s'entrouvrir et qu'un rai de lumière violente filtra le long du sol, jusque sur son lit. La jeune femme se redressa lentement et poussa un gémissement lorsque son corps, jusque là insensibilisé, se rappela à son bon souvenir en lançant dans tout son être des flèches de douleurs paralysantes. Elle avait l'impression que sa tête allait exploser et que sa jambe était cassée tant la douleur était forte.
Mais ses yeux, eux, restaient fixés, comme hypnotisés, sur la porte qui s'ouvrait avec une lenteur affolante. La silhouette noire d'un homme se dessina dans son embrasure et Hermione poussa un long hurlement de bête blessée, la panique la saisissant brutalement. Cet homme lui voulait du mal. Il était la cause de la douleur qu'elle ressentait. Elle devait à tout prix s'échapper.
Lorsqu'il entendit son cri, l'homme se rapprocha du lit précipitamment et la brune roula sur elle même vers le bord opposé. Sa peur était si intense qu'elle ne ressentit même pas la douleur de sa chute du haut du lit bien qu'elle ait atterri sur sa jambe blessée. Alors qu'elle cherchait à s'enfuir en rampant, il se pencha vers elle, ignorant le cris de détresse qu'elle poussa, et elle ne put voir que deux yeux noirs, sombres comme un puis sans fond, qui la regardaient avec inquiétude, avant de plonger dans l'abysse de l'inconscience.
Elle se trouvait au beau milieu d'une pièce immense et sombre, dont la seule source de lumière était une grande fenêtre contre laquelle s'appuyait un homme. Elle s'avança vers lui, craintive mais curieuse, et se rendit compte avec soulagement que c'était Ron, son visage habituellement rieur figé en un masque de sérieux inhabituel qui lui glaçait le sang. Il ne la regardait pas, mais semblait contempler quelque chose à l'extérieur.
Elle se plaça à côté de lui et le regarda intensément sans lui parler. Elle savait qu'elle devait se taire car sinon, il exploserai en une gerbe d'étincelles plus brillantes qu'un feu d'artifice. Et elle ne voulait pas cela, Ron était son (petit) ami. Elle fixait du regard les tâches de rousseur sur les joues du rouquin qui bougeaient de façon incompréhensible, comme des grains de sable sur une serviette de plage qu'on agiterait. Il tourna alors lentement la tête vers elle, ses grands yeux bleu azur la transperçant de part en part de leur lueur accusatrice et elle sentit son cœur se gonfler d'une peine immense, qui lui faisait monter les larmes aux yeux.
Les lèvres fines du jeune homme se pinçaient en une moue réprobatrice, qui augmentait encore l'impression de profonde trahison qui émanait de tout son être. Il tendit un doigt vers la fenêtre et lui dit d'une voix rauque et sèche qu'elle ne reconnut pas :
« Tout ça est de ta faute ! »
Elle suivit du regard son bras tendu et vit ce qu'il voulait lui montrer. Percy était dans le jardin, en dessous d'eux, et parlait avec Marcus Flint d'un air complice. Hermione savait au plus profond d'elle même qu'elle devait entendre ce qu'ils se disaient, que c'était de la plus haute importance. Elle se tourna vers Ron pour essayer de s'excuser mais il ne la regardait plus. Il semblait de nouveau fasciné par la scène se jouant dehors et répéta d'une voix monocorde :
« Tout est de ta faute. Vas-t-en maintenant. Je ne veux plus jamais te revoir. »
La jeune fille se détourna de lui, la gorge serrée et se précipita vers une porte qu'elle n'avait pas remarquée avant et qui la conduisit dans un escalier. Elle en descendit précipitamment les marches qui semblaient s'étirer indéfiniment. Elle savait qu'elle devait arriver au jardin le plus vite possible afin de savoir ce que Percy et Flint se racontaient. C'était d'une importance vitale.
Elle arriva enfin devant une petite porte en bois sombre qu'elle ouvrit brutalement et se retrouva dans un immense couloir violemment éclairé par des néons qui l'aveuglèrent un instant. Quand elle put enfin rouvrir les yeux, elle ne pu voir Percy et Flint nulle part. A leur place se tenait Ginny, vêtue d'une chemise de nuit blanche qui se boutonnait au cou et lui descendait jusqu'aux orteils. Dans ses mains la jeune fille tenait un ruban bleu qu'elle roulait et déroulait entre ses doigts. Concentrée par sa tâche, elle ne leva pas les yeux vers la brune jusqu'à ce que celle ci l'interpelle. Alors seulement, elle dressa son petit visage pâle et sérieux qui s'éclaira d'un sourire en la voyant.
« Je déteste Draco Malfoy, dit-elle d'une petite voix tout en gardant le sourire. Maintenant papa gagne plus d'argent. Nous ne sommes plus pauvres. Pourquoi est ce que je ne peux pas me marier avec Harry ? »
Hermione allait lui répondre que c'était impossible parce que Harry était déjà marié, mais sa voix s'étrangla dans sa gorge et elle ne réussi pas à sortir un seul son. De toute façon, s'était inutile parce que Percy était là pour rendre la raison à sa petite sœur.
Celui ci était en effet apparu derrière la rouquine et passa son bras tendrement autour de ses épaules. Il sourit à Hermione d'un air rassurant, mais elle ressentit une impression de malaise aiguë, comme une angoisse poignante qui lui étreignait le cœur. Dans la lumière violente du couloir, les cheveux rouges de Ginny ressemblaient à une marre de sang autour de son visage, et le bras amical posé autour d'elle semblait l'étrangler.
Elle s'apprêta à protester, à dégager l'autre fille de l'étreinte de son frère quand celui ci marmonna quelques mots et entraîna sa sœur avec lui vers une porte qu'Hermione n'avait pas remarqué jusqu'ici. Lorsqu'elle voulu les suivre, elle ne parvint pas à l'ouvrir et du se résoudre à continuer à marcher pour trouver une autre issue et peut être les rattraper.
Alors qu'elle tournait dans un embranchement du couloir, elle pu voir Monsieur Weasley accroupi par terre, un annuaire téléphonique entre les mains. Il avait été là tout le temps de la conversation, peut être même savait-il de quoi parlaient Percy et Flint ? Il devait avoir entendu quelque chose qui aiderait Hermione !
Il leva les yeux vers elle et lui sourit d'un air entendu.
« Tu remercieras tes parents de ma part, Hermione. Ce livre est fascinant ! »
"Je leur dirait qu'il vous a plu, je suis sûre que ça leur fera plaisir," répondit-elle poliment. "Avez vous entendu la conversation entre Percy et Marcus Flint ?"
Le regard de l'homme se baissa à nouveau sur l'annuaire qu'il tenait très serré dans ses mains. Elle pouvait voir son crâne au travers des quelques cheveux roux et gris éparses qu'il avait au dessus de sa tête. Son visage habituellement si débonnaire prit une expression très sérieuse, presque triste lorsqu'il dit :
"En qui as tu confiance, Hermione ?"
"En Ron et Harry, bien sûr" répondit-elle avec assurance.
"Bien. Tu sais qu'il faut se méfier de l'eau qui dort et ne jamais se fier aux apparences."
"Je sais, mais ça ne veut rien dire ! Aidez moi !"
Il lui sourit à nouveau mais toujours sans la regarder et répondit :
"Pourquoi devrais-je t'aider ? Tu as brisé le cœur de mon fils ? Molly est tellement déçue, elle imaginait déjà vos enfants !"
"J… je hum… je ne voulais pas lui faire de mal mais…"
"Ca n'a pas d'importance !" dit-il en balayant l'air de sa main comme pour écarter ses explication. "L'important dans cette histoire c'est que j'aime Molly et que je ferai tout pour elle."
"Bien sûr," fit elle en reculant, déçue de ne pas avoir pu lui retirer d'information plus utiles. "Je vous reverrai au ministère, M Weasley, au revoir !"
"Oui," fit il de façon pensive. "Au ministère."
Elle fit demi tour et continua son trajet, cherchant toujours une issue à ce labyrinthe. Elle ouvrit la première porte qu'elle vit sur son passage et se retrouva dans une chambre, un immense lit à baldaquin disposé au beau milieu de la pièce attirant son regard. Elle s'en approcha doucement et pu voir les deux corps emmêlés de Harry et Draco sous les couvertures. Mais, curieusement, ça ne la gênait pas. Elle racla sa gorge pour leur faire noter sa présence, mais ils étaient trop occupés pour l'entendre et elle ressortit de la pièce sans autre bruit.
De l'autre côté de la porte se tenait Colin Creevey, son appareil photo à la main, qui discutait avec animation avec un tableau représentant une jeune bergère. Il ouvrit la bouche pour parler, mais ce n'étais pas sa voix, aiguë pour celle d'un jeune homme, qui en sortit cette fois ci. C'était une voix plus grave et plus harmonieuse qui rappelait à Hermione celle de Sévérus Snape. Il paraissait inquiet et disait à la femme dans le tableau :
"Pourquoi a-t-elle toujours autant de fièvre ? Vous avez réussi à soigner la plupart de ses blessures alors pourquoi…"
La jeune bergère répondit à Colin, mais cette fois, la voix que la brune entendit ne lui était pas familière :
"C'est le choc. Ce n'est pas physiologique mais psychologique. Elle a subi un énorme traumatisme aussi bien physiquement que moralement. Il faut laisser son esprit absorber ce qu'elle a vécu sans précipitation."
Il y eut un instant de silence puis de nouveau la voix de Snape sortit de la bouche de Colin :
"Elle va s'en remettre, n'est ce pas ?"
"Bien sûr," fit la voix chaleureuse de la bergère. "Elle est une jeune femme très forte, tout ira bien pour elle."
Hermione fut intrigué par cette étrange conversation. De qui parlaient-ils ? Et pourquoi avait elle cette espèce de peur sourde qui se concentrait dans son ventre et faisait trembler ses mains ?
Elle ferma un instant les yeux puis tenta de les rouvrir. Tenter étant le mot-clef. Elle avait l'impression que ses paupières étaient recouvertes de plomb et qu'elles pesaient une tonne chacune.
Quand elle parvint enfin à les rouvrir, elle était de nouveau étendue dans un lit, mais cette fois ci la chambre n'était plus sombre, quelqu'un avait rallumé le feu dans la cheminée. Elle poussa un léger gémissement, à peine plus fort qu'un soupir quand elle sentit la vague pulsation de la douleur dans sa jambe. Elle recommençait à paniquer et ne savait pas comment se maîtriser. Une silhouette se pencha vers elle et elle sursauta, avant de réaliser que ce n'était que Sévérus qui la regardait avec inquiétude. Elle se rendit compte alors qu'elle rêvait parce qu'il lui caressa doucement le front en lui chuchotant doucement :
"Ne t'inquiètes pas, tu es en sécurité ici."
Les battements du cœur de la jeune femme se ralentirent et elle ne lui répondit que d'un faible sourire. Mais alors qu'il allait se reculer, elle trouva la force de retenir sa main et de lui murmurer :
"Ne partez pas… Ne me laissez pas toute seule…"
Une lueur indéchiffrable passa dans le regard sombre du maître de potion, puis elle le sentit s'asseoir sur le rebord du lit et lui prendre tendrement la main. Le sourire revint sur les lèvres de la jeune femme et elle ferma à nouveau les yeux, mais cette fois, c'était de contentement. Elle entendit sa voix grave et mélodieuse dire au creux de son oreille :
"Tu peux dormir tranquille, je te protègerai."
Hermione avait envie de lui répondre qu'elle dormait déjà puisque tout ce qui venait de se passer était un rêve. Un très beau rêve. Mais ses lèvres restèrent scellées et juste avant qu'elle ne plonge à nouveau dans un océan sombre, elle sentit une caresse délicate posée sur son front, comme le frôlement des ailes d'un papillon.
Comme un léger baiser.
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Harry tendit le bras vers le jet d'eau de la douche pour tester la température et la trouvant à sa convenance, il se glissa dans la cabine. Il leva le visage vers le pommeau de douche et laissa l'eau délicieusement chaude tremper son visage et le reste de son corps dans une caresse presque sensuelle.
Draco n'était pas encore réveillé, il était tout juste sept heures et le blond n'était vraiment pas un lève-tôt. Harry sourit en repensant à son mari, qui avait besoin d'au moins deux tasses de café le matin pour reprendre figure humaine. L'activité favorite de son époux le matin était la grasse matinée. Enfin, ça, mais il n'était pas réfractaire à quelques câlins au réveil rectifia-t-il, un sourire malicieux ourlant ses lèvres.
Il avait fini de se savonner et rallumait le jet d'eau pour se rincer quand la porte coulissante de la douche s'ouvrit. Draco grimpa lui aussi dans la cabine, ses joues étaient encore rougies par le sommeil et sa bouche était plissée en une moue boudeuse. Il referma la porte, s'approcha de Harry d'un pas incertain et se glissa entre ses bras en posant sa tête sur son épaule.
"Tu m'as laissé tout seul dans le lit." fit il, boudeur.
Le sourire du brun s'agrandit encore un peu et il caressa doucement les cheveux blonds de son époux qui commençaient à être mouillés.
"Il faut y aller, Dray. On n'a pas vraiment le choix. J'ai cours et toion doit t'attendre au labo…"
"Oui, mais est-il vraiment nécessaire de se réveiller à une heure aussi horriblement matinale ?" geignit Draco tout en se blottissant plus confortablement contre son mari.
Harry eut un petit rire tendre et embrassa le front de son aimé, avant de poser une multitude de petits baisers le long de son nez jusqu'à ses lèvres. La bouche du blond était chaude et humide, s'ouvrant pour lui comme une fleur au soleil et il en profita largement, caressant de sa langue celle de Draco. Celui ci répondit paresseusement au baiser et passa sa main dans les cheveux trempés de Harry, faisant courir des frissons le long du dos du brun. Il mit fin au baiser mais seulement après avoir mordillé doucement la lèvre inférieure du blond tendrement.
"Il est temps de se laver, Dray" dit-il doucement à son oreille.
"Tu vas t'en occuper ?" demanda le blond en tentant de lui faire des yeux de chiot abandonné.
Harry eut un petit rire, pas dupe pour un sou du petit manège de l'autre mais volontaire pour le lui laisser croire. Il prit le gel douche au miel que Draco affectionnait et se mit à la tâche, pas désagréable du tout, de savonner le corps entier de son cher et tendre. Il en profita pour passer derrière lui pour lui masser ses épaules et son dos tendus. Le blond se relaxa instinctivement sous son toucher et se pencha légèrement en avant pour lui faciliter l'accès. Draco émit un gémissement de bien être qui fit augmenter la chaleur familière du désir dans le bas-ventre du brun.
"J'adoooore quand tu t'occupes de moi comme ça." ronronna le blond d'une voix légèrement rauque.
"Je sais." souffla Harry à son oreille et en profita pour mordiller son lobe, provoquant un long frisson de désir chez l'autre.
Il passa ses mains savonneuses sur le ventre plat de son époux, puis descendit plus bas, effleurant seulement du bout des doigts son érection proéminente, avant de les remonter sagement sur sa poitrine et de masser tout doucement ses deux tétons roses. Draco poussa un vrai feulement de protestation devant ce manque d'attention manifeste du brun à son égard. Il se cambra vers l'arrière, se laissant aller contre le torse de Harry et sourit malicieusement en sentant le sexe dur de celui-ci contre ses fesses.
Le blond se retourna vers lui d'un mouvement souple, un sourire diabolique sur les lèvres, avant de le plaquer contre l'une des parois de la douche, pressant contre lui son corps brûlant. Ses yeux brillants de malice, il lui caressa doucement les lèvres du bout de la langue avant de lui dire :
"Moi aussi j'aime beaucoup m'occuper de toi, tu sais ?"
Draco se pencha et commença à sucer doucement la clavicule de Harry tout en ouvrant à nouveau le jet d'eau. Le brun ferma les yeux et soupira de bien être en sentant le double contact délicieux de la bouche de son époux et de l'eau chaude sur sa peau. Mais il les rouvrit rapidement lorsqu'il sentit la bouche du blond disparaître. Il sentit ses reins prendre feu lorsqu'il vit Draco à genoux devant lui, ses yeux argentés le fixant d'un air prédateur et son adorable petite langue rose passant sur ses lèvres gourmandes.
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Il se laissa aller en arrière et poussa un long gémissement rauque, presque animal, quand celles-ci se refermèrent sur son gland pourpre de désir, provoquant une onde de plaisir si intense qu'elle fit trembler son corps tout entier. Il sentit le bout de la langue de Draco le caresser doucement, puis de façon plus insistante avant qu'il ne se mette à le sucer avec vigueur, provoquant une vague de chaleur envahissant tout son être. Il passa tendrement ses doigts dans les cheveux de Draco, l'encourageant dans son entreprise et Harry put le sentir sourire autour de son sexe. Harry pouvait entendre résonner dans la salle de bain les gémissements qu'il poussait comme s'ils venaient d'une autre personne, c'était une impression étrange mais pas désagréable. Un léger cri jailli de sa gorge quand Draco prit son sexe entièrement dans sa bouche, ses doigts se serrèrent convulsivement dans les cheveux du blond. Il ne pouvait empêcher les petits mouvements de hanches qu'il faisait, encourageant les va et viens de la bouche du blond.
Lorsque celui ci le relâcha, il ne put retenir un gémissement de protestation que Draco étouffa d'un baiser. Il se pressa contre le corps de Harry, l'embrassant passionnément, une de ses mains caressait tendrement une cuisse du brun pendant que l'autre pinçait affectueusement un de ses tétons. Harry mordit la lèvre inférieure du blond de surprise et de plaisir, puis s'empressa de passer sa langue sur la peau maltraitée pour se faire pardonner.
Mais Draco ne semblait pas lui en vouloir à en croire les mouvements de hanches qu'il produisait et qui avaient le délicieux effet de frotter l'une contre l'autre leurs deux érections. La main qui descendait le long de la cuisse de Harry parvint à l'arrière de son genoux et un léger mouvement de celle ci fit comprendre clairement à Harry ce que son époux voulait. Il replia sa jambe et la dressa de façon à ce qu'elle entoure la taille du blond. Il serra fermement ses bras autour de son cou et lorsque Draco le pressa plus fortement contre le mur, il réussit à faire rejoindre son autre jambe autour de la taille du blond, se retrouvant ainsi enroulé autour de lui de la façon la plus intime possible.
Draco agrippa fermement ses fesses pour qu'il ne glisse pas, tout en continuant de l'embrasser passionnément. Il tendit la main vers le porte savon et se saisit du lubrifiant qu'ils gardaient toujours à portée de main (quand Harry s'était étonné d'en voir un tube à cet endroit, Draco avait ri en lui faisant remarquer qu'il valait mieux être prêt pour toutes les circonstances. Le brun n'avait pas pu s'empêcher de l'approuver sur ce point.). Quelques instants plus tard, le brun sentit le sexe de son mari glisser en lui, l'emplissant totalement de sa chaleur. Sans préparation, il pouvait sentir quelques tiraillements, mais ça ne faisait qu'augmenter le plaisir qu'il ressentait.
Draco commençait ses va et viens qui faisaient exploser des feu d'artifices de plaisir sous la peau de Harry. Il s'agrippa plus fermement à son époux, resserrant ses jambes autour de lui pour l'aider dans ses mouvements et il leva le visage vers le ciel, gouttant l'eau qui coulait sur eux comme si c'était un nectar des dieux. Il pouvait entendre leurs gémissements et leurs soupirs mêlés résonner dans la salle de bain comme la musique la plus douce qu'il ait jamais pu entendre.
Draco touchait le centre de son plaisir à chaque coup de reins et Harry se retenait difficilement de ne pas devenir plus vocal qu'il ne l'était déjà. Le blond embrassait et suçait tendrement le cou de Harry, frôlant parfois la peau délicate de ses dents juste pour le plaisir d'entendre la respiration du brun se stopper un instant.
Le corps tout entier du brun était devenu hypersensible à la caresse de l'eau mais également à celle du corps brûlant de son époux et il ne se concentrait que sur ces deux sensations délicieuse, aussi il ne s'attendait pas à être brutalement interrompu lorsque le pied de Draco glissa sur le sol mouillé et qu'il se retint de justesse au mur, en écrasant un peu plus Harry. Ils se regardèrent dans les yeux et Harry émit un gloussement en voyant les yeux arrondis par la surprise de son époux. Entre ses cheveux humides et ébouriffés et ses yeux ronds comme des billes, il ressemblait à un hibou mal réveillé. Et la position ridicule dans laquelle ils se trouvaient tous les deux ne faisait qu'augmenter son hilarité.
Les lèvres de Draco se mirent à trembler et ses yeux se plissèrent en un regard indéchiffrable. Harry tentait d'interrompre son fou-rire, de peur d'avoir vexé son mari, quand celui ci éclata à son tour de rire et posa son front contre l'épaule de Harry, ses épaules tressautant joyeusement. Enfin, Draco réussit à reprendre son équilibre et ils continuèrent leurs mouvements, leur désir toujours aussi intense mais leurs rires raisonnaient encore et se mêlaient aux bruits de plaisir qui s'échappent de leurs gorges.
Et enfin, avec un dernier coup de rein du blond, Harry sentit son orgasme le frapper de plein fouet, lui arrachant un long cri de bonheur qu'il essaya d'étouffer contre la bouche de Draco. Tout son corps se contracta et se cambra vers le blond alors que celui ci poussait un râle, explosant à l'intérieur de Harry.
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Pendant qu'il essayaient, vainement, de reprendre leur souffle, Harry posa son front contre celui de Draco en souriant, tout simplement heureux de pouvoir sentir les battement rapides du cœur de celui qu'il aimait contre sa poitrine. Il gloussa à nouveau quand, les jambes du blond ne le supportant plus, ils se mirent à glisser contre le carrelage froid du mur et qu'ils atterrirent dans un tas emmêlé de bras et de jambes sur le sol. Il restèrent un moment ainsi, immobile, l'un contre l'autre toujours aspergés d'eau. Puis Harry se rappela qu'ils avaient tous les deux des obligations pour la journée, lui à sa formation d'Auror et Draco au laboratoire de l'entreprise de son père, et se releva péniblement de sa position confortable après avoir fermé l'arrivée d'eau.
"Allons, lèves toi, on va être en retard." dit-il à son époux, toujours étalé sur le sol de la douche.
Le blond ne lui répondit que par un grognement, ses yeux fermés.
Il était déjà enroulé dans une serviette quand Draco se décida enfin à se relever, sans doute plus parce qu'il commençait à se les geler qu'à cause d'un hypothétique retard à son boulot. Le brun dissimula un sourire derrière sa main et entrepris de sécher ses cheveux avec une autre serviette.
Draco prit à peine le temps de s'essuyer avant de se diriger vers le miroir avec un peigne et un produit capillaire qui coûtait la peau des fesses et de se mettre à brosser ses cheveux amoureusement. Harry faillit s'étrangler de rire devant ce spectacle.
"Cette obsession capillaire que tu as est un peu inquiétante, tu sais Draco." fit il fier d'avoir réussi à dissimuler son rire.
"Ce n'est pas une obsession," répondit le blond tout en continuant ses manœuvres. "Contrairement à certains, que je ne nommerai pas mais qui se trouvent en ce moment dans cette pièce, j'aime prendre soin de mes cheveux."
"D'accord, mais est-ce que tu ne trouves pas qu'une demi heure devant la glace tous les matins, ce n'est pas pousser la délicatesse un peu trop loin ?"
Draco fit un petit bruit de dédain, une moue méprisante plissant sa si jolie bouche, alors qu'il fixait les mèches désordonnées du brun d'un regard qui criait au crime contre sa coiffure.
"Je prendrai ce que tu viens de dire comme un compliment, étant donné qu'il vient d'une personne qui croit que se coiffer signifie passer sa main dans ses cheveux."
"Hé ! Je proteste ! C'est pas vrai du tout !" s'indigna Harry.
Il fusilla du regard son époux qui l'ignorait totalement et s'était remis à peigner ses cheveux d'un blond presque blanc, un petit sourire satisfait au coin des lèvres. Il n'était quand même pas aussi incurable que ça ! Ce n'était pas de sa faute si ses cheveux étaient indomptables et ne voulaient jamais rester à plat !
"Je croyais que tu trouvais mes cheveux sexy comme ça ! C'est toi même qui l'as dit !" bouda Harry.
Draco le regarda du coin de l'œil dans le miroir, ses yeux brillants de malice et il répondit :
"C'est vrai que ça te donne l'air de quelqu'un qui vient de sortir du lit après avoir fait l'amour. Ca a un charme certain."
"Ah ! Tu vois, tu admets ! "fit le brun en entourant de ses bras la taille de son époux et en posant sa tête sur son épaule.
"Mais ce n'est pas pour ça que je voudrais moi aussi avoir l'air d'un hérisson prit dans un ouragan !" rajouta-t-il en riant de l'air indigné qu'avait prit le visage de Harry.
Il aurait du se méfier quand le visage du brun prit cette expression déterminée, mais trop occupé à examiner son reflet dans le miroir, il la manqua.
"Tu sais que j'adore tes cheveux ?" susurra Harry à son oreille.
Draco prit un air encore plus satisfait et se tournait vers lui quand le brun passa ses doigts dans ses cheveux si bien coiffés et les ébouriffa le plus rapidement possible avant de se dégager de son étreinte et de partir de la salle de bain en courrant. Draco eut juste de temps de pousser une exclamation d'horreur en voyant les dégâts dans le miroir avant qu'il ne se mette à la poursuite de son époux, bien décidé à se venger.
Harry était dans le salon et se retournait en riant pour voir sa tendre moitié arriver en courant quand quelqu'un frappa à la porte. Draco haussa un sourcil intrigué en le rejoignant. Qui pouvait bien venir chez eux à cette heure ?
Le brun vérifia qu'ils étaient décents avant d'aller ouvrir la porte. Mais le fait que Harry ne soit vêtu que d'un peignoir et que Draco ait seulement une serviette autour des reins et ses cheveux complètement ébouriffés semblait être le cadet des soucis de Ron, qui patientait nerveusement de l'autre côté de la porte quand Harry l'ouvrit. Il ne le laissa pas parler avant de leur annoncer la nouvelle de la voix essoufflée de quelqu'un qui avait couru.
"Hermione a été attaquée !"
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Hermione prit des mains de Madame Pomfrey, la guérisseuse venue de Sainte Mangouste pour la soigner, la potion à la couleur verdâtre, peu ragoûtante, qu'elle lui tendait. Elle fit une grimasse et avala cul-sec la décoction, luttant pour la garder dans son estomac révulsé par le goût atroce. Elle mangea immédiatement après un des caramels mous que sa mère était venue lui apporté, afin de tenter de dissimuler à ses papilles l'infection à laquelle elles avaient été les malheureuses victimes.
Pourquoi fallait il que les potion servant à la guérison soient aussi mauvaise ?
La brune poussa un soupir et s'appuya confortablement contre son coussin, fermant un instant ses yeux fatigués. Voilà deux heures qu'elle était réveillée et que la fièvre était tombée, mais elle avait l'impression qu'il y avait des siècles qu'elle n'avait pas dormi. Elle s'était doutée qu'un interrogatoire en règle fait par des Aurors était une tâche éprouvante, mais elle ne s'imaginait pas qu'elle aurait l'impression de venir de courir un marathon !
A peine avait-elle été consciente et en pleine possession de ses facultés qu'il avait fallu recevoir les Aurors. Ils l'avaient longuement questionnée, cherchant le moindre détail qui pourrait les aider dans leur enquête. Mais la seule chose qu'il en était ressorti était que la personne qui l'avait agressée était probablement l'auteur de tous ces meurtres récents, étant donné l'objet des recherches que Snape et elle effectuaient. Elle n'avait pas pu voir son visage et n'avait qu'une vague idée de sa silhouette et sa corpulence. Elle pensait que c'était (peut être) un homme et qu'il était (peut être) un peu plus grand que Sévérus, c'est à dire un mètre quatre-vingt cinq. Mais elle n'était vraiment sûre de rien et n'avait pas pu leur être d'une grande aide.
Pour la rassurer, Maugrey Fol Œil lui avait dit que le tueur ne lui en voulait sans doute pas personnellement et qu'il avait seulement voulu réduire leurs recherches à néant. Mouais… Ca aurait été plus rassurant si elle ne s'était pas retrouvée à la suite de cette rencontre avec une pommette brisée et une jambe fracturée, sans compter les diverses coupures, bleus et autres qu'elle avait un peu partout sur le corps. Même si ce n'était pas « personnel », ça restait quand même pour le moins effrayant.
Et puis, si ils voulaient la rassurer, ce n'était pas en lui disant qu'il était préférable pour sa sécurité qu'elle reste chez Sévérus Snape pendant quelques temps où elle serait mieux protégée, qu'ils le feraient. Elle n'était pas franchement fâchée de rester chez lui, même si depuis qu'elle avait été déclarée hors de danger il n'avait plus remis les pieds dans sa chambre.
A son réveil, pourtant, il avait été à ses côtés. Elle s'en souvenait bien. Il était assis sur une chaise à côté de son lit, son menton posé sur son poing, il dormait d'un sommeil léger. Elle aurait pu jurer, même dans son état embrumé de sommeil, qu'il lui tenait la main et une douce chaleur s'était répandue dans tout son corps à cette constatation. Il avait été réveillé par un mouvement qu'elle avait fait et avait de suite lâché sa main comme si elle l'avait brûlé, ce qui avait fait penser à la jeune fille que c'était peut être un mouvement inconscient de sa part.
La lueur d'inquiétude et de tendresse qui avait brillé dans ses yeux sombres n'était certainement pas une hallucination due à la fièvre (elle n'en avait plus), mais elle avait disparu si vite qu'Hermione s'était demandée si elle ne l'avait pas rêvé.
Et même si c'était le cas, ça n'expliquait pas l'indescriptible déception qui s'était emparée d'elle quand Sévérus avait disparu pour ne plus reparaître, ni même l'élan de joie qu'elle avait eu quand on lui avait annoncé qu'elle devait rester chez lui un moment pour des raisons de sécurité. Elle s'était même demandée si elle ne souffrait pas toujours de la fièvre, ou d'une autre infection étrange qui lui aurait fait ressentir toute une gamme de sentiments incompréhensibles.
Elle secoua vivement la tête pour repousser ces pensées inopportunes mais cessa rapidement étant donné que ce mouvement n'avait fait que réveiller le mal de crâne dont elle souffrait. Elle poussa un long soupir et remonta ses couvertures jusqu'à son menton, espérant contre toute logique, dormir encore un peu. Mais le sort visiblement était contre elle car elle entendit à cet instant quelqu'un gratter discrètement à la porte, comme gêné de son intrusion.
Elle ouvrit un œil, puis les deux et sourit en voyant qui venait. Harry passait sa tête dans l'embrasure de la porte et lui rendit son sourire, paraissant soulagé de la voir toujours vivante. Il entra d'un pas un peu incertain, tenant dans ses mains un petit paquet. Il était suivi par Draco, à qui il tenait la main, et qui portait lui même une joli bouquet de fleurs. Elle tressaillit quand elle se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls.
Alors que Harry lui adressait un sourire un peu inquiet, Ron restait hésitant sur le pas de la porte, ses mains profondément enfoncées dans ses poches et ses cheveux dissimulant son regard. Elle n'entendit pas vraiment les salutations de Harry et de Draco tant elle était concentrée sur le visage grave de son ex-petit ami. Elle n'avait pas pensé qu'il viendrait. Pas après ce qui s'était passé entre eux. Et même si elle se doutait qu'il n'étais pas venu la serrer contre son cœur en lui disant que tout était oublié, elle ne pouvait empêcher l'espoir qui l'envahissait que, peut être, il était possible qu'il se réconcilient.
Elle prit sans y faire trop attention les présents qu'ils lui avaient apporté mais ne pu détacher son attention du rouquin que lorsque Harry répéta une deuxième fois ce qu'il venait de dire.
"Je te demandais comment tu allais." répéta Harry, un froncement de sourcil inquiet sur son visage.
"Ca pourrait aller mieux," rit-elle doucement, pour essayer de détendre l'atmosphère. "J'ai déjà été mieux, mais ça aurait pu être pire." rajouta-t-elle avec sérieux." J'ai eu beaucoup de chance."
Elle vit le brun passer nerveusement sa main dans ses cheveux et se mettre à faire des aller et venues dans la chambre sous le regard un peu inquiet de son époux.
"Je ne comprends pas. Que c'est-il passé exactement ? Je sais que tu as été agressée par le tueur, mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi ?"
"Les enquêteurs ne pensent pas qu'il soit venu pour me faire du mal à moi. J'ai juste été présente au mauvais endroit au mauvais moment."
"Mais que venait-il faire là bas ?" demanda Draco alors que Harry le rejoignait et prenait sa main dans la sienne affectueusement, comme en quête de réconfort.
Un éclair de jalousie, aussi puissant que rapide, la traversa lorsqu'elle vit le blond serrer tendrement la main qu'il tenait. Les voir comme ça, aussi proches l'un de l'autre, aussi confortable l'un avec l'autre, la faisait se sentir plus seule que jamais. Pendant une fraction de seconde, elle ressentit intensément la profonde injustice de ce qu'un mariage arrangé entre deux personnes qui se méprisaient mutuellement au meilleur des cas ait pu aboutir à un tel amour, une telle complicité, alors que son histoire avec Ron avait fini par un tel désastre.
Ce sentiment s'évanouit aussi vite qu'il était apparu, mais il laissait dans son sillage un malaise, un profond dégoût d'elle-même qui ne se dissipait pas. Elle n'arrivait pas à comprendre comment elle pouvait en vouloir à son meilleur ami d'être heureux, même pendant un seul instant. C'était la preuve d'un égoïsme dont elle aurait voulu se croire incapable, mais dont elle était trop réaliste et trop honnête envers elle même pour l'ignorer.
"On soupçonne que c'était uniquement pour détruire les recherches que Sév… le professeur Snape et moi faisions. Je vous en avais parlé, vous vous en souvenez" fit elle en ne regardant que Harry mais en s'adressant également à Ron.
Hermione sentait une chaleur très gênante lui monter au visage. Elle se demandait si elle ne souffrait pas vraiment d'une fracture du crâne non diagnostiquée qui lui ferait débiter des bêtises. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle avait failli appeler…
Ses pensées furent interrompues par Harry, qui regardait d'un air concentré le montant du lit tout en caressant du pouce la main de Draco.
"Mais tu ne nous avais pas dit que ces recherches étaient secrètes ? Il n'y avait donc que nous trois et Snape au courrant."
"Je n'en avais parlé à personne d'autre. Et vous ?"
"Tu nous avais dit que c'était confidentiel. Je n'allais pas le répéter !"
Hermione haussa un sourcil en regardant le brun puis fixa du regard son époux qui semblait réfléchir sur la solution de ce mystère. Ou alors il comptait les moutons de poussières qu'il y avait sous le lit, c'était difficile à dire étant donné l'expression impénétrable de son visage. Harry rougit visiblement et secoua sa tête.
"Non, je n'en ai pas parlé non plus à Draco."
Il tourna un regard inquiet vers son mari et lui demanda :
"Tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? Tu comprends que je ne …"
Le blond posa un doigt sur ses lèvres pour le faire taire et son visage d'habitude si froid prit une expression tendre qui fit comprendre à Hermione comment son ami avait pu tomber amoureux de lui.
"Bien sûr que je comprends."
Il se pencha vers le brun et posa un petit baiser chaste sur ses lèvres qui lui rendit le sourire. Harry avait l'air si heureux ! Ses joues s'étaient empourprées légèrement et ses yeux verts brillaient derrière ses lunettes d'une lueur à la fois intense et douce. Hermione dissimula un sourire derrière sa main, à la fois gênée par la scène intime dont elle venait d'être le témoin et contente pour son ami.
Elle jeta un coup d'œil vers Ron et déglutit difficilement quand elle vit l'air totalement stupéfait du rouquin. Harry ne devait pas avoir eu le temps (ou le courage) d'expliquer en profondeur la nature exacte de sa nouvelle relation avec le blond. Si il s'imaginait toujours qu'ils en étaient à la guerre froide dans leur foyer, il devait à présent être à la limite de l'apoplexie.
La brune se demanda si elle aurait réagi de la même manière si elle ne les avait pas surpris dans une position… gênante auparavant et si elle n'avait pas eu cette conversation avec Harry.
Probablement que oui, mais certainement pas avec la même force que ce que devait ressentir le rouquin. Il avait passé une grande partie de sa vie à détester les Malfoy en général, et leur jeune héritier en particulier. De voir son meilleur ami se comporter ainsi avec celui qu'il considérait depuis sa plus tendre enfance comme un ennemi devait lui sembler être un véritable cauchemar.
Hermione émit un léger raclement de gorge, histoire de rappeler aux tourtereaux qu'ils n'étaient pas seuls dans la pièce, se tourna vers Ron et s'adressa directement à lui pour la première fois :
"Et toi, tu en as parlé à quelqu'un ?"
Ron mit un instant à comprendre que c'était à lui que l'on parlait, et il mit encore plus de temps à ordonner ses pensées afin de pouvoir prononcer une réponse cohérente.
"Non. Bien sûr que non." dit-il d'une voix sombre, puis il rajouta sans la regarder mais avec une certaine hargne : "Je n'aurai jamais trahis ta confiance comme ça !"
Un silence pesant s'installa dans la pièce à ces mots et Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux alors qu'elle ressentait comme un choc douloureux lui enflammer le cœur. Elle serra les dents et cligna des paupières le plus rapidement possible pour ne pas se mettre à pleurer et leur laisser voir à tous sa douleur. C'était un coup bas de sa part, et même si elle savait qu'elle lui avait fait du mal, elle ne pouvait s'empêcher d'être incrédule quant au fait qu'il utilisait de telles paroles uniquement pour la blesser.
"Je suis désolé." fit d'une voix plus douce et plus calme le rouquin. "Je n'aurai jamais du dire ça. C'était complètement déplacé de ma part."
Le silence était toujours aussi présent dans la chambre, mais il était un peu moins pesant. Harry bougea nerveusement dans son coin puis dit :
"Hum… Draco et moi devons aller… travailler, tu sais ce que c'est…. On va vous laisser seuls discuter."
Avant que Hermione ou Ron aient pu protester les deux jeunes hommes avaient dit au revoir (enfin, Harry avait dit au revoir et Draco s'était contenter de hocher la tête dans leur direction. Fallait pas non plus s'attendre à des miracles.) et étaient partis, laissant les deux autres totalement décontenancés mais surtout seuls ensemble. Un autre silence gêné s'installa.
Un ange passa, puis un deuxième, puis un troisième. Enfin toute une armada angélique se rassembla sur le plafond de la chambre de Hermione et commençait à danser la gigue. La brune se demandait si elle ne commençait pas à perdre complètement la boule et était en train d'imaginer la tête de Ron si elle se mettait à s'esclaffer bruyamment sans aucune raison apparente quand il repris la parole. Elle mit quelque instant à comprendre ce qu'il venait de lui dire :
"Tu étais au courrant pour eux deux ?"
La jeune fille n'eut aucun mal à savoir de qui il voulait parler. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir que le silence ait été ainsi brisé entre eux, ou si elle devait craindre l'issue d'une telle discussion.
"Hum… oui… Je les ai surpris ensemble une fois et Harry et moi avons… discuté…"
"Oh…" fit Ron d'une voix basse.
"Est ce que… ça te surprends tant que ça ? "demanda Hermione en tentant de lire l'expression indéchiffrable que le rouquin arborait.
Il secoua la tête, les yeux dans le vague.
"Non, pas vraiment. Harry m'avait dit qu'ils s'entendaient plutôt bien et que… leur mariage se déroulait mieux que prévu. Je ne pensais simplement pas qu'ils s'étaient attachés à un tel point l'un à l'autre."
"C'est vrai que c'est… surprenant," repris Hermione.
Elle tritura un instant les draps du lit sur lequel elle était étendue puis une question jaillit de son inconscient, qu'elle posa immédiatement au rouquin.
"Je sais que ça va te paraître bizarre mais… tu ne saurais pas ce que devient Ginny ?"
En posant la question, elle se sentait mal à l'aise. Elle ne se souvenait que vaguement du rêve qu'elle avait fait quand elle avait de la fièvre, mais elle était pratiquement sûre qu'il avait été question de la jeune fille et d'un danger éventuel qu'elle encourrait.
Ron haussa légèrement les épaules et lui répondit :
"Elle est partie il y a quelques jours passer le reste de ses vacances chez Percy."
"Ah…" fit la jeune femme, son malaise s'accentuant.
En quoi le fait que Ginny passe quelque temps chez son frère pouvait bien la gêner ? Mais elle sentait une frayeur, vague mais persistante, que la rouquine était peut être en danger chez Percy. Mais c'était totalement ridicule. Elle tenta de chasser ces pensées funestes et de se concentrer sur autre chose. Malheureusement, la seule autre chose sur laquelle se concentrer était leur situation présente à Ron et à elle. Et ce n'était guère plus engageant.
La brune était mal à l'aise, et c'était compréhensible. Elle ne savait pas quoi lui dire, ou quoi faire pour qu'ils retrouvent leur ancienne complicité, cette aisance qu'ils avaient l'un avec l'autre, même avant qu'ils ne se mettent ensemble.
"Hum…. Je vais partir moi aussi. J'ai des obligations…" dit-il sans même lui jeter un regard.
Hermione se redressa sur son lit et tendit la main, comme pour le retenir alors qu'il se tournait précipitamment vers la porte.
"Ron ! Attends !"
Il s'arrêta sans se retourner, le dos raide.
"Je veux que tu saches… que je ferai tout pour que nous redevenions amis, comme avant…"
Elle put le voir serrer les poings et carrer les épaules comme s'il s'apprêtait à se défendre d'une attaque. Puis toute sa posture se détendit brusquement et il poussa un long soupir.
"Je ne sais pas si nous pourrons redevenir comme avant… Je ne sais pas si j'en aurai la force." dit-il sans se retourner.
"Je…"
"Mais je veux bien essayer "l'interrompit-il en jetant un coup d'œil par dessus son épaule. "Mais je ne te garantis rien…"
Avant qu'elle puisse lui répondre, il sortit de la pièce et referma la porte silencieusement derrière lui.
Hermione avait l'impression que le poids qu'elle portait sur son cœur depuis qu'elle avait rompu avec lui s'était légèrement allégé.
Et ça lui faisait énormément de bien.
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Draco sortit une feuille de parchemin, une plume et un encrier et s'installa sur la table de la bibliothèque de Godric's Hollow. Harry, lui, était installé confortablement sur un canapé à peu de distance, en train de discuter avec son père et son parain. Le blond aurait aimé laisser son époux faire seul sa visite à sa famille, mais celui ci avait tellement insisté qu'il n'avait pas pu le lui refuser.
Il n'était pas vraiment à l'aise chez ses beaux parents. Malgré une espèce trêve qui avait été établie lors de leur mariage, il devait toujours subir à chaque fois qu'il y allait les regards suspicieux de James Potter et de Sirius Black. Il avait même vu une fois ce dernier vérifier qu'un bleu que s'était fait Harry en jouant au Quidditch n'avait pas été en fait causé par des maltraitances de la part de Draco. Il n'avait même pas été vexé par cette insinuation, il comprenait qu'ils se fassent du soucis pour leur « petit garçon ». Mais ça dépassait parfois les bornes.
Heureusement, il avait trouvé l'excuse parfaite pour ne pas être mêlé à leur conversation : il devait écrire une lettre importante. Cela lui ferait gagner du temps jusqu'à ce que Lily arrive de son travail. Il adorait sa belle mère qui, contrairement à son mari, semblait l'avoir adopté et le traitait comme un membre de sa famille. Seulement six mois auparavant, il aurait abruti de sorts la personne qui aurait ne serait-ce qu'insinué qu'il pourrait apprécier faire partie de la famille Potter. Mais il devait bien admettre aujourd'hui que l'ambiance chaleureuse et conviviale qui régnait à Godric's Hollow, quoi que différente de celle du Manoir Malfoy, n'en était pas moins agréable.
Il griffonna quelques mots sur le parchemin, eut un petit sourire sardonique et referma la lettre, prévoyant de l'envoyer dès qu'ils rentreraient. Il était sûr que dès que Granger recevrait sa missive, son moral irait mieux. Pas qu'il s'inquiète vraiment pour elle, mais il était toujours bon d'apporter de bonnes nouvelles aux personnes qui venaient de survivre de justesse à l'attaque d'un fou homicide…
"Ce sourire ne veut jamais rien dire de bon. Qu'est ce que tu complotes encore ?"
Il tressaillit et leva des yeux surpris vers le visage rieur de Lily. Elle venait d'embrasser son fils et s'était dirigée vers lui sans qu'il s'en rende compte. Draco lui rendit son sourire, se leva et lui fit un baise-main, haussant un sourcil charmeur vers elle :
"Voyons madame, qu'allez-vous vous imaginer ?"
Lily rit doucement et lui frappa l'épaule gentiment.
"Séducteur, va !"
"Comment s'est passée votre journée ?" dit-il, autant pour détourner le sujet que par intérêt.
Lily était Guérisseuse à Sainte Mangouste, et les anecdotes qu'elle racontait étaient toujours intéressantes. Si il n'avait pas été malade à la vue de la moindre goutte de sang, il aurait aimé faire ce métier.
La mère de Harry poussa un long soupir qui témoignait de sa fatigue et s'assit un peu lourdement sur une chaise à côté de lui. Maintenant qu'elle était plus proche, il pouvait voir la lassitude et la tristesse dans ses grands yeux verts, si semblables à ceux de Harry. Sa bouche prit un pli amer quand elle lui répondit :
"Ca n'a pas été une journée facile. Un gamin de 15 ans est mort aujourd'hui. Une overdose."
Draco ne sut pas quoi répondre à cela. Il se contenta de poser sa main sur l'épaule de sa belle mère pour lui signifier son soutien et la laissa parler. Elle ne le regardait pas, se contentant de froncer les sourcils en fixant sans la voir la cheminée en face d'elle.
"Il était si jeune… J'ai du annoncer la nouvelle à sa mère. Je déteste cette partie de mon boulot. Ce sont ces nouvelles drogues, tu sais ?" fit-elle en plantant son regard dans le sien. "Elles viennent d'arriver récemment sur le marché et non seulement ont des effets secondaires horribles mais en plus…"
Sa voix se brisa sur ses mots et elle ferma un instant les yeux, comme si elle ne supportait plus ne serait-ce que de penser aux horreurs qu'elle avait vu. Il serra un peu plus sa main sur son épaule, espérant lui apporter un peu de réconfort. Elle rouvrit les yeux, son visage s'assombrit de colère et sa voix se durcit :
"Si je tenais le type qui tient le trafic de ces putains de drogues, je te jure qu'il passerait un sale quart d'heure."
Elle prit une profonde inspiration et se calma. Elle lui adressa un faible sourire.
"Je suis désolée de t'avoir infligé ma mauvaise humeur. J'aurai aimé avoir quelque chose de plus joyeux à te raconter…"
"Allons, allons, chère belle maman. Vous savez bien que je supporterai tout héroïquement pour les beaux yeux d'une ravissante jeune femme…" fit-il avec une moue excessivement séductrice et un clin d'œil qui arrachèrent un rire à Lily.
"Tu es un garçon infernal !" rit-elle
"Je sais. C'est ce qui fait mon charme."
Il se redressa et pris une posture satisfaite de lui même, un sourire diabolique ourlant ses lèvres. Il était content d'avoir réussi à lui remonter un tant soit peu le moral.
Il jeta un dernier regard à la missive qu'il avait prévu d'envoyer à Granger et se demanda si les quelques mots qu'elle contenait feraient rire la brune aussi.
Le plan est en marche.
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Susan s'enroula dans une serviette moelleuse et commença à brosser ses cheveux humides. Elle se regarda dans le miroir et sourit. Aujourd'hui était une journée magnifique. Il faisait beau, les oiseaux gazouillaient gaiement dans le jardin et elle allait assister à un bal dans l'ambassade de France dans quelques heures à peine. Elle était si excitée à ce sujet qu'elle n'avait cessé de bondir dans toutes les pièces depuis trois jours.
Tout devait être absolument parfait, et la blonde avait tout prévu pour que ça le soit. Susan avait en effet quelqu'un en vue. Le fils de l'ambassadeur. Jean-Baptiste Fauconnier était un jeune homme grand et mince. Ses courts cheveux châtain clair et ses grand yeux noisette lui donnaient un air romantique que ne faisait qu'appuyer le léger accent français qui rendait la moindre de ses parole littéralement musicale. Rien que de penser à lui, elle se sentait partir sur un petit nuage.
Et peu importe qu'elle n'ait reçu les invitations à ce bal que grâce aux connections de sa tante Amélia. Tout ce qui importait c'était qu'elle réussisse à séduire le jeune homme et qu'elle puisse le parader en ville sous le nez de ce salaud de Draco Malfoy. Elle avait bien dit qu'elle lui ferait regretter de l'avoir laissé tomber.
Susan eut un sourire rêveur alors qu'elle imaginait le visage du blond complètement défait alors qu'il tenait dans ses mains la demande de divorce que Harry allait sûrement bientôt lui faire notifier et qu'il la voyait, elle, riant de ses malheurs aux bras du séduisant français. Elle riait déjà en imaginant la scène. Comme il regretterait de s'être comporté comme ça avec elle !
Distraitement, elle ouvrit le pot de crème pour le visage qu'elle faisait venir spécialement de Paris et en prit une petite noisette du bout des doigts. Elle se l'appliquait sur la peau quand elle nota une légère différence dans le parfum de la pommade. La fragrance fleurait bon la rose habituellement, mais là, on aurait dit qu'une pointe de citron avait été ajoutée. Cela l'agaça un peu que les fabricants aient changé la recette, mais elle était d'une si belle humeur qu'elle n'y prêta pas garde plus que ça. Elle ne se rappela de ce détail que bien plus tard dans la soirée et, malheureusement pour elle, il serait alors trop tard.
Le bal se déroulait merveilleusement bien. La musique était sublime, les invités riches et elle était sans doute une des plus belle femme de l'assemblée avec sa robe sorcière rose à la pointe de la mode. La seule fausse note de la soirée avait été le mot que le majordome lui avait remis. On pouvait y lire dessus : Voilà la punition pour les arrogantes. La missive était signée Draco Malfoy, mais elle ne voyait pas pourquoi il lui écrivait ça, ni ce qu'il voulait dire par là. Elle avait donc fait de son mieux pour ignorer le sentiment de malaise qui s'était emparé d'elle et avait tout fait pour profiter de ce bal.
Elle discutait de façon animée avec Jean-Baptiste, son amie Lisa Turpin et le cavalier de cette dernière quand elle ressentit de vagues picotements dans tout le corps. Ce n'était pas vraiment douloureux, juste désagréable. Mais elle continua à sourire en faisant semblant de ne rien ressentir. Ce n'était vraiment pas le moment maintenant ! Mais cela ne fit que s'aggraver, et bientôt toute sa peau se mit à la démanger violemment.
Susan commençait à chercher une excuse plausible pour s'éclipser aux toilettes discrètement quand toutes ses démangeaisons cessèrent d'un coup. Le soulagement lui fit pousser un long soupir. Elle leva les yeux vers Lisa pour lui adresser un sourire complice quand elle vit celle-ci la fixer avec horreur. Elle allait lui demander ce qu'il n'allait pas quand Jean-Baptiste se tourna vers elle, ouvrit de grands yeux stupéfait et dit quelque chose que la jeune femme ne pouvait pas comprendre en français.
Susan jeta à Lisa un regard affolé, se demandant ce qui se passait et la jeune fille brune reprit ses esprits, l'entraînant avec elle au milieu des murmures de toute la salle vers les toilettes.
"Mais qu'est ce qu'il y a ?" s'exclama Susan, l'agacement se mêlant à la peur dans sa voix.
Lisa ne lui répondit pas et se contenta de désigner le miroir de la salle de bain. Susan s'en approcha craintivement et regarda son reflet.
Son hurlement d'effroi retentit jusqu'à l'extérieur de l'ambassade.
Fin du chapitre 11J'ai reçu il y a quelques temps plusieurs e-mails sur une pétition lancée par deux jeunes américaines qui protestaient contre les modérateurs de qui auraient fermé un de leurs comptes parce qu'elles avaient répondu aux review dans leur chapitre… Alors, je ne sais pas dans quelle mesure ce qu'elle racontaient était vrai, parce que je suis retourné voir le règlement de Ffnet et je n'ai vu aucune interdiction de répondre aux reviews. Il était seulement mentionné qu'il était interdit de publier des chapitres qui ne seraient en fait que des notes d'auteur (ce que je trouve tout à fait logique). J'aimerai savoir si vous avez entendu parler de ces rumeurs, et si vous avez signé la pétition (et surtout pourquoi, parce que je veux bien protester, mais si ces filles n'ont pas suivi le règlement, elles n'ont que ce qu'elles méritent).
D'ailleurs en parlant de règlement, je pense sérieusement à modifier ma fic à partir de septembre en enlevant les lemons afin que la fic respecte le rating M qu'exige ce site (bien entendu, la version NC17 de la fic serait archivée dans un autre site, je ne suis pas aussi cruelle que ça !). Qu'en pensez-vous ?
Si vous avez aimé ou détesté, laissez moi un commentaire!
Bisou à tous!
Réponses Aux Reviews :
ange de un cisme : C'est vrai que le couple Hermione/Sévérus commence à se préciser, mais on verra bien comment Ron prendra la chose… Hummm, les garages, j'ai rien contre. Par contre, les araignées, j'aurai tendance à réagir comme Ron devant elles lol ! Si tu me donnes un bon insecticide, je veux bien considérer la chose… Bon, je m'excuse encore de mon retard, j'essairai de faire mieux pour le prochain chapitre mais je promet rien, malheureusement je travaille en ce moment. Pauvre coq ! Il a quand même le droit de chanter c'te pôv bête lol ! Au fait, bonnes vacances ! Bisou !
alinemcb54 : Merci beaucoup pour ta gentille review, j'espère que tu t'es bien amusée à ta fête lol ! Bisou !
Amy Keira : Merci beaucoup pour tes compliments et tes encouragements. J'ai eu beaucoup de mal à écrire la scène de rupture entre Ron et Herm, ça me fait plaisir que tu aies apprécié ! Je suis encore désolée pour le retard et j'espère que la suite te plaira autant. Bisou !
Tchaye : Merci beaucoup pour ta review ! Je n'aimerai pas me retrouver en face d'Hermione et de Draco portant un sourire qui fait peur, dieu seul sait ce qu'ils pourraient inventer ces deux là ! Surtout si on s'en prend à leur Ryry adoré ! Bisou !
Inouko : Oui, la pauvre Hermione s'en prend plein la gueule dans ce chapitre, mais ca ira mieux ! (enfin, j'espère lol !) C'est clair que planter quelqu'un devant l'autel n'est vraiment pas sympa du tout, mais ça me fait quand même de la peine pour tout les deux, parce qu'ils passent quand même par une période assez dure. Une de tes questions a été répondue dans ce chapitre, en effet Draco s'est vengé (même si vous n'aurez des précisions que dans le chapitre suivant) et péremptoire veut dire de façon autoritaire, à laquelle on ne peut répliquer. Merci beaucoup pour ta review gros bisou !
Onarluca : Merci pour ta gentille review ! Et j'ai passé de très bonnes vacances, malheureusement aintenant je travaille (d'où le retard dans la mise à jour). Bisou !
Tobby : Tu sais bien que j'adore les mystères, faudra attendre pour avoir toutes les réponses mouahahaha ! J'espère que le lemon aura été à ta convenance (jamais je n'oserai te traiter de perverse voyons !) Je serai flattée de te servir d'avocate lol ! Espéront juste que t'en auras pas besoin ! Gros bisous !
Ingrid : J'ai l'impression de faire que ça depuis ce matin, mais je vais encore m'excuser pour le retard que j'ai pris ! J'espère que tu m'en voudras pas trop ! Merci énormément pour ta review, et mes vacances ce sont très bien passées et oui, je suis revenue avec plein d'idées de fics lol ! J'espère que ce chapitre aura valu la peine d'attendre. Bisou !
Jessy : Qui n'aimerait pas être réveillé comme ça, je vous le demande lol ! Merci pour ta review, bisou !
demoniac Cat's : Ben, moi je trouvais que cette fin était pas trop sadique. Je veux dire, j'aurai pu laisser Hermione avec le meurtrier et vous faire patienter pour voir si elle s'en sortait ! J'ai été gentille non ? Merci beaucoup pour tes compliments, ils me font très plaisir. J'avais un peu peur qu'avec autant de personnage, on perde un peu le fil, mais bon… J'espère que ce chapitre t'auras plu, et je pense que le chapitre prochain verra certaines révélations sur Percy… Mais chut ! c'est un secret lol ! Bisou !
Egwene Al' Vere : Merci énormément pour tes compliments, j'espère que la suite te plait autant. Bisou !
Llily.B : La rupture de Ron et Herm m'a donné beaucoup de mal, ça me rassure que tu me dises qu'elle est réussie. Je resterai bouche cousue sur Percy et Ginny. Pourquoi voudrais tu qu'il lui fasse du mal ? C'est son frère, non ? Nihéhéhéhé ! Tu me dis que ton anniversaire est en août ? Bon ben alors joyeux anniversaire (en avance ou en retard, je sais pas…) Je suis partie à Bordeau en vacance, chez une copine qui fait ses études là bas, j'espère que les tiennes à Carcassonne ce sont bien passées. Merci beaucoup pour ta review, bisou !
gaelle griffondor : Merci pour ta review ! Gro bisou !
serpentis-draco : Malheureusement, l'agresseur d'Hermione ne sera connu qu'à la fin de la fic (qui approche à grands pas, mais bon..). merci pour ta review, bisou !
Lunenoire : C'est vrai qu'on peut souvent se poser cette question… Bisou !
Lovely A : Je remarque que tu as une légère tendance à louper des chapitres lol ! Ca doit être une peu perturbant dans ta lecture pour la compréhension mdr ! Merci beaucoup pour tes compliments, ils me touchent beaucoup. Je suis très heureuse que tu apprécies autant l'histoire, elle me tient très à cœur. J'espère que le déménagement s'est bien passé ! Bisou !
Lunathelunatique : Merci pour ta review. Et en effet, le Snape/Hermione se précise au fur et à mesure (je sais que ça va pas très vite, mais bon, ils le veulent comme ça lol !) Bisou !
Zaika : Merci pour ta review, j'espère que la suite te plaira auant. Bisou !
