Chasing Memories.

Auteur : Pame-san

Genre : Général mais je crois qu'il y aura du Angst finalement

Disclaimer : Oyez, Oyez… Gentes Damoiseaux et Damoiselles, Hikaru no Go ne m'appartient pas mais aux vénérables Hotta Y. et Obata T.

Limanee : Merci, de m'avoir fait comprendre que le chapitre était un peu (le doux euphémisme) court, j'essaierai de faire un peu plus long…pas gagné.

Animasumi : Merci pour la review, ça me fait très plaisir. Le Jeune homme s'appelle bien Saï mais c'est un Saï un peu différent ?

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Chapitre 2 : Fujiwara no Saï.

Hikaru était en état de choc, jamais il ne se serait imaginer une chose pareille. Le jeune homme sur le brancard entre la vie et la mort ressemblait comme deux gouttes d'eau à la personne qui occupait chacune de ses pensées depuis son réveil.

« Saï… » 'Ca ne peut pas être lui.'

Malgré son état émotionnel, Hikaru parvint à rassembler ses pensées afin de réfléchir de manière cohérente. Vu la situation et la direction prise par l'ambulance, l'hôpital le plus proche serait sans aucun doute possible L'Hôpital de l'Université de Tôkyô. Encore secoué de tremblements, Hikaru entreprit de partir à la gare et prendre le premier train qui l'amènerait à l'hôpital.

Une demi-heure plus tard, Hikaru arriva aux urgences. Ne sachant pas ce qu'il devait faire, il se dirigea vers l'accueil et demanda où il pouvait avoir des nouvelles d'une personne qui venait juste d'être admise. L'infirmière lui demanda alors le nom de cette personne ; encore un peu perdu dans ses pensées, Hikaru lui répondit automatiquement qu'il voulait savoir comment se trouvait Fujiwara no Saï.

Hikaru se maudissait intérieurement de son lapsus mais l'infirmière ne le laissa pas se morfondre plus longtemps. Elle le scruta attentivement, et lui demanda s'il était de la famille, ce à quoi Hikaru répondit que non. Visiblement mal à l'aise, elle lui dit qu'elle ne pouvait pas lui donner d'information concernant les patients. 'Donc ce jeune homme c'est bien Saï et il est en vie ?' Pensa Hikaru plein d'espoir. « Je suis un amis de longue date, je vous demande juste comment il va. S'il vous plait. » Demanda Hikaru d'une voix suppliante.

Bien que suspicieuse, elle lui dit néanmoins que l'état des Fujiwara était inquiétant et qu'ils étaient tous les trois aux soins intensifs. Elle ajouta que leur état n'étant pas encore stable, il ne servait à rien qu'il reste et qu'il ferait mieux de revenir le lendemain s'il tenait vraiment à avoir des nouvelles de son ami. Sentant la fatigue, Hikaru céda et laissa néanmoins ses coordonnées pour qu'on puisse l'appeler au cas où il y aurait du nouveau.

Frustré, affamé et inquiet, Hikaru ne cessa de retourner les événements de la journée dans sa tête au sortir de l'hôpital alors que la nuit était déjà tombée. 'Je me demande quel rapport il y a entre mon rêve et cet accident. Peut-être suis-je en train de devenir fou, mais ce type ressemblait vraiment à Saï et en plus il semble vraiment s'appeler Fujiwara no Saï. Ca ne peut pas être une simple coïncidence.' 'On verra demain lorsque j'irai à l'hôpital, de toute façon, je n'aurais pas pu le voir ou lui parler aujourd'hui. Ca avait l'ai très grave cet accident. J'espère que ça ira.' Pensa Hikaru en poursuivant sa route dans un long bâillement.

Toujours perdu dans ses pensées, Hikaru rentra tard chez lui et monta directement dans sa chambre où il s'endormit tout habillé sur le lit.

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Hikaru se tenait sous un cerisier millénaire au milieu d'un champ de narcisses blancs comme neige. En face de lui, recroquevillé, sanglotait un jeune garçon dans la quinzaine qui leva la tête vers lui sitôt qu'il entendit le bruit des pas d'Hikaru. Ses yeux verts rougis par les larmes étaient gonflés.

Une peine immense envahi Hikaru lorsqu'il voulut s'approcher du garçon pour le consoler. Hikaru comprit que ce garçon et l'enfant de son rêve étaient la même personne et il se demanda alors pourquoi il pleurait. Peut-être la personne qu'il attendait n'était pas venu finalement. Le garçon en face de lui se releva et s'essuyant les yeux lui tendit un bouquet de myosotis1 blanc et lui demanda de prendre soin de son ami avant de partir et de disparaître.

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Après une nuit de sommeil agitée, une fois n'est pas coutume, Hikaru se leva tôt et se prépara pour se rendre à l'hôpital. 'Peut-être y aura-t-il du nouveau ?' Hikaru pris un petit déjeuner rapide et s'apprêtait à sortir lorsque son portable sonna. C'était l'hôpital qui lui demandait de venir le plus vite possible car il y avait des complications. Entendant cela, Hikaru se précipita à la gare afin de se rendre au plut tôt à l'Hôpital Universitaire de Tôkyô.

Une fois arrivé sur place, il se présenta à l'accueil où l'infirmière lui demanda de patienter afin d'attendre l'arrivée imminente du médecin. Assis dans la salle d'attente où la télévision égrenait des informations notamment sur la hausse du court du pétrole et de celle des taux d'intérêt de la banque centrale2. Hikaru ne la regardait ni l'écoutait, il était plongé dans ses pensées et ne remarqua pas quand le médecin arriva dans la pièce.

Le docteur Kawachi était une petite femme dans la quarantaine au visage doux et avenant. Ses cheveux roux étaient coupés courts et avaient des reflets cuivrés qui accentuaient le bleu profond de ses yeux. Elle entraîna Hikaru jusqu'à son bureau où elle lui expliqua toute la situation.

« Il semblerait que monsieur Fujiwara no Saï n'ait pas d'autre famille à part ses parents qui sont comme je viens juste de vous en informer en état de mort cérébrale. Comme nous n'avons pas réussi à joindre la maison des Fujiwara, vous êtes la seule personne qui leur soit liée que nous avons pu contacter et c'est pour cela que nous vous avons appelé. M. et Mme Fujiwara étaient déjà dans le coma lorsqu'ils sont arrivés aux urgences. La mort cérébrale a été prononcée ce matin après plusieurs tests cliniques. » Expliqua calmement et lentement le docteur Kawachi à un Hikaru choqué dont le cerveau fonctionnait au ralenti.

« Nous avons averti leur fils de la situation, qui nous a donné l'autorisation de prélever des organes en vue de greffes 3. » Reprit le docteur Kawachi avec son ton toujours calme et posé.

Le cerveau d'Hikaru avait du mal à assimiler les informations successives et semblait sur le point d'exploser tant sa tête lui faisait mal. La gorge sèche, il avait du mal à avaler sa salive et sans s'en rendre compte, ses mains tremblaient.

« Comment…comment va Saï ? Il est réveillé ? Il le prend comment ? » Demanda Hikaru ouvrant la bouche pour la première fois depuis le début de l'entretient.

« En fait, M. Fujiwara Saï a eu beaucoup de chance si l'on peut dire, il n'a que des blessures superficielles. Mais il a oublié tout ce qui s'est passé. »

« Oublié ? Que voulez-vous dire par-là ? Il ne souvient plus de l'accident ? Est-ce que je peux le voir ? » Demanda Hikaru de plus en plus inquiet.

« Eh bien, vous verrez de vous-même. Allons-y » Lui exhorta le médecin alors qu'elle ouvrait la porte de son bureau. « Surtout ne soyez pas étonné lorsque vous le verrez. » Ajouta-t-elle en se retournant sur Hikaru qui lui emboîtait le pas de plus en plus déprimé.

Arrivés devant une chambre individuelle, le médecin frappa avant d'ouvrir la porte pour les laisser entrer. Elle salua poliment et chaleureusement le jeune homme couché dans le lit le dossier relevé. Il était grand et avait une peau très blanche et nacrée. Sur ses épaules menues tombaient en cascades de longs cheveux noirs et soyeux aux reflets violets. Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir, il se retourna vers ses visiteurs et les regarda un moment avec indifférence sans rien dire. Son visage était fin et harmonieux au milieu duquel étaient ancrés deux yeux améthystes qui semblaient lointains.

« Fujiwara-san, voici Shindou-kun vous souvenez-vous de lui ? » Demanda le médecin à son patient en approchant Hikaru du lit. Hikaru essaya de sourire mais n'arrivait à étirer sa bouche qu'en un rictus nerveux.

Le jeune homme fixa Hikaru un moment de son regard lointain avant de finalement ouvrir la bouche.

« Je ne sais pas qui est cette personne. » Répondit tout simplement le jeune homme d'une voix éthérée. « Et pourquoi tout le monde s'acharne-t-il à m'appeler Fujiwara-san ? » Ajouta-t-il sur le même ton.

« Hein ? » Fut la seule chose qu'Hikaru parvint à formuler en se retournant vers le médecin.

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A/N : Voilà un chapitre 2 moins long que le premier mais j'ai eu plus de mal à le mettre en forme car j'ai du m'informer et la suite risque de prendre plus long à mettre à jour car Saï me pose un problème. Enfin j'espère que cela vous plaira.

1. Des myosotis, tout un symbole… J'ai l'impression de ne pas savoir exprimer les choses autrement qu'avec des symboles. Pauvre Hika… Tu vas en baver…

2. séquelles des cours d'économie…pardon !

3. En 2004, La Suisse comptait une moyenne de 12,6 donneurs par million d'habitant alors que la France en comptait 20,9. (pour les pays dont je connais les chiffres.) En moyenne en Suisse, une personne meurt chaque semaine faute de trouver un organe à temps. C'est pourquoi il est important de discuter du don d'organe avec sa famille. Le meilleur moyen de donner ses organes est pour les personnes consentante, de faire une carte de donneur. Informations trouvées sur http/files.chuv.ch/internet-docs/chuv/qui/chuvpstrattransplantation.pdf