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Résumé : Severus Snape, Professeur intérimaire d'études des moldus amène ses élèves au supermarché.

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RAR : merci mille fois à Amducias, Rebecca-Black, Miss Lup, Tan, Kloona Jedusor et Le saut de l'Ange. Gros bisous à toutes en espérant que la suite vous plaise.

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Petits tracas de la vie quotidienne d'un moldu par Severus Snape

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Chapitre3 : Severus au supermarché (suite et fin)

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Le lendemain matin, dans la Grasse Salle de l'illustre collège de sorcellerie.

Tout le monde était attablé pour prendre son petit déjeuner et un incessant brouhaha raisonnait dans l'immense salle. Chacun des élèves commentait les dernières nouvelles parues dans la Gazette du Sorcier. Certains arborant des moues de désapprobation, d'autres de surprise, tandis que beaucoup, se tenaient les côtes à force de rire, s'essuyant les larmes qui coulaient le long de leurs joues.

A la table des Professeurs, la majorité des enseignants, c'est-à-dire tout le monde excepté le ténébreux Severus Snape qui se tenait la tête dans les mains, tentait, avec une immense difficulté, de réprimer leur envie de manifester leur sentiment de gaîté par un mouvement des lèvres, de la bouche, accompagnés de sons égrenés (en gros de s'écrouler sur le sol en rigolant comme des buses) à l'écoute du récit que leur faisait, non sans un air chafouin, leur Directeur, Albus Dumbledore. Celui-ci avait décidé de lire à haute et intelligible voix, à ses collègues un article intitulé « Comment un Professeur a réussi à ruiner sa réputation en un temps record ».

Il en était là de son récit :

- « … ce fut avec une réelle surprise, que les moldus présents, virent déambuler dans les rayons, en titubant, le Professeur Snape muni d'un fariot, poursuivit par une horde d'élèves. Ces derniers tentaient vainement d'arrêter leur professeur. Une couse poursuite s'est donc engagée au sein de ce lieu, mais c'était sans compter la rapidité, décuplée par la dose de whisky ingurgitée auparavant, du Professeur Snape.

Divers incidents peuvent encore être énumérés. Nombre d'entre eux ont pu nous être rapportés par les témoins directs de cette scène. Nous rappelons, évidemment, que cela a eu lieu avant que des sortilèges d'amnésie aient été jeté sur les moldus, par les employés du Ministère.

« Fan deu chichoune, je vous raconte pas la ouaille qui nous a mis le stoquefiche ! Vé, il était comme un calu dans le magasin ! Il courait comme un dératé avec son fariot ! C'est qu'il a failli nous tuer deux ou trois mamets ! Il passait devant mon rayon en courant et en gueulant : « je veux des merguèèèè ! Donnez-moi des merguèèèè ! » Et moi je lui répondais : « c'est pas des merguè ! C'est des merguezzzzz ! ». Un calu je vous dis ! Il a même failli s'embroncher dans sa cape et atterrir dans les surgelés. » témoigna la personne responsable des animaux morts. (1)

Une dame âgée a tenu à nous faire part de son expérience traumatisante.

« J'étais dans le rayon des chocolats, quand je vis cet homme de dos, appuyé sur son fariot, en train, je pense, d'essayer de reprendre sa respiration. Malheureusement, je ne suis plus toute jeune vous savez, et je n'arrive pas à lire correctement les étiquettes. Je me suis alors dirigée vers lui, dans l'espoir qu'il m'aide et je lui ai tapoté l'épaule pour attirer son attention. Et là, brusquement, il s'est retourné, prenant et soulevant les deux pans de sa cape et se mit, comme s'il était dans un état second ou possédé, je ne sais pas, à rouler des yeux, tirer la langue en secouant frénétiquement des bras, dans un borborygme grotesque ! BLLRUMARGGGGGRRRRGGGG ! Et il est reparti en courant avec son fariot ! J'ai eu la peur de ma vie !»

« Je l'avais déjà repéré avant qu'il ne rentre dans le magasin. Un gars incapable de comprendre que le fariot est attaché par une chaîne et qui s'étonne devant des portes automatiques, est un gars dangereux je me suis dit. Ca n'a pas loupé ! Je l'ai bien averti de se calmer, une fois, quand il s'en ait pris à une des jeunes filles à cause de courgettes molles ou quelque chose comme ça. Un homme vraiment étrange ! Et quand je l'ai vu complètement ivre, déambuler dans les rayons, poursuivit par les enfants qui l'accompagnaient, je me suis dit qu'il était temps de faire quelque chose ! Je suis alors chercher ma chienne pour partir à sa poursuite mais il faut avouer qu'il était rapide le bougre ! » intervint un homme, très grand, avec le teint légèrement verdâtre.

« Je le trouvais plutôt séduisant, malgré ses cheveux plat et relativement graisseux, mais de nos jours il ne faut pas être trop compliqué ! Je pensais ne pas faire erreur quand j'ai entendu un des enfants lui demander ce que c'était du lubrifiant, malheureusement je ne crois pas qu'il ait compris mon sous-entendu lorsque je lui ai brandi mon concombre. C'était pourtant clair et ben, il n'a pas même pas réagit ! » s'indigna un jeune homme au regard lubrique.

« Je l'ai dit à ma collègue quand je les ai vu entrer : Josy, tu vas voir, on va avoir des problèmes avec ceux-là ! J'ai le nez pour sentir ce genre de choses, vous savez ! Je n'ai pas été surprise de voir ça ! C'était un spectacle vraiment hooooorrible ! Il s'est écroulé dans le rayon des serviettes périodiques, renversant sur lui, tout l'étalage ! Il se débattait comme un malade, jetant à travers le magasin les paquets de serviettes ! Mme Bousin s'est même pris un paquet dans la tête, la pov' déjà qu'elle est aveugle ! Elle se demandait ce qui lui arrivait ! » intervint une jeune femme, mâchant frénétiquement un chewing-gum.

« Vous savez combien ça coûte ! Hein ! Et bien, figurez-vous qu'ils se sont enfuis avec ! C'est une honte ! Les enfants qui accompagnaient cet homme, l'ont relevé et l'ont mis dans le fariot ! Ils se sont ensuite enfuis ! Avec mon fariot ! Et sans payer ! Une serviette périodique collée dans les cheveux ! Et si comme ça ne suffisait pas, il a fallu qu'il hurle durant leur fuite, effrayant encore plus mes clients: MON LUBRIFIANT ! ON A OUBLIÉ MON LUUUUBRIIIFIAAAANT ! » s'emporta le Directeur du Supermarché.

Nous passerons sous silence ce qu'il s'est passé sur le lieu où sont entreposés les véhicules servant à transporter les moldus. Toutefois, il est important de signaler que la personne très âgée, qui a fait un malaise, après que le fariot dans lequel se trouvait le Professeur Snape, poussé par ses élèves et poursuivit par l'homme un peu vert, sa chienne, le Directeur et l'homme au concombre, ait failli le renverser, sera inhumée, demain, dans la matinée.

Nous passerons, aussi, sous silence, le fait qu'Albus Dumbledore, n'hésite, en aucun cas, à engager des personnes aux mœurs étranges et à l'alcoolisme facile. Le Professeur Severus Snape en a fait une nouvelle fois la démonstration. Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité des enseignements donnés à nos enfants. En espérant qu'ils ne finissent pas comme ceux qui sont chargés de leur éducation. Un débat sera, ainsi, organisé au sein du Ministère, dans les jours prochains. »

A la fin du récit, Severus Snape sortit d'en dessous la table où il était allé se nicher et quitta, avec le peu de dignité qui lui restait, la Grande Salle, sous les rires étouffés de ses collègues.

- Vous pensez qu'il s'en remettra, Albus ?

- Sans aucun doute, Minerva. Toutefois, je lui ai conseillé de recontacter son psychiatre, je pense qu'il en aura besoin dans un avenir proche.

- Oh ! Albus ! Vous ne lui avez pas encore dit ?

- Je préfère attendre encore un peu, Minerva. Quelques jours, tout au plus.

- Je me demande comment il va réagir à la nouvelle, Albus. Quelle sera, selon vous sa réaction quand il va apprendre que son intérim va durer beaucoup plus longtemps que prévu ?

- Je m'inquiète plutôt de savoir comment il va réagir quand il va connaître la prochaine sortie qui est prévue pour le cours d'études des moldus, Minerva !

- A votre place, Albus, je m'inquièterais plutôt de savoir si vous allez récupérer vos élèves sains et saufs ! Je ne crois pas que le camping à la façon moldue, soit une activité appropriée pour Severus.

- Qui vivra, verra, Minerva !

- Oui, qui vivra, Albus ! Qui vivra !

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Fin de l'histoire

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traduction des expressions marseillaises : ouaille/bazar, stoquefiche/maigre, calu/fou, mamet/mamie, s'embroncher/se prendre les pieds dans.

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NDA : en espérant que cela vous ait plu, en tout cas je me suis bien éclatée ! La prochaine histoire va s'intituler Severus fait du camping, je réfléchis pour l'instant à ce que je vais y mettre.

Et encore merci pour les reviews !