Disclaimer : parce qu'il le faut, je rappelle au cas où certains ne le sauraient pas encore, que tous les personnages appartiennent à J.K.R. Je n'ai même pas Severus ! La vie est injuste !
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Genre : Parodie de type humoristique. Du moins je l'espère ! Fait suite à « Severus va au supermarché ».
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RAR : je m'incline devant Kloona Jedusor, Chrichri45, Tan, Amducias (c'est ok pour les illustrations) et NallaHalliwell et CordonsBleu. En vous remerciant pour vos compliments et aussi d'avoir pris le temps de laisser une review.
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Petits tracas de la vie quotidienne d'un moldu, par Severus Snape
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Chapitre 1) Severus fait du camping : l'annonce du drame.
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Doté d'une ouïe fine et d'une vue digne des plus grands rapaces, notre chasseur solitaire peut, tapit au fond de sa cachette, patienter plusieurs heures d'affilées, qu'une de ses victimes potentielles relâche sa vigilance et commette une erreur. Tous les sens en alertes, il guette, se tient à l'affût, épie sans relâche. Une fois repérée, notre prédateur s'approche silencieusement de sa proie avant de se jeter sur celle-ci, pour la châtier dans d'horribles souffrances.
− Severus ? Je ne vous dérange pas au moins ? demanda Albus Dumbledore faisant sursauter ainsi Severus Snape et le sortant, par la même occasion, de ses pensées.
− Monsieur le Directeur, répondit Severus en se retournant lentement.
− Pouvez-vous me dire ce que vous étiez en train de faire, Severus ?
− Pourriez-vous préciser votre pensée, Monsieur ?
− Je vous observe depuis tout à l'heure et je dois avouer que votre attitude est des plus étrange, Severus.
− Je vous assure que je ne vois pas à quoi vous faites allusion, Monsieur le Directeur.
− Je fais allusion au fait que vous suivez depuis tout à l'heure ce groupe d'élèves, en prenant bien soin qu'ils ne vous voient pas, en vous dissimulant derrière les piliers. Je fais allusion à la ceinture en cuir que vous tenez dans votre main et enfin, je fais allusion à la légère lueur de démence qui brille au fond de vos yeux, Professeur.
− Ecoutez, Monsieur le Directeur, les apparences sont parfois trompeuses et je vous assure qu'au grand jamais, je ne toucherai, ne serait-ce qu'un cheveux de vos aaaaaaaaadorables élèves ! tenta de se justifier le Professeur de Potions.
− Cela suffit, Severus. Je ne suis pas venu vous voir pour cela, l'interrompit Dumbledore. Inutile de perdre du temps dans des explications évasives, qui, je dois l'avouer, sonnent un tantinet faux.
− Ce que vous me dites me blesse profondément, Monsieur le Directeur. Comment osez vous douter de moi ! Je suis outré ! se défendit Severus.
− Mais bien sûr ! (et la marmotte…)
− Je vous assure ! Vous pouvez avoir toute confiance en moi, Monsieur. Je vous serais toujours fidèle !
− Dans ce cas, suivez-moi dans mon bureau. Je dois m'entretenir avec vous d'une affaire extrêmement grave et il semblerait que vous seul, soyez apte à nous sortir de cette effroyable situation, chuchota Dumbledore.
− La situation est si terrible que cela, Monsieur ?
− J'en ai bien peur, Severus.
− Je suis votre sorcier, Monsieur.
− Très bien ! Alors, ne perdons pas de temps, mon ami ! s'exclama Dumbledore.
Severus et le directeur se dirigèrent vers le bureau de ce dernier. Arrivé dans celui-ci, Dumbledore s'installa derrière son bureau et Severus s'assit dans un des fauteuils situés en face de dernier. L'homme âgé prit une profonde inspiration, posa ses coudes sur le bureau, joint ses mains en croisant des doigts et planta ses yeux bleus et brillants dans ceux, intrigués, de Severus.
− Aimez-vous le camping, Severus ? lâcha Dumbledore.
− Je vous demande pardon ? Il me semble que j'ai mal entendu, Monsieur fit Snape interloqué.
− Je vous ai demandé si vous appréciez le camping.
− Le campaingue ! s'étonna Snape.
− Non, le CAAAM-PIIIING-HEEEU ! articula Dumbledore. Vous savez cette activité qui consiste à vivre sous une tente afin de profiter des joies que réserve la vie en plein air.
− Qu'est-ce que ma tante vient faire là-dedans, Monsieur !
− Professeur Snape ?
− Oui, Monsieur ?
− Êtes-vous un vrai brun ? s'exaspéra le directeur.
− Oui, mais je ne vois pas pourquoi vous me poser cette question, Monsieur.
− Etrange, j'aurai juré que non. Enfin, ce n'est pas grave, passons, poursuivit Dumbledore. Un problème vient de nous tomber dessus, Severus. Et de par votre condition, vous êtes le seul être capable de le résoudre.
− De par ma condition ? Et puis, qu'est ce que le CAAAM-PIIIING-HEEEU à avoir là-dedans ? J'avoue que je ne saisis pas tout, Monsieur !
− Ça va venir, Severus ! Vous ne voulez pas un bonbon au citron pendant que je vous explique ? fit Dumbledore en tendant une boîte à Severus. J'en ai à la camomille si vous voulez. Ils sont idéals pour calmer les nerfs.
− Non merci, Albus. Mes nerfs vont très bien. Vous m'intriguez, Monsieur. En quoi puis-je vous être utile ? Et pourquoi suis-je le seul, capable de vous aider ? commença à s'impatienter Severus.
− Parce que vous êtes le seul, l'unique, que dis-je, l'irremplaçable… Professeur… intérimaire d'Etudes des moldus, Severus. Vous êtes vraiment sûr que vous ne voulez pas un bonbon à la camomille ? se dépêcha de demander Dumbledore, en retendant sa boîte.
Severus Snape, le visage impassible, se leva lentement, attrapa la boîte remplie de bonbons, et dans un geste rapide et précis, fit voler la boîte à travers la pièce manquant de peu d'atteindre la tête du malheureux Phénix qui se trouvait sur son perchoir. Puis il se mit à rugir.
− NON MAIS VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE ! SI VOUS CROYEZ QUE JE NE VOIS PAS OÙ VOUS VOULEZ EN VENIR, VOUS VOUS METTEZ LA BAGUETTE DANS L'ŒIL !
− Essayez de vous calmer, Severus dit Dumbledore en s'enlevant les bonbons qui parsemaient sa chevelure.
− QUE JE ME CALME ! MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE MA CALME ! rugit de nouveau Snape.
− Vous faites un drame pour rien du tout, Severus fit Dumbledore d'une voix calme, restant indifférent face à l'état d'énervement de son collègue.
− VOUS M'AVEZ PIEGER ! VOUS M'AVEZ FAIT VENIR ICI AVEC DES ARGUMENTS FALLACIEUX ! SI VOUS CROYEZ QUE JE VAIS ALLEZ FAIRE DU CAAAM-PIIING-HEEEU AVEC CETTE CLASSE DE LONDUBAT EN PUISSANCE, VOUS POUVEZ VOUS ENFONCER LA BAGUETTE DANS L−
− Oui, je sais ! Dans l'œil ! l'interrompit le directeur.
− NE ME COUPEZ PAS LA PAROLE ! CE N'EST PAS CE QUE J'ALLAIS DIRE ! DE TOUTE FACON, JE N'AI PLUS RIEN A FAIRE DANS CE BUREAU DE TRAÎTRE !
Severus se retourna dans un flot de cape noir, et traversa le bureau du traître à grandes enjambées, suivit par Dumbledore-le-traître. Arrivé devant la porte du traître, il ouvrit brutalement celle-ci, et au moment de sortir, il s'arrêta brusquement. Il fut stoppé dans son élan par un groupe d'une dizaine d'élèves (avec entre autres, Granger et Londubat, en passant par Machin). Tous, portaient sur leurs épaules un sac à dos et arboraient un magnifique sourire, à la vue, de la mine défaite de leur Professeur des Potions.
− Je vois que vos élèves sont déjà là, Severus fit Dumbledore. Tenez, voici votre sac, Professeur, dit-il en lui tendant. Vous y trouverez tout ce que vous avez besoin pour votre excursion. Je m'en suis occupé personnellement !
− Apparemment, je n'ai pas le choix, Monsieur, fit Snape résigné.
− Vous êtes observateur, Severus, ironisa le Directeur. A moins que vous préfériez que je ressorte certains dossiers compromettants comme celui du supermarché, vous n'avez effectivement pas le choix.
− Ne vous étonnez pas, si un jour, je vous Avada Kedavarise, Monsieur, murmura Snape en arrachant le sac des mains de Dumbledore.
− Des promesses ! Toujours des promesses ! s'amusa le Directeur. Allez ! Bon voyage et surtout, bon campaingue à tous !
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A suivre…
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NDA : j'ai hésité entre du camping sauvage et du camping, ben heu, dans un camping. Finalement j'ai opté pour le sauvage. Voilà voilà ! Comme c'était super interréssant ce que je viens de dire, je m'en vais !
Ciao ! Et n'oubliez pas de laisser des review siouplaît! Je suis devenue accro ! Aidez-moi ! Devenez mes fournisseurs !
