Disclaimer : parce qu'il le faut, je rappelle, au cas où certains ne le sauraient pas encore, que tous les personnages appartiennent à J.K.R. Je n'ai toujours pas Severus ! La vie n'est que souffrance ! Surtout pour lui ! ;-p
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Genre : Parodie/Humour
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Note : Bonjour et bienvenue à la Fanette Air Crash. Sur votre droite, vous trouverez une rallonge du chapitre 1). En effet, le commandant de bord ayant une impression d'inachevé a souhaité rajouter quelques éléments. Sur votre gauche se trouvent les excuses faisant suite à ce léger désagrément. Le commandant tient à préciser également qu'à l'avenir, il tiendra un plan de vol afin d'éviter ce genre de situation. L'équipage et moi-même tenions à remercier Mr Larousse, le dictionnaire des synonymes, Mr Bescherelle et enfin tous ceux qui ont mis cette histoire en favoris. Veuillez maintenant attacher vos ceintures et en espérant que vous ferez un bon voyage.
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RAR :
Giovannapotter : comme quoi, il faut toujours avoir du lubrifiant en réserve ! Lol ! Merci beaucoup pour ta review. Bises
Aleera la femme de Dracula : Alors je prend mon dico et je regarde à « kif » et je lis (c'est véridique !), poudre de haschisch mêlée de tabac en Afrique du Nord. Je regarde à « Kiffer », et je vois, Apprécier, aimer, prendre du plaisir à. Je suis ravie que ma fic te fasse l'effet d'une drogue ! LOOOOL ! En tout cas, merci !
Missy83 : Quel enthousiasme ! Ca fait plaisir à lire ! Lol ! Je te témoigne toute ma reconnaissance ! (mdr ! il faut bien que je trouve plusieurs façons de remercier !)
Le Saut de l'Ange : merci pour tes encouragements ! Et comme tu es là depuis le début, je t'annonce officiellement que les bonbons à la camomille vont revenir ! Bises à toi aussi !
Tan : avant toute chose, (attends, je prends mon dico des synonymes), je te rend grâce pour ta review ! Malheureusement, Snape ne vas pas finir bourré encore une fois, j'ai prévu autre chose pour lui. Pour répondre à ta question, effectivement, j'ai lu le tome 6, et j'avoue que c'est celui que je préfère, malgré tout !
Flo-Fol-Œil : Hello ! J'ai essayé de dire ton surnom 10 fois d'affilés et cela a finit comme ça : flofllloflflffllloeil ! Lol ! Merci beaucoup pour ta review et n'hésite pas en remettre surtout ! Ça encourage drôlement !
Maugreyfiliae : Je tiens à te présenter officiellement mes excuses pour t'avoir fait tomber de ta chaise…MAIS ! QU'EST-CE QUE JE DIS ! Bien sûr que non, je ne suis pas désolée ! J'en suis même plutôt fière ! Je te fais venir du côté obscur des parodies ! Mouahahahaha ! Merci beaucoup et à la prochaine !
Amducias : T'en fais pas, je lui en réserve des vertes et des pas mûrs à notre Severus International ! Le camping sauvage n'épargne pas des aléas du camping traditionnel ! Espèce de sadique ! Lol ! Merci merci !
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Petits tracas de la vie quotidienne d'un moldu, par Severus Snape
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Chapitre 2) Severus fait du camping : le cauchemar commence.
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L'aimable Dumbledore venait de claquer la porte de son bureau, laissant Severus Snape affronter son terrible destin. Il se tenait devant ce groupe d'élèves étrangement muet et qui ne cessait de le fixer, de le scruter. Il pouvait distinguer dans chacun des regards, une certaine lueur d'amusement mais également d'avidité, excepté celui de Londubat, qui semblait refléter un sensible état d'endormissement causé par une digestion avancée. Après avoir pris mentalement une bonne inspiration, Snape rompit ce silence pesant.
− Il semblerait que nous nous retrouvions, fit-il d'une voix à peine audible.
En guise de réponse, les élèves, toujours en le fixant, eurent un sourire plus franc et carnassier.
− Il semblerait, Monsieur, intervint Hermione Granger.
− Miss Granger, je vois que vous nous faites l'honneur de votre indispensable présence, ironisa Snape, dans un rictus.
− Mais ce qui un honneur, Monsieur, c'est de participer à votre cours. Je dois avouer que, dorénavant, c'est avec une certaine impatience, que j'attends de voir quelle nouvelle… expérience nous allons partager avec vous, Professeur Snape.
Piqué au vif, Snape jeta son sac à dos sur le sol, et fonça en direction de Granger. Les élèves subitement inquiets, s'écartaient de son passage. Il s'arrêta devant l'insolente élève et planta ses yeux noirs, vides et froids dans les siens et hurla, dans un flot de postillons et avec tout le calme qui lui était possible.
− ESPECE DE PETITE INSOLENTE ! VOUS MERITERIEZ UNE BONNE PAIRE DE CLAQUES, MAIS COMME JE SUIS UN NON VIOLENT, J'ENLEVE SEULEMENT 69 POINTS A GRIFFONDOR ! ET SI VOUS CROYEZ QUE JE VAIS ME LAISSER FAIRE PAR UNE PETITE BOURGEOISE TELLE QUE VOUS ! VOUS POUVEZ VOUS ENFONCER LA BAGUETTE DANS LE CHAUDRON ET FAIRE L'AVION, GRANG−
Il n'eut pas le temps de terminer sa diatribe, que la porte du bureau s'ouvrit une nouvelle fois. Severus Snape sursauta et se retourna vivement afin de faire face à l'illustre directeur qui s'approchait de lui, une bûche de bois dans une main et un parchemin dans l'autre. Arrivé devant ce dernier, Dumbledore lui demanda :
− Tout se passe comme vous le voulez, Professeur ?
− Mais bien sûr, Monsieur, répondit Snape la respiration haletante et soudain mal à l'aise. Je ne vois pas pour quelles raisons cela se passerait mal, Monsieur le Directeur.
− Je l'ignore, Professeur. J'avais cru comprendre le contraire.
− Vous faites erreur, Monsieur, s'interposa Granger en s'essuyant le visage avec la manche de sa robe, le Professeur Snape nous vantait seulement, certes, avec une certaine véhémence, les mérites d'une bonne hygiène bucco-dentaire. Il était en train de nous montrer les ravages, qu'un mauvais entretien, avait provoqué sur lui, quand vous avez ouvert la porte, Monsieur.
− Ah oui ! Montrez, pour voir, Professeur, fit Dumbledore intrigué.
Severus Snape, partagé entre le désir, sans limites, d'étrangler sa jeune élève et celui de ne pas décevoir son cher Directeur (et surtout de ne pas se faire renvoyer et quitter son petit confort durement acquis), étira, dans une sorte de contorsion grotesque, ses fines lèvres, afin de mettre à jour ses dents jaunes et mal plantées. Bouche qu'il referma aussitôt lorsque le Directeur fit part de son effroi, en ouvrant grand ses yeux. Il tenta de changer de sujet en questionnant Dumbledore sur la bûche qu'il tenait dans la main.
− Vous faites collection, Monsieur ? dit-il en désignant, du menton, l'objet.
− Oh ! Vous voulez parlez de ça, fit-il en sortant de sa torpeur. Il s'agit d'un portoloin, Severus. J'ai oublié de vous le donner tout à l'heure. Tenez, vous partez dans vingt minutes. Et ceci, rajouta-t-il en montrant le parchemin, est la carte de l'endroit où vous allez séjourner. Vous verrez, c'est un lieu paradisiaque, qui aspire au calme et à la sérénité.
Le directeur donna les divers objets à son collègue, et commença à faire demi-tour pour retourner dans son bureau, quand il stoppa.
− J'allais oublier, Severus ! Vous trouverez dans votre sac un manuel de survie intitulé « Prendre un campeur par la main ». Je ne pense pas me tromper en disant qu'il vous sera d'une grande aide, Professeur, d'autant plus qu'il vous sera interdit d'utiliser la magie.
− Il n'y aurait pas plutôt un manuel intitulé « Les différentes manières d'éradiquer les myopes à poils blancs » siffla Severus entre ses dents.
Sur ces paroles, Dumbledore esquissa un sourire et regagna son bureau. Quant au professeur Snape, il attrapa, d'un geste vif, son sac, et dit à ses élèves :
− J'ai quelques affaires à récupérer avant de partir. Rejoignez le Hall et attendez-y moi, en silence. Je n'en aurai pas pour longtemps.
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Quelques minutes après, le Professeur Snape, chargé d'un nouveau sac, avait rejoint ses élèves. Ils se regroupèrent tous autour de lui, posèrent leur index sur le rondin de bois. Peu de temps s'écoula avant qu'ils n'aient l'impression qu'un crochet les avait brusquement attrapés par le nombril en les tirant irrésistiblement en avant. Ils filaient droit devant, dans un tourbillon de couleurs et un sifflement pareil à celui du vent. Et tout à coup, leurs pieds retombèrent brutalement sur le sol.
Ils atterrirent sur une colline surplombant une immense forêt. Plus loin, en contrebas, devant un grand portail en fer bordé par des postes de garde, se tenaient, deux hommes à cheval, vêtus d'un uniforme vert et d'un chapeau en feutre laine beige. Ils descendirent la colline et s'approchèrent de l'entrée. Au dessus du portail, on pouvait y lire l'inscription : National Park of the Lustful Squirrel. Severus, chargé de ses sacs et de sa bûche, alla à la rencontre des deux hommes.
− On veut camper, dit sèchement Snape.
Après l'avoir regardé, d'un œil examinateur, de bas en haut, l'homme sur la gauche de Severus, répondit :
− Pour cela, Monsieur, il va falloir vous inscrire sur le registre d'entrée.
− J'veux pas m'inscrire, j'veux camper ! fit Severus à la manière d'un enfant capricieux.
Un ange passe.
− Ecoutez, Monsieur, si vous ne vous inscrivez pas, vous ne pouvez pas camper. C'est le règlement et en tant que garde forestier, je me dois de le faire respecter, répliqua l'homme avec une légère pointe d'impatience dans la voix. Si cela ne vous convient pas, vous avez la possibilité de retourner de là où vous venez, Monsieur.
Hermione Granger, voyant la veine temporale de son cher professeur gonfler à vue d'œil, décida d'intervenir.
− Nous vous remercions pour le renseignement, Messieurs, et nous allons de ce pas procéder à l'inscription. N'est-ce pas, Professeur ?
− J'veux pas m'inscrire, j'veux camper ! s'entêta Snape.
− Professeur, c'est O-BLI-GA-TOIRE, articula Hermione. Vous ne voudriez pas rentrer au collège sans avoir accompli votre tâche ? Peut-être êtes-vous trop… lâche, Professeur ?
− NE ME TRAITEZ PAS DE LÂCHE, GRANGER ! s'emporta Snape. JE VAIS LE SIGNER CE DAMNÉ REGISTRE ET NOUS ALLONS TOUS CAMPER, C'EST CLAIR ?
Et il fonça, suivi de ses élèves, dans le poste de garde, sous le regard médusé des deux gardes forestiers.
− Il paraît que c'est un des métiers où l'on recense le plus de dépressions nerveuses, remarqua un des gardes forestiers.
− Je ne sais pas, mais il va falloir bien le surveiller celui-là. Franchement, pour amener son propre bois quand on va dans une forêt, il faut être sérieusement entamé !
Pendant ce temps, dans le poste de garde, une dame d'un certain âge située derrière le comptoir, sursauta suite à l'ouverture délicate de la porte et à l'entrée fracassante du Professeur des Potions.
− J'VEUX M'INSCRIRE CAR J'VEUX CAMPER! rugit Snape à la dame.
La dame âgée, qui a dû en voir d'autres, prit d'un geste très lent, le fameux registre de derrière le comptoir, le posa avec calme sur celui-ci, l'ouvrit doucement et tout en fixant Snape de ses yeux gris et froids, elle prononça d'une voix glaciale :
− Veuillez répétez après moi « Madame, je souhaiterais m'inscrire sur le registre afin de pouvoir camper, s'il vous plaît ».
− Madamejesouhaiteraisminscriresurleregistreafindepouvoircampersilvousplaîtmadame, récita Severus déstabilisé.
− Parfait ! s'exclama la vieille dame avec un sourire, et en lui donnant de quoi écrire. Veuillez inscrire vos nom, prénoms et le nombre de personnes qui vous accompagnent, s'il vous plaît.
Snape un peu plus détendu, regarda ce qu'elle lui donna avec curiosité puis commença à écrire son nom sur le cahier quand il s'arrêta.
− Madame, votre plume est inopérante, lui dit-il dramatiquement.
− Professeur Snape, intervint Granger, il s'agit d'un stylo BIC. Vous devez ôter le capuchon avant d'écrire, Monsieur.
− Et bien faites-le si vous êtes si maligne ! s'offusqua Severus.
Elle lui prit le stylo des mains et se plaça devant le registre.
− Bon alors, votre nom c'est Snape, dit-elle en l'inscrivant. Vos prénoms sont Severus et ensuite Professeur ?
− Severus suffira, Miss Granger.
− Tut tut tut, fit la vieille dame sur un ton autoritaire. Il nous faut tous vos prénoms, c'est le règlement.
− Je n'ai pas de deuxième prénom, Madame.
− Je sais reconnaître un menteur quand j'en vois un, Monsieur.
− Alors, Professeur ? Votre deuxième prénom ? s'amusa Hermione.
− Grrrrrmlll, céda Severus.
− Pardon ? Je n'ai pas bien entendu, Professeur. Vous pouvez répéter, s'il vous plaît ?
− Grrrrrrmlll, marmonna Severus avec une totale mauvaise volonté.
− Faites un effort, bon sang ! s'emporta la dame âgée. On ne va pas y passer la nuit !
− Très bien, je vais le dire ! Le regrettant déjà, il prononça d'une voix las, devant ses élèves avides de connaître son deuxième prénom,… Raoul. Puis il jeta un regard noir afin de prévenir les éventuelles railleries.
Hermione, réprimant un fou rire, termina de remplir le document, puis posa le stylo.
− Bien, dit la dame, tout est en règle ! Vous pouvez y aller, mais je dois vous dire quelque chose avant. Mettez vos aliments dans des récipients, rangez bien les déchets, ne nourrissez pas les animaux et EVITEZ DE VOUS AVENTURER HORS DES SENTIERS BALISES! finit-elle par hurler au petit groupe qui venait de s'enfuir et de s'engouffrer dans la forêt.
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A suivre…
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PS : Nous sommes le mercredi 3 août 2005 et il est 22h52 : saviez-vous qu'écrire des fictions était une activité dangereuse ? Au moment où j'étais en train de relire ce chapitre, une chauve-souris un peu dingue est rentrée, par erreur je présume, dans mon bureau où la fenêtre était grande ouverte. Je dois avouer que j'ai un peu paniqué et que je me suis mise à hurler à pleins poumons en m'enfuyant de la pièce. Heureusement, elle est repartie presque aussitôt. Je n'ai pas été très courageuse sur ce coup là, il faut le dire ! Mais j'aurais voulu vous y voir !
