Disclaimer : parce qu'il le faut, je rappelle, au cas où certains ne le sauraient pas encore, que tous les personnages appartiennent à J.K.R. Je ne possède encore moins Severus, bien que la lectrice fidèle que je suis, le mérite amplement.
˜
˜
Genre : Parodie/Humour
˜
˜
RAR :
Calimera : Bienvenue Calimera ! Merci pour tes reviews et aussi de dire que mon histoire est désopilante ! J'en suis ravie ! Ne t'arrête surtout pas ! lol ! Je te dis à bientôt ! Et merci encore ! Bises.
Djeiyanna : Olala ! T'as fait explosé mon quota de review ! J'adore ! lol ! Bizarrement, après ton passage, le compteur à review s'est arrêté au chiffre 69. Aucun commentaire ne sera fait sur cette coïncidence. Tout d'abord je te remercie pour tes commentaires sur les deux histoires, ensuite, je suis ravie que tu me mettes dans tes favoris. Franchement ! Qui ne le serait pas ! Merci merci et encore merci beaucoup ! Bises ! Ps : GSPR que Sev va s'éclater en apprenant l'amour à la moldue ! Mdr ! Ne l'abîme pas trop, je vais encore en avoir besoin! (Un conseil : évite les instruments métalliques. Il ne supporte pas ça ! Un traumatisme durant son adolescence! Une vague histoire de menottes et de barreaux…).
DarkMione : Salut ! Poulette ! Comment ça va, depuis la dernière fois ? Rassure-toi je vais pas toucher à Mione, même si elle le mérite ! Je ne suis pas si cruelle ! Dans ce chapitre je fais allusion à « Petits délires » du forum. Je te remercie beaucoup pour ta review ! Bises et à pluche !
Lucius et Lilly : Mici beaucoup ! Ravie que tu sois ptdr ! lol ! Effectivement, sevy s'était un peu calmé, mais il se reprend dans ce dernier chap, qui, j'espère ne te décevra pas ! A bientôt GSPR ! Bises !
Flo-Fol-Œil : Merci beaucoup pour ton message, Flo ! C'est vrai que le chap précédent était long, mais franchement qui s'en plaindra ! lol ! C'est la faute à Amducias ! Elle voulait la mémé ! Donc j'ai rallongé ! Mais j'ai aimé le faire ! lol ! C'est vrai ? Je suis la pro de l'humour ? Naoooon ! Par contre j'ai lu une de tes histoires (je sais plus laquelle désolée ! lol !) et tu écris vachement bien ! C'est toi qui devrais me donner des cours ! lol ! Merci encore ! Bises !
Rebecca-Black : En vous remerciant mademoiselle ! lol ! GSPR que tu auras d'autres crampes ! Mouahahaha ! Biz !
Violette Silva : Te fais pas mal en faisant du sport quand même ! lol ! Tu trouve qu'il est crado, Sev ? Boah, il est un peu exhibitionniste, c'est tout ! lol ! Merci pour ta review ! Bises.
Thrilmalia : Merci mille fois pour ta review ! En ce qui concerne la mm, elle a tapé l'incruste et puis elle âgée alors elle en a vu d'autres ! lol ! Plus rien ne l'étonne ! Je pense à une autre aventure mais là je vais pas avoir le temps de l'écrire. Bizes ! Et merci de me dire merci ! lol !
Séléné : Salut ! J'adore ce mot : « bidonner » c'est rigolo ! lol ! C'est vrai qu'il est un peu couillon Rogue (rapport aux allumettes) ! GSPR que ce chap te plaira ! Merci beaucoup ! Ciao !
Syrianne : Cruauté quand tu nous tiens ! lol ! Comment va mon impitoyable correctrice ? Tu ne me laisses rien passer, toi ! Et tu as raison ! Continue ! lol ! Ciao !
Le Saut de l'Ange : Hello ! Comment va ? Merci pour ta magnifique review et d'en laisser une à chaque fois, aussi ! C'est vrai ma fic est superbe ? Tu n'exagère pas un peu là ?...Naaaaaan ! C'est vrai, osons le dire ! lol ! Mici mici ! A bientôt ! Biz
Amducias : Salut à toi camarade ! T'as vu, j'ai pensé à toi ! J'ai remis la mémé ! lol ! je suis vraiment heureuse que ça te plaise ! Et accessoirement que ça te fasse rigoler ! lol ! Au fait, je t'ai déjà remercié pour tes dessins ? Oui ? Ben je continue ! Je vais te harceler ! Mouahahaha ! Merci beaucoup ! à plus ! et bisous !
Mysm : Bonjour ! je suis entièrement d'accord avec toi ! C'est fantastique ! ok ! je me tais ! Merci beaucoup pour ton commentaire ! À bientôt ! Bises !
Tan : MDR ! Il est mimi mon écureuil, hein ? En ce qui concerne la mémé, ben g pas d'explications ! lol ! Elle s'est incrustée, c'est tout ! Une sans-gêne, en gros ! lol ! Pourvu que ce chapitre te plaise ! C'est le dernier ! (Snif) Merci pour beaucoup pour ton message, ça me fait super plaisir ! Bises.
Touone : Salut ! Ravie que ça te plaise ! Et GSPR que tu vas aimer la suite ! lol ! Merci, et à bientôt ! Bises
Tacha : Ola ! La vieille ! Alors on laisse des review maintenant ? T'as raison ! Ça entretient l'amitié ! Mouahahaha ! A quand une soirée despés ? Alcoolique ! Je te dis merci et te fais des gros bisous partout ! Ciao maman !
˜
˜
˜
Résumé de l'épisode précédent : Severus Snape, Professeur intérimaire d'Etudes des Moldus, doit amener ses élèves faire du camping sauvage. Après être arrivés à l'entrée du parc où Snape a dû s'inscrire sur le registre (révélant ainsi son deuxième prénom : Raoul), ils entrèrent dans la forêt où ils installèrent leur campement près d'une rivière. Severus a été agressé par une bête féroce : un écureuil.
˜
˜
˜
Avis à la population : Applaudissements pour notre bêta lectrice et correctrice Siryanne. Remerciements à Amducias pour ses illustrations de « Petits tracas » à voir sur mon journal dont l'adresse est dispo sur mon profil. Et enfin, je tiens à m'excuser d'avance. En effet, je me suis lâchée sur ce dernier chapitre et une scène peut vous choquer, sauf si vous êtes une bande de perverses ! Dans ce cas, oubliez les excuses et savourez (mais je m'attends à des réactions tout de même !) ! Bonne lecture !
˜
˜
˜
˜
Petits tracas de la vie quotidienne d'un moldu, par Severus Snape
˜
˜
˜
Chapitre 5) Severus fait du camping : restons calme.
˜
˜
˜
Londres, Hôpital de Sainte Mangouste, Etage 6.9, Département des névroses et hystéries en tous genres, une salle d'attente.
Sur la porte de la salle d'attente, une plaque où il est possible de lire : Dr Guy Toune, Grand guérisseur du Moi Profond, Réalise des doubles de clés à ses heures perdues, Consultations sur rendez-vous, tous les jours de la semaine sauf le Lundi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche. En cas d'urgence ces jours là, prenez patience ou bien suicidez-vous (S'adresser à l'accueil pour les accessoires : cordes, armes à feu, barbituriques, figues molles…C'est à vos risques et périls, nous déclinons toute responsabilité en cas de réussite ou quasi-réussite). Tarifs : indéterminés, suivant la tête du client, heu…du patient.
Dans la salle d'attente, se trouvent cinq personnes.
Albus Dumbledore : Directeur de Poudlard.
Etat mental : sénilité suspectée mais jamais prouvée.
Passion : idolâtre les friandises et Ninja Miss Teigne.
Son rêve : devenir une baguette magique à la réglisse pour être sucé toute la journée.
Neville Londubat : élève de Poudlard.
Surnom : Pisseux Gonzalez.
Passion : idolâtre la poitrine à Granger.
Son rêve : être à la place des sous-vêtements de Granger.
Machin : élève virtuel de Poudlard.
Origine : sort de l'esprit brumeux et alcoolisé de l'auteur.
Passion : idolâtre le moldu Julien Lepers.
Son rêve : sucer toute la journée des baguettes magiques à la réglisse.
Hermione Granger : élève studieuse de Poudlard.
Caractéristiques principales : phobie des peignes, sent la petite fille négligée.
Passion : idolâtre les jantes en alu et Johnny Hallabonyday.
Son rêve : devenir le Maître du Monde ou alors, apprendre à jouer au tarot.
Severus Snape : Professeur des Potions à Poudlard, Désigné volontaire pour remplacer, au balai levé, le Professeur d'Etudes des Moldus.
Mensurations selon ses dires (Over average): 18,98cm par 5,52 (chaque millimètres compte) en présence de Miss Chaudron 1996 (ne pas se tromper de sens pour les mesures).
Mensurations réelles (Under average) : 10 par 2 en activité solitaire.
Passion : Lui.
Son rêve : se réincarner en pâquerette fuchsia.
Donc, tout ce petit monde attendait patiemment que le Dr. Toune daigne s'occuper d'eux. Chacun, afin de passer le temps, s'était trouvé une activité.
Albus tentait vainement de corrompre la secrétaire pour qu'elle lui refile une sucette normalement réservée aux enfants sages. Neville, pour changer, matait la poitrine de Granger, pendant que cette dernière expliquait à Machin les techniques d'insémination artificielle chez les bovins. Ce dernier (Machin pas le bovin), face aux flots de paroles de sa collègue, se maudissait intérieurement de ne pas avoir apporté de figues avec lui. Avec un peu de chance, il allait pouvoir s'éclipser pour aller en chercher à l'accueil. Quant à Severus Snape, il s'exerçait, aidé de la plante verte qui lui faisait face, au lancer de regards sataniques.
Ils furent interrompus par l'ouverture intempestive de la porte du bureau du Docteur Toune. Ce dernier, grand, la soixantaine bien entamée, le cheveux court et hirsute, une barbe de plusieurs jours poivre et sel, le front dégarni et les lunettes posées sur ledit front et non sur son nez, les invita à entrer. (1)
Ils se levèrent tous et pénétrèrent dans le bureau.
− Si vous voulez bien vous asseoir, les invita Toune en désignant un sofa et en prenant place dans son fauteuil, un bloc-notes dans les mains.
Ils acceptèrent tous l'invitation du Docteur et s'installèrent sur le divan.
Suite à cela, le silence se fit. Il fut rompu par le spécialiste en névroses et hystéries en tous genres.
− Tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue à tous. (Tout le monde lui répond par un sourire, excepté Severus Snape qui croise les bras. Détail qui n'échappe pas au guérisseur qui gribouille quelque chose sur son bloc-notes. Severus grogne en le voyant faire. Le docteur regribouille. Severus se renfrogne. Albus jubile intérieurement). Bien, continua-t-il, vous savez tous pourquoi vous êtes ici, aujourd'hui ?
− Nous savons surtout à cause de qui, le coupa Severus, en lançant vers Albus, son regard satanique numéro cinq (celui où il écarquille des yeux).
− En effet, vous êtes ici à la demande du Professeur Dumbledore. Ce dernier a jugé cette séance utile, suite à divers évènements qui se sont déroulés récemment et impliquant les personnes ici présentes.
Machin lèva le doigt.
− Oui ?
− Je suis profondément navré, mais je ne vois vraiment pas ce que je fais ici ? s'étonna Machin.
− Vous êtes ?
− Monsieur Machin.
− Ah ! C'est vous ! Figurez-vous que l'on a reçu une lettre pour vous, avant votre arrivée, dit le Dr Toune en se dirigeant vers son bureau pour aller la chercher. Tenez, fit-il à Machin en lui tendant la lettre et en se rasseyant.
Machin, surpris, comme le reste de ses compagnons de jeu, décacheta la lettre et commença à la lire dans sa tête :
« Je sais que tu es là pour rien.
Ne m'en veux pas, je t'aime bien, c'est tout.
En plus t'as un nom rigolo et j'adore te torturer !
Signé :
L'auteur de cette histoire navrante. »
Après sa lecture, Machin, replia la lettre et, sans dire un mot, la mit dans sa poche.
− Alors ? s'enquit Hermione.
− Sans commentaires, lui répondit Machin.
− Avant que nous débutions la séance, je voudrais vous faire part de certaines règles à respecter. Premièrement, tout ce que vous direz dans ce bureau, ne sortira pas d'ici. Deuxièmement, quand une personne a la parole, vous la laissez terminer sans l'interrompre. Et enfin, troisièmement, les menaces de mort, les coups, ou tout autre agissement nocif, sont prohibés. Respect, Ecoute, et Tolérance seront les maîtres mots de cette séance. Est-ce bien clair, entre vous et moi ?
Tout le monde acquiesça, sauf Severus Snape qui, toujours les bras croisés, détourna le regard (pas satanique cette fois-ci) poussant Le Dr. Toune à gribouiller sur son carnet. Severus resta stoïque face à cette nouvelle agression.
− Parfait ! s'exclama le spécialiste. Nous pouvons commencer ! Miss Granger, si nous démarrions par vous ?
− Si vous voulez, mais je ne vois pas ce que je pourrais dire, Docteur.
− Il semblerait, selon votre Directeur, Miss Granger, que vous soyez en perpétuel conflit, avec le Professeur Snape ? Et cette situation s'est encore un peu plus dégradée depuis votre sortie (il regarde ses notes) en campaingue sauvage, non ?
Hermione souffla et croisa, elle aussi, les bras. Le Dr. Guy Toune ne gribouilla pas. Snape le remarqua mais ne dit rien.
− Ce n'est pas faux, concéda Hermione.
− Pouvez-vous nous en dire plus, Miss ? Quel est, selon vous, le fait qui a déclenché cette haine viscérale éprouvée envers votre Professeur ?
− Il est zoophile, lâcha nonchalamment Hermione.
A ces mots, Albus faillit s'étouffer en avalant de travers, Londubat ferma et ouvrit la bouche sans savoir quoi dire, Machin réprima un éclat de rire, le médecin fit les yeux ronds, et Severus Snape s'emporta violemment.
− NON MAIS, ÇA NE VA PAS GRANGER ? QU'EST-CE QUI VOUS PREND DE RACONTER DES INSANITÉS PAREILLES ? VOUS ÊTES COMPLETEMENT FOLLE, GRANGER !
− JE NE SUIS PAS FOLLE, PROFESSEUR ! le suivit Hermione. JE VOUS AI PARFAITEMENT ENTENDU CETTE NUIT LÀ !
− MAIS DE QUOI PARLEZ-VOUS, GRANGER ?
− VOUS CROYEZ QUE JE N'AI PAS ENTENDU VOS GEMISSEMENT LASCIFS AU MILIEU DE LA NUIT, PROFESSEUR ? VOUS AVEZ ABUSÉ DE CET ÉCUREUIL !
Severus Snape ne sut pas quoi rétorquer. Il était perdu dans ses pensées.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le campement ; quelques jours plus tôt ; milieu de la nuit ; sous la tente de Severus Snape.
Thérèse Scourge n'arrivait pas à dormir. Elle restait là, à la lueur de la lampe torche, les yeux grands ouverts, et écoutait ses compagnons de chambre ronfler gaiement.
Elle s'ennuyait.
Beaucoup.
Elle aurait fait n'importe quoi pour s'occuper.
Une idée traversa son esprit.
Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres.
Puis elle se laissa glisser sous les couvertures.
Severus Snape, réveillé par une activité suspecte, localisée en dessous de sa taille, écarquilla soudainement les yeux, puis leva doucement les couvertures.
− Non mais, je peux savoir ce que vous êtes en train de faire, Thérèse ! chuchota Snape sur un ton légèrement paniqué.
Thérèse, dérangée par le Professeur, releva la tête.
− Je crois que cela se passe d'explications, non ?
− Vous êtes complètement fondue, Thérèse ! Veuillez arrêter ceci immédiatement ! ordonna Severus.
Mais Thérèse ne l'écouta pas et retourna à sa tâche. Severus Snape voulut protester mais, taraudé par une trop longue existence faite d'abstinence, céda finalement sous les caresses expérimentées de la vieille dame, et se laissa aller, sous le regard libidineux du petit écureuil qui venait de se réveiller.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Fin du flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le Professeur Snape, préférant passer pour un ami intime des personnes âgées plutôt que des animaux, se calma et confessa :
− Vous faites erreur, Granger. Il ne s'agissait pas de l'écureuil.
Tous les regards se tournèrent vers lui. Sauf celui du Dr Toune. Ce dernier écrivait comme un malade sur son carnet.
− Vous voulez dire que vous avez couché avec Madame Scourge ? se railla Hermione. Mais c'est ignoble ! C'est pire que l'écureuil, ça ! Baaaaah !
− Miss Granger, s'il vous plaît, intervint amicalement Albus en retenant Snape par le bras, en lui évitant ainsi d'aller en coller une à Hermione. Le Professeur Snape a seulement eu un moment d'égarement. Parfois, dans un moment de faiblesse, nous pouvons agir sans réfléchir et sans penser aux conséquences, continua Dumbledore, le regard dans le vague. Je compte sur votre discrétion pour que cela ne s'ébruite pas, mes enfants, fit-il en se reprenant.
Les élèves, non sans regrets, acceptèrent de se taire. La séance pouvait continuer.
− Ceci est très intéressant, fit le Dr Toune en relevant le nez de son bloc et en regardant Snape, comme s'il s'agissait d'une bête curieuse. Passons à vous, Monsieur Londubat ! Je vous écoute.
− Heuuuuuuu, hésita-t-il.
− Haaaaaaa, rajouta Hermione.
− Hiiiiiiiiiiii, dit Machin.
Alors qu'Albus allait s'y mettre à son tour, sa tentative fut avortée par le sans-gêne du spécialiste.
− Cela va continuer encore longtemps ?
− C'est exactement la question que je me posais, ironisa Severus d'un ton las.
Toune se jeta sur son carnet.
Snape encaissa mais ses yeux se plissèrent. Il envoyait mentalement deux Avada Kedavra vers l'homme.
Ce fut un échec.
− Alors, Monsieur Londubat ? Le Directeur m'a fait comprendre que vous aviez, heu…, comment dire…une peur intestinale du Professeur Snape.
− Ridicule ! s'exclama Severus. Je ne ferais de mal à personne !
− PERMETTEZ-MOI DE DIRE QUE VOUS ÊTES UN MENTEUR, PROFESSEUR SNAPE ! rugit Neville.
Snape ne répondit pas. Il était de nouveau dans ses pensées.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le campement, quelques jours auparavant, l'après-midi, suite au jet dans la rivière du portoloin.
Thérèse venait de se jeter sur Neville. Elle fut suivie par le reste des élèves ainsi que de Snape. Ce dernier, son instinct de mangemort refaisant surface, prit les « tortures en mains ».
− Plaquez-le au sol ! Il ne faut plus qu'il bouge !
− LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! hurla inutilement Neville.
Il fut bientôt plaqué au sol et, effrayé, regardait son Professeur s'avancer vers lui, un sourire carnassier sur les lèvres, et brandissant une bûche, d'un diamètre relativement raisonnable.
− Alors, Londubat ? Qui a peur du grand méchant Severus, murmura Snape avec un regard satanique (le numéro 2 : celui où on distingue une lueur de sadisme).
− NE FAITES PAS ÇA ! JE VOUS EN SUPPLIE !
− Quel est ce doux parfum qui vient à moi, Londubat ? Serait-ce celui de la peur ?
− PITIÉÉÉÉ ! sanglota Neville.
− TENEZ-LE BIEN MES AMIS ! ordonna Severus. CHAAAAAAAAAAAAAARGEZ ! hurla-t-il en fonçant, avec la bûche, vers sa victime.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Fin du flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
− Cette histoire m'a coûté une molaire ! s'indigna Neville faisant sortir Snape de ses rêveries.
− Boaah ! Une molaire ! Vous savez combien vous me coûtez en chaudrons, Londubat ?
− Vous ne les payer même pas de votre poche les chaudrons !
− Là n'est pas la question Londubat ! Cela représente un coût pour mon moral ! C'est une question de principes !
− DE PRINCIPES ! ALORS SOUS LE PRETEXTE QUE JE FAIS FONDRE DES CHAUDRONS, CELA VOUS DONNE LE DROIT DE ME…
− SILEEEENCE ! cria Toune mettant fin à la dispute. Vous oubliez les règles, Messieurs ! Je ne peux vous laisser les transgresser plus longtemps ! Essayez de vous calmer, je vous prie !
Tout le monde se tut, surtout Snape. Apparemment, son silence était différent de celui des autres, car après l'avoir regardé, le spécialiste s'empressa de marquer quelque chose sur son carnet.
− Très bien, reprend le Dr Toune. A vous Professeur Dumbledore.
− Moi ! s'étonna Albus.
Un rapide sourire se fit voir sur le visage de Snape. Toune nota.
− Oui, vous. Il semblerait que vous preniez un certain plaisir à voir votre subalterne souffrir. Me tromperais-je ?
− Je suis tout à fait d'accord avec vous, Docteur ! fit Snape.
− Cette idée est ridicule ! J'apprécie énormément Severus !
− Je ne dis pas le contraire, Professeur Dumbledore, se défendit le médecin. Mais avouez que votre attitude envers lui est des plus contradictoire. Non ? Il n'a qu'à vous voir à cet instant.
− C'est-à-dire ?
− D'un côté vous l'empêchez de tuer Miss Granger, mais de l'autre côté, vous vous délectez lors de ses emportements.
− Je ne me délecte en aucune façon !
− Vous mentez Albus. Vous me l'avez pratiquement avoué.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le campement ; quelques jours plus tôt ; le lendemain de leur arrivée ; Snape, en compagnie d'Albus, apprend à pêcher à ses élèves
− Voici ce que l'on appelle, chez les moldus, une canne à pêche, fit Snape. Je viens de la fabriquer.
− Ça se voit, murmura Machin.
− Pour cela, continua Snape, j'ai pris une branche, d'une longueur approximative de 9,84 pieds. Puis j'y ai attaché une ficelle d'environ 16,40 pieds. Et ceci sans instrument de mesure. Au bout de cette ficelle, j'y ai collé un Ballongomme.
− Excusez-moi, Professeur ? l'interrompit Granger.
− Quoi ?
− Vous comptez vraiment attraper un poisson avec du chewing-gum ?
− Oui, pourquoi ?
− Vous vous croyez dans un dessin animé, Professeur ?
− Un quoi ?
− Un dessin animé, Professeur. Il s'agit d'un film réalisé à partir d'une succession de dessins. Il est généralement destiné aux enfants. Cela les amuse beaucoup.
− Vous trouvez que je vous amuse, Granger ?
− Je n'ai pas dit cela, Monsieur. Je disais juste que c'était utopique que de vouloir attraper un poisson avec un bout de chewing-gum, Professeur.
− Comment ça, « utopique » ?
− Ben par utopique je voulais di−
− J'AVAIS COMPRIS GRANGER ! VOUS ME PRENEZ POUR UN IMBECILE OU QUOI ?
− Non, Professeur.
− ET VOUS REPONDEZ EN PLUS ! HORS DE MA VUE, INSOLENTE !
Hermione ne voulant pas faire de scandale en présence de son Directeur, s'exécuta. Ce dernier, les yeux pétillants, lui fit un sourire quand elle passa devant lui. Ceci n'échappa pas à Severus Snape, qui demanda à Albus une entrevue en privée. Les deux hommes s'éloignèrent alors du groupe d'élèves.
− Vous pouvez me dire ce que cela signifie, Albus ?
− De quoi parlez-vous, Severus ? fit innocemment Albus.
− Du sourire que vous avez fait à Granger !
− Oh ! Ça !
− Parfaitement ! Ça !
− Ce n'était rien, rassurez-vous, Severus.
− Non ! Ce n'était pas rien ! Vous vous foutiez de moi !
− Tout de suite les grands mots ! Je trouve que vous dramatisez, Severus.
− Que je dramatise ! fit Snape incrédule. Vous sapez mon autorité et vous trouvez que je dramatise ! Et en plus, vous essayez de me ridiculiser devant mes élèves !
− Vous n'avez pas besoin de moi, pour cela, murmura Dumbledore dans sa barbe.
− Pardon ? Je n'ai pas bien entendu ?
Cependant, Snape et Dumbledore furent dérangés par les cris de Thérèse Scourge.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Fin du flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
− Il se peut que votre caractère sanguin me divertisse, admit Dumbledore. Mais c'est sans méchanceté aucune, Severus !
− Tu parles ! grogna Snape en s'enfonçant plus profondément dans le sofa.
− Et si nous en venions à vous, Professeur Snape, demanda le Dr Guy Toune. (Il regarda quinze pages de notes). Vous me semblez, je dois l'avouer, le sujet le plus intéressant. Je vous écoute, Professeur.
− Je n'ai strictement rien à vous dire, articula Severus. Je vais très bien.
− Permettez-moi d'en penser le contraire, Professeur.
− Puis-je savoir ce qui vous fait dire cela, Docteur ?
− Il n'y a qu'à voir la relation que vous entretenez avec les bûches, Professeur.
− Je vous demande pardon ! fit Snape choqué.
− Je m'explique. Ne pensez-vous pas que, suite aux dires de Monsieur Londubat, votre utilisation de la bûche pour frapper ce jeune homme, révèle chez vous une homosexualité latente doublée d'un désir de contrôle intense sur les êtres qui vous entourent ?
− JE NE SUIS PAS GAY ! vociféra Snape en bondissant de sa place, prêt à se jeter sur le médecin.
− Ah ouais ? Et pourquoi vous vouliez acheter du lubrifiant au supermarché, hein ? tenta de la piéger Hermione.
− J'AI LA PEAU SÈCHE, GRANGER ! C'EST UN TRÈS BON HYDRATANT !
− MON ŒIL !
− JE NE SUIS PAS GAY, se répéta Snape.
− SILEEENCE ! hurla à son tour le Dr Toune. Cela suffit maintenant ! Chacun reprend sa place !
Un ange passa, le temps de laisser les esprits échauffés se refroidir.
− Admettons que vous ne soyez pas gay, Professeur.
− Je ne suis pas gay ! J'ai couché avec Thérèse ! Si ce n'est pas une preuve, ça ! baragouina Severus
− Bon, d'accord ! Vous n'êtes pas gay ! fit le docteur, peu convaincu. Changeons de sujet, si vous le voulez bien ?
Severus donne immédiatement son accord.
− J'ai la vague impression, Professeur Snape, que vous avez développé une certaine animosité envers Albus Dumbledore ?
− Ce n'est pas faux, déclara Severus.
Surpris que son patient soit d'accord avec lui, le spécialiste continua.
− Pouvez-vous allez plus loin dans vos propos, Professeur ?
− Il a tué Baisouille ! lâcha Severus.
− QUI ?
− Mon écureuil, se confia Snape.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le campement, quelques jours auparavant ; le lendemain de leur arrivée ; Dumbledore et Snape étaient en train de discuter quant ils furent alertés par les cris de Thérèse.
− Au secours, Professeur Snape! hurlait Thérèse. Venez vite !
Snape, suivi de Dumbledore, accoururent en direction des cris. Thérèse, maintenant entourée par les élèves eux aussi intrigués par ses cris, se tenait devant la tente de Snape.
− Que se passe-t-il Thérèse ? demanda précipitamment Severus aussitôt arrivé.
− Baisouille s'étouffe ! paniqua la vieille dame.
En regardant à l'intérieur de sa tente, Severus put constater qu'elle disait vrai.
L'écureuil, l'écume aux lèvres, les yeux révulsés, le poil terne, les pattes de devant serrant son petit cou, et au rythme d'horribles convulsions, poussait des petits cris rauques.
Snape, dans une tentative désespérée, attrapa l'animal et le secoua frénétiquement la tête vers le bas.
La bête recracha quelque chose.
Mais il était trop tard, Baisouille avait succombé.
A côté du corps sans vie, la cause de cette agonie fatale.
Un bonbon à la camomille.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Fin du flash-back¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
− Combien de fois faudra-t-il que je m'excuse, Severus ? demanda tristement l'assassin.
− Je l'ignore Albus. Je l'appréciais tellement.
− N'a-t-il pas eu un bel enterrement, hein ? Toute l'école était présente. Et puis, vous vous connaissiez seulement depuis une nuit, Severus.
− Je sais, mais quelle nuit, Albus !
− AH ! AH ! JE LE SAVAIS ! VOUS ÊTES UN ZOOPHILE ! s'emporta Hermione.
− VOUS N'EN AVEZ PAS MARRE, GRANGER ?
− SEVERUS A RAISON, MISS GRANGER ! LÂCHEZ-LUI LE MANCHE !
− JE VOUS INTERDIS DE PARLER À HERMIONE SUR CE TON, MONSIEUR ! s'incrusta Neville.
− NON MAIS QU'EST-CE QU'IL LUI ARRIVE A CELUI-LA ? T'AS UN PROBLEME, PISSEUX GONZALEZ ?
− STOOOOOOOOOP ! s'interposa Guy Toune.
− NON MAIS, DE QUOI JE ME MÊLE ?
− C'EST MON BUREAU ICI ! ALORS QUAND JE VOUS DIS DE LA FERMER, VOUS LA FERMEZ !
− JE VOUS DECONSEILLE DE VOUS ADRESSER COMME CELA A MON SUPERIEUR !
− JE FAIS CE QUE JE VEU−
Mais Guy Toune fut brutalement coupé par Severus Snape, qui venait de lui mettre un coup de boule.
Conséquences : un nez cassé pour Snape et un coma pour le médecin.
Tout le monde s'était calmé et regardait le corps gisant sur le sol.
− Vous croyez qu'il est mort ? demanda Machin en donnant des petits coups dans le corps avec la pointe de sa chaussure.
− Ne choyez pas ridicule, Machin ! répondit Snape la main sur son nez en sang.
− Nous devrions peut-être quitter cet endroit, non ? conseilla Hermione.
− Excellente idée, Miss Granger ! approuva Dumbledore.
Il venait à peine de terminer sa phrase, quand la porte du bureau s'ouvrit brutalement sur la secrétaire. Celle-ci, ayant entendu des cris puis un profond silence, avait voulu en savoir un peu plus. Quelle ne fut sa surprise en voyant le corps de son chef (et amant) étendu sur le sol, entouré par le petit groupe.
Elle fit vite la relation et commença à pousser des cris hystériques, en criant à l'assassin.
Paniquant, les protagonistes de cette sombre affaire s'enfuirent, avant l'arrivée de la sécurité.
Au passage, Albus Dumbledore n'oublia pas de prendre une sucette.
Il tenait sa revanche sur les enfants sages.
˜
˜
˜
˜
Fin
˜
˜
˜
description de mon ophtalmo !
GSPR que vous avez aimé! Personnellement je suis beaucoup amusée à écrire ce chapitre. C'est un de mes préfèrés!lol!
Merci énormément pour avoir lu cette histoire!
Bisous!
Si vous voulez laisser une review, n'hésitez pas! Je suis preneuse!lol!
