Disclaimer : parce qu'il le faut, je rappelle au cas où certains ne le sauraient pas encore, que tous les personnages (sauf mes inventions cela va de soit) appartiennent à J.K.R. Je n'ai même pas Severus ! La vie est injuste !

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Joie de Vivre appartient à La Folleuh que je remercie grandement !

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Genre : Parodie. Fait suite à « Severus va au supermarché et au camping».

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AVERTISSEMENT : nous passons de l'habituel T à M pour cause de pétage de plombs de l'auteure.

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Notes : Remercions gentiment Zazaone qui a accepté de bêta reader et de corriger ce chapitre.

Les réponses aux reviews se trouvent à la fin du chapitre.

Ce chapitre est l'avant-dernier de « Severus se marie » mais aussi de « Petits tracas », l'auteure souhaitant se consacrer à d'autres histoires et puis toutes les bonnes choses doivent avoir une fin, non ?

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Je vous souhaite une bonne lecture.

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Petits tracas de la vie quotidienne d'un Moldu, par Severus Snape

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Chapitre 4) Severus se marie ? Non, ce n'est pas possible !

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« A ces pensées, comme un fait exprès, la musique démarra et les portes de l'Eglise s'ouvrirent. »

La mariée avançait fièrement le long de l'allée sans faire aucunement attention aux mines de dégoûts qui suivaient son passage. L'odeur n'avait pas disparue, loin de là. Toutefois, feindre l'ignorance était la meilleure chose à faire dans ces moments dits de grande solitude.

Elle avançait donc, la tête haute, accompagnée par son père jusqu'à l'autel. Rien à signaler si ce n'est qu'à un moment elle faillit trébucher sur une pierre composant le sol irrégulier de l'église. Léger incident durant lequel Snape ne put se retenir de sortir un dicton du XVIIème siècle : « Mariée qui chavire, à peine à jouir ». Trelawney, quant à elle, l'accompagna en pensant à un autre proverbe : « Mariée qui tangue, ne mets pas la langue ».

Les deux se valaient.

Choquée, Granger ne put se retenir de faire un reproche à Snape.

− Oh ! Professeur ! Comment pouvez-vous tenir de tels propos devant vos élèves ?

Un silence empli de mépris fut sa seule réponse.

Cependant, cette scène ainsi que les paroles qui la précédèrent, n'échappèrent pas à la mariée qui lança à Severus Snape un regard lourd de haine et de strabisme divergeant. Malgré la difficulté pour le Professeur de soutenir ce regard hors-norme, il fixa lui-aussi la jeune femme.

Le temps semblait comme s'être arrêté.

C'était à celui ou celle qui céderait en premier.

Pourtant, c'était sans compter le père de la mariée qui n'avait pas conscience de ce duel ou alors qui s'en moquait allègrement, et qui continua d'avancer emportant ainsi, d'un coup sec, la mariée avec lui.

Cette dernière rompit bien malgré elle le contact visuel.

Snape était victorieux.

Le marié accueillit sa bien-aimée non sans laisser entrevoir une certaine émotion sur son visage.

− Non mais regardez-moi ce sourire bêta, se moqua Snape.

− C'est la jalousie qui vous fait parler, Professeur !

− Tss, ridicule Granger !

− Vous vous répéter, Monsieur.

− Alors ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Dix points en moins pour Gryffondor !

− Et pour quelle raison ? demanda Hermione indignée.

− Simplement pour le plaisir, Granger ! ricana Snape. Cela en deviendrait presque jouissif, Miss. Vous devriez essayez, cela vous défriserait.

Granger allait répliquer quand elle fut interrompue par une mariée légèrement en colère.

− Dites-donc ! On pourrait commencer la cérémonie ? Si cela ne vous dérange pas trop, bien sûr !

− Mais faites ! Ne vous gênez surtout pas pour nous, lui répondit Snape d'une voix calme.

− ENCORE HEUREUX ! finit-elle par s'emporter.

− Essaie de te calmer mon amour, fit tendrement son mari. Ne laissons pas l'agressivité et cette calamité graisseuse gâcher nos réjouissances. Vous pouvez commencer Monsieur l'Abbé, continua-t-il en s'adressant au célébrant.

− TU SAIS CE QU'ELLE TE DIT LA CALAMITÉ GRAISSEUSE ? hurla Snape depuis sa chaise.

− Ecoutez Monsieur, tenta l'abbé, je crois sincèrement que votre place n'est pas ici et que vous devriez sort−

− C'est là que vous faites erreur ! s'exclama Severus en se levant et en tirant Trelawney par le bras. C'est à nous de jouer la Bigleuse !

− J'attendais ce moment avec impatience, Professeur, minauda Trelawney en suivant Snape qui se dirigeait à grandes enjambées vers l'autel sous les regards intrigués de l'assistance et notamment ceux de leurs élèves.

L'abbé tenta bien d'empêcher Snape de monter sur l'estrade mais ce dernier, comme à son habitude, lui mit un coup de boule. Cette fois-ci, il ne se cassa pas le nez, ayant eu tout le temps de s'entraîner auparavant sur des élèves de sa propre maison. Severus fut immédiatement rejoint par son assistante, qui dans l'excitation du moment, ne put se retenir de mettre une rafale de coup de pieds dans les côtes de l'homme de foi gisant à terre.

Quitte à le lui faire exploser…le foie.

Face à cette scène d'une extrême violence, l'assemblée voulut se révolter et contrer ainsi ces réfractaires au mariage. Leur tentative fut avortée par Snape lui-même qui venait de sortir d'une de ses poches, un imposant Colt Python 357 Magnum.

− Dites bonjour à Joie de Vivre, fit Snape de sa voix doucereuse une lueur de démence dans le regard en caressant du bout des doigts son arme.

Personne n'en croyait ses yeux.

La scène qui se jouait devant eux semblait irréelle et pourtant…

Face à l'adversité, ils se prirent tous la main en signe de solidarité…seul le cousin Eric fut mis à l'écart, ayant perdu les siennes après avoir été touché par la lèpre.

Il sera solidaire en solitaire.

Et dire qu'il ne peut plus en avoir, lui,...des activités solitaires.

− Bien, fit Snape en rompant le lourd silence qui régnait dans l'église. Professeur Trelawney, afin que ce cours se passe sous les meilleures auspices, veuillez procéder, pour que personne ne puisse communiquer avec l'extérieur, au ramassage des téléphones potables.

Une envie irrésistible de rectifier les dires de son Professeur venait de naître en Granger.

Puis, avisant d'un œil méfiant l'arme imposante que tenait Snape en main, elle se ravisa.

Pendant ce temps, Sybille Trelawney, imitant les personnes chargées de faire la quête à la fin de chaque office, passait dans les rangs avec une corbeille, afin de récupérer les objets de communication moldus en ponctuant son geste de « Pour le toit de notre église, merci » avec un sourire mielleux.

Une fois ceci fini, Snape l'appela sur l'estrade et lui dit qu'elle pouvait enfin débuter la cérémonie.

Ce qu'elle fit…sous les regards effrayés du public présent.

Elle prit de sous sa jupe deux bâtonnets d'encens qu'elle alluma à l'aide de la flamme d'un cierge. Puis elle les donna à tenir aux mariés sans se préoccuper de la fumée qui faisait fortement tousser une dame âgée atteinte d'emphysème pulmonaire aigu. La teinte violacée de son visage qui accompagnait sa suffocation allait à merveille avec la tenue lavande qu'elle portait.

Trelawney ne se laissant en aucune façon perturbée par les râles d'agonie de la vieille dame, continua. Au milieu de l'estrade, elle fit face à son public et ferma les yeux en levant les bras au ciel. Elle se mit alors à murmurer des paroles incompréhensibles tout en faisant des gestes étranges, désordonnés. Elle enchaîna avec ce mantra bouddhiste « Om Mani Padme Hum » tout en tournant autour des mariés et d'un Snape de plus en plus nerveux. Puis passant derrière ce dernier, elle termina sur un « Hum » retentissant le faisant ainsi sursauter.

Son doigt se crispa pendant un instant sur la détente.

Tout le monde reteint son souffle.

Snape tiqua puis passa son index dans le col de sa robe en déglutissant difficilement.

Une perle de sueur coula lentement le long de sa tempe pendant qu'il jetait des regards paranoïaques autour de lui.

La pression des doigts autour de la crosse se faisait de plus en plus forte.

Trelawney poursuivit comme si de rien n'était. Elle sortit cette fois-ci d'en dessous sa robe un tambourin à cymbales et se mit, en invitant tout le monde à faire pareil avec ce sourire mielleux qui ne voulait plus quitter ses lèvres, à chanter tout en tapant sur l'instrument: « Qu'il est formidable d'aimer, qu'il est formidable d'aimer, qu'il est formidable d'aimer, qu'il est formidable de tout donner pour…(1)

− AIMER HEUUUUUUUUUU ! se laissa soudainement emporté Snape de sa voix rauque et fausse.

Sidérée, Trelawney stoppa tout et se tourna lentement vers Snape, le regard interrogateur.

Granger ne put s'empêcher de pouffer.

Vexé, Snape fonça vers son élève, s'arrêta devant elle et lui colla la baffe du siècle laissant ses élèves et surtout Hermione, cois.

− Diantre, que c'est salvateur ! s'exclama Snape enfin soulagé, pendant que Granger, les larmes aux yeux, frottait sa joue douloureuse sans oser prononcer une parole.

Snape, sans le moindre sentiment de remords, reprit ensuite sa place et enchaîna avec la deuxième étape de la cérémonie.

Alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole, il fut coupé par une voix puissante, provenant de nulle part et de partout à la fois, qui se mit à résonner dans l'église toute entière.

− SEVERUUUUUUS ! C'EST DIEU QUI TE PAAAAARLE ! CE QUE TU AS FAIT EST MAL SEVERUS ! IL NE FAUT JAMAIS FRAPPER UNE FEMME…

− CE N'EST PAS BIENTÔT FINI GRANGER ! VOUS CROYEZ QUE JE NE VOIS PAS VOTRE TOUFFE DE CHEVEUX QUI DEPASSE DEPUIS ICI? s'emporta Snape. DESCENDEZ DE CETTE CHAIRE IMMEDIATEMENT OU JE VOUS FLINGUE!

Découverte, Hermione, inconsciente du risque qu'elle venait de prendre (au mieux, une baffe, au pire, une balle), regagna sa place, sous les regards éberlués de ses camarades.

− Quoi ? leur fit-elle. Si on ne peut plus s'amuser, maintenant ! râla-t-elle en s'asseyant et en croisant les bras.

Snape put enfin prendre la parole.

− C'est à mon tour maintenant et je vais, comme la coutume l'exige procéder à l'Homelette…

− Ne dit-on pas une Homélie Professeur ? se risqua une nouvelle fois Granger. Vous savez un sermon et non pas des œufs brouillés, fit-elle avec un sourire moqueur.

− Dites-moi Granger ? lui demanda Snape.

− Oui, professeur ?

− Pouvez-vous voir mes lèvres en ce moment ?

Elle baissa son regard.

− NON GRANGER ! CELLES DU HAUT !

− Oh ! Navrée…Oui Professeur mais…

− Vous les voyez en train de bouger ?

− Oui mais…

− Ça veut donc dire que je parle Granger et qu'il ne faut pas m'interrompre bordel ! Ma langue a seulement fourché, ajouta-t-il avec mauvaise foi. Donc, je reprends. Hum, vous l'ignorez certainement tous les deux, Machine et Truc…

− Nous ne nous appelons pas Machine et Truc, s'indigna le mari avec un air pincé, mais Astrid et William !

Agacé, Snape approcha le canon de Joie de Vivre de sa tempe.

− Mais nous pouvons faire une exception pour cette fois-ci, se débina le mari.

− Espèce de lâche ! cracha sa femme, il en voudrait à ma vertu que tu lui donnerais !

− Boarf ! répondit le mari en soulevant les épaules

− Proxiné…proxéli…maquereau va! l'insulta Machine.

− C'est la sœur à Machin ? demanda Neville.

Personne ne lui répondit.

Toute sa vie il aura un doute.

− Je disais donc, reprit Snape en haussant le ton, que vous ignorez certainement comme je hais ce poste de Professeur Intérimaire d'Etudes des Moldus…

− De quoi ? de Moldus ? demanda la mariée.

− De rien ! Je peux continuer sans être interrompu ? C'est mon Amélie oui ou non ! s'énerva une nouvelle fois Severus.

− Mais continuez ! Continuez ! Mon bon Monsieur ! Pour ce qu'on en a à foutre de toute façon, finit-elle par murmurer.

− On ne peut pas dire, continua Snape, qu'être là, avec vous, me remplisse d'allégresse, mais bon, je vais faire avec. J'ai, afin de préparer ce discours, dû faire quelques recherches sur chacun de vous tous et notamment sur vous deux…et je dois avouer, que ce que j'ai découvert m'a laissé, heu…perplexe, finit-il en fixant la mariée.

Cette dernière commença à se sentir mal à l'aise et lui rendit un sourire crispé.

Des murmures résonnèrent dans l'église. Snape eut tôt fait de rétablir le silence grâce notamment à sa fidèle compagne, Joie de Vivre.

− Machine, Truc, voilà 5 ans que vous vous êtes rencontrés lors d'un Gang Bang organisé par feu votre ex, fit-il en s'adressant à la mariée, disparu peu de temps après, dans des circonstances relativement mystérieuses dirons-nous, comme si, on avait voulu effacer toutes les preuves de cette obscure histoire…et quand je dis obscure, je ne parle pas uniquement de votre couloir à lentilles respectif maintes fois visité ce soir là, termina-t-il avec suspicion et écœurement (ou était-ce, plus inavouablement, de l'envie ?).

Les mariés ne savaient plus où se mettre.

Le brouhaha regagnait en intensité.

Des mères couvraient les oreilles de leurs enfants.

La belle-mère de la mariée fit un signe de croix en levant les yeux au ciel.

Snape les fit taire de nouveau.

− Cela explique peut-être pourquoi vous êtes encore ensemble aujourd'hui…TOUT plutôt que la gaule…

− La geôle, lui souffla discrètement la mariée.

− La prison quoi ! s'exclama-t-il en se reprenant. Un tas de gens s'est déplacé afin d'assister à cette union. Gens, plus ou moins désirés. Gens, plus ou moins désireux de venir. De la famille, des amis, des relations de travail mais aussi de débauches comme par exemple VOUS ! dit-il en pointant d'un doigt accusateur une jeune femme. Oui ! VOUS ! Au troisième rang avec votre drôle de chapeau sur la tête ! (tous les regards se posèrent sur elle). Combien de fouets, de menottes et moult autres objet de plaisirs malsains passés en contrebande, hein!

Face à cette révélation, elle ne put que se cacher le visage dans les mains et éclater en sanglots sous le regard furibond de l'abbé qui venait de revenir à lui et qui était couché sur le sol, un filet de sang à la commissure des lèvres.

A ce moment là, le marié décida d'intervenir en s'adressant à Snape.

− Le drôle de chapeau est une cornette, Monsieur. Il s'agit, enfin, il s'agissait d'une religieuse.

− Cela m'est complètement égal de savoir ce qu'elle est ! Ce qu'elle fait est sale ! Et je vous demanderais de ne plus m'interrompre, Sangdieu ! Tout ceci, continua Snape une fois calmé, pour vous apprendre cette nouvelle effroyable : Truc, ce criminel, n'a pas attendu, comme la moral l'exige, d'être marié pour…excusez-moi, j'ai du mal à prononcer ces mots plus que choquants…pour…pour tamponner la boîte à herpès de Machine avec son gros moustachu. (2) Enfin…quand je dis gros… (Un sourire effleura les lèvres de Machine, Truc se renfrogna). Fidèle l'un envers l'autre vous devrez l'être !...C'est mal parti. Toutefois, tout n'est pas perdu. Pour cela, que se soit pour vous, Truc ou vous, Machine, je ne peux que vous conseiller de vous munir de ceintures de chasteté en acier inoxydable poli et brillant, profile néoprène et avec un système de fermeture cadenas. Sans oublier l'indispensable, livret qui va avec et qui s'intitule « The Joy of Chastity ». Cela vaut également pour la cornée, fit-il en direction de la religieuse, avec un regard sévère.

Elle ré-éclata en sanglots.

− Tss, lamentable ! s'indigna l'abbé depuis le parterre.

− Je serais vous, Monsieur, je ne serais pas aussi virulent envers cette jeune Demoiselle et j'éviterais de la juger, car tout n'est pas rose en votre royaume. Certains de vos anciens enfants de chœur pourront en témoigner, finit-il par murmurer afin que seul l'abbé l'entende…Avec le temps, reprit-il, l'envie d'avoir des enfants vous viendra peut-être à l'esprit. On ne peut pas vous en vouloir d'être faible. Malgré l'immense difficulté que j'ai à comprendre ce désir de procréation, je vous dirai quand même ceci : faites passer vos enfants après vous. C'est vrai à la fin ! Pourquoi se sacrifier pour ces êtres, qui, un jour ou l'autre, vous sacrifieront. Ils ne seront pas encore nés, qu'ils auront déjà réservé une place dans un de ces établissements moldus pour vieillards et se feront un plaisir de dépenser tout ce que vous aurez amassé durant votre vie ou pire, ils penseront carrément à vous éliminer…Ce ne sont que des ingrats, tenez-le vous pour dit ! Alors, vivez !

A ces mots, tous les parents regardèrent leurs progénitures avec méfiance. Un enfant, rangea en toute discrétion un couteau de cuisine, ce n'était pas encore le moment ni même le lieu.

− Je terminerai mon discours en souhaitant à Machine et à Truc, de ne pas finir comme leurs parents respectifs…ils ont déjà semé trop de peine et de souffrance autour d'eux… (les mariés se regardèrent avec étonnement tandis que les parents eurent un regard fuyant). Certains de leurs anciens animaux de compagnie pourraient en témoigner, s'ils étaient encore de ce monde…Scato le chat ! Sodome le chien! Rubber le hamster! Que nos pensées les moins rogues vous accompagnent.

Un fort sentiment de malaise parcourait l'église.

Snape, avec son sermon et les différentes révélations qui en découlèrent, plomba légèrement l'ambiance. Mais l'Homme ne se laissa pas abattre pour autant et poursuivit.

− Nous allons maintenant procéder, si vous le voulez bien, à l'échange des consentements. Machine, Truc, je vous laisse la parole.

Les torturés…enfin, les tourtereaux, s'avancèrent, d'un pas hésitant l'un vers l'autre.

− Astrid, commença Truc, veux-tu être ma femme ?

Seul le silence lui répondit.

− Et bien ! Répond ! s'exclama le mari. C'est à toi que je parle !

− Oui, je veux être ta femme ! lui répondit la jeune femme dans un sursaut. Et toi, William, ça te tente ? Enfin, je veux dire, veux-tu être mon époux ?

− Oui, je le veux. Astrid, je te reçois comme épouse et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement (Snape ne put s'empêcher d'avoir un sourire fugace) tout au long de notre vie.

− Itou ! répondit la mariée en souriant.

− C'est parfait ! fit Snape pressé que cette cérémonie se termine. Qu'on apporte les alliances !

Un petit garçon, âgé d'environ cinq ans, s'approcha timidement de l'estrade en portant un coussin brodé où étaient posés les anneaux. Tremblant de peur, il ne put aller plus loin et balança le coussin à la tête du marié qui l'attrapa au vol.

Le couple procéda alors à l'échange des alliances devant une Trelawney pleurant à chaudes larmes, très émue par le spectacle auquel elle assistait. N'ayant pas de mouchoirs à sa disposition, elle souleva un pan de sa jupe et se moucha dedans.

Elle ne portait rien en dessous.

Elle n'était pas très soigneuse avec son corps et notamment avec sa pilosité.

L'enfant au coussin, face à cette vision d'horreur, se mit à pleurer.

Il en fera des cauchemars toute sa vie.

− Et pour finir, dit Snape, les mariés ici présent, vont nous réciter une prière, continua-t-il en leur tendant un bout de papier.

− Mais…mais…nous ne pouvons pas réciter ceci, bafouilla le couple.

− Ah oui ? demanda le Professeur en pointant son arme vers eux.

− Quoique, au point où nous en sommes, céda la mariée lui arrachant le papier des mains. Bon alors, commenca-t-elle sous le regard satisfait et brillant d'excitation de Snape.

« Notre Sev qui es au pieu,

Que ton nom soit outragé,

Que ta virilité s'élève,

Que ta lubricité nous mène à juter comme à jouir,

Donne-nous aujourd'hui notre semence de ce jour,

Défonce-nous sans relâche,

Comme les lubriques que nous sommes le mérite,

Et ne nous ménage pas,

Mais fais-nous hurler ton nom.

Avale. »

− Satisfait ? demanda-t-elle à Severus qui sentait des vagues brûlantes envahir son bas ventre.

− Et si nous allions dîner ? tenta ce dernier pour faire diversion tout en essayant de dissimuler son érection naissante.

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A suivre…

(1) Paroles de Jean-Claude Gianadda (ne vous moquez pas, j'ai fait des recherches pour ce chapitre XP)

(2) Dérivée d'une expression que j'ai lu sur LJ et qui était « tambouriner le caisson à mycose d'Hermione avec son p'tit poilu ». Lol ! C'est d'un chic XD !

Je suis vraiment désolée Chrichri45 mais comme tu as pu le constater en ce début de chapitre, je vais arrêter « Petits tracas ». Mais sache que j'apprécie toujours autant tes reviews et encore plus ta fidélité et tes larmes de joie. J'espère que cette suite inhabituelle on va dire, ne t'a pas trop déçue. Dans tous les cas, n'hésites pas à me le faire savoir ! Merci beaucoup et bisous !

Merci Violette ! Et bonne année à toi aussi ! Bon, bon, bon, tu as pu voir que la mariée n'était pas Tonks ! Mais bien un OC ! Une femme étrange, aux mœurs bizarres. Cela vaut aussi pour son mari…lol. Et les parents par la même occasion. La façon dont a viré la fic ne te déçoit pas au moins ? J'avais vraiment envie, pour terminer « Petits tracas » de faire quelque chose avec tout ce que j'aime : un peu d'humour noir, un pointe de violence, et une touche de sexe (mais là c'est vraiment un peu…quoique, pour l'avenir…). A mon avis, vu comment les évènements ont tournés, elle a dû vraiment y marcher avec le pied gauche dans le méfait du clébard ! lol ! Je te remercie encore et fais-moi savoir si tu as apprécié ce chapitre ou pas svp. Bisous !

Ravie que ça vous plaise très chère Nany ! Je te fais de gros bisous et crie : VIVE TES OMELETTES ! C'est vrai, tu es la meilleure !

Merci Ma Mélo ! En espérant que cette suite t'ait plu ! J'ai bien ri aussi sur suçologue mais comme on dit, plus c'est con, plus c'est bon, non ? BISOUS !

Salut à toi aussi Karmilla ! Une nouvelle lectrice mildiou ! Et sympathique qui plus est ! Alors ? T'as aimé ce chapitre ? Tu as eu du mal à respirer ? Je le souhaite ! Non pas que je veuille que tu meurs étouffée mais bon ça serait flatteur pour moué quand même! lol ! Ravie de t'avoir fait passer un bon moment alors que tu en avais besoin ! Et merci à toi camarade !

Yepah ! Encore une nouvelle lectrice et qui prend en plus, la peine de reviewer ! Merci Frudule de dire que ma fic va en crescendo dans l'excellent, y'a pire comme compliment je dois bien l'avouer ! lol ! J'ai adoré écrire le chap avec le psy, et quand j'ai lu ta review, je suis allée le relire et je dois dire que, je suis loin d'en avoir honte de celui-là ! lol ! Plus sérieusement, j'ai adoré ton expression « Severus est un pauvre homme, mais on l'aime bien au village ! ». A chaque fois que je la lis, je rigole ! La mariée est un OC. C'est une des mes connaissances d'internet et, seules quelques personnes savent qui elle est en vérité. Mais bon, ce n'est pas important pour la suite de la lecture.lol ! J'adore Machin aussi ! J'avais expliqué dans une de mes RAR d'où il me venait. En fait, j'avais mis Machin pour son nom en attendant d'en trouver un autre et puis c'est finalement resté…comme quoi, je n'ai pas eu tort ! Merci à toi et je t'embrasse fort !

ILYS ! MA COPINE ! C'est gentil à toué de tenir tes promesses ! De toute façon, tu ne l'aurais pas fait, je t'aurais massacrée… « Et mon cul ? C'est du poulet ? » est une de mes expressions préférées ! lol ! Donc, ne t'excuses pas ! Comme le dis si bien Frudule, Severus est un pauvre homme, mais on l'aime bien au village ! LOL ! C'est exactement ça ! La douce Ilys n'est pas trop choquée par cette suite ? Tu ne vas pas faire de cauchemars au moins ? Comme ce pauvre enfant…lol ! Chuis michonte ! Et pis Sirius est mort d'abord ! Na ! Merci beaucoup Dame Ilys et GROS GROS GROS BISOUS !

Tu m'en veux Tendre Amducias ? Tu as aimé ou bien dois-je aller me recycler ? Je suis à chaque fois impatiente de recevoir ta review tu sais ? Et j'ai peur à chaque fois ! Mais bon, j'espère que tu ne seras pas trop sévère avec moué quand même…malgré le strabisme ! Mais pour me rattraper, tu as pu voir (enfin, avec difficultés tout de même…) que la mariée faisait un certain effet à Severus…. Mais ça s'explique peut-être par le fait que Severus, tout comme l'auteure, pète les plombs dans ce chapitre ! Quoique, j'ai été raisonnable quand même…lol ! Pour le coup du lépreux, c'est Zaza qui m'a dit de le laisser. Elle m'a interdit de me censurer ou sinon elle me bottait les fesses ce week-end ! Donc, j'ai cédé…mais j'avoue que ses menaces m'ont arrangée. Bon allez ! Je vais finir en te disant un énorme merci ! Et en te faisant de GROS ZOUBIS !

Je ne sais plus où me mettre Dame Zazaone, ta review m'a émouvée, je l'avoue.. Pfiou ! Que de compliments et pas des moindres ! Tu resteras ma bêta Zaza ! Je le veux ! Je l'exige ! Je le promets ! Sauf bien sûr si tu ne veux plus me prêter Severus…La mariée vole la vedette à Severus me dis-tu ? C'est vrai mais c'est parce qu'elle le vaut bien ! Pour le groupe Il était une fois, ben je n'avais pas pensé à ça en fait ! lol ! Mais bon, j'aurais pu vu que j'adore cette chanson et aussi le sketch des Frères Taloche ! Audiart ? O.o je ne lui ai rien piqué ! Je le jure ! Mais alors là, tu m'a fais rougir ma chère Zaza ! Quelle référence ! Un bisou pour la peine…ou alors tu étais ivre quand tu as écrit ta review ? J'espère que non ! Mildiou ! Merci mille fois ! Toi aussi, tu es géniale ! lol ! Et je te fais également un énorme câlin.

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Une petite review ?

Piiiiiiiitié ! Laissez-moi une review !