Disclaimer : Severus Snape appartient à JKR. Le reste est à moi !
Rating : boah ! On va dire M. C'est surtout pour le langage et me laisser une marge de manœuvre pour la suite (et me protéger aussi !). Mais il faut bien avouer qu'il existe quelques allusions à des sex toys (enfin, quand je dis allusions, c'est un peu plus que ça ! lol !)
Genre : Parodie. Remarquez ce n'est même pas de la parodie puisque ça n'a strictement rien à voir avec Harry Potter à part l'emprunt de personnages. C'est surtout un grand délire qui fait intervenir un certain nombre d'auteuses sévissant sur feufeunet.
AVERTISSEMENT : Je tiens à préciser que cette fic reste fortement déconseillé aux plus jeunes d'entre vous.
Remerciements à Zazaone qui a accepté de bêta reader cette fic. Merci aussi pour ton inestimable collaboration et tes apports qui, faut bien le dire, me font bien rire ! lol !
DERNIER AVERTISSEMENT : comme toutes mes fics, il n y a rien d'intellectuel ! Donc si vous méprisez ce genre d'histoire ou que vous vous trouvez au dessus de ça, je ne vous retiens pas, la sortie vous est grande ouverte.
Merci et bonne lecture.
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SEVERUS SNAPE : SA VIE, SON ŒUVRE.
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Mais Celle-au-regard-belliqueux à l'air de se foutre royalement de ce qu'il lui dit. Portée par un élan de rage et de folie, cette dernière prend dans un geste rapide son mégaphone et hurle à pleins poumons :
− SIRIUS PRESIDENT ! SNAPE RETOURNE DANS TES CACHOTS !
La guerre venait d'être déclarée.
Complètement assourdi par la voix nasillarde et amplifiée via le mégaphone, de la manifestante, le policier ne sait plus où il est et en perd l'équilibre. Plus efficace encore que le pétage de sous-tif de la conférencière. Une visite chez son ORL s'imposera ainsi que chez son psy pendant qu'il y est. En effet, cette conférence n'a ni queue ni tête, et il préfère garder la sienne. Fanette, dans un élan de solidarité, défend, à sa manière, le membre des forces de police, en balançant une gomme à peine usagée en direction de la démente. Malheureusement, elle rate sa cible et la gomme rebondie pour mieux atterrir dans l'œil de l'Agent Djei. Blessée, cette dernière part dans les WC afin de se soigner tout en promettant de se venger sur la manifestante car après tout, « c'est sa faute à elle, bon sang de bonsoir»! (ces propos d'une extrême vulgarité, sont de la seule responsabilité de l'Agent Djei) Mais compatissons à son malheur : aveuglée par le coup porté, elle ne fit guère de différence entre la cuvette des WC surélevée pour les handicapés et le lavabo…
− SIRIUS EST UN BEAU GARS ! SNAPE EST UN BEAU DEGÂT ! reprennent de plus belle les contestataires en distribuant des tracts qui sont aussitôt transformés en boulettes, avions en papier, petits bateaux, mini chapeaux de Bozzo (le chapeau qu'il vous faut !), selon les talents en origami des étudiantes snapiennes .
− BON MAINTENANT ÇA SUFFIT ! IL SAGIT DE MA CONFERENCE ! s'emporte Fanette, qui n'aime pas, tout comme Snape, qu'on lui pique ses jouets.
− TA GUEULE LA MOCHE ! hurle la meneuse virant au pourpre à force de s'époumoner derrière son mégaphone.
− VANDALE ! riposte la conférencière. TU N'AS MÊME PAS LE COURAGE DE DIRE TON NOM, ESPECE DE LÂCHE !
− ILYS BLACK N'EST PAS UNE LÂCHE ! rugit-elle dans un nuage de postillons et d'odeurs nauséabondes, sans se rendre compte qu'elle reprenait une réplique culte de l'ennemi severusien à son compte.
− Comment ! se stupéfait Fanette reconnaissant l'odeur. Ilys Black ?. ! C'est toi ?. !
− PARFAITEMENT ! hurle fièrement la suce-nommée dans son mégaphone bien qu'elle ne soit qu'à trois mètres à peine de la conférencière. Elle fait sauter, par la même occasion, les lentilles de contact d'une de ses camarades protestataires située juste à côté d'elle. Une tristement dénommée Lilou Black alias Caliméra. Cette dernière se retrouve à quatre pattes à leur recherche.
− Alors c'est toi la tarée qui m'envoie des lettres de menaces et d'insultes depuis quelques semaines déjà ! s'exclame la conférencière.
− OUI, C'EST MOI !
− Mais je vais te faire la peau moi ! s'emporte méchamment la douce Fanette. Mais qu'est-ce que c'est que ces manières ? On n'a pas idée de laisser en liberté un tel phénomène !
− Le phénomène c'est ton Severus ! lui rétorque-t-elle.
Des huées se font entendre à travers l'amphithéâtre. Notons que l'assistance pro-snapienne a mis du temps à réagir. La faute à qui ? Certainement pas de l'auteuse. Toutefois ne les blâmons pas, l'origami comme tout art oriental, Kamasutra y compris, demande beaucoup de concentration.
− Et en quoi Severus est un phénomène ? lui demande Fanette31. Qu'est-ce que ce Sirius Bleurk a de plus que lui ?
− Je demande solennellement l'ouverture d'un débat ! s'exclame Ilys Black en guise de réponse, prenant à témoin l'ensemble des personnes présentes.
− C'est d'accord ! Nous relevons ce defi ! s'enflamme une Fanette soutenue par les « Viva Fanetta ! » de ses camarades.
− Mais nous avons besoin d'un arbitre ! continue Ilys.
− Je peux peut-être vous aider si vous le souhaitez, intervient une femme vêtue d'une blouse blanche avec une croix rouge.
A cette apparition, Mémézaza planque son énéma de peur qu'un vrai médecin ou une infirmière le lui confisque.
− Mais vous êtes qui, vous ? s'étonne Fanette31.
− Je me prénomme la Folleuh. J'ai entendu du bruit, vu de la lumière et je suis entrée, explique-t-elle.
− Soit. Nous acceptons votre proposition, fait la conférencière. Vous êtes totalement neutre ?
− Totalement, lui assure la jeune femme. Je suis Suisse.
A ces mots, un soupir de soulagement flotte dans l'amphi. L'énéma est hors de danger et un espoir enchocolaté voit le jour.
Quelques instants La Folleuh s'installe au bureau entre Fanette et Ilys Black. Le débat peut alors commencer, dans la dignité, le respect de l'autre et la bonne humeur…. Espérons-le !
Avant que l'arbitre ne puisse déclarer le jeu de massacre ouvert, l'agent spécial et le policier érectile reviennent dans la salle, les cheveux ébouriffés, les habits débraillés et tachés sous la ceinture, le papier cul collé sous la chaussure pour elle, sur la braguette pour lui.
Essoufflée, l'agent du NC 17 reprend sa place en rendant le plus discrètement possible le jouet d'Amducias. Mais étant donné la taille de l'engin, il ne peut complètement passer inaperçu. Les regards d'envie sont toutefois largement plus nombreux que ceux exprimant les reproches ou la rancœur.
Essoufflé et rougeaud, l'agent de police tente de reprendre la sienne.
Ce qui le fait hésiter ?
Le regard meurtrier de la conférencière.
Jalousie ?
OUAIS ! PARFAITEMENT !
Rappel pour les lecteurs atteints d'un Alzheimer précoce : la douce Fanette ou prétendue telle n'aime pas qu'on lui pique ses joujoux.
Comprenant le message haineux de Fanette, le policier va se mettre à genoux dans le coin, dos à l'assistance. N'ayant pas de bonnet d'âne à disposition, Mémézaza ayant oublié son matériel scolaire, elle se contente d'une chaussette sale XXXLMNHT (celle d'un Troll ?) trouvée dans un coin sombre, humide et effrayant de l'amphithéâtre. Une sorte de No Man's Land où même les plus téméraires n'osent aller. Mais Fanette, en plus d'être exceptionnelle, est très courageuse. Toutefois, ne souhaitant pas dévoiler cette qualité au grand jour, elle préféra y envoyer le fidèle policier à sa place. On n'est modeste ou on ne l'est pas. Notons au passage que cette même chaussette était convoitée par une souris grise à poils courts mais frisés. Cette dernière, n'appréciant pas d'avoir été volée, couina férocement, que sa vengeance serait terrible.
Mais étant donné que personne ne comprenait le langage du petit animal poilu, tout le monde s'en foutait complètement.
Ça a, un peu, vexé la souris.
− Pouvons-nous commencer, demande l'arbitre. Les parties sont-elles enfin prêtes ?
Amducias, Fanette, l'agent Djei et Mémézaza se penchent en direction du suce-nommé et autre, l'infidèle policier. A-t-il mal refermé sa braguette ? Mais en entendant le discret hum, hum de l'arbitre, elles comprennent leur erreur.
Enfin les parties ennemies acquiescent.
− Bien, dans ce cas, nous allons commencer par le tirage au sort qui décidera quel clan débutera ce débat, fait-elle en sortant deux escargots de sa poche. Bien, continue-t-elle, lequel prenez-vous pour la course qui vous départagera ?
Etonnée, les concurrentes restent dans un premier temps bouches bée. Puis, sous le regard insistant de l'arbitre, les porte-paroles de chaque partie choisissent un animal bavant.
− Heu, hésite Fanette en étudiant la bestiole sous toutes les coutures, pouvons-nous savoir ce que nous allons en faire ?
− J'avoue que je suis aussi perplexe que ma meilleure ennemie, fait Ilys Bleurk…Black.
− Mais voyons Mesdames ! Nous allons faire une course bien sûr ! explique avec enthousiasme La Folleuh. LES PARIS SONT OUVEEEEEEEEEEEERTS ! hurle-t-elle en sautant sur place, faisant ainsi, pour la première fois, douter l'assistance sur sa santé mentale.
Toutefois, comme contaminé par l'excitation de l'arbitre, le public se met soudainement à faire un sacré brouhaha et à mettre, avouons-le, un sacré bordel aussi.
Une fois les paris pris, la piste de course installée sur le bureau de la conférencière, la compétition pouvait débuter. Une ambiance de fête règne dans l'amphithéâtre. Les tee-shirts à l'effigie des escargots se vendent comme des petits pains. Le bookmaker, alias l'arbitre compte avidement son argent. Les bestioles (Herma pour Severus et Phrodite pour Sirius) sont surexcitées, ont soif de bave.
Elles ont la haine ! Leur carapace fume ! On ne les tient plus en place ! Leurs cornes sont menaçantes ! Tout comme Mémézaza, elles pourraient mordre si elles avaient des dents !
Les concurrentes se regardent en chien de faïence.
Parmi cette ménagerie La Folleuh s'éclaircit la voix puis demande aux rivales de poser leur concurrent sur la ligne de départ. Elles s'exécutent en retenant leur fauve. Ils veulent se jeter l'un sur l'autre, et pas dans un but reproductif cette fois. Puis l'arbitre sort une trompette afin de sonner le début de l'épreuve.
La tension est à son comble, sauf chez le policier oublié dans son coin. Tous les regards sont rivés sur les gastéropodes.
Le silence règne dans l'amphithéâtre.
Puis, La Folleuh reprend la parole.
− Attention !...A vos marques !... Prêt !...BEGIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ! s'époumone-t-elle avant d'aplatir dans un geste d'une extrême violence et à la stupeur générale, les escargots avec ses mains. HI HI HI HI HIAAAAAAAAAAAAAAARK ! rit-elle avec sadisme en roulant des yeux et en s'essuyant dans les cheveux des ennemies.
Ilys Black fait la gueule. Son brushing aussi.
Fanette a une moue de dégoût. Mémézaza lui tend un sac à vomi piqué dans le dernier avion où elle a voyagé, un quart de siècle auparavant.
La Folleuh s'enfuit en courant avec l'argent, dans de grands gestes désordonnés et en n'oubliant pas de marcher sur la souris.
Cette dernière ne pourra plus jamais couiner férocement.
− On fait quoi maintenant ? demande avec lassitude Fanette en ôtant un bout d'intestin de son ex-magnifique chevelure. Comment va-t-on savoir qui doit commencer le débat ?
− Un tirage au sort traditionnel serait le mieux, non ? intervient Lilou Black les yeux rougis par des lentilles de contact poussiéreuses. Deux bouts de papier, une corbeille, une main innocente et le tour est joué.
− C'est bien gentil tout ça, mais QUI va faire l'arbitre de ce débat qui n'a pas encore commencé mais qui me les…JE NE LE DIS PAS, MAIS JE LE PENSE ! finit par s'énerver Ilys.
Pouffement discret dans le coin sombre oublié… Quelqu'un se demande si seuls les escargots sont hermaphrodites pour oser ce genre de paroles. Il ferait bien à nouveau un tour dans les toilettes pour aller vérifier de visu et de tatu sur la personne concernée.
− Je peux peut-être vous aider ? intervient une femme dans une blouse bleue, un plumeau à la main.
− Mais qui êtes vous ? s'étonne la conférencière.
− Je suis la femme de ménage. Mais j'ai l'habitude, on ne fait jamais attention à moi. J'ai entendu du bruit, vu de la poussière et je suis entrée.
− Etes-vous neutre ? lui demande Fanette.
− Assurément, lui confirme la dame. Je suis Helvète.
Plus tard, le tirage au sort effectué, donnant honteusement la main à Ilys Black, les discussions peuvent être entamées.
Le camp snapien retrousse lentement, sensuellement ses manches, tandis que les siriusiennes passent lentement leur main dans leurs cheveux, tripailles d'escargot ou pas.
− Bien, commence la femme de ménage, vous êtes toutes réunies, mes très chères sœurs, dans cet amphithéâtre afin d'assister au débat portant sur Severus Snape −
A son nom, de forts applaudissements et sifflets se font entendre, Amducias commence à avoir des vapeurs et défaille. L'envie d'utiliser son vibro la prend mais Mémézaza l'en empêche de justesse, alors qu'elle était juste en train de… passons les détails. Ce n'est vraiment pas le moment ni le lieu adéquat. Il eusse fallu qu'elle se procurasse un modèle discret à télécommande, lui chuchote-t-elle.
− A la base quand même, on n'était pas ici pour débattre ni pour s'ébattre mais plutôt pour écouter ma conférence, la coupe une Fanette amère.
− Tu parles d'une conférence, attaque Ilys en levant les yeux au ciel.
Avant qu'elle n'ait le temps de répliquer, l'arbitre poursuit en haussant le ton.
− …Et sur Sirius Black ! Sincèrement, j'ignore l'objectif de cette discussion mais…
− SAVOIR QUI EST LE MEILLEUR ! s'emporte l'Agent Djei en brandissant sa feuille de PQ miraculeusement intacte. ET C'EST SEVERUS !
− TU FAIS DANS LA MEPRISE ! C'EST SIRIUS LE MEILLEUR! contrecarrent Lilou et sa conjonctivite.
− MAIS S'IL Y EN A ENCORE UNE QUI M'INTERROMPT, JE LUI FAIS UN NETTOYAGE RECTALE, rugit la Dame de ménage en les menaçant de son plumeau.
Mémézaza lui lance un regard vorace puis se ressaisit.
Il faut dire que la technicienne de surface est relativement baraquée et semble peu encline aux genres de propositions que pourrait lui faire l'institutrice.
Aussi honnêtes soient-elles.
Toutefois, elle ne tient pas vraiment à se manger une salade de doigts en plein visage, avec ou sans assaisonnement rectal, préférant une autre partie de son corps pour ce type de pratiques « fistiques ».
La ménagère (moins ou plus de cinquante ans ?) est sur le point de reprendre quand, soudain, deux hommes en blouses blanches font une entrée fracassante dans la salle. La main crispée sur son plumeau, elle leur demande qui ils sont. Essoufflés, ils lui répondent qu'ils sont des infirmiers et qu'ils sont à la recherche d'une jeune femme évadée de l'Asile Rabatakeu. L'assistance leur répond, qu'effectivement cette personne est passée par là, mais qu'elle est repartie peu de temps après, AVEC LEUR FRIC ! Sentant la colère monter dans l'assistance, les hommes préfèrent déguerpir. Le calme revient peu à peu. L'arbitre reprend alors:
− Ilys Black, vous avez été désignée pour entamer ce débat. Je vous laisse donc la parole, ajoute-t-elle en lui tendant son plumeau à la place du micro.
Celle-ci se lève, se racle la gorge, prend une profonde inspiration et le bon micro, puis jette un regard circulaire à l'assistance.
− SIRIUS POWAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! se met-elle à rugir avec des yeux fous.
− C'EST UN SCANDALE ! réagit aussitôt son adversaire en bondissant de sa chaise.
Les concurrentes commencent à s'insulter, une bagarre éclate même dans les rangs de l'amphi, pendant que la femme de ménage arrache frénétiquement les plumes de son plumeau.
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A suivre…
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Je tente un record du Monde dans la catégorie : RAR les plus courtes ! lol !
Comment ça c'est parce que je n'ai pas d'inspiration ?
Voui ! –rougit-
Merci beaucoup à Titus de Mystique et à Zazaone pour leur review.
Mais que cela ne vous empêche pas d'en laisser d'autres surtout…
Bisous à vous !
