Disclaimer : Severus Snape appartient à JKR. Le reste est à moi !
Rating : On va dire M. C'est surtout pour le langage et me laisser une marge de manœuvre pour la suite (et me protéger aussi !). Mais il faut bien avouer qu'il existe quelques allusions à des sex toys.
Genre : Parodie. Remarquez ce n'est même pas de la parodie puisque ça n'a strictement rien à voir avec Harry Potter à part l'emprunt de personnages (mais cela va peut-être évoluer. Qui sait ?) C'est surtout un grand délire qui fait intervenir un certain nombre d'auteuses sévissant sur feufeunet.
AVERTISSEMENT : Je tiens à préciser que cette fic reste fortement déconseillé aux plus jeunes d'entre vous.
Remerciements à Zazaone qui a accepté de bêta reader cette fic. Merci aussi pour ton inestimable collaboration et tes apports.
DERNIER AVERTISSEMENT : comme toutes mes fics, il n y a rien d'intellectuel ! Donc si vous méprisez ce genre d'histoire ou que vous vous trouvez au dessus de ça, je ne vous retiens pas, la sortie vous est grande ouverte.
Un énrome merci à Callisto, Artémis Black, Rhyannon Callaway, Titus de Mystique et enfin, la grande Zazaone pour vos reviews.
Vraiment navrée d'avoir été si longue...
L'inspiration fait défaut ces derniers temps...euh, je peux même parler en mois à ce stade là! --"
Note pour l'agent Djei au cas où elle passerait par là: désolée, je n'ai pas encore changé ton surnom. Je le ferai par la suite...enfin, si j'arrive à en trouver une! XD Gros bisous!
Bonne lecture!
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Chapitre 5 : Une arrivée impromptue.
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Quand soudain, comme surgissant de nulle part, Severus Snape fait son entrée.
L'assistance se fige en silence.
L'ange aurait pu s'inviter à nouveau et faire un strip-tease sans que personne ne le remarque.
Idem pour le policier.
Tous les regards sont fixés sur l'homme au visage encadré par deux rideaux de cheveux noirs et, selon certaines rumeurs, graisseux, aux yeux aussi sombres qu'un puits sans fond, et au teint blafard.
L'homme si convoité, dans un flot de cape noire s'approche de l'estrade d'une démarche à la fois saccadée et conquérante.
La température se fait de plus en plus élevée du côté snapien. Personne n'en croit ses yeux. Les langues sont pendantes et la bave coule à flots. On se croirait à la Gastéropode Gay Pride !
Les serpillières seront de rigueur ce soir. La femme de ménage râle intérieurement face à la quantité de travail qui l'attend. D'autres aussi râlent, mais ni sur le même ton ni pour les mêmes raisons. Leur cri est souvent suivi de deux mots : « Oh ! Ouuuuuiiiiiiiiiii ! »
Stoppant net devant le bureau de la conférencière, il se met à demander avec un fort accent berrichon :
− C't'ici l'concourrr d'sozie ?
− Nié ? fait intelligemment Fanette refroidie par cet accent incongru. Pourriez-vous être plus clair ? demande-t-elle en se reprenant.
L'imposteur se met alors à fouiller dans une de ses poches (ce qui intrigue grandement Mémézaza qui en fronce les sourcils. Notons qu'une fois de plus son esprit pervers et fort salace reprend le dessus. Mais avait-il seulement disparu ?) puis en ressort un simple papier (au grand désespoir de l'instit)
Il tend ce dernier à la conférencière qui le lit à voix haute.
« T'as les cheveux noirs, long et graisseux ?
T'as le nez long ?
T'as des problèmes de peau, les dents jaunes et mal plantées ?
Ce concours est pour toi !.!.!
Sois le sosie de Severus Snape et présente-toi ce 01 juin à l'Université des sciences perverses de la ville de T !
AMBIANCE ET FRISSONS GARANTIS ! »
− Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? s'ébahit Fanette. Qui est à l'origine de ce coup foireux ? continue-t-elle en serrant haineusement le papier dans sa main.
Timidement, Amducias lève son objet de plaisir (le god donc) au septième ciel.
− Il se pourrait que ce soit moi, avoue-t-elle à demi mots. J'ai un vague souvenir d'avoir, lors d'une soirée arrosée en compagnie de Mémézaza (cette dernière feint l'indignation), qui a notamment dévoyé l'ensemble de la caserne de CRS…
− A dévoyé ou s'est envoyé ?
− Cela n'a aucune importance, le final reste le même : un sacré bordel et dans tous les sens du terme.
− Personnellement, je ne vois pas où est le rapport ?
− L'alcool ainsi que la sénilité précoce aidant (regard discret vers Mémé), et bien, il nous est venu à l'esprit d'organiser un concours de sosie afin de palier une éventuelle monotonie lors de cette conférence.
− Vous diffamez Caressante Amducias ! En aucune façon cette conférence n'a été, n'est, ou ne sera ennuyeuse ! Foi de Fanette ! Toutefois, comme ce monsieur s'est donné la peine de venir jusqu'à nous, je pense sincèrement qu'il serait inconvenant de le mettre à la porte sans en avoir abusé…
− J'rrrais éventu'll'ment mon mot à dirrre ? fait l'intéressé.
− Non.
− Soit.
− C'est très bien tout ça, intervient Mémézaza, mais un concours à un, c'est comme une partouze à sept, c'est peu divertissant.
Elle n'avait pas tout à fait tort. Toutefois, ses propos si philosophiques sont rapidement interrompus par l'arrivée de nouveaux sosies.
Perplexité
Nous pouvons dire que ce terme résume assez bien l'ambiance dominant au sein de l'amphithéâtre.
− Je ne suis pas experte en la matière, chuchote la femme de ménage à Fanette en se penchant vers elle, mais il me semble que l'annonce a été mal interprétée, non ?
− Vous croyez ? ironise la conférencière. Personnellement, je suis à deux doigts de la crise de nerfs.
− Mais non, mais non ! lui fait la ménagère en lui tapotant la main. Qu'allez-vous penser là ! Ressaisissez-vous et accueillez comme il se doit ces sos− heu…ces personnes. De plus, elles commencent à s'impatienter.
− Si vous voulez bien approcher vers l'estrade, les invite l'oratrice les larmes aux yeux (sa grande ennemie Ilys lui tend un kleensex usagé…elle se mouche avec malgré tout). Bien, reprend-t-elle un tremolo dans la voix, je ne voudrais en aucune façon vous vexer. Toutefois, il apparaîtrait que vous ayez mal lu l'annonce parue dans…heu…dans quel magazine a-elle été publiée à ce propos? demande-t-elle au sosie berrichon.
− Dans « Foi et spirrrrritualité chrrrrrétienne » lui répond l'homme en finissant ainsi d'achever Fanette qui éclate en sanglots et part se terrer dans le No Man's Land à l'abri des regards.
Personne ne sait que faire, Mémézaza décide temporairement de prendre les choses en mains, et pour une fois, pas ce à quoi vous pensez. Elle prend alors la place de la conférencière. Pourvu de moins de tact que sa collègue, elle s'adresse à un des nouveaux sosies en ces termes :
− Vous êtes un nain, Monsieur. Vous ne pouvez pas être un sosie de Snape !
− Et pourquoi donc ? s'indigne le petit homme (pirouette, cacahuète). Je corresponds aux critères de sélection pourtant !
− Certes, pour les cheveux noirs, longs, enfin pour ce qui est écrit dans l'annonce, cela coïncide. Mais je vous le redis, Severus Snape n'est pas de petite taille…et ceci, quelque soit la partie de son anatomie concernée.
− MAIS MOI AUSSI J'AI UNE GROSSE BI−, s'énerve-t-il en commençant à se défroquer.
− Cet homme a raison ! s'écrit Amducias le stoppant ainsi dans son élan, au grand regret des siriennes qui étaient en manque ces derniers temps. Et puis c'est un peu de notre faute après tout. Nous aurions dû être plus précise…l'émotion liée à l'orgie qui a précédée la rédaction de cette annonce, nous a fait un peu perdre les pédales, avouons-le.
− Ce n'est pas faux, cède l'instit. J'accepte votre participation mais ne soyez pas étonné si vous perdez, Monsieur.
− C'est ce que l'on verra, fait hargneusement l'homme de taille flitwickienne en reboutonnant son pantalon.
Mémézaza s'adresse alors au troisième et dernier sosie.
− Dites-moi, vous vous foutez de ma gueule non ?
− Excusez-moi ! s'offusque-t-il.
− Depuis quand, Severus Snape possède des nichons ! s'emporte la nouvelle conférencière. Hein ?.!.!.! Depuis quand ?.!.!.!.!
− Je ne comprends pas! Je corresponds pourtant moi aussi aux critères de l'annonce !
− MAIS VOUS ETES UNE FEMME MILDIOU! s'emporte avec modération l'instit.
Il faut toujours consommé avec modération : alcool, colère, forces de l'ordre…
− OUAIS ET ALORS ! hurle la sosie en sortant de sa robe un Colt Magnum 747. DEPUIS QUAND C'EST INTERDIT ! poursuit-elle en pointant l'arme sur Mémézaza.
− Maiiiiiiis depuis jamais, fait lâchement l'instit les yeux baissés.
− Et bien voilà, il suffisait de se mettre d'accord, poursuit la femme d'une voix douce. Et si nous le commencions ce fameux concours ! suggère-t-elle un vague sourire aux lèvres. Elle se tourne brusquement vers l'assistance, braquant encore son revolver droit devant elle. Les personnes présentes dans l'amphi jouèrent à la Ola à l'envers, sous leur siège… Un coup est si vite parti…
− Le concours est donc ouvert, déclare une Mémézaza peu rassurée.
Une salve d'applaudissements suit ses paroles sauf du côté des Siriennes, qui comme à leur habitude font tout pour plomber l'ambiance dès qu'il s'agit de Severus Snape. Si elles continuent comme cela, ce n'est plus l'ambiance qui va être plombée, les menace l'auteur le regard sévère et lourdement chargé par le champagne.
− Si vous saviez où vous pouvez vous le mettre votre chantage, tente de se rebeller Lilou Black.
− Il est regrettable que vous le preniez sur ce ton très Chère, riposte l'auteur avant de reprendre son clavier en mains à défaut d'autres choses (flûtes, god', énéma, nounours bleu…) et de continuer l'histoire comme suit…
Tiraillée par la faim, une Sirienne entreprend d'ouvrir une boîte de sardines à l'huile…
− Tu parles d'une représailles, se moque Lilou en offrant à l'auteur un sourire railleur.
Trop digne pour relever ce genre de remarque, l'auteur, une lueur de malice dans les yeux, reprend sa tâche.
La boîte ne comportant pas d'ouverture facile Yssépile et la jeune femme ne disposant pas d'ouvre-boîte, elle tente de l'ouvrir à l'aide d'une lime à ongles et en guise de marteau, du talon de sa chaussure…
− Si vous pouviez accélérrrer l'mouv'ment, supplie le sosie berrichon en dansant un pied sur l'autre et en se tenant une partie de son individu que ma maman présentement m'interdit de nommer ici. J'une légèrrre envie dirrrons-nous.
− Je peux vous arranger cela, lui répond-elle aimablement en retapant sur son clavier et faisant apparaître ainsi en plein amphithéâtre un urinoir.
− Mais, mais…bégaye l'homme.
− Vous m'avez appelez ? lui demande Mémézaza.
Après un soupir d'exaspération, le berrichon reprend.
− J'ne peux urrriner en ces lieux voyons ! Pas d'vant tout c'monde ! C'la va m'bloquer ! J' le sais, j' le sens !
− Vous ferez pourtant ce que je vais écrire, lui rétorque l'auteur.
− IL EST HORRRS D'QUESTION QUE J'LE FASSE EN PUBLIC !
L'envie de se soulager étant plus forte écrit l'auteur, le sosie numéro un s'avance vers l'urinoir…
− J'VOUS AI DIT QUE J'NE L'FERRRAI PAS ! tente-il en vain de résister.
N'étant plus maître de son corps, il commençe à baisser sa braguette sous les regards excités et affamés de l'assistance (sauf deux regards indifférents, ceux des policiers… et encore un et demi… l'un des deux étant bisexuel).
− VOUS N'AVEZ PAS L'DRRROIT !
Il plonge alors sa main dans son pantalon, continue l'auteur les yeux brillants et en sort son sexe afin de pouvoir se soulager.
− OH MY GOD ! s'exclame Amducias le regard braqué sur la virilité de l'homme. Elle ne pensait pas à l'objet de plaisir confortablement installé dans son sac à main.
Ce dernier ayant cessé toute résistance et assez fier de ce dont l'auteuse l'a pourvu, commence à siffloter tout en essayant de ne pas s'en mettre plein les chaussures.
− MAIS C'EST ENORME! continue-t-elle.
− Tu n'as pas tout à fait tort, approuve l'agent Djei. C'est assez impressionnant je dois dire…
− MAIS…MAIS, bégaye la dessinatrice.
− Vous voulez me dire quelque chose ? s'enquiert l'institutrice.
− Mais non voyons ! s'emporte Amducias. Je…Je… (suis libertineuh ! Je suis une catin !) bégaye-t-elle de nouveau, la bave aux lèvres.
− Mémé, je crois que nous avons un problème, s'inquiète Djei.
L'intéressée ne répond pas croyant que cette dernière bafouille elle aussi.
− Oh la vieille ! Je te parle ! l'interpelle Djei en tapant sur son pupitre faisant ainsi sursauter la deuxième génération de conférencière.
− Quoi ! demande sèchement Mémézaza.
− Amducias semble ne pas aller bien, lui explique-t-elle.
Le regard de la conférencière se porte alors sur la dessinatrice. Cette dernière offre un spectacle plus que troublant attirant ainsi toute l'attention sur d'habitude ronchonne l'auteuse.
Le silence se fait peu à peu au point d'être total.
Seul s'entend le Plic Plic des dernières gouttes berrichonnes.
L'homme range ensuite son bouleversant instrument tout en regardant, non sans quelque inquiétude, la dessinatrice.
Distrait, il manque de se blesser en remontant la braguette.
Un sentiment de malaise ne peut s'empêcher de faire surface en lui.
L'Homme a subitement peur.
La scène qui se joue devant lui est effroyable, quasi insoutenable.
Il craint pour sa vie.
Il craint pour sa vi…rilité.
Machinalement il la protège en la cachant avec ses mains. L'envie de s'enfuir se fait de plus en plus présente. Mais pour cela, il faudrait passer devant…elle. Il rejette cette idée périlleuse et d'un pas précipité va se placer à l'abri, derrière notre conférencière son énéma en main en guise d'arme.
Protection qui semble bien vaine face à une Amducias démente voire…comme possédée par on ne sait quel Démon de la Lubricité.
Glissant sur le sol froid de l'amphithéâtre, la dessinatrice s'est soudain mise à rouler des yeux. On voyait son corps se tordre dans des spasmes monstrueux. De son antre qui lui servait de bouche commençait à couler un liquide visqueux et jaunâtre. Elle se mit ensuite à cracher des insanités à en faire rougir la plus expérimentée des Severusiennes. Et pourtant, elles en connaissaient un rayon les bougresses ! La doyenne avait même eu il y a quelques temps, l'immense honneur d'être décorée de l'Ordre des Elucubrations Anales.
Cependant personne n'ose s'approcher d'Amducias, la laissant ainsi sombrer un peu plus dans son délire (ou Lubrikpark perso).
Quand soudain, une personne fait son entrée. Elle se dirige sous les regards apeurés de l'assistance vers la Possédée. Puis, d'un geste rapide, elle sort d'une de ses poches une croix avec un p'tit Sev tout nu dessus et hurle, les yeux emplis de détermination.
− VADE RETRO SATANUS !
A ces mots, le corps d'Amducias s'arque vers le ciel. Les cheveux d'Ilys également la faisant ressembler encore davantage à un lévrier afghan branché sur la haute tension. Les insanités redoublent, ainsi que les jets jaunâtres et puants. Ses cris se font de plus en plus inhumains puis, soudain, elle semble se calmer.
Le souffle court, le regard calculateur (type Furax Instrument PTDR 6969), un léger sourire sur les lèvres, elle se met à lui parler d'une voix de Barbie inventée par une Mary-Sue, et avec tout le mépris qu'il lui ait possible.
− Il me plaît de découper au couteau les poils de couilles frisés de Severus en quatre et après…JE LES TRESSE ! MOUAHAHAHAHA ! rit-elle avec sadisme.
L'assistance est sous le choc. L'incompréhension est la plus totale. Des questions se posent :
Comment pouvait-on être aussi cruel à pareille époque ? Qu'aura-t-on à la cantine ce midi ? Fromage ou dessert ? Terrible…
Il s'agissait d'un tel sacrilège, bon sang !
Ne se laissant pas abattre, l'exorciste décide de passer la vitesse supérieure et entreprend de combattre le mal par…le mâle.
− Vous ! interpelle l'exorciste en s'adressant au sosie berrichon. Venez par ici !
− Cerrrtain'ment pas ! répond-il toujours prudemment caché derrière l'instit qui, discrètement avec sa main passée dans son dos, tente de tâter la marchandise. Quant à y être, pourquoi se gêner ?
− OH OUIIIIIIIII ! VIENS PAR LA ! fait la Possédée les lèvres humides. VIENS QUE JE TE DELIVRE DE CE CARCAN DE TISSU ! BLEEEEUUUAAAAAARGGGG ! (Nda : borborygme de folie démentielle et avérée.) VIENS LA, QUE JE TE LA GOBE ! BLURP ! (Nda : borborygme de manque total de savoir-vivre), continue-t-elle en rampant lentement vers l'Homme qui grimpe sur le bureau, laissant des traînées de bave miroitant sur le sol.
− Kss ! Kss ! tente le sosie en direction de la dessinatrice en simulant les cornes du diable avec ses doigts, mais sans résultats. Changeant de tactique, il les place ensuite en forme de croix pour intimider la maline… toujours en vain. En désespoir de cause, il se contente de lever le majeur droit en repliant les autres doigts. Mais toujours dissimulé derrière cette bonne vieille Mémézaza bien ancrée au sol les jambes écartées.
La jeune femme progresse toujours jusqu'à arriver au bureau. Courageuse mais pas téméraire, l'instit s'écarte quand même de son chemin, laissant ainsi le sosie à sa merci.
− MAIS FAITES KEK'CHOSE ! panique d'une voix suraigüe le berrichon le pied agrippé par Amducias.
Cette dernière tire d'un coup sec sur le membre du sosie (Mais non ! Pas celui là ! Cochonnes !) ce qui le fait choir sur son postérieur. La Possédée en profite pour positionner sa bouche au niveau de sa braguette puis plonger son nez dans son pantalon et respirer profondément et ce, toujours sous le regard affolé de ce dernier.
− MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ BORDEL ! hurle-t-il, la panique lui faisant perdre son accent pendant un instant. JE PEUX CREVER, TOUT LE MONDE S'EN FOUT ! C'EST ÇA, HEIN !
− Mais non, mais non ! tente de le rassurer l'exorciste en prenant un cravache qui traînait sur le bureau. Bon maintenant ça suffit ! s'impatiente l'exorciseur en donnant un coup sur la croupe rebondie de la dessinatrice occupée à ouvrir la braguette de l'Homme avec les dents en grognant.
Contrairement au but recherché, cela l'excite encore plus. Un des policiers voulu l'abattre mais l'agent Djei le retint juste à temps. Il fut prié de ranger son arme, celle qui tire des balles.
− On devrait peut-être détourner son attention avec quelque chose qui lui ait cher, propose Mémézaza une brève lueur d'intelligence dans le regard.
− SON GOD ! s'écrit l'agent Djei en fouillant dans le sac d'Amducias. Elle l'aime tant ! C'est un vieil Ami ! Moulé d'après certaines descriptions snapiennes…
− Donnez-le moi ! ordonne l'exorciste. Nous n'avons plus rien à perdre !
Il commence par retirer une à une les piles contenues dans l'engin, les faisant tinter dans sa main. A ce bruit, Amducias cesse de ronger le slip du berrichon qu'elle avait entrepris de bouffer goulûment.
Puis le préposé aux fess… aux messes allume un briquet et commençe à cramer le compagnon de plaisir de la dessinatrice en furie.
Un hurlement digne de Miss Teigne sodomisée par Dobby s'échappe de ses lèvres déformées par un rictus de haine. Son cri fini par mourir dans sa gorge quand elle voit que sous l'effet du cramage son god chéri laisse enfin couler une goutte mais qu'elle ne peut la lécher sans se brûler la langue.
Elle repousse alors un autre cri mais de frustration cette fois-ci, tel un Rusard voyant que sa chatte le trompe avec l'elfe de maison.
Les larmes aux yeux, des sanglots plein la gorge et la goutte au nez elle se relève lentement laissant ainsi de côté le sosie et son zizi. Ce dernier n'apprécie que moyennement. En effet, il lui plaisait d'être le centre d'intérêt de tout l'amphithéâtre.
Puis, Amducias semblant revenir à la réalité, s'approche de l'exorciste et lui prend son objet de plaisir tant adoré des mains. La lèvre tremblante, elle constate avec désespoir l'état lamentable dans lequel ce dernier l'a mis.
La tristesse cédant soudainement place à la haine, l'outragée, d'un geste rapide et d'une rare violence, se jette sur l'homme de foi et commence à serrer de ses délicates mains son petit cou fragile.
Trop fragile…beaucoup trop.
Le silence qui succède aux gargouillis du pauvre homme vient brutalement interrompre cette scène de folie meurtrière.
« Meurtrière » est bien le mot.
La jeune femme, sentant tous les regards braqués sur elle, desserre alors calmement son étreinte et se remet debout.
La respiration haletante, elle ne peut détacher ses yeux du corps inerte.
Mémézaza décide alors de s'approcher d'elle, et, en guise de soutien, pose une main consolatrice sur son épaule et lui susurre à l'oreille d'une voix douce.
− On peut dire que là, tu nous fous dans une sacrée chiure.
− Mais…mais…qu'est-ce que j'ai fait ? sanglote aussitôt Amducias en portant une main devant sa bouche.
Personne ne sait que faire.
Il en va de même pour les officiers de police. Pris subitement d'affection pour la jeune femme, ils hésitent entre la réconforter et remplir leur devoir … ou encore, la réconforter en la remplissant…
Elle semble si bouleversée, si fragile…tellement pas elle.
C'est ce moment que choisit Fanette pour revenir du No Man's Land où elle était partie pour cause de dépression quand les deux derniers sosies de Snape (le nain et la femme) ont débarqué dans l'amphi pour concourir.
Toute guillerette, un chapeau de sorcière sur la tête et suçant avec gourmandise une sucrerie, elle débarque détonnant ainsi avec l'ambiance macabre du moment.
− Ben alors ? Vous en faites des têtes d'enterrement ! lâche-t-elle à peine arrivée avec un large sourire niais.
Sourire qui ne tarde pas à s'estomper au vu du corps sans vie qui traîne lamentablement par terre.
Elle jette un regard interrogateur à Mémézaza qui ne peut que soulever les épaules en guise d'impuissance.
− Qu'est-ce qui s'est passé ? demande Fanette.
− Et bien voilà, lui répond l'instit en allant à ses côtés. Il semblerait, continue-t-elle en désignant le corps, qu'il ait fait un…petit malaise.
− Un petit malaise ? répète Fanette. Mais il est tout bleu, les yeux révulsés, la langue pendante et l'écume aux lèvres ! Et puis c'est qui d'abord ! s'écrie-t-elle.
− On ne peut pas dire qu'elle soit très perspicace la conférencière, se moque un des agents.
− S'il vous plaît Monsieur, le gronde l'instit, l'heure n'est pas à la plaisanterie. Il s'agit d'un prêtre…qui n'a été que très légèrement étranglé par Amducias, explique-t-elle à Fanette en tentant au maximum d'atténuer ses propos.
− BON DIEU DE BORDEL DE MERDE ! s'écrie une Fanette mortifiée, ELLE A TUÉ UN PRÊTRE ! Alors là, elle est bonne pour Azkaban et pour l'Enfer par la même occasion !
− Ne soyez pas ridicule voyons ! s'exclame Mémé. Tentons plutôt d'aider Amducias en trouvant une solution adaptée à cette situation…heu…quelque peu merdique.
− J'ai bien une petite idée, réfléchit à voix basse Fanette en regardant le coin sombre qu'est le No Man's Land mais ce n'est pas très honnête…
− MAIS ON S'EN FOUT ! ELLE VIENT DE ZIGOUILLER UN HOMME DE FOI ! ALORS AU POINT OÙ ON EN EST ! rugit tout à coup l'Agent Djei.
− C'est vraiment touchant ce que tu dis Djei, intervient timidement l'Assassin. Merci à vous toutes ! Cela me fait chaud au cœur ! Sincèrement !
− Bon alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? commence à s'impatienter l'instit. C'est quoi votre solution Fanette ?
Cette dernière, commence à prendre un air sérieux puis à se racler la gorge et c'est d'une voix calme qu'elle propose :
− La fuite ?
A suivre...
