Disclaimer : Severus Snape appartient à JKR. Le reste est à moi !

Genre : délires d'auteurs.

Rating : M.

AVERTISSEMENT : Je tiens à préciser que cette histoire est fortement déconseillée aux plus jeunes d'entre vous.

Remerciements à Zazaone qui a accepté de bêta reader. Merci aussi pour son inestimable collaboration et ses apports très cochons, avouons-le.

Note de l'auteur : C'est le dernier chapitre ! Je remercie grandement Zazaone pour sa review (qui fut la seule d'ailleurs ¬¬).

Merci ensuite à Darklinn, Louve26 et Titus de Mystique pour avoir mis cette histoire dans vos favoris.

Merci enfin à toutes ces fabuleuses auteuses qui se sont laissées martyriser…avec le sourire en plus !

DERNIER AVERTISSEMENT : comme toutes mes fics, il n y a rien d'intellectuel et beaucoup d'allusions grivoises (on a même dépassé le quota réglementaire sur cet épisode avec Zazaone…). Donc vous lisez en connaissance de cause et surtout, à vos risques et périls ! XD

Résumé des épisodes précédents : Amducias aux dernières nouvelles avait pété un plomb à la vue de l'énorme engin du Berrichon. Possédée par le démon de la lubricité, elle a agressé le sosie. Puis un exorciste est arrivé et a voulu, afin de la soigner brûler son objet de plaisir (le gode donc…). N'appréciant pas, Amducias l'a étranglé. Fanette est reviendue du No man's land et a proposé en voyant le corps du prêtre, de fuir.

Ce chapitre intègre (Woah! Comment j'arrive à m'adapter moi!) le changement d'identité webique de Djeiyanna qui est devenue Darklinn.

Bonne lecture.

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− Bon alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? commence à s'impatienter l'instit. C'est quoi votre solution Fanette ?

Cette dernière, commence à prendre un air sérieux. Elle s'était longuement entraînée devant le miroir des WC hommes (enfin, c'est ce qu'elle avait prétendu quand on l'y avait surprise…). Puis après s'être raclée la gorge, elle propose d'une voix calme :

− La fuite ?

– Alors là, bravo ! raille Mémézaza en applaudissant mollement. Vous en avez d'autres des comme ça ?.! Comme si personne n'y avait déjà songé ! Comme si personne ne s'était dit « Tiens, je m'en irais bien en toute discrétion, en les laissant se démerder. Qu'ils aillent tous se faire foutre finalement… ». Hein ?.! Dites-moi, ça ne vous a jamais traversé l'esprit ? s'écrit-elle en se tournant vers le reste du groupe.

– Non, affirment-ils en chœur, le regard réprobateur.

Vexée et réalisant qu'elle venait de se trahir elle-même, l'instit' perfide tente de faire diversion en poussant un cri strident, l'index pointé vers une personne imaginaire censée se trouver derrière eux.

Espoir fou. Tentative vaine.

Personne ne se retourne.

Tout le monde la fixe avec miséricorde.

Honteuse et réalisant qu'elle venait de se ridiculiser toute seule, l'instit' risible reprend la parole et lâche sur un ton dramatique.

– L'agent Djei n'est pas celle que vous croyez qu'elle fusse z'été.

En d'autres circonstances, de telles paroles lui auraient valu un aller simple pour la maison de retraite « Les pâquerettes par la racine ».

– De quoi ! s'exclame l'intéressée, outrée. Non mais ça ne va pas ! Qu'est-ce qu'elle raconte !

– Cette femme, reprend-t-elle sous le regard dubitatif (Et non du bite hâtif comme pensait le Berrichon qui ne connaissait pas le genre féminin…de son engin ! Pour l'autre…genre féminin, les femmes quoi, son engin lui ouvrait bien des portes) de l'assistance croyant qu'il s'agissait d'une nouvelle diversion de sa part (ce qui n'est pas complètement faux…), nous a menti sur sa véritable…identité !

Tadaaaaaaam ! (Musique mystérieuse)

– Cette folle affabule !

– Aha ! s'écrit triomphalement l'instit'. Le fait qu'il y ait beaucoup de « f » dans sa phrase n'est-il pas la preuve flagrante de ce que j'avance ! F comme fourbe ! F comme félonne ! F comme–

– FERME TA GUEULE OU J'TE FLAGELLE! rugit l'agent Djei, hors d'elle, prête à lui sauter dessus mais retenue avec force et moult élégance par le sosie berrichon. La si innocente Mémézaza n'ayant pas l'habitude d'ouïr de tels propos en détourne le regard rougissante et impatiente des promesses formulées en guise d'insultes.

– Oh ! Mais quelle indécence ! murmure-t-elle, mentant effrontément.

– Ecoutez, intervient Amducias, je ne veux pas casser l'ambiance, continue-t-elle en mimant des guillemets avec ses doigts, mais bon, éventuellement, on aurait un cadavre sur les bras et une proposition de fuite toujours en attente ainsi qu'un amphi bourré de témoins. Ils ne semblent pas réaliser ce qu'il se passe en ce moment, fait-elle à mi-voix…il est vrai qu'une majorité de blondes compose l'assistance (Dame Djei accuse le coup en silence, elle-même étant d'une blonde attitude. Mais est-elle vraiment en position de la ramener ?) alors vos histoires de fausse identité, c'est bien gentil, mais ça ne nous sort pas de ce merdier pour lequel, je tiens à le préciser, je ne suis pas entièrement fautive en fin de compte (regard discret vers l'auteuse). Alors voici ce que je propose : primeur, on règle fissa ce problème avec Djei ou qui que soit qu'elle fusse z'été, secondaire, on se casse et surtout trimaran, ON FAIT QUOI D'EUX ! termine-t-elle en désignant le Reste du Monde en train de les fixer.

L'esprit aussi vif qu'un…euh…un vif d'or ? Fanette fait signe à ses acolytes de se regrouper en mêlée, tels des rugbymans.

– Am' n'a pas tout à fait tort, approuve-t-elle en chuchotant (bien qu'elle ait eu du mal à comprendre la dernière phrase d'Amducias qui était plus difficile à déchiffrer que le mode d'emploi en chinois de son défunt gode). Djei, dis-nous tout. N'ai crainte, nous ne somme pas là pour te juger ni te caresser mais bien pour t'écouter.

Après un moment de silence, l'agent Djei consent à s'expliquer.

– Je…c'est vrai ! Je ne m'appelle pas Djeiyanna mais Darklinn en vérité ! Et je ne suis pas celle que je prétends être !

Un mini brouhaha se fait entendre (ben vi ! ils ne sont plus beaucoup et ils doivent être discrets!) suite à cette révélation. L'autorité naturelle de Fanette refaisant surface. Celle-ci, d'un signe de la main fait revenir le calme et encourage Djei…pardon, Darklinn à poursuivre.

– Avant de devenir Agent du NC 17 et de réaliser une brillante carrière dans le dessin, j'étais tout bonnement…oui, j'étais…pardonnez-moi, mais j'ai quelques difficultés à me rappeler ce passé si sordide, fait-elle posant un main sur son cœur, et j'ai beaucoup de mal à avouer mes fautes…

– Faudrrrait p'tet accélérrrer le mouv'ment, non ? J'entends des brrruits au loin comme si une escouade de CRRRRS fonçait surrrr nous…

– Faut le dire si ma vie ne vous intéresse pas ! se vexe l'Agent Klinn. Donc, je disais que je n'étais pas celle que vous croyez que je fûtes z'été. Avant, j'étions–

Mais elle est interrompue par le grincement sinistre des portes de l'amphithéâtre. Intriguée, chaque âme présente en ce lieu tourne lentement la tête vers elles. Une main d'homme tenant un objet cylindrique, fait une apparition discrète dans l'entrebâillement puis lâche l'objet qui dévale les escaliers menant au bureau dans une sorte de trajectoire aléatoire et dans un bruit métallique pour finir, cahin-caha, son petit bonhomme de chemin aux pieds de nos comploteurs.

– Hum, ça me rappelle quelque chose, chuchote Amducias, les yeux plissés, preuve d'une réflexion intense chez elle. J'ai la vague impression d'en avoir déjà vu…comme lors de cette manifestation où l'on militait pour le « Bondage Libre » avec Mémézaza…

– Oh ! Mais bien sûr ! s'exclame cette dernière. Il s'agit d'une–

Tadaaaaaaam ! (Musique mystérieuse)

– Hey ! Elle m'a coupée la parole avec sa musique débi–

Tadaaaaaaam ! (Musique mystérieuse. Bwahahha ! L'auteuse se marre)

– Non mais c'est fi–

Tadaaaaaaam ! (Musique mystérieuse)

– Salooooooooooo–

Tadaaaaaaam ! (Musique mystérieuse)

– Hiiiiiiiiii ! cri légèrement hystérique Mais il s'agit d'une bombe ! lâche une des jeunes femmes du public en interrompant l'auteuse. Certaines cessèrent leurs simagrées, cherchant du regard Brad Pitt, Jack Gyllenhall, Snape, Rusard ou une quelconque bombe sexuelle de leurs rêves.

Elle n'a pas le temps de préciser qu'il s'agit d'une bombe, certes, mais lacrymogène que toutes ses camarades, redescendant sur terre et prises de panique, se mettent à courir dans tous les sens en criant en vrac :

– On va tous mourir ! (Dit par la majorité d'entre-elles)

- Ave Krishna! (Dit par une minorité d'entre elles.)

– Mais où est la sortie ! (Dit aussi par la majorité)

- Ce sont les portes d'entrée. (Dit par une matheuse transgénique logiquement égarée.)

– J'ai les cheveux fourchus ! (Dit par Crystall, serveuse intérimaire au Macumba Night)

- On s'en fout (Dit à juste titre par la conférencière les pieds sur terre)

– A bas le CPE ! (Dit par Lilou Black qui, dans cette folle ambiance, avait l'impression de se retrouver en Mai 68)

- Vive le Grodick de Villepain (Hurle une folle.)

– Je veux faire l'amour une dernière fois avant de mourir ! (Dit par Darklinn)

– Avec moi ! Avec moi ! (Dit par un des policiers)

Et là, c'est le drame.

Faisant fi de la panique déjà instaurée par son unique présence, la bombe, comme dotée d'une intelligence ou alors (ce qui est le plus probable) déclenchée à distance, libère au sein de l'amphi son gaz, provoquant ainsi irritation des yeux et gêne respiratoire.

Celui du Berrichon, du coup, passe totalement inaperçu… Ah ! La soupe aux choux !

Tout le monde tousse, crache, se mouche, pleure, gémit, vomit.

La terreur règne.

Le désarroi est le plus total.

Profitant de cette scène dantesque, une compagnie de CRS (nous avons appris plus tard, qu'ils avaient été appelés par le Président de l'Université quand ce dernier a eu vent qu'un groupe de manifestantes avaient pénétrés dans un amphi……bravo les Sirusiennes ! Tout ça c'est de votre faute !) se met à charger.

Dorénavant, c'est chacun pour soi, et Fanette pour tous !

Mais la bataille est brève.

Tout le monde se défile face à l'imposante matraque que chaque CRS brandit (sauf peut-être Amducias qui voit son côté masochiste ressortir…il est dur de perdre ses habitudes aussi perverses soient-elles.)

Un silence pesant est revenu au sein de l'amphithéâtre.

On peut seulement entendre un couinement émis par la meurtrière.

En effet, aucun membre de la Compagnie Républicaine de Sécurité n'a voulu la châtier malgré ses diverses provocations : Tirage de langue (en en espérant une autre), montrage de fesses (seront-ils tentés), levage de doigt (symbole phallique à placer au bon endroit). Mais un sourire effleure ses lèvres (maigre consolation) quand on lui met les menottes lui faisant ainsi se rappeler quelques souvenirs émouvants.

– Avec tout ça, dit Fanette pendant qu'on lui passe les menottes, je n'ai pas fini ma conférence.

– Et moi, personne ne sait qui j'étions, intervint Darklinn, un peu vexée quand même.

– Vous croyez que j'aurais des problèmes vu que je suis instit, dit à son tour Mémézaza, angoissée.

– Ah ben ça, fallait y penser avant, fait Amducias, la future condamnée à perpétuité.

– On est rrrapid'ment dépassé parrr les évèn'ments dans ce genrrre de situation.

– Moi je dis que c'est un complot tout ça ! s'exclame Lilou en tentant de mettre un cou de boule au CRS qui la tenait. Elle aurait mieux fait de réfléchir avant d'agir : il n'avait pas quitté son casque avec visière.

– N'empêche, l'interrompt Ilys, il y a une moralité à toute cette histoire.

– Ce qui serait étonnant, note la bêta readeuse, étant donné son contenu hautement immoral.

– Et laquelle ? font les jeunes femmes en chœur pendant qu'on les installe dans le panier à salade.

– Et bien, continue-t-elle alors que la camionnette se met en marche, quoiqu'on dise ou quoiqu'on fasse…SIRIUS BLACK RESTE LE MEILLEUR !

– C'EST UN SCANDALE ! réagit aussitôt Fanette en lui sautant dessus au risque de faire faire une embardée au véhicule.

– OUAIS! SIRI D'AMOUR! rugit Lilou.

– SEVERUS SNAPE EST NOTRE MAÎTRE A TOUTES ! braille la future ex-instit en s'asseyant sur la tête de cette dernière (tombée au sol suite à la secousse provoqué par la rixe entre l'ex-conférencière et la Folle Sirusienne) pour tenter d'étouffer ses paroles.

– OSCOURRRRRR ! supplie le Berrichon attaqué violemment par Amducias, son Démon de la Lubricité refaisant surface, et encouragée avec enthousiasme par l'Agent Klinn.

– Mais qu'est-ce qui se passe ? demande le chauffeur du véhicule suivant le panier à salade qui zigzaguait méchamment au risque d'écraser une personne âgée sortie acheter son pain ou pire, d'occire son chien dénommé Kiki.

Ils sont, tous les deux, épargnés de peu par le premier véhicule.

– Des fous je te dis, s'exaspère son collègue en secouant la tête, des fous…

– HI HI HI HIAAAAAAAAAAARKKK ! C'est bien vrai ça ! les suprend La Folleuh en surgissant dont on ne sait d'où, en plaquant ses mains sur les yeux du chauffeur qui en perd le contrôle de son véhicule.

Kiki n'en réchappera pas cette fois…

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FIN DE L'HISTOIRE !