Chapitre 2 :

S (« perdu… à jamais perdu… ») Je suis contente pour toi, pour vous ! Félicitations !

V : Merci. Ca me fait plaisir que tu sois heureuse pour moi… j'espérais que ce qui s'était passé le soir de la chute du SD-6 était passager… et c'est la cas… j'ai eu peur.(sourire chaleureux) Je te laisse à tout à l'heure !

S : « Quel salop !Je… C'était pas passager…je… »

Sydney éclata en sanglots. La vie était vraiment injuste avec elle. Elle avait réussi à mettre au fin fond de son esprit cette soirée-là et lui.. en quelques secondes il la lui rappelle.

S »Non Syd il faut que tu reprenne ! Bordel tu vas pas être comme ça à chaque fois qu'il te parle de sa vie personnel !… Non ne pas retomber ! Syd, t'es un agent, t'es forte ! Bordel !… Mais ça fait tellement mal !… Il faut que je me reprenne, je peux pas tomber en ruines à chaque fois qu'il me parle, qu'il… Non ! Il faut que je sois insensible… de glace… comme Sark quoi !… Non non non non non ! Je vais pas copier Sark tout de même !Il a torturé Will… il… c'est Sark quoi ! »

Sydney jeta un coup d'œil à l'horloge. 8h45. Il était temps qu'elle aille au debriefing sinon Kendall allait encore lui passer un savon. Elle quitta à regret son bureau et se dirigea vers la salle à travers les différents couloirs.

A des kilomètres de la jeune femme, un jeune homme aussi se dirigeait vers la salle où son patron l'attendait pour lui donner une nouvelle mission.

J : « Je me demandes si la CIA va envoyer l'agent Bristow (un sourire sadique se dessina)… que je lui fauche une nouvelle fois ce qu'elle était venue chercher sous son nez. »

Du haut de son mètre quatre-vingt trois, de son air arrogant, il entra dans la pièce. Une personne ne le connaissant pas aurait vu entrer un jeune homme au visage angélique, pur. Mais la vérité était tout autre. L'homme qui l'attendait était aussi angélique que Sark.

A(comme Arvin Sloane) : Mr Sark ! Je commençais à penser que vous ne vouliez pas de cette mission !

J : Vous savez que j'adore me faire désirer.

- K : Nous n'attendions plus que vous agent Bristow.

Sydney s'assit sous le regard pesant de Vaughn, Jack, Weiss, Dixon et même Marshall qui était arrivé avant Sydney, ce qui était rare venant de sa part.

Kendall actionna la vidéo laissant apparaître une photo de parchemin.

Sloane esquissa un sourire et lui tendit une feuille.

- K : Ceci est la photo d'un parchemin. Je pense que tout le monde a dû comprendre ; il a été écrit par Milo Rambaldi. Ce parchemin est exposé au musée de Poitiers depuis ce matin. D'après ce que les analystes ont pu en déduire des autres pages du livre, ce parchemin est d'une grande importance.

A : Sur cette photo se trouve celle d'un parchemin. Il m'est très précieux, c'est un parchemin manquant dans le livre de Milo Rambaldi. Il est dit qu'elle nous fera la révélation d'un élément important. Vous…

- S : Quel importance ?

J : Lequel élément ?

A : Vous n'avez pas à le savoir…

- K : Vous le saurez en temps et en heure.

Sydney s'enfonça un peu plus dans son siège. Et voilà. Un secret de plus qu'elle n'apprendrait que dans deux possibilités :

. qu'il révèle quelque de très infime.

. que l'information trouvé serve pour une mission.

Elle, elle ne servait qu'à aller chercher l'objet de Rambaldi au risque de sa vie et le donnait à la CIA.

« Comme un toutou qui suit son maître », elle se rappela cette phrase qu'elle avait dite à Sark lorsqu'il avait été recruté au sein du SD-6. Cette réplique cinglante pouvait maintenant s'appliquer à elle. En fait non, elle s'était toujours appliqué à elle. Elle allait chercher des objets et les ramenait à son patron comme un toutou ramène à son maître un morceau de bois.

Sark ne laissa rien paraître mais intérieurement il commençait à en avoir marre de faire le toutous, d'aller chercher ce que désirent Sloane sans pouvoir savoir à quoi ça va servir, ce que cela pouvait révéler, en quoi ça l'aidait. Non, jamais rien. Juste un simple « merci » et un « vous pouvez disposer ». Mais il ne pouvait rien faire, rien dire, il n'était pas encore assez célèbre dans le milieu pour pouvoir abandonner un chaperon, enfin un collaborateur pour bosser seul !

A : Vous irez à Poitiers, là-bas, il y a un musée où est entreposé ce parchemin. Je voudrais que vous le voliez pour moi.

- K : Agent Bristow vous partez ce soir pour Poitiers où vous cambriolerez un musée. Pour…

Sydney hocha la tête. Vaughn était perplexe.

V : Monsieur ? La CIA va cambriolé un musée ?

K : Oh ! J'avais peut-être oublié de vous dire quelque chose. Le musée appartient à un revendeur d'œuvre d'art volé. Dont ce parchemin fait partie.

Vaughn fut satisfait de sa réponse car il se rassit plus confortablement dans son siège.

K : Donc, pour tout ce qui est technique, Agent Bristow, vous irez voir Marshall.

Sydney acquiesça.

K : Le briefing est terminé.

Sans qu'elle ne prononça aucun à l'adresse d'une des personnes présentes, elle sortit de la pièce et de dirigea vers le bureau de Marshall.

Sark ne fit qu'acquiescer et sortit sans un mot.

J « Et voilà. Encore une mission pour ce cher Sloane. »

S « Et voilà. Encore une mission pour cette chère CIA. »

Après être passé chez Marshall, Sydney passa chez elle, préparer ses affaires. Sur la porte du frigo, Fran avait laissé un mot à son attention.

« Je rentrerais tard ce soir, ne m'attend pas. »

Avant d'oublier, Sydney prit son portable et laissa un message sur la boîte vocal de son amies pour l'informer qu'elle partait en voyage d'affaire.

Et voilà, malgré le fait d'avoir toujours ses deux meilleurs amis, Sydney était toujours et encore seule. Maintenant elle le voyait. Avant elle se faisait l'illusion d'être entouré, mais en fait non, Fran et Will ne sont plus vraiment ses amis. Bien sûr elle se confiait à eux, bien sûr elle pouvait faire des sorties, mais elle ne leur disait pas tout, elle leur cachait la moitié de sa vie, elle leur cachait une partie d'elle : l'agent Sydney Bristow. Si dans sa vie de femme elle n'avait plus de réels amis, alors qui dans sa vie d'espionne pouvait-elle considérer ainsi ? Il y avait Vaughn, mais depuis son mariage elle ne le considérait plus que comme un coéquipier, rien de plus rien de moins. Il y avait Dixon et Marshall mais eux bien qu'elle les considérait bien plus que comme des coéquipiers, elle en se voyait pas leur parlait de ses problèmes personnels, de Vaughn, de son amour pour lui, de ses réflexions sur eux, sur elle, sur Sark, sur sa vie…

Elle avait fait le tour de ses proches… et la conclusion qu'elle en fit ne fut pas brillant : aucun véritable ami.

Quand Sark rentra chez lui, cette même après-midi, il n'y avait personne qui l'attendait, ni même un mot sur la porte du frigo. La solitude il la connaissait et il ne s'était jamais voilà la face. Il avait appris à aimer cette solitude. Les seuls personnes qu'il côtoyait, était des relations professionnelles. Sauf une fois. Une seule fois il avait eu plus que des rapports professionnels avec quelqu'un . Allison. Allison Doren. Il l'avait connu par un contact. Il était alors à la recherche de quelque chose et son contact lui avait dit qu'Allison pourrait l'y aider. Pour la première fois de sa vie, il avait fait équipe avec quelqu'un. Au cours de la mission, il avait admiré son efficacité, son talent, mais aussi la façon de rester aussi froide en effectuant la mission, en tuant. Il avait adoré ça. Sark, grâce à son charme naturel, avait pu coucher avec Allison. Au début, leur relation n'était que purement physique, seulement, encore novice dans le maniement des masques impassibles et des refoulements de sentiments malgré sa formation du projet Christmas, il était tombé amoureux d'Allison. Il avait eu un semblant de bonheur… jusqu'à ce qu'elle se fasse tuer en mission. A ce moment-là, son cœur devint pierre, Sark avait adopté un masque et une telle carapace qu'aucun sentiment ne pouvait forcer. C'est à partir de ce moment-là qu'il n'avait plus d'attache, plus d'amis, plus personnes…

Chacun d'un côté de la planète, Sydney et Sark firent leur sac et prirent leur avion pour Poitiers.

22h25.

La relève allait bientôt prendre place. Sydney se dirigea vers la porte arrière du bâtiment. Sur les deux possibilités d'entrée dans le musée, la CIA avait opté pour celle-là. Celui lui évitait de devoir grimper au mur (nan nan pas aux rideaux !).

22h30.

Le changement de garde se mettait en place. Sydney avait débranché la caméra de surveillance et l'alarme de la porte arrière. Elle entra sans qu'aucun garde ne la voit. Elle se trouvait dans la partie préhistorique du musée. Plusieurs crânes était exposé, ainsi que des squelettes d'aurochs.

S : Basecamp ici mountainer. Je suis dans la place.

V : Ok mountainer. Prenez le couloir à votre droite.

Elle s'y enfonça. Le couloir était illustré de tableaux. Chaque couloir devait représenter une époque. Ce couloir était celui de l'époque Contemporaine (bon ok si je me goure que quelqu'un me le dise car je ne m'y connais pas du tout en époque que ce soit en littérature, en peinture ou autre…lol). Elle n'aurait pas été en mission, Sydney aurait bien aimé s'arrêter pour les contempler.

S « Note : faire un tour à Poitiers pendant les prochains congés. »

Les tableaux avaient tout de même captivés l'attention de Sydney car au détour d'un couloir, elle fut attaqué par un garde. La surprise des attaques du garde donna à celui-ci l'avantage durant quelques secondes. Mais lorsqu'elle reprit ses esprits, il fut KO en seulement 3 secondes.

« Au moins, j'aurais fait mon effort physique de la journée ! »

Sydney devenait de plus en plus sarcastique au fil du temps.

V : Mountainer, la salle se trouve sur votre gauche.

Suivant les dire de Vaughn, elle entra dans la salle.

Le parchemin se trouvait au milieu de la pièce. Il était posé sur un socle enfermé dans une sorte de cage en verre. Sydney s'approchait de l'objet quand une ombre se dessina à l'embrasure de la porte opposé.

: Sydney !Quel plaisir de vous voir ici.

S : Sark.

J : Heureux que vous vous souveniez de moi.

S : Comment vous oubliez ?

J : Mais je ne veux pas que vous m'oubliez. Alors cette fois-ci, vous œuvrez pour l'oncle Sam ?

S : Et vous pour Sloane à ce que je vois.

J : Faut bien subvenir à ses besoins. Et pis, Sloane doit mieux payer que l'oncle Sam !

S : Assoiffé par l'argent maintenant ? Vous vous diversifiez dites-moi !

Les deux espions, durant leur petit dialogue amicale, s'était rapproché du parchemin. Sark et Sydney était prêts à se battre.

J : Je vois que nous n'allons pas régler cette affaire autour d'un thé.

S : Je n'aime pas le thé de toute façon.

J : Vous ratez quelque chose. Le thé a…

S : Ce n'est pas que cette conversation me dérange mais je n'ai pas vraiment l'envie de me faire attraper alors…

Sans laisser à Sark le temps de répliquer elle l'assena d'un coup de pied, enchaînant avec un bon uppercut qui frappa Sark au menton. La rapidité de Sydney augmenta le temps de réaction du jeune homme. Il reprit tout de même du poil de la bête. Les coups de pieds, les coups de poings et autres coups s'enchaînèrent avec rapidité et agilité. Soudain, Sark d'un balayage mit Sydney au sol et avant qu'elle ne puisse se relever, il s'assit à cheval sur Sydney.

Sydney était mal à l'aise vis-à-vis de cette position. Ce n'est pas qu'avoir sur elle un homme lui déplaise, qui plus est beau garçon, assez musclé sans être « musclor » et il était intelligent. Mais il restait tout de même Sark !

Sark, quand à lui, il croyait que cette position dégoûtait Sydney, à cette pensée il affichait un sourire arrogant mais néanmoins triomphant. Ce sourire même que détestait Sydney.

S : Dégagez de là Sark !

J : Vous n'êtes pas bien là ?

S : …

J (voyant que même si elle ne disait rien, son visage exprimait tout sa colère) : Nous avons déjà travailler ensemble.

S : Et alors ?

J : Je renouvelle mon offre. Venez travailler avec moi. (sensuellement) Je vous offrirais TOUT ce que vous voulez.

Le visage de Sydney se tendit. Au contraire de la dernière fois, elle ne savait que répondre, autrefois elle avait quelque chose pour laquelle se battre : Vaughn. Maintenant, il ne lui restait plus que son existence à sauvegarder. Pourquoi ne prendrait-elle pas une autre voie où elle pourrait trouver un but ? Où elle pourrait trouver un bonheur auquel elle aspire? Mais… elle collaborerait avec un terroriste… avec le « mauvais » côté.

Sark était perplexe. L'attitude de Sydney le surprenait. Sydney paraissait considérer sa proposition sérieusement. Pourtant il croyait qu'elle était loyale à la CIA

J « Eh ! c'est moi qui ait ma loyauté très flexible ! » (sorry j'ai pas pu m'en empêcher)

Et le fait qu'elle puisse envisager son offre était pour lui quelque chose.. d'inimaginable.

- S : Je…