Chapitre 6 :
Ce fut la lueur du jour qui réveilla la jeune femme. La voix d'une autre femme vint la bercée.
- : La marmotte est levé. Alors bien dormi ?
- : Mmmmmmmh. La nuit a été courte quand même…
- : La sortie avec Julian a été longue… mais j'ai beaucoup aimé…
- : Fran !
- F : Quoi ?… Désolé si moi je veux vivre Sydney ! Je te rappelle que 'on a toutes les deux perdues notre fiancé ! Mais il faut continuer à vivre Syd ! Dan…
- S : Je sais ! Je sais. Mais…
- F : Mais quoi ? Ne veux-tu pas mon bonheur ?
S : Si bien sûr.
S : « Mais pas avec lui ! »
- F : Le sujet est clos. Je vais prendre mon petit déjeuner à l'hôtel.
S : Je m'habille et je te rejoins.
Alors que Fran sortait de la chambre, Sydney se levait du lit. Ses dernières pensées, celles qu'elle avait eu juste avant de s'endormir. Elle ne pouvait rien faire, elle était pieds et bras liés, elle ne pouvait compter seulement sur Julian. Compter sur Julian ? Elle aurait tout vu : « draguer » Sark, collaborer avec lui (2 fois) et maintenant compter sur Julian sans aucun moyen de pression.
S : « Beau travail Sydney ! »
Au bar de l'hôtel :
- : Julian ! Comment allez-vous ?
- J : Bonjour Fran. Je vais bien, merci, et vous ? Bien dormi ?
F : Très bien.
F « J'ai rêvé de vous, ça ne peut qu'être bien »
- J : Sydney n'est pas avec vous ?
F : Elle arrive, elle vient juste de se réveiller. Une vraie marmotte !
Sark éclata de rire. Fran le suivit. Mais une image vint s'immiscer dans la visualisation de la marmotte-Sydney dans l'esprit de Sark. Sydney était vêtue d'un manteau blanc, la capuche remontée et bordée d'une fourrure.
- S : Bonjour !
- J (ayant peur) : Ah !
- S : Vous aurais-je fait peur Julian ?
- J : Non bien entendu. Seulement sorti brusquement de mes réflexions…
- S : Ah… Vous lisez le journal ?
- J : Bien sûr.
- S : Quelle nouvelle alors ?
- J : On a retrouvé un homme mort dans un ravin à l'autre bout de la ville…
F : Un serveur.
Sydney regarda choqué Sark.
S : « Alors comme ça même ici il avait continué… »
- J : Les policiers ont retrouvé rapidement l'assassin… sa femme l'avait vu dragué une autre jeune femme… crime passionnel…
Sydney s'assit et commanda son petit déjeuner.
- S : Sinon Julian, bien dormi ?
- J : Oh, vous savez, une nuit comme les autres. Et vous ?
- S : Bien.
Fran :
Une nuit comme les autres ? Une nuit… ? C'est… ce n'est… je…
Un sentiment de jalousie vint lui serrer le cœur. Le changement de comportement de Julian vis-à-vis de Sydney la perturba. Avec elle, il était séducteur, charmant ; avec Sydney, il était provocateur, arrogant. Mais qui était le vrai Julian… ou bien était-ce le mélange des deux ? Mais Fran avait-elle celui qui pourrait la rendre heureuse ?
Un doute, ce doute, cette jalousie saisit son cœur. Depuis qu'elle était séparée de Charlie, jamais, au grand jamais, elle ne l'avait ressentie et là, au plus profond de son être, une force, une ombre s'était réveillé, un outil de destruction était actionné.
Les deux espions, les deux experts en l'art de détecter tout changement de comportement ne remarquèrent rien, trop occupé à s'affronter du regard.
Un nouveau combat s'était déclaré. Encore. Chaque rencontre signifiait un nouveau défi, un nouvel affront. Et pourtant, aucun des deux ne sortait victorieux. Nul ne savait ce qu'il cherchait. Eux même ne le savait pas, c'était une sorte de force intérieur qui les poussait. Pourquoi ? Seul leur avenir pourra y répondre.
Cela faisait 5 minutes que nul n'avait parlé, que personne n'avait osé rompre le silence qui régnait, personne…
DRING DRING
… sauf le portable de Sydney et…
- S : Allô ?
- : Sydney ? C'est moi.
- S : Papa ?
- B : Oui. Alors tu passes de bonnes vacances ?
- S : 30 secondes. (à Julian et Fran) Je reviens. (à Jack) Pourquoi tu m'appelles ?
- B : Nous avons réussi à décoder le manuscrit de Rambaldi.
- S : Alors ?
- B : Rentres.
- S : Absolument hors de question ! Comment j'expliques ça à Fran et Ju.. Julie ?
- B (suspicieux) : Qui est Julie ?
- S : Une jeune fille que Fran et moi avons rencontré ici.
- B : Oh.
…
- S : C'est tout ce que tu voulais me dire ? Sinon, on peut se…
- B : Du mensonge naîtra l'artisan. Un démon au visage d'ange, un garçon aux cheveux blonds comme l'or au soleil, ange aux yeux bleus comme la pureté du ciel, de l'eau. Il grandira. Que le bien ou le mal soit sa vie, son chemin croisera celui de l'élu, la femme de la prophétie. Une rencontre déclenchera un nouveau tournant dans leur vie. Mais cette rencontre sera aussi celle qui marquera le début d'une vie commune.
Une ultime rencontre marquera la fin de cet affrontement, un élément nouveau entrera dans leur vie : le désir de connaître l'autre. Un sentiment pure naîtra.
L'élu et l'artisan. Comme la lune et le soleil, l'eau et le feu, ils seront à jamais inséparables.
- S : …
- B : Sydney ?
- S (sous le choc): Je suis toujours là.
- B : Tu vas bien ?
- S : Bien sûr ! Vous avez réussi à savoir de qui il s'agit ? Cet artisan ?
- B : Nos analystes n'ont rien trouvé…
- S : A qui penses-tu ?
- B (mentant) : Pour le moment personne.
S : « Mais bien sûr ! »
- S : Je dois y aller, on m'attend.
- B : D'accord. Dis bonjour à Fran.
- S : Salut.
Elle raccrocha mais ce n'est pas pour autant qu'elle rejoignit les deux autres. Elle s'appuya contre la rambarde qui se situait à côté d'elle. Ses épaules tendues, son regard perdus dans l'horizon. Sydney réfléchissait à ce que venait de lui apprendre son père.
L'artisan… un garçon aux cheveux blonds…aux yeux bleus… l'élue… désir de découvrir l'autre… sentiment pur…
S : « Je n'y crois pas.. comment… »
Jack :
« … Sark peut-il faire partie de cette prophétie ? Qu'a donc en tête Rambaldi ?
J'aime pas ça. Tant de questions sans réponses et Sydney est en jeu. »
Jack était assis à son bureau. Il réfléchissait au comment il pourrait sortir de cette impasse. Depuis 5 minutes il s'acharnait sur son ordinateur. Rien. Aucune info à la hauteur de ses espérances.
Il ne lui restait qu'une solution.
Irina.
Elle sentit une présence derrière elle. La personne s'arrêta à quelques mètre d'elle. Il ne voulait pas la déranger. Il attendait qu'elle fasse le premier pas. Inconsciemment, il ne voulait plus jouer avec elle, il avait vu, dès qu'il l'avait aperçu, que quelque chose clochait. Bien qu'il n'avait jamais été son confident, il n'attendait que ça, qu'elle lui parle d'elle-même de ses problèmes.
1 minutes.
3 minutes.
5 minutes.
Il se retourna. Elle ne lui faisait pas assez confiance. Un pas. Puis deux.
- S : Du mensonge naîtra l'artisan. Un démon au visage d'ange, un garçon aux cheveux blonds comme l'or au soleil, ange aux yeux bleus comme la pureté du ciel, de l'eau. Il grandira. Que le bien ou le mal soit sa vie, son chemin croisera celui de l'élu, la femme de la prophétie. Une rencontre déclenchera un nouveau tournant dans leur vie. Mais cette rencontre sera aussi celle qui marquera le début d'une vie commune.
Une ultime rencontre marquera la fin de cet affrontement, un élément nouveau entrera dans leur vie : le désir de connaître l'autre. Un sentiment pure naîtra.
L'élu et l'artisan. Comme la lune et le soleil, l'eau et le feu, ils seront à jamais inséparables.(vous allez pouvoir l'apprendre par cœur ! lol)
Au premier mot de Sydney, Sark s'était retourné vers la jeune femme. Elle était toujours tourné vers l'océan. Son regard encore perdus, cherchant des réponses dans l'infini.
Cette vision lui serra le cœur inconsciemment, mais il ne fit aucun geste pour la réconforter.
J : « L'artisan… un garçon aux cheveux blonds…aux yeux bleus… l'élue… désir de découvrir l'autre… sentiment pur…comment moi, le tueur froid et Sydney, l'espionne de la CIA, pourrions-nous partagé ce « pur sentiment » ? Etre amoureux l'un de l'autre… pfff… qu'est-ce que ce nostravinci a encore inventé… toutes ses prédictions étaient vraies… alors… NON ! Cela ne se peut… »
Jamais au grand jamais, lui et sa pire ennemie pourrait… non… entre l'amour et la haine il n'y pourtant qu'un pas…
D'un silence accord commun, ils décidèrent de rejoindre Fran. Quand ils arrivèrent, elle s'était changée.
F : Ah vous voilà enfin tous les deux !
Aucune réponse.
- F : Ouhou je suis là !
- S : Désolé Fran. J'aime beaucoup ta robe.
- F : Merci. Et vous Julian ?
- J : Elle vous va à ravir.
- F (grand sourire) : Merci. Mais je dis toujours : l'avis d'un homme sur le style d'une femme est toujours le meilleur.
- J : Seulement si cette personne à du goût. (pas trop en train de jouer le modeste lui…)
F : Bien entendu.
Elle le dévorait des yeux. Il lui sourit. Elle le lui rendit. Elle, elle croyait qu'il jouait au même jeu qu'elle. Lui, il était passé en mode camouflage-séducteur : un sourire de séducteur, des yeux emplis mystère et le tout avec un zeste d'intérêt maintenant une certaine conversation.
Mais, ce n'était qu'un camouflage. Son esprit était perturbait. Il réfléchissait toujours aux propos de Rambaldi. Sydney était dans le même état que lui. En réflexion. Seulement, elle ne faisait rien pour permettre la continuité de la conversation. Elle était dans un sorte de mutisme, temporaire bien sûr, mais dans un mutisme.
La journée se passa ainsi, Sydney silencieuse, Fran draguant Julian et Julian jouant au petit jeu, mais toujours dans un état similaire à celui de Sydney.
Le soir, Fran ne réussit pas à s'endormir tout de suite. Toute cette journée repassa dans sa tête. Malgré les apparences, elle s'était rendue compte que quelque chose n'allait pas chez les deux jeunes gens. A son goût, Sydney avait dû apprendre une nouvelle qui l'a perturbé, Fran ne se faisait aucun soucis, elle allait l'apprendre, Sydney se confirait à elle un jour ou l'autre. Mais, elle ne comprenait pas pour quelle raison, Julian était préoccupait. Oh oui ! Il avait continué à la draguer, elle avait aimé ça mais… elle avait ressentie qu'il était tout de même ailleurs. Ce qui la perturbait c'était le fait que lui et Sydney aient la même absence au même moment (c'est parce qu'ils sont fait pour être ensemble… oops je devais plus intervenir !) Juste après le coup de téléphone. Et pourtant, il n'avait concerné que Sydney. Enfin c'est ce qu'elle avait cru , y aurait-il ou se serait-il passé quelque chose ? Non… cela ne se peut pas… mais se serait logique s'ils… s'ils se connaissaient déjà… Sydney et Julian… ennemis sûrement…ennemis ?…Quoique cela pourrait être logique, lui agent, elle banquière… mais cela voudrait dire…
Fran s'endormit au milieu de ses pensées, elle ne peut approfondir toute idée, toute argumentation.
Le soleil se leva. Il annonçait un jour nouveau. Il annonçait également le 3ème jour de vacances de Sydney, Julian et Fran. Ils furent tout les trois réveillés par le soleil à travers les volets. Une nouvelle matinée commença pour eux.
Chambre de Sydney et Fran.
Alors que Sydney se levait, Fran continuait à flemmarder dans son lit.
- S : Fran ? Bon tu te lèves ?
- F : …
- S : Fran ?
F : Je ne viens pas.
Sydney s'assit sur le bord du lit et lui prit la main.
- S : Qu'est-ce qui se passe ?
- F (souriant pour rassurer Sydney) : Rien. C'est juste que je me sens pas bien aujourd'hui.
- S : Qu'est-ce qu'il y a (- elle se répète pas là ? attention elle radote !) ? C'est Julian ?
- F : Non, mais non. Ne t'inquiètes pas. Vas-y ? Tu l'expliqueras à Julian, s'il te plaît ?
- S : Bien sur. Je repasserais.
- F : Non c'est bon. Passes une bonne journée.
S : Merci.
Elle l'embrassa sur la joue et sortit.
S : « Je vais passer une journée seule avec Julian… stop stop stop ! Seule avec lui ? un sentiment pur… calme-toi Sydney, ce n'est qu'une journée. Voilà, tu vas pas en mourir… Oh mon Dieu le voilà ! » (mais quel cruche là ! ptdr).
- J : Bonjour Sydney. Seul avec elle.
- S : Julian. Seul avec lui.
- J : Fran n'est pas avec vous ?
- S : Non. Elle ne se sentait pas bien. Nous allons devoir passer la journée-
- S/J : ensemble.
- J (reprenant son sadisme - il l'avait perdu ?-) : Nous allons pouvoir reprendre nos vrais personnalités.
- S : Peut-être que vous n'étiez pas vous-même mais moi si.
- J : Je suis déçu. Moi qui croyez que votre entêtement durant les missions à m'en vouloir, c'était vous…
- S : Tout ce que vous avez vu ici, c'est moi ! Les missions ne sont pas moi !
- J : Détrompez-vous. Maintenant vous croyez que votre vie chez vous et votre vie à la CIA est différente, mais vous verrez, vous allez vous rendre compte que vous, votre personnalité entière est formé de ces deux vies que vous menez, des deux parties de vous-même que vous montrez. Sydney, vous êtes la femme que Fran connaît, vous êtes la femme que la CIA connaît et vous aussi la femme que… je connais. Vous…
- S : Taisez-vous !
- J : Sydn…
S : Taisez-vous !
Elle avait crié. Toutes les personnes présentes dans le hall de l'hôtel se retournèrent vers les deux jeunes personnes.
Mais Julian et Sydney, eux, ne remarquèrent rien. Sydney, du regard, avait mis au défi Julian. Il ne devait pas baisser les yeux, cela signifierait qu'elle avait gagné et que ce qu'il avait dit, serait faux. Il ne pouvait pas lui laisser croire ça. Il fallait qu'elle ouvre les yeux. Mais jamais elle ne pourrait le faire si quelqu'un ne l'aide pas.
5 minutes étaient passés, sans qu'ils ne changent de positions.
Le hall c'était rempli. Ils furent encerclés par une foule de vacanciers. Plus personne ne les remarqués…
Ils étaient sur le port. Il faisait nuit. L'endroit était désert. On pouvait apercevoir deux personnes, un homme et une femme. Tout deux vêtus de noir. Sa silhouette élancée contrastait avec la carrure de l'homme aux cheveux gris. Ils ne s'étaient pas encore adressés la parole, ni même regardés, chacun attendant quelque chose.
- B : Irina.
- I : Oui Jack.
- B : Sark se cache-t-il ?
- I : Pourquoi ?
- B : La CIA n'a plus d'informations sur lui depuis sa dernière rencontre avec Sydney.
- I : En vacances.
- B : Où ?
- I : Au soleil (exposer un peu plus au soleil… oops désolé).
- B : Sydney aussi.
- I : Espérons que le soleil n'est pas le même. Sinon nous pouvons dire au revoir à notre cher Mr. Sark.
- B : Oui. Sydney pourrait bien laisser éclater sa « colère ».
David : Allez les jeunes… et les plus âgés (sourire de focu) Ce matin, on va déstressé ! Venez avec moi !
Il les conduisit dans un bâtiment faisant office de salle de sport.
DD (Il est où dédé ? Dédé ! Dédééééé ! Dédééééééééééé !) : Mettez-vous par binôme.
Tout naturellement Julian se tourna vers Sydney. Des sacs étaient suspendus au plafond, des tapis recouvraient le sol.
- J : Sydney ?
- S : Je vais enfin pouvoir vous massacrer en toute légalité…
- J : N'y comptez pas trop !
- I : Mais il y a peu de chance pour qu'ils soient ensemble.
- B : Et de grande chance pour qu'ils soient assis tranquillement à siroter un jus de fruit…
- I : … ou un verre de vodka.
- DD : Vous allez commencer par vous entraîner avec des sacs. Mettez-vous en place et amusez-vous ! Un conseil : je sais que ce sera dur de le respecter mais… c'est un conseil : arrêtez de penser à moi… surtout vous les filles…
- : Eh !
- DD : Et d'autre, ou du moins arrêtez d'y penser durant cet exercice… vous y arriverez mieux.
- J (à Sydney) : Comme exemple de modestie, il est pas mal ! Est-ce que moi je dis que j'ai un corps de rêve, un charme irrésistible, que l'on pense beaucoup, tout le temps à moi… (peut-être pas toi, mais moi oui !)
S : Julian, c'est ce que vous faîtes !
Pour le ramener sur terre, elle lui envoya un bon crochet du gauche.
- DD : Nan ! Nan ! Nan ! C'est le sac qui faut viser !
- S (air nunuche) : Oops, je croyais que c'était pour rendre la chose plus difficile (à Sark) Heureusement qu'il y avait les gants (sourire sadik).
- I : Pour quelle raison voulais-tu savoir où Sark se trouvait ?
- B : Cela m'intriguait qu'il n'apparaisse plus au premier plan.
- I : C'est tout ?
- B : Non. Tu as les mains moins liés que moi. C'est à propos de Rambaldi.
- I : Sydney est concerné ?
- B : Oui. Nous avons décodé un message de Rambaldi, il parle d'un lien entre l'élu et l'artisan.
I : Qui est l'artisan ?
Jack lui récita alors le texte de Rambaldi.
- I : Sark.
- B : …
- I : Je vais me renseigner. Au revoir Jack.
B : Au revoir Irina.
Elle se retourna vers lui, lui sourit et l'embrassa. Elle tourna les talons. Jack se retourna et l'observa jusqu'à ce que la nuit la happe dans son manteau sombre et noir.
David les avait fait passer au combat au corps à corps. Il fut surpris par l'adresse de deux des vacanciers. Ils enchaînaient coup sur coup, ils esquivaient autant qu'ils pouvaient les coups de l'autres. Bientôt toute la salle fut arrêté et les regarda se battre.
Julian et Sydney n'avaient pas remarqués cet intérêt des autres pour eux (ils sont définitivement aveugle dans ma fic').
Des marques rouges commençaient à apparaître sur leur peau. David commençait à avoir peur. Jamais il n'avait été dans une telle situation. Il paniquait.
Mais dans un élan d'orgueil, il décida de les arrêter avant que l'un d'eux n'aille à l'hôpital.
D : « Et pis quoi encore ! C'est nous qui payons les frais d'hôpital ! »
Mais leur rapidité d'enchaînement et leur maîtrise des arts martiaux bien plus grande que la sienne, lui faisait peur.
DD : Julian, Sydney… arrêtez.
Mais, ils ne l'entendaient pas.
DD : STOP !
Ils cessèrent brusquement leur gestes. Ils se retournèrent vers l'origine de la voix.
DD : Vous êtes malade ! Arrêtez tout de suite ! J'ai dit se détendre pas se massacrer !
Sydney et Julian se regardèrent. Ils avaient été trop loin. Sans un mot pour personne, ils sortirent de la salle de sport.
Après quelques minutes de marche commune dans le silence, ils s'arrêtèrent sur une corniche, face à l'océan. Chacun d'eux se perdait dans le bleu profond de cet océan.
Finalement, Julian brisa le silence.
- J : Puisque ce soir vous serez seule au dîner, accepteriez-vous de dîner avec moi ?
- S (le regardant) : Au resto ?
- J : Bien entendu.
- S : Qu'est-ce qui vous fait croire que je voudrais dîner en tête-à-tête avec vous ?
- J : Vous adorez ma conversation…
- S : Votre modestie vous perdra. Jamais je ne…
- J : Et Rambaldi vous intéresse.
- S (se renfrognant) : Vous passez me prendre ?
J : « Elle accepte ? Ce dîner va être des plus mouvementés… »
S : « Non, comment ai-je pu accepter ?… ce soir, ça va être tonitruant…. »
Le soir 19h.
TOC TOC TOC.
La porte s'ouvrit laissant apparaître Julian en chemise noir un peu ouverte, un pantalon noir ni trop large, ni trop moulant, dessinant ses formes sans trop en dévoiler afin de laisser l'imagination faire le reste.
- J : Bonsoir. Vous êtes prêtes ?
S : J'arrive.
Elle prit son sac pendant que Julian l'observait. Elle était vêtue d'une robe toute simple, noir elle aussi. Quand elle se retourna, Julian s'aperçut que la robe était dos nu.
- F : Julian !
- J : Fran ! Bonsoir. Vous allez mieux ?
- F : Oui merci, mais je ne peux toujours pas sortir.
- J : Ca aurait été avec plaisir que vous vous joignez à nous.
- F : Mais je ne peux pas.
- S : Je suis prête.
- F : Bonne soirée.
S : Reposes-toi bien, je veux que tu sois en forme demain !
Elles s'enlacèrent.
- S : Où allons-nous ?
- J : Dans un restaurant proche de celui où nous avions mangé la dernière fois.
- S : Vous vouliez parler Rambaldi.
- J : Oui. Tout comme vous, je sais qu'il nous concerne tout le deux. Vous êtes l'élue, je suis l'artisan.
- S : D'après vous, ce « pur sentiment » dont il parle, c'est quoi ?
- J : Jamais je n'aurais cru que c'était moi qui trouverait un jour et vous non…
S (d'une voix mielleuse) : Comme vous le dîtes, je suis la meilleure, mais j'ai droit à quelques moments de faiblesse.
Julian arbora un sourire mystérieux.
- S : Quoi ?
J : Je parlais de ce sentiment dont Rambaldi parle : l'amour…
Le sourire de Sydney disparut tout à coup.
- S : L'a… amour ?
- J (rigolant) : Rambaldi croit qu'on peut tomber amoureux l'un de l'autre !
