Kikou!

Vala le nouveau chapitre! merci à JulyJGpour sa review!

JulyJG: Eh vi une fic' sss! lol je sais qu' y en a peu et comme j'adore (même si je fais aussi du svs ). Alors comme ça elle est réussie? Merci!

Chapitre 8 :

- S : L'a… amour ?

- J (rigolant) : Rambaldi croit qu'on peut tomber amoureux l'un de l'autre !

Julian essayait tant bien que mal de convaincre Sydney, par son attitude, qu'une quelconque relation entre eux ne pouvait pas être possible, que c'était insensé. Et pourtant, au fond de lui, il espérait que cette « relation » puise un jour avoir lieu.

Sydney observait ce manège. L'attitude de Julian la troubla ; elle trouvait qu'il essayait de la convaincre alors qu'il pensait totalement le contraire.

S : « Sark amoureux ? Qu'est-ce que j'ai bu avant ? euh… qu'est-ce que j'ai bu ? … Raaaah arrêtes de te faire des films ! On va discuter de Rambaldi ! Pas plus, ni moins… »

Pourtant, elle ne put s'empêcher de demander :

- S : Cela vous dérangerait qu'il puisse y avoir une quelconque relation entre nous ?

Julian la regarda estomaqué. La bouche entrouverte, aucune ne sortait. Sydney explosa de rire, la tête de Julian était vraiment risible. Sorti de sa surprise, le jeune homme s'étonna de prendre du plaisir à entendre Sydney rigolait de la sorte

- J : C'est plaisant de vous entendre rigoler aussi… franchement.

Il avait baissé la tête, il ne voulait pas affronter le sourire, le regard moqueur de Sydney (mais quel lâche ! mais il fait toujours ça dans mes fic's dans les moments cruciaux lol)

Rien. Elle ne disait rien, elle n'esquissa aucun geste.

Il releva la tête et la trouva observant le ciel. Elle s'était appuyé contre la rambarde de sécurité, il se rapprocha d'elle.

- J : Sydney ?

- S : Ca faisait longtemps qu'on ne m'avait pas dit, depuis que… que Danny est mort… 1 an et demi, j'aurais cru que ça faisait plus longtemps que ça…

- J : Sy…

- S : Julian, pourquoi faut-il que le seul homme qui me comprenne sans avoir à me dévoiler, celui qui me ressemble tellement, soit le seul homme que je devrais haïr, que je devrais détester que… que je ne devrais pas fréquenter ?

- J : Rambaldi l'a voulu, c'est lui qui a les réponses et les cartes en mains, et non nous…

- S : Vous croyez réellement ce que vous dîtes ? Vous, un freelance, vous ne croyez pas qu'on est maître de notre destin, que c'est nous qui choisissons notre chemin parmi les différents chemins que la vie nous propose ?

- J : Je le pensais Sydney, autrefois (oui bon le autrefois est un peu exagéré lol). Mais depuis que j'ai vu de quoi Rambaldi était capable, et que… et qu'il m'a maintenant mis dans ses prophéties, je ne crois plus à rien, je ne me fis qu'à moi et je vois ce que ça donne. Mais mes pensées sur les chemins de la vie, notre liberté, tout ça, j'ai tout oublié.

Sa franchise la surprise.

A son tour, il leva les yeux vers le ciel et se perdit dans l'immensité bleuté de la nuit. Sydney en profita pour l'observer, l'homme qu'elle avait en face d'elle n'était en aucun cas celui qu'elle avait toujours vu, il paraissait plus jeune, moins arrogant, moins… Sark, plus… humain. Elle l'avait déjà remarqué et pourtant, cela la surprenait toujours, de voir l'homme qu'elle prenait pour un terroriste, un homme sans cœur, froid être aussi un homme chaleureux, ayant un cœur…

- J : … Sydney ?

- S : Hum quoi ?

- J : Que vous arrive-t-il ? Vous avez l'air… perdue.

S : « Wow, Julian attentionné ? »

- S : Non, je réfléchissais c'est tout.

- J : A quoi ?

- S : A votre attitude. A vous.

Ces mots avaient traversés ses lèvres sans même qu'elle eut à les penser. Son inconscient avait parlé pour elle.

De son côté, Julian se retourna vers la jeune femme, les yeux ronds.

- J : De… de moi ?

Sydney se retourna et s'avança sur la route. Elle voulait à tout prix évitait le regard de Julian. Elle ne voulait pas avoir à affronter un regard moqueur, elle ne voulait pas tenter le coup, même si les probabilités étaient équiprobables (non non non j'ai dit que j'arrêtais avec les probas ! j'en ai déjà assez bavé cette année !)

- S : Nous devrions y aller, nous allons être retard.

S : « Bravo Sydney ! Super belle phrase ! Une gamine de maternelle aurait fait beaucoup mieux ! Oh non je l'entends se rapprocher de moi… je… »

- J : Sydney !

Elle accéléra le pas. Mais il fut plus rapide, il lui attrapa le poignet et la força à se retourner vers lui.

- J : Pourquoi fuyez-vous ?

- S : Je ne fuis pas.

Julian ne savait plus quoi penser. Il avait essayé de trouver dans les yeux de la jeune femme les réponses, mais ce qu'il vit lui fournit encore plus de questions sans réponses qu'autre chose. Il lisait toute la fragilité enfouie sous la carapace que Sydney avait érigée pour se protéger, toute la peur qu'elle ressentait vis-à-vis de son sentiment d'être perdue. Elle était avant tout perdue, et il pouvait le lire dans ses yeux.

Lis dans mes yeux, abaisse ta garde

On se connaît mieux quand on se regarde

A ce moment je saurais

Te dire ce que je sais

Il se rapprocha d'elle, se collant pratiquement à elle.

J : « Mais qu'est-ce qu'il me prend ! »

S : « Pourquoi je le laisses faire ! Repousse-le vite ! »

La main de Julian vint caresser la joue de Sydney. Leur regard scellé.

Sydney se rapprocha un peu plus de Julian, elle passa ses bras autour de sa nuque ; elle attendait. Il caressait toujours la joue de la jeune femme quand son autre main se posa au creux des reins de celle-ci. Délicatement, ses yeux bleus ancrés dans ceux marrons de Sydney, il la rapprocha de lui.

Leur visage ne se trouvait qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Julian la rapprocha encore un peu plus, Sydney se lova encore plus contre le jeune homme. Elle sentait déjà son souffle chaud de son futur amant, elle ferma les yeux et…