Voilà un nouveau chapitre!
Merci JulyJG pour ta review! elle m'a fait plaisir!
Chapitre 9 :
Elle sentait déjà son souffle chaud de son futur amant, elle ferma les yeux et…
GNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
PAF !
A une dizaine de mètres des deux tourtereaux, une voiture avait percuté un arbre. Elle était tellement en manque de tendresse qu'elle avait voulu faire un énorme bisous à l'arbre (gniarf gniarf gniarf et oui j'ai préférée ce bisou à celui de nos deux tourtereaux )
Ils s'étaient séparés, tous deux avaient la tête baissée. Ils étaient gênés.
S : « Oh mon Dieu ! Sydney reprend toi ! Tu as failli embrasser Sark ! (Une toute petite voix dans sa tête) Julian pas Sark ! C'est… pas la même personne… »
J : « Saleté de voiture ! Toujours au bon moment que ça arrive !… Regardes toi Julian ! Tu pestes contre une voiture parce que tu n'as pas pu embrasser une fille… mais pas n'importe quelle fille… celle dont tu rêves depuis plus d'un mois gros bêta !... » (Je confirme.. je crois qu'il faut interner Julian dans une asile… le pauvre )
Aucun des deux ne bougeaient. Ils étaient comme paralysés. Il régnait autour d'eux un silence complaisant, avec un léger bruit de fond répétitif…
- : Au secours ! A l'aide ! Je suis coincé ! Au secours !
Au bout d'un moment, Sydney commença à prêter attention aux voix.
- S : Oh mon Dieu ! Le conducteur de la voiture !
Julian ne comprenait pas de quoi parlait la jeune femme, jusqu'à ce qu'il aperçoive la voiture accidenté et se rappelle l'accident (non non pas le baiser ! la voiture ! voyons soyez pas si défaitiste ! je vais vous les mettre ensemble ces deux-là, suffit juste d'être patient ;)).
Sydney arriva à la voiture et regarda ce qu'elle pouvait faire.
- S : Julian appelle les pompiers !
(Je prends en compte qu'en tant qu'agent ils savent ce qu'il faut faire en cas d'accident je vais pas les sous-estimés ;))
10 minutes plus tard
Les pompiers de l'île étaient arrivés, ils avaient pu désincarcérer l'homme prisonnier et la police avait ensuite pris le relais pour les tests d'alcoolémie. Sydney et Julian avaient été réquisitionnés pour entendre leurs versions des faits.
- Policier : Pourrais-je avoir vos noms, prénoms, adresses, numéro de téléphone et métier ?
- S : Sydney Bristow, 1024 sunset street , Los Angeles. Je travaille dans le milieu bancaire.
- J : Julian MacCallister, 1024 sunset street, Los Angeles. Terroriste.
L'agent releva la tête et dévisagea Julian, jusqu'au moment où celui-ci laissa apparaître un sourire pour montrer sa blague.
- P : Vous êtes un malin vous ! Votre métier je vous pris !
- J : Analyste financier. Boursier à mes heures perdues.
Le policier leur posa quelques questions sur le déroulement de l'accident, ce qu'ils avaient pu voir ou entendre. Au bout de 20 minutes d'interrogatoire, il laissa les deux jeunes gens repartirent.
- J : Vous aviez raison, nous sommes en retard.
Elle le regarda ou plutôt le dévisagea. Il était décontracté, il…
S : « a dit que nous vivions ensemble ! »
CLAC
La gifle était partie toute seule. Julian porta une main à sa joue, elle était bouillante !
- J : Mais vous êtes folle !
- S : Vous avez dit que vous viviez avec moi !
- J : Oui cela vous gêne ?
- S : Si ça… je…
- J : Vous… ?
Elle s'avança vers lui, jusqu'à être collé à lui. Elle passa ses bras autour de la nuque de Julian, et l'embrassa fougueusement. Tout d'abord surpris, il se ressaisit et posa ses mains sur les hanches de la jeune femme.
Muahahahahahahahahahah vous croyez vraiment que je vais les mettre ensemble maintenant ? Vous rêvez (moi sadik ? pas du tout ! je vous adore mes lecteurs ! c'est pour ça que j'écris ça comme ça il y aura encore plus de chapitre ;))
- J : Vous… ?
CLAC
- J : Mais ?
- S : Recommencez ce genre d'élucubration, et même si je suis en vacances, je vous le ferais payer !
- J : Vous croyez que vous ne me le faîtes pas encore payer ? Je vous signale que c'est vous qui ne mettez pas de bonne volonté à ce que ces vacances se passent aussi bien que possible, même si vous me haïssez !
- S : Ne me mettez pas toutes les fautes sur mon dos non plus ! Vous me haïssez autant que je vous hais.
- J : C'est que vous devez rudement m'apprécier alors.
- S : Je… quoi ? Vous voulez me faire croire que vous ne me haïssez pas ?
Il était coincé, les mots avaient franchis sa bouche avant même qu'il ne puisse les arrêter. Ces mots, ils ne les étaient jamais avoué à lui-même, il savait que la haine qu'il portait à Sydney n'était qu'un masque, qu'en fait il… ne ressentait que de bons sentiments pour elle. Mais il n'avait jamais pu découvrir lesquelles ils étaient… et là, cette révélation se montra à lui.
Il plongea son regard dans celui de Sydney, instinctivement, il avait su quel moyen utiliser pour avoir ses réponses, les yeux de Sydney étaient si expressif… Elle attendait une réponse, elle était impatiente d'entendre la réponse.
- J : Je suis aussi perdu que vous Sydney. J'ai… enfermé mon cœur dans un coffre, qu'il ne peut plus s'exprimer. Croyez-vous qu'on puisse communiquer, montrer à l'autre ce que l'on veut lui faire comprendre lorsqu'il y a un grand fossé tel le langage… ?
- S : J'ai lu un livre un jour. « Les enfants de la Terre » de Jean Auel, cela se passe durant la préhistoire, une jeune femme isolait, héberge un jour un jeune homme blessait, seulement ils ne parlent pas la même langue. Lui le langage parler, elle le langage des mains. Et pourtant, ils ont su apprendre à se connaître, elle, à apprendre à parler le langage de l'homme… Je pense que tout peut arriver… ce sont les surprises de l'amour.
- J : Les surprises de l'amour ? Vous y croyez encore vous à l'amour ?
- S : Oui, et j'y croirais tout au long de ma vie. Ma mère malgré le fait que maintenant je sais qu'elle faisait partie du KGB, qu'elle a été marié à mon père juste pour une mission, malgré tout cela, je garde toujours cette phrase au fond de moi : « Ma chérie, l'amour peut prendre différente forme, peut arriver à tout moment, ne dit jamais plus que tu ne veux plus tomber amoureuse. Tu tomberas amoureuse encore et encore, malgré que ça puisse faire mal, ton cœur saura trouver l'homme de ta vie. » Je me rappelle lui avoir demandé comment je le saurais et elle m'a dit que ce sera le moment où tout changera dans ma vie.
- J (souffla) : Vaughn…
Cette fois ce fut elle qui ancra son regard dans celui de Julian.
- S : J'ai cru ça au début et… depuis plusieurs mois… non, ce n'était pas lui.
Aucun des deux ne rajouta quelque chose, un silence s'installa entre eux mais pas un silence gênant, plutôt un silence voulu par les deux, qui les englobait formant une bulle autour d'eux.
Au bout de quelques minutes de marche, ils arrivèrent enfin au restaurant. Sydney explosa de rire. Julian se tourna vers elle, ne comprenant rien à l'hilarité de sa compagne.
- J : Sydney ?
- S : Désolé, mais c'était plus fort que moi. Ne faîtes attention.
- J : Auriez-vous la bonté d'âme de m'expliquer la cause ?
- S : Oh, c'est juste que je me suis rappelé tout ce qu'on a fait pour arriver avec 2h de retard au restaurant.
Il la regarda encore plus bizarrement. Il ne perçut aucunement le côté hilarant de la situation. Pour lui, il avait extériorisé certains de ses sentiments, il y a eu un accident, ils avaient encore parlés de sentiments. Il ne saisissait toujours pas le côté drôle de la scène.
Ils entrèrent dans le bâtiment, un homme les arrêta.
- H : Bonsoir. Vous avez réservé ?
- J : Bonsoir, et oui, au nom de Mr MacCallister.
- H (cherchant sur son P.C.) : MacCallister… oui, Monsieur et Madame MacCallister mais Monsieur, vous avez réservé pour 19h30 et non pour… (Regardant sa montre) 21h30.
- J : Désolé pour le retard, mais nous avons été retardé par la police, nous avons été témoin d'un accident et ils nous ont gardés. Il ne vous reste vraiment plus de table.
- H : Si bien sûr…
- J : C'est parfait alors !
- H : … mais elles sont toutes déjà réservés.
Julian prit discrètement 2 billets de sa poche et les donna à l'homme. Il regarda la valeur des billets et adressa un sourire remerciant à Julian. Sydney regarda la mise en scène, et pourtant, même si ce n'était pas très respectueux vis-à-vis des personnes ayant réservés, elle ne fut point dégoûtée par ce marché que Julian avait passé.
- J : Il doit bien vous rester une table non réservé ?
- H (cherchant bien dans son P.C.) : Voyons voir… vous avez de la chance Monsieur, une table vient juste de se libérer.
Gentleman, Julian tira la chaise de Sydney, laissa Sydney s'asseoir et s'assit à son tour. Un serveur leur apporta la carte des apéritifs. Chacun d'eux faisait semblant de lire la carte, discrètement, ils levaient les yeux vers l'autre et, à chaque fois, alors que leur regard se croisait, ils baissaient la tête pour lire la carte.
Au bout de quelques minutes de jeu, Sydney eut une impression de déjà vu. Nice. Une soirée au restaurant. Vaughn. Le SD-6.
- J : Quelque chose ne va pas Sydney ?
- S : Si si très bien. Comment faites-vous pour toujours voir que je vais mal ?
- J (avec un énormes sourire) : Vous allez bien et je vois que vous allez mal ?
- S : Ok. Cette situation, je l'ai déjà vécu.
- J : Vaughn ?
- S : Oui. Julian, pourq…
Julian se leva tout d'un coup, fit le tour de la table, prit Sydney par le bras et la tira hors de la table.
- S : Qu'est-ce qui se passe ?
- : Sark !
Sydney se retourna et vit l'origine de l'affolement de Sark. Cinq hommes armés pointaient leur armes vers eux. Une balle siffla à son oreille. Ils tiraient ! Ces fils de p leur tiraient dessus ! Elle souleva la table pour s'en servir comme bouclier, elle jeta un coup d'œil à Julian, elle avait peur, elle n'avait aucune arme sur elle… elle était en vacances !
Il lut la peur dans les yeux de Sydney, il comprenait son origine, lui non plus n'avait pas d'armes. Ils allaient devoir improviser avec les moyen de bord. Il fit un tour panoramique de la salle, cherchant le moindre objet… Il trouva son bonheur à l'autre bout de la salle : un long miroir incrusté dans le mur. Il se précipita dessus en prenant soin d'éviter les balles.
CLASSSSSSSSSSS
Le miroir se brisa en une ribambelle de petits morceaux, de différentes tailles, formes. Julian en ramassa le plus possible, les empila dans sa main gauche et commença à les lancer tel des Frisbee sur leurs agresseurs. L'homme le plus proche de Julian tomba, il fut lacéré au niveau de la gorge, la carotide sectionnée.
Les autres hommes reportèrent leur attention sur le jeune espion. Sydney en profita pour se faufiler dans les cuisines. Un des terroristes la remarqua et la suivit, l'arme au poing.
Une cuisine vide. Elle se cachait. Les comptoirs où se trouvait les plaques chauffantes. Doucement, tout doucement, il s'approcha. Il s'appuya sur les plaques, il retira immédiatement ses mains, elles étaient brûlantes. Précautionneusement, il se pencha en avant, l'arme toujours au poing.
Il s'étala sur le plaque chauffante. De petits clapotis furent émis, ça indiquait que la peau de l'homme fondait sous le coup de la chaleur intense. Il bougeait toujours, à l'aide de ses mains, il essaya de dégager sa tête et son torse des prises de la plaque. Peine perdue. Ses mains se retrouvèrent prisonnières de ces deux géantes de feu.
De son côté, Sark s'en tirait aussi bien, trois hommes étaient à terre. Les derniers tués, ne l'avaient pas été avec autant de précision que le premier. Si l'on n'aurait pas su dans quel situation se trouvait Sark, on aurait pu dire qu'il s'était amusé à jouer au fléchettes avec cible… humaine.
Il n'en restait plus qu'un.
Sydney sortit des cuisines.
Il voyait qu'il était pris au piège. Sark devant lui, Sydney derrière lui. Il décida de tenter le tout pour le tout…
